Ai-je choisi ce livre pour sa couverture ? Tout à fait ! M’en suis-je mordu les doigts ? Pas du tout !

Un rêve aux allures prémonitoires, ou plutôt initiatique, amène la protagoniste à s’interroger : qui est Didier ? où le trouver ?

Ce roman à caractère autobiographique, me semble-t-il, entraîne le lecteur aux quatre coins du monde, faisant l’apologie du voyage et de la découverte d’autres cultures, mais aussi et surtout du voyage à l’intérieur de soi. Il nous invite à nous interroger aussi, notamment sur notre relation envers les autres et, par là même, sur notre attitude face à l’amour : peut-on donner sans pour autant recevoir ? ou continuer à donner toujours et encore lorsque ce que l’on reçoit de l’autre nous est donné à moindre degré ?

La plume de l’auteur est cristalline et les enseignements récoltés par-ci par-là au gré de ses voyages nous sont divulgués d’une manière si limpide, en totale harmonie avec l’intrigue, que ce roman ne s’apparente finalement pas aux livres de développement personnel, même si, finalement, c’est de cela qu’il s’agit ici.

Je n’irais pas jusqu’à dire que le récit est effarant, non, il ne fait pas tomber les points de la carapace d’une coccinelle (à titre de curiosité, saviez-vous que les coccinelles possèdent 2, 5, 7, 10, 14, 22 ou 24 points et que le nombre de points n’a absolument rien à voir avec leur âge ?), mais il s’en dégage une certaine douceur qui m’a donné envie de poursuivre ma lecture et de découvrir l’identité de ce fameux Didier.

Par contre, et bien que, comme je l’ai déjà dit dans mon post précédent, mes deux neurones chouchous soient partis en vacances, je n’ai pas compris le « déclic » de la protagoniste. Par ailleurs, la fin… Que vous dire justement de la fin ? Je l’ai trouvée fine, il m’a manqué un peu d’épaisseur. En effet, on finit le livre comme on l’a commencé : en se posant des questions.