The Gray Man

Merci à Netgalley et aux éditions de l'Archipel pour cette lecture. J'ai découvert ce roman sans avoir vu son adaptation sur Netflix, je n'avais donc pas d'idées préconçues. 

On fait la connaissance de Court Gentry, alias Six, alias Gray Man, un ancien agent de la CIA abandonné par tous, est devenu un des meilleurs tueurs à gages au monde. Toujours à l'écoute du plus offrant il va se trouver propulsé en Afrique sur les traces d'un dictateur avec deux propositions de contrat: l'assassiner pour le compte d'un magnat russe, où la capturer pour le compte de ses anciens employeurs. Tiraillé, Court va devoir choisir, en mettant comme toujours sa vie en jeu. 

Dès les premières liges, la cadre est posé: on va avoir droit à de l'action, et on est pas déçu. Poursuites dans de petites ruelles, tirs dans tous les sens, et autres explosions, on a pas le temps de s'ennuyer. Le lecteur se fait littéralement embarqué sur le siège passager et a du mal à reprendre son souffle. 

Et finalement ce rythme, et ce personnage principal qui focalise toute une variétés de sentiments, ne nous laisse aucun répit et nous entraine dans son sillage. Mais le pas de recul que l'on fait parfois, nous permet de nous rendre compte que l'histoire, manquant un peu d'originalité reprend les grands codes des oeuvres sur l'espionnage. Pas de réinvention ni de nouveautés mais une recette efficace qui marche à plein et qui tiendra sans doute son rang de lecture de l'été.

The gray Man est embauché par les russes pour tuer le président du Soudan. Quand il se dirige vers sa mission, il est intercepté par la CIA. Tueur à gages solitaire et impitoyable, le Gray Man est un ancien membre de l'organisation. Son ancien collègue, lui offre de passer l'éponge sur toutes les erreurs du Gray Man et de le réintégrer. Mais en contrepartie, il doit livrer leur livrer le président du Soudan. Le Gray Man va-t-il accepter ?
En ouvrant ce livre, je savais que j'allais passer un bon moment car j'avais aimé le tome précédent. Je n'ai pas été déçue !
La plume de Mark Greaney est toujours haletante et visuelle. Digne d'un film d'espionnage, il n'y a aucun temps morts dans ce thriller.
Encore une fois, le Gray Man aurait dû mourir dix fois. Combats, des situations extrêmes, des russes déterminés, des terroristes sanguinaires. c'est digne de James Bond.
Les situations sont parfois improbables mais on se prend au jeu. Ça crit, ça tire, ça tue, ça se bagarre dans tous les sens.
Le Gray Man n'est pas qu'un mercenaire impitoyable, il a une personnalité complexe et peut faire preuve d'empathie.
Bref, un thriller efficace et haletant.