Les 4051 de Pitchipoï
par Régis Delpeuch
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Date de parution 17 août 2023 | Archivage 1 août 2023
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Résumé
Lundi 20 juillet 1942.
— D’où viennent tous ces gens ? Qui sont-ils ? demandai-je.
— Ce sont tous des Juifs. Ils ont été raflés les 16 et 17 juillet à Paris et parqués pendant cinq à six jours dans le Vélodrome d’Hiver. J’y étais.
— Vous y étiez ? m’étonnai-je.
— Oui. C’était horrible ! Plus de 8 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, entassées dans les gradins sous une chaleur terrible. Et seulement trois ou quatre médecins et une poignée d’infirmières pour s’occuper des malades. Quand j’ai appris qu’ils allaient être transférés à Pithiviers et à Beaunela-Rolande, à une vingtaine de kilomètres d’ici, je suis venue préparer leur arrivée.
— Pourquoi les a-t-on arrêtés ?
— Parce qu’ils sont Juifs. Parce que les nazis allemands les persécutent depuis des années, en Allemagne, en Pologne et dans tous les pays qu’ils occupent.
Découvrez l’histoire bouleversante des 4 051 enfants de Pitchipoï à travers le récit de Marie-Louise, dix-neuf ans, assistante sociale stagiaire au camp de Pithiviers durant l’été 1942.
Lundi 20 juillet 1942.
— D’où viennent tous ces gens ? Qui sont-ils ? demandai-je.
— Ce sont tous des Juifs. Ils ont été raflés les 16 et 17 juillet à Paris et parqués pendant cinq à six jours dans...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782381671857 |
PRIX | 12,90 € (EUR) |
PAGES | 160 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Le roman qui s'adresse aux jeunes lecteurs aborde la seconde guerre mondiale et notamment la rafle du Veld'hiv' et l'internement de centaines et centaines de juifs au camp de Pithiviers.
Le roman est du point de vue de Marie-Louise, une jeune assistante sociale, pendant l'été 1942.
Ce roman est intéressant par son sujet, et bien écrit. Il me manquait un peu de profondeur, l'héroïne me paraissait trop lisse dans la manière dont l'histoire est écrite. Ca reste un bon roman pour aborder cette guerre auprès d'un jeune public et assez court donc facile et rapide à lire.
Une lecture intéressante.
La lecture est très fluide grâce aux chapitres qui sont courts.
Concernant l'histoire, on est directement plongé dans le récit et on comprend dès le début que ça ne sera pas une histoire où les personnes en sortent vainqueurs.
La fin, même si on s'y attend en lisant ce genre de récit est émouvant, poignant, bouleversant.
Personne ne peut décrire l'horreur que ces innocents ont connu, mais c'est un récit à lire pour se souvenir afin que ces horreurs ne se reproduisent plus.
Les 4051 de Pitchipoï est un livre pour ne pas oublier. L’histoire nous transporte dans les heures les plus sombres de l'histoire du XXème siècle.
Les 16 et 17 juillet 1942, des milliers de Juifs sont arrêtés lors de la terrible rafle du Vel d'hiv. La plupart seront internés dans les camps du Loiret avant d'être envoyés vers Drancy puis vers les camps d'extermination en Pologne. C’est à Pithiviers que nous faisons la connaissance de Marie-Louise, une jeune assistante sociale stagiaire de dix-neuf ans.
Au travers de chapitres courts, elle raconte une réalité inhumaine. Elle nous fait ressentir la terreur, la douleur et la détresse que subissent les femmes et les enfants internés. Les descriptions sont détaillées, on ressent la peur, la faim, on entend les pleurs des enfants, les cris des mères. Marie-Louise incarne l'espoir et la compassion, elle lutte pour le bien-être de chacun et tente d’offrir un peu de réconfort dans un monde qui semble s'effondrer autour d'eux.
L'écriture de Régis Delpeuch est simple et efficace, il trouve les mots justes pour décrire l'horreur, l’indifférence et le racisme. Ce qui rend ce récit encore plus touchant, c'est qu'il repose sur des personnes réelles.
A la fin de l’ouvrage, on peut découvrir ce que sont devenues les personnes que Marie-Louise a croisé durant l’été 42.
De nombreux récits ont décrit la vie dans les camps d’extermination, rares sont ceux qui racontent la vie dans les camps d’internement français avant le grand départ. C’est ce qui fait l’originalité de ce livre.
Merci aux éditions Scrinéo et à NetGalley pour cette lecture.
Bonjour tout le monde !
On se retrouve aujourd'hui pour parler de ce livre qui ne m'a pas laissé indemne. Et oui, le thème abordé n'est pas le genre que je lis d'habitude, plutôt habituée à la New Romance et à la fantasy/fantastique, ici je suis complètement sortie de ma zone de confort. Je suis une grande fan de la période de la Seconde Guerre Mondiale, c'est un moment de l'histoire qui me fascine vraiment depuis toujours et je suis toujours ravie de découvrir des livres à ce sujet et en particulier ici sur les rafles et ce qui est arrivés à ces nombreux enfants déportés.
Alors ce n'est pas une lecture loisir ici, mais plutôt une lecture éducative. Alors oui, si vous n'aimez pas ce type de lecture, ça ne vous conviendra pas mais je pense que l'on devrait tous se rappeler, à chaque instant, ce que des millions de gens ont vécu il y a encore si peu de temps. Le sort accordé à toutes ces personnes et ici ces enfants est très touchant, on ne peut pas rester neutre face à tout ça, et je pense que ce genre de livre est réellement à mettre entre toutes les mains !
Ici, je ne pourrai pas parler des personnages car ce n'est pas une fiction mais je me dis que heureusement des personnes comme Marie-Louise Blondeau ont existé, une héroïne de l'ombre parmi tant d'autres à cette époque.
Une très belle découverte, merci à l'auteur d'évoquer encore à notre époque un tel thème.
Encore merci @netgalleyfrance de m'avoir permise de lire ce livre.
Marie Louise, assistante sociale de 19 ans vient d'arriver au camp de Pithiviers pour un stage.
Elle y découvre l'horreur dans laquelle sont traités les femmes et les enfants.
Nous la suivons de juillet à septembre 1942.
**********
🔶 Même si la livre est court (160 pages), j'ai dû faire des pauses tellement des passages me soulevaient le cœur.
Cette phrase m'a marqué : "quatre serviettes propres par jour pour mille enfants".
🔶 Le nombre 4051 fait référence aux 4051 enfants déportées lors de la rafle du vél d'H'iv, à destination des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. 😢
Ce nombre aussi impressionnant me fend le cœur.
J'ai aimé retrouver la plume fluide de l'auteur, déjà découvert il y a quelques mois avec L'enfant d Oradour.
Dans ce livre j'ai retrouvé Rosette et Jacques, enfants déportés, donc j'avais découvert l'existence dans Les lettres retrouvées que j'ai lu récemment.
Ces enfants étaient attachés à Marie Louise, l'assistance sociale que nous suivons dans ce roman.
C'est la première fois que je lis un livre sur le camp de Pithiviers dans le Loiret. Jusqu'à maintenant la plupart des livres lus sur cette période historique concernent le camp d'Auschwitz.
J'ai aimé le vrai travail de documentation fourni par l'auteur.
« – C’est quoi et c’est où Pitchipoï ?
– Pitchipoï, c’est, comment dire, un lieu imaginaire. On le chante dans une comptine populaire du folklore yiddish. C’est au bout du bout du monde et si on croit, tout y est merveilleux. » (P114).
Pauvres enfants ! À travers le récit d’une jeune stagiaire assistante sociale, Marie-Louise, qui les suivra de Pithiviers à Drancy, on assiste à la rafle du Vel’ d’hiv, aux déplacements entre les différents camps de transit, à la séparation des hommes, des femmes et des enfants… à l’état d’esprit de ces pauvres gens. Ce roman a beau être pour les plus jeunes, il n’en reste pas moins qu’il peut être lu par tous. Se rendre compte, ne pas oublier… il n’y a pas d’âge pour cela.
Merci à Netgalley et aux éditions Scrineo. Quelle pépite !
Un roman très émouvant sur la déportation des enfants raflés avec leurs parents au vel d’hiv, à travers l’histoire vraie d’une infirmière qui travaille au camp de Pithivier. Les personnages se croisent, sont séparés et parfois se retrouvent plus tard, selon les chemins empruntés et la chance.
Très émouvant et bien documenté, idéal pour des élèves de collège.
Marie-Louise Blondeau, 19 ans, est affectée comme assistante sociale stagiaire au camp de Phitiviers durant l’été 1942. Elle va y croiser de nombreux enfants juifs et leurs familles, victimes de la rafle du Vel d’Hiv’.
Elle va raconter ce qu’elle va vivre à leurs côtés et qu’elle n’aurait pu imaginer: la promiscuité, le dénuement, les maladies, les conditions d’hébergement indignes, l’attitude impassible des gendarmes français face à la détresse. Elle va consoler les enfants, s’employant à adoucir leur sort, elle va faire raconter aux plus grands leur histoire, leur arrestation. Elle va entendre les gémissements des malades, les pleurs des petits, les cris des mères et appréhender avec eux les départs par convois car cela signifie la séparation des familles, voire des fratries. Elle va dire sa stupeur de voir des petits livrés à eux-mêmes, sans parents, espérant aller les retrouver à Pitchipoï.
L’auteur, Régis Delpeuch, dépeint en Marie-Louise et le réseau d’infirmières, médecins, qui oeuvrent au camp, des personnes dévouées, remplies de compassion pour ces enfants, indignées par le sort qui semble réserver aux juifs. Les adolescents lecteurs qui liront ce livre percevront aisément les émotions véhiculées : la peur, l’angoisse, la terreur, le chagrin…
La fin du livre permet d’en savoir plus sur les personnages ayant réellement existé et la situation des juifs durant la Seconde Guerre mondiale.
Un texte à faire découvrir pour que perdure le devoir de mémoire.
C'est une histoire touchante, et le mot est faible, que celle de Marie-Louise Blondeau, assistance sociale stagiaire envoyée au camp de Pithiviers l'été 1942.
Cette jeune femme découvre rapidement l'horreur quotidienne vécue par des femmes et des enfants : accès difficile à l'hygiène, maladie, malnutrition... Ceux-ci ont été rassemblés dans le camp suite à la rafle du Vel d'hiv les 16 et 17 juillet 1942. Pourquoi ? Ils sont juifs.
Accueillie par des femmes courageuses de la Croix-Rouge, Marie-Louise tente d'apporter du réconfort aux enfants avec ses maigres moyens. Elle partage ses repas, en enfreignant les règles, elle leur propose des jouets, envoyés par sa mère.
Cette assistante se rapproche d'enfants tels que Raymonde, Jacques, le petit Maurice et bien d'autres qui s'attachent à la jeune femme tout comme elle à eux. On découvre ses sentiments au travers de lettres qu'elle adresse à sa famille où elle confie qu'elle écrit pour ne pas oublier, pour ne pas que les enfants soient oubliés.
L'auteur a fourni un travail de documentation approfondi comme on peut le voir à la fin du livre. On y découvre les faits et personnages historiques. Cela fait, selon moi, de cette œuvre une possible lecture cursive pour les élèves de troisième, à la croisée des programmes de français et d'histoire.
Merci @netgalleyfrance pour m'avoir permis de lire cet ouvrage qui sera disponible le 17 août 2023 aux éditions Scrinéo.
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En juillet 1942, Marie-Louise, une jeune assistante sociale, vient faire un stage dans le camp de Pithiviers où sont détenus de nombreux jeunes enfants accompagnés ou non de leurs mères. Par les yeux de cette jeune femme, R. Delpeuch fait découvrir le sort des enfants juifs malmenés par les Nazis grâce à la coopération des forces de l’ordre du régime de Vichy.
L’écriture simple et fluide de l’auteur, les chapitres courts de ce roman rendent le récit abordable pour les jeunes lecteurs. Ils s’identifieront à coup sûr à Marie-Louise qui, peu à peu, comprend l’horreur à laquelle elle assiste, impuissante… Sa seule consolation c’est d’apporter un peu de réconfort à ces petits, isolés des leurs, malades et apeurés, jusqu’au départ pour Pitchipoï, un lieu cher à leur imaginaire.
« Pitchipoï, c’est comment dire (…) on le chante dans une comptine populaire du folklore yiddish. C’est au bout du monde et si on y croit, tout y est merveilleux.»
Ils ne savent pas que jamais ils n’y retrouveront leur famille, qu’ils seront exterminés sans aucune forme de compassion dans cet endroit immonde qu’est Drancy.
Les recherches de l’auteur et sa narration donnent corps aux enfants raflés et détenus d’abord au Vel’ d’Hiv avant d’être déportés vers Pithiviers et Beaune-la-Rolande puis Drancy. Les émotions de Marie-Louise et de ses amies bénévoles sont les nôtres devant leur triste sort et l’inhumanité de ceux qui les entourent. Ce court roman construit simplement a tout pour séduire de jeunes lecteurs intéressés par la seconde guerre mondiale. Je recommande les pages documentaires qui complètent l’ouvrage d’un apport historique.
Je remercie Netgalley et les éditions Scrinéo qui m’ont fait profiter de cette lecture émouvante et nécessaire pour accomplir le devoir de mémoire.
#Les4051dePitchipoï
#NetGalleyFrance
Petit roman parfait pour les jeunes lecteurs curieux de cette époque ou qui veulent commencer les livres historiques. Le dossier à la fin est un vrai plus. J'ai adoré ce roman très addictif !
Impossible de sortir indemne de cette lecture...
Une fois n'est pas coutume : dans ce roman, c'est une jeune assistante sociale en stage dans le camp de Pithiviers qui raconte l'horreur à laquelle elle assiste durant des mois interminables. Les maltraitances infligées aux Juifs raflés, le manque d'hygiène, de nourriture, les maladies, l'humiliation, la cruauté, la violence...
J'ai fini ce roman en apnée et en larmes. En tant que maman, enseignante et être humain, je ne peux rester insensible à la lecture de ces destins tragiques.
Je salue le travail de l'auteur, très bien documenté comme en témoignent les dernières pages explicatives du livre, pour rendre accessible cette partie de l'Histoire à de jeunes lecteurs.
Je partagerai ce récit avec mon fils de 11ans, parce qu'il est essentiel de transmettre pour ne jamais oublier.
Voici mon retour de lecture sur le roman pour ados : Les 4051 de Pitchipoï de Régis Delpeuch.
Ce roman raconte l'histoire vraie d'enfants juifs victimes de la rafle du Vel d'Hiv à travers la voix de Marie-Louise Blondeau, assistante sociale stagiaire de la Croix-Rouge.
On suit, en alternance et chronologiquement, plusieurs personnages ayant existés.
Notamment une famille juive raflée tous ensemble ; une mère avec ses enfants ; des enfants raflés sans leurs parents ; les militaires allemands en charge d'organiser la rafle : Dannecker et Röthke ; le responsable de la Préfecture de Police chargé des Questions Juives ; des gardiens de la paix.. parfois des zélés.. et même un gardien de la paix bouleversé (PetitJean) qui sauve une famille juive qu'il a arrêté le matin même.
Des personnages qui se croisent dans ce camp et qui m'ont bouleversés car même si c'est romancé ; le fait qu'ils aient existés et la finalité font froid dans le dos.
Certains passages sont difficiles à lire et m'ont mis les larmes aux yeux à de nombreuses reprises.
Les 4051 de Pilchipoi ont existés, tous ses enfants ont été dans les camps de Pithiviers et Drancy avant d'être envoyés à la mort..
Pour qu'ils n'imaginent pas aller vers la mort (ce que les adultes craignaient, sans y croire totalement..) ces enfants étaient persuadés d'aller à Pitchipoi, un endroit imaginaire chanté dans une comptine populaire du folklore Yiddish.
C'est un roman hyper poignant car il relate l'arrivée des raflés du Vel d'Hiv au camp de Pithiviers avant leur transfert à Drançy, leur vie dans les camps, les départs, la séparation avec les parents..
Le parcours de Marie-Louise, assistante sociale stagiaire, fait froid dans le dos. Elle est très jeune, elle m'a touché en plein cœur. Ce qu'elle vit est épouvantable, elle n'a pas signé pour ça ! Elle ne pouvait pas imaginer vivre un truc aussi horrible. Je ne sais pas comment j'aurais réagit à sa place.
En fait, si vous avez vu l'excellent film La Rafle, ce roman aura un goût de déjà vu, A par que dans le film, on suit une jeune infirmière et ici une jeune assistante sociale.
Mais autrement, les deux sont très proches, il y a des similitudes car ils évoquent les mêmes faits.
Comme je suis fascinée par cette période, par ces évènements, le fait que ça me fasse penser au film ne m'a pas dérangé.
Il est tellement important de parler de ce passé pas si lointain à nos jeunes que ce n'est pas dérangeant que le sujet ai déjà été traité au cinéma, au contraire. Pour le devoir de mémoire, c'est capital :)
L'auteur explique bien aux lecteurs que les familles ont été raflées non pas par des allemands mais bien par des français, ce qu'on a tendance à oublier alors que ce fût la réalité. Certains étaient très antisémites, fiers de leur rôles. Tandis que d'autres obéissaient à contrecoeur, et essayaient même d'aider les familles.. en évitant de se faire prendre sous peine de représailles !
L'épilogue, qui se déroule en 1949, m'a beaucoup émue.
Et à la fin, il y a un dossier très complet qu'il est important de lire et faire lire aux ados.
Les 4051 de Pilchipoi est un roman (mais pas que..) bouleversant de par son écriture et ce qu'il relate. J'ai été bouleversé par Marie-Louise et les personnes rencontrées ici.
Je ne peux que vous inviter à le découvrir vous aussi, quel que soit votre age. Comment a t'on pu faire un truc pareil à des familles, des enfants.. Je ne le comprendrais jamais..
Ma note : un énorme cinq étoiles, évidemment.
Merci à NetGalley France et Scrineo pour m'avoir fait découvrir un roman qui s'il ne m'a pas appris grand-chose par rapport à ce que je connaissais déjà est très bien écrit pour tous public.
Marie-Louise Blondeau, 19 ans est la nouvelle stagiaire au sein de la Croix-Rouge. Elle ne s'attendait pas à s'occuper des enfants Juifs et à faciliter leurs départs. Témoin de l'histoire des enfants (rafle, internement au Vél'd'Hiv dans des conditions inhumaines - wagons à bestiaux, traités comme du bétail...). Marie-Louise créée une crèche, une bulle de calme au sein de l'enfer. Désarmée face à la séparation des mères avec leurs enfants, elle essaie d'aider les tout-petits livrés à eux-mêmes.
A travers l'histoire de Marie-Louise, c'est celui de la rafle du Vél'd'Hiv et des conditions de survie avec peu de moyens (assistantes sociales et Croix-Rouge) pour les aider.
Un récit aux chapitres courts mais où les émotions sont tellement présentes que l'on ne peut qu'être profondément touchée.
Mention spéciale pour le dossier pédagogique qui apporte des précisions.
On retiendra :
3000 femmes et enfants juifs arrêtés par la police française lors de la rafle du Vél'd'Hiv.
Un récit poignant sur la rafle du Vél'd'Hiv et ceux qui ont fait preuve d'humanité dans l'enfer du nazisme !
Une très bonne lecture !
Comme les autres titres de l'auteur, c'est ici encore un récit poignant et dur, qui ne ménage pas sur les horreurs du passé.
On suit ici une étudiante assistance sociale qui va faire son stage au camp de Pithiviers, puis de Drancy afin d'accompagner une partie des 4051 enfants arrêtés lors de la Rafle du Vel d'Hiv et qui seront déportés vers les camps.
Le tout s'appuie sur des témoignages d'époque et des personnes ayant existé, et s'accompagne d'un cahier pédagogique.
C'est un récit dur, qui le sera peut-être trop pour certains jeunes lecteurs mais amènera de nombreuses connaissances sur les évènements.
Nous rencontrons Marie-Louise, une jeune assistante sociale stagiaire de dix-neuf ans qui va découvrir avec horreur le camp d'internement de Pithiviers : un camp de transit avant Drancy... Au travers de chapitres courts, elle raconte le quotidien de ces mères et de leurs enfants qui subissent la faim et des conditions de vie inhumaines. Marie-Louise essaie d'être une parenthèse de compassion et d'espoir parmi cette horreur. Régis Delpeuch sait nous raconter des histoires vraies romancées avec des mots simples et accessibles pour les plus jeunes. A la fin de l'ouvrage, on peut découvrir ce que sont devenues les personnes que Marie-Louise a croisées durant l'été 42. Un livre qui raconte l'Histoire à travers le parcours d'inconnus. A découvrir dès 10 ans