“L’homme est un loup pour l’homme” disait Hobbes et le titre de cette bande dessinée ne peut que faire penser à cela. Durant toute la centaine de pages, il est question d’animalité, de savoir qui sont les vrais animaux, les vraies bêtes (même si dès les premières pages, on sait très bien que rien n’est tout blanc ou tout noir).

J’ai adoré cette lecture ! Mathieu Reynès et Valérie Vernay ont fait un travail formidable dans la création de l’histoire : parallèles, suspens, découvertes, tout est réuni pour qu’on ne quitte pas la bande dessinée du regard.

Nouveau coup de cœur 2023, et le premier de juin, que je conseille à tout le monde (TW : violence physique et morale, violence envers les animaux, sang).

Maya a huit ans lorsqu'elle assiste à la pendaison de sa mère par Baron, son maître. Mais le corps de la jeune femme est déjà froid, car assassinée par celui-ci pour avoir refusé de se donner à lui. La petite fille est alors chassée de la maison et condamnée à survivre en forêt. Nous la retrouvons quelques années plus tard, évoluant parmi les animaux de la forêt et surnommée "la sauvageonne". Elle a survécu, s'est bâti une cabane dans le tronc d'un arbre, et commande une meute de loups qui sont devenus ses amis. Mais elle est pourchassée par Baron et son entourage, qui veulent sa mort. Par une nuit sombre, un animal attaque le troupeau de moutons et dévaste tout sur son passage, tandis que Baron est retrouvé nu et endormi dans les bois. Que s'est-il passé ? Et qui est responsable de ce carnage en ville ?

Je suis mitigée à l'issue de ma lecture. L'histoire est finalement très banale, sauf si on est fan du thème abordé, et la fin assez prévisible ; je trouve que ça manque un peu de rebondissements. Le dessin est sympa mais sans plus. J'ai apprécié l'entourage en blanc ou noir selon la temporalité dans laquelle se déroule la scène, c'est un repère globalement bienvenu qui contribue à installer l'ambiance de l'histoire. En résumé, une BD distrayante mais qui me laisse un peu sur ma faim.

Merci à NetGalley et à l'éditeur pour ce service presse.

Une superbe couverture qui donne envie de lire le livre et de très belles planches à l'intérieur également.
Le baron, riche propriétaire d'un domaine agresse une de ses employées qui en meurt. Sa fille Maya est chassée.
Quelques années plus tard, on la retrouve : elle survit dans la forêt et arrive à communiquer avec les loups.
Les enfants du baron la découvrent et décident de la chasser. C'est alors que l'histoire prend un tournant fantastique avec de nombreux rebondissements.
Une bonne histoire à lire à partir du lycée.

Léopold Baron est un monstre, ce dont l'on peut pas douter dès les premières pages : ce riche propriétaire, qui veut que tous lui obéissent, n'aura pas, pour une fois, ce qu'il veut, lorsque l'un de ses servantes le repoussera violemment, entraînant certes une fin tragique pour celle-ci, et pour sa fille, Maya, encore toute jeune, qui sera chassée du domaine, mais aussi des conséquences inattendues pour celui que tous nomment "le Baron".

Le temps passe, Maya, qui vit dans la forêt de son ancien maître à ses dépens, grandit, éprouvée par la haine qu'elle ressent depuis son enfance, en compagnie d'une faune sauvage, qui, étrangement, l'accepte pleinement, et d'un seul ami humain, le fils du contremaître du domaine, qui vient régulièrement lui rendre visite, étant le seul à savoir qu'elle vit dans la forêt. Jusqu'au jour où l'on se rend compte de sa présence...

Avec une certaine maîtrise narrative, qui prend le temps de plonger le lecteur dans une ambiance d'étrangeté, Mathieu Reynès nous fait passer d'un drame encore banal en ces années 1920, foncièrement réaliste, à une atmosphère fantastique, somme toute assez classique, mais suffisamment bien rythmée, développée, construite, pour que l'on finisse par oublier qu'elle s'inscrit dans une tradition littéraire assez commune.

L'histoire de Maya, de sa communion avec la forêt et les animaux qui va lui permettre d'affronter son destin, et du Baron, celui qui devient son ennemi par la force des choses, sont de plus parfaitement servies par les graphismes de Valérie Verney, empreints, eux aussi, tout autant de réalisme que de fantastique, notamment quant aux choix de couleurs, alternant entre jour et obscurité, entre part lumineuse et part ténébreuse, entre humanité et animalité, de chacun. le titre, Un loup pour l'homme, fait en cela particulièrement sens.

Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley de m'avoir permis de découvrir cette bande-dessinée, particulièrement captivante.

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Un loup pour l'homme.
France, années 20.
Léopold Baron, dit « Le Baron », est un riche propriétaire terrien menant son domaine et ses gens d'une main de fer.
Après avoir agressé une de ses employées, il renvoie Maya, la toute jeune fille de cette dernière, qui vivra dorénavant dans la forêt toute proche en compagnie des loups.. et de son ressentiment.
Mais « Le Baron », chasseur passionné, va bientôt croiser à nouveau son chemin..
Un loup pour l'homme est une bonne dessinée.
Les dessins ne sont pas les plus modernes qui soient mais cela ne m'a pas dérangé car nous sommes dans les années 20, du coup cela colle bien à l'histoire ainsi que la colorisation.
Un homme riche agresse une femme, qui meurt. Il renie la fille de celle-ci, qui devient une sauvageonne, seule parmi la forêt et les loups. Maya est toute jeune au début, elle est devenue une jeune fille quand nous la retrouvons.
Elle est touchante, et il est immonde que ce riche homme continue à avoir tout le monde à ses pieds alors qu'il fait le mal autour de lui. Mais la roue tourne, et ici elle va sacrément tourner pour lui..
Il y a beaucoup de rebondissements dans cette bande dessinée, et de nombreux sont inattendus.
Je n'avais pas vu venir le tournant imaginé par l'auteur et cela m'a beaucoup plu. Simple mais efficace.
Nous avons ici une histoire qui se tient, des surprises, une fin qui m'a plu. Une bonne surprise une fois encore :)
Je vous recommande Un loup pour l'homme, que je note quatre étoiles et demie.

Un coup de cœur pour cette BD, Un loup pour l’homme de Mathieu Reynès au scénario et Valerie Vernay au dessin.
Une histoire sur la bestialité en chaque homme. D’un côté un riche propriétaire qui impose son pouvoir et de l’autre une jeune sauvageonne épris de vengeance. Leurs chemins vont se croiser pour découvrir la part d’animal en chacun d’eux
Ce récit est certes classique au départ pour nous surprendre au fil des pages
Des planches de grande qualité de Valerie Verney, les pages se déroulant en forêts sont remarquables sublimées par les couleurs.
C’est animal et poétique à la fois
Après La mémoire de l’eau le duo Reynès et Verney récidive pour une BD à ne pas rater

Ce récit, de construction et de thème assez classiques, se lit d’une traite. Dans la France des années 1920, un riche propriétaire terrien abusé de son autorité pour mener son monde de main de fer, n’hésitant pas, au besoin, à tuer celles ou ceux qui s’opposent à son pouvoir. Cependant, le mal entraîne le mal, et il va devoir affronter un ennemi de l’intérieur, face à une toute jeune fille qui lui résiste….
Je n’en dirai pas plus sur l’intrigue (voir le résumé de l’éditeur). Ça se lit tout seul, même si on se doute un peu de la fin. Les illustrations accompagnent magnifiquement le récit, alternant planches classiques, pleines pages et vignettes incrustées. Les couleurs suivent les péripéties et les tourments intérieurs.
Un bel album, une histoire qui se tient, ce n’est pas un coup de cœur, mais j’ai passé un excellent moment de lecture.
Merci à l’éditeur et à NetGalley pour cette découverte.

L'homme est un loup pour l'homme, disait Hobbes.
Dans ce roman, quel est le véritable animal sauvage et sanguinaire ?
L'homme ou le loup ?
A vous de choisir.

Dans les années 20, un propriétaire mène son personnel et sa famille à la baguette. Dans la forêt, une jeune fille grandit depuis ses 7 ans parmi les loups. Cette sauvageonne serait-elle responsable du mal qui se déclare au village ? Ou bien le mal est-il déjà enfoui depuis longtemps... Vengeance, malédiction, sorcellerie ?
Un récit sombre aux planches envoûtantes qui m'a subjuguée.

Un loup pour l’homme est un récit qui nous prend aux tripes et nous réserve quelques surprises. Cette nouveauté Dupuis est d’abord attirante par sa couverture, intrigante avec son résumé et les premières pages surtout les animaux, le graphisme dégage quelque chose de fort et de beau. Tout est en couleurs.
Maya, la sauvageonne nous touchera beaucoup. Elle a assuré sa survie et se sent plus proche des animaux. Vu comme elle a été traitée par les humains sauf un, quoi de plus normal. Mais tout est encore plus subtil qu’il y paraît.
Valérie Vernay et Mathieu Reynes frappe fort dans ce récit qui n’est pas non plus à mettre entre toutes les mains. A priori cela semble un one-shot et se tient tout comme ça pourrait être un tome 1.
La forêt et ses animaux, y compris les loups, c’est ainsi que nous commençons. Mais nous sommes sur les terres de Baron. Le maître de famille ne recule devant rien, et paraît pire qu’un loup, voire ressemble à un porc dans ses comportements abusifs, sa façon de traiter les gens, de parler de trahison et de vouloir prendre sans autre forme de procès. Le drame commence quand il veut forcer Maria qui travaille pour lui, tourne ça de manière glaçante et abandonne la fille de Maria : Maya, 7 ans a peine.
Il chasse et pas que les animaux, avec un côté intraitable.
Nous sommes ensuite 8 ans plus tard. Il y a Louison sa fille, Eugène son fils, Markus qu’il considère comme son fils et Camille, fidèle à la famille.
Maya a survécu dans la forêt et sur les terres de Baron. Mais entre elle qui leur met des bâtons dans les roues et quelques autres événements, tout se précipite. Maya doit se défendre mais surtout une vérité finit par surgir.
Prêt pour une expérience qui ne devrait pas vous laisser indifférent et donner de fortes sensations ?

Merci pour cette très belle et intense découverte.