Le retour dans cet univers qui interroge entre autre les relations entre les humains et les robots s'est fait attendre, mais quelle claque. Ce tome est très fort et très vif en émotions.
Nous abordons certes des éléments connus, mais ils font leurs effets. Les limiers nous faisaient déjà froid dans le dos, là nous sommes encore passés au niveau supérieur.
Un tome haletant qui parlera à tous les amoureux des livres et de la liberté.
Ce tome nous montre des éléments du passé, il le fait en noir et blanc, pour nous permettre de bien appréhender le tout. Les émotions sont présentes en tout temps. Quand nous commençons, nous faisons la connaissance avec la jeune fille Eva qui vit un évènement dramatique et traumatisant, en même temps elle rencontre son meilleur ami, un chien, qu'elle nommera Jesper.
Quelques années plus tard, ils ont bien grandi tous les deux, peuvent compter l'un sur l'autre, et elle survit comme elle peut. Ce n'est pas de la meilleure des façons mais son idée et sa réussite ont quand même de quoi faire réfléchir.
En même temps, nous nous intéressons à une peur chez les humains, là nous abordons des réflexions très fortes, celle que les êtres mécaniques oseraient se croire l'égal de l'humain. Alors que certains veulent absolument maintenir les êtres mécaniques inférieurs aux êtres organiques, quelque soit ceux qui sont impliqués, c'est un peu une histoire éternelle qui se répète inlassablement.
Et le comble c'est qu'un robot a osé écrire un livre, comment pourraient-ils créer ? Les limiers sont envoyés pour y remettre de l'ordre.
La jeune femme, Eva, tombera sur un de ces livres interdits, et sera toucher par la plume. C'est aussi une belle occasion pour avoir des réflexions et une belle ode autour de la lecture, de son pouvoir et de l'amour des livres.
D'ailleurs Eva est en train de lire sur la couverture avec Jesper à ses pieds, et un limier en menace derrière.
Le sous-titre prendra aussi tout son sens : l'inspiration.
C'est très fort, et cela de toute part. Attention, il faut avoir le cœur bien accroché.

Merci pour la lecture.

J'avais adoré le tome 1 de cette série. Je me suis donc plongée les yeux fermés dans ce second tome.
Le lecteur se retrouve dans un univers où les robots côtoient les humains. Mais ces robots sont opprimés et n'ont pas le droit de s'exprimer pleinement.
Malgré cela, des voix s'élèvent. Le scénario raconte donc la lutte de ces robots pour se faire entendre mais également l'acharnement de certains hommes à vouloir les faire taire.
L'histoire sonne tristement juste et a su résonner en moi, m'émouvoir.
Les illustrations contribuent énormément à renforcer l'ambiance du récit. J'aime particulièrement les détails dans les vignettes et toutes ces couleurs qui donnent un aspect dramatique et vintage.
Un vrai plaisir de lecture.

Un second tome qui peut tout a fait se lire sans avoir lu le premier.
Nous y suivons plusieurs personnage humain comme robot à travers une quete pour detruire un mysterieux livre.
Mais je ne dois pas trop vous en raonter j'ai trop peur de spoiler.
Toujours cette impression d'être entre du Klara et le soleil et Un psaume pour les recyclés.
Parfois on se demande si certains robots ne prendraient pas les traits les plus horribles des êtres humains.
J'ai prefere ce tome au premier.

Bien qu'il puisse être lu indépendamment du premier tome, il est recommandé de lire le second opus de la bande-dessinée "Les cœurs de ferrailles" dans l'ordre pour une meilleure compréhension de l'ambiance et des sujets abordés.

L'histoire se déroule dans un monde où les robots sont considérés comme des personnes mécaniques, vivant et servant les humains. Ils n'ont pas le droit de penser, de créer, voire même d'écrire.

La jeune Eva se retrouve soudainement orpheline après que sa famille a été massacrée par des robots-limier. Pendant son exil, elle fait la rencontre d'un petit chien, également seul, avec qui elle partagera désormais son quotidien pour affronter les difficultés de la vie. Ensemble, Eva et Jesper le chien, s’en sortiront.
En grandissant, Eva devient astucieuse et experte dans l'art de voler les plus riches pour survivre. Sans le savoir, elle met la main sur un livre dangereux, recherché par les robots-limier. Ce livre est considéré comme dangereux car il a été écrit par un robot. Les humains estiment qu'ils sont les seuls capables d'écrire un livre et d'en avoir la légitimité. Ils ont peur de voir leur monde disparaître si les robots acquièrent la capacité de créer.

S'ensuit une traque impitoyable et sans merci dans un monde surprenant et insolite, inspiré du sud des États-Unis au début du XXe siècle. Vengeance, destin, amour, entraide, rébellion, orgueil et supériorité sont autant de thèmes abordés dans cette bande-dessinée.

Au-delà de l'intrigue, cette BD met en avant un thème essentiel : le respect des différences. Personne ne devrait se considérer supérieur en raison de sa race ou de ses origines. Un message de paix, de tolérance, de respect et de pardon se dégage des pages, offrant une expérience agréable et enrichissante aux lecteurs. Cette série met en avant à travers ces histoires des destins d’enfants tragiques marqués par la dureté de la vie.

"Un livre qui est lu, c'est une voix qui ne s'éteint pas... Qui vit pour toujours."

Les cœurs de ferraille de Munuera & Beka, est une série de BD rétro-futuriste où les robots font partie intégrante de la vie des humains. Comme pour le premier tome, c'est une histoire complète qui permet cependant d'enrichir cette univers. Ici, on est à l'époque des champs de coton en Amérique et la question qu'on se pose c'est : est-ce qu'une machine à le droit d'avoir de l'inspiration? Sans aller trop loin dans l'analyse, on peut faire un parallèle avec les robots et les esclaves de cette époque. Encore une fois on se retrouvera avec cette interrogation qu'est-ce qui est humain?
Le récit est bien équilibré entre la situation initiale et la fin, tout ne s'arrange pas en un claquement de doigt. Le dessin correspond à l'époque et favorise l'immersion dans l'histoire. Réussir à réaliser tout ceci dans un format BD est selon moi un exploit.

Dès les premières cases, je me trouve happée par l'univers et la sensibilité qui se dégagent de cet album.
Les humains et les robots s'y côtoient, mais certaines "personnes organiques" ne voient pas d'un bon œil que des "personnes mécaniques" puissent avoir les mêmes droits ou même écrire des livres.
Eva, orpheline et vagabonde, accompagné de son chien Jesper, vit de petits larcins effectués dans de belles demeures. Mais un jour des robots limiers à la solde d'un riche planteur vont la poursuivre afin de récupérer et détruire un objet en sa possession, le dernier livre écrit par Weldon, un robot.
J'ai été touchée par cette histoire, riche en émotions, passant de la tendresse, pour la petite Eva, à la révolte face à certains préjugés des humains.
L'histoire va bien au delà de la relation humain et robot.
Le dessin et les couleurs donnent toute l'ambiance au récit. Un récit autour de la liberté, et de la différence mais aussi autour du livre, symbole d'expression, d'évasion, de transmission.
Un coup de cœur.