Le Choix

Lu par Jean-Marc Delhausse et Marie du Bled
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Date de parution 19 juil. 2023 | Archivage 20 août 2023
Audiolib | Littérature

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Résumé

TITRE UNIQUEMENT DISPONIBLE AU FORMAT NUMÉRIQUE

« Une fille, c’est comme une carafe : qui la casse la ramasse, dit toujours ma mère. »

Martorana, un petit village de la Sicile des années 1960. À quinze ans, Oliva Denaro rêve de liberté. Elle étudie le latin et aime découvrir dans le dictionnaire des mots rares qui l’aident à formuler ses pensées encore confuses. Elle aime courir à en perdre le souffle, aller à la chasse aux escargots avec son père, viser avec son lance pierre ceux qui se moquent de son ami Saro.

Aussi, quand les conventions l’obligent à se soumettre à une loi ancestrale, Oliva se rebelle et fait valoir son droit de choisir. Au risque d’en payer le prix fort.

Traduit par Laura Brignon


TITRE UNIQUEMENT DISPONIBLE AU FORMAT NUMÉRIQUE

« Une fille, c’est comme une carafe : qui la casse la ramasse, dit toujours ma mère. »

Martorana, un petit village de la Sicile des années 1960. À...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035412777
PRIX 22,95 € (EUR)
DURÉE 8 Heures, 30 Minutes

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Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Un roman bouleversant sur la condition difficile des femmes en Sicile dans les années 60. Dans la version de livre audio, Marie du Bled incarne l'héroïne, Olivia, une jeune fille de 16 ans, intelligente, curieuse et très attachante. Elle a du caractère et décide de ce qu'elle aime et de ce qu'elle n'aime pas dans la vie . Est-ce qu'une fois devenue adulte, elle pourra encore avoir "le choix" alors que le poids des traditions pèsent sur les femmes ?
Ce n'est que plus tard qu'apparait le personnage du père dont la voix est incarnée à merveille par Jean-Marc Delhausse. J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre audio et je vous en recommande l'écoute ! Merci à NetGalleyFrance et Audiolib de m'en avoir permis l'écoute!

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"Naitre fille est une malchance" réalise la jeune l'héroine, Oliva, qui rêve d'avoir la même liberté que son frère jumeau, Cosimino...

"La femme est comme une carafe : qui la casse, la ramasse !" Derrière cette métaphore anodine se cache une terrible réalité : celle du viol absous par le mariage. Une double peine pour la femme. Ce roman émouvant est inspiré de l'histoire vraie de Franca Viola, première femme italienne qui refuse de se marier avec son violeur selon la loi ancestrale du "crime d'honneur" abolie seulement... en 1984 !

"Le choix" est un roman de l'autrice italienne Viola Ardone qui mêle habilement fiction et Histoire donnant plus de vraisemblance à ce récit poignant inoubliable. Je remercie @audiolib et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de le découvrir.

La scène s'ouvre en 1960 dans un petit village sicilien appelé Martorana. L'adolescente Oliva Denaro, 15 ans, vit avec ses parents, Salvo et Amalia, ainsi que son frère jumeau, Cosimino. Sa sœur ainée s'est mariée, alors qu'elle était enceinte, à un homme violent et infidèle. A cause de lui, elle a fait une fausse-couche et a perdu son bébé.

Oliva rêve de devenir institutrice pour être libre de choisir sa vie, être libre de choisir son mari sans qu'il s'agisse d'un mariage arrangé, comme sa sœur. Mais, en rentrant de chez elle, sa vie bascule soudain : Oliva est enlevée, séquestrée et violée. Comme c'est la coutume ancestrale, son violeur veut réparer son crime en se mariant avec elle. Oliva se rebelle, refuse et fait valoir son droit de choisir, quitte a en payer le prix fort...

J'ai eu le plaisir de découvrir ce roman en version audio grâce aux deux narrateurs, Marie du Bled et Jean-Marc Delhausse, qui prêtent leur voix aux différents personnages. Marie du Bled interprète les personnages dans les trois premières parties avec beaucoup de talent car sa voix insuffle beaucoup d'émotion à ce récit centré sur Oliva, la protagoniste très touchante. Jean-Marc Delhausse interprète le personnage du père d'Oliva, Salvo, dans la quatrième partie de ce récit en lui prêtant sa voix rocailleuse, ce qui donne plus d'authenticité à l'histoire.

L'intrigue est prenante et flux narratif, ni trop lent, ni trop rapide, m'a permis de suivre l'histoire d'Oliva avec beaucoup de plaisir. Je recommande ce roman tout particulièrement à celles et ceux qui ont aimé découvrir "L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante car le style de l'autrice m'y a un peu fait penser. Une belle découverte !

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Ce livre aux thèmes profondément féministes m'a bouleversée. Il mérite réellement à être connu. Les personnages sont tous·tes réalistes et bien construits et l'intrigue vous laisse toujours en haleine. Si bien qu'il est difficile de ne pas le lire d'une traite tant l'ouvrage vous happe. On ne s'ennuit jamais en le lisant. Les sujets abordés, souvent très difficiles et tabous (viol, Justice, violences conjugales, place de la femme dans la société...), sont approchés avec beaucoup de tact. Ce qui permet au livre de rester safe à lire pour tout un chacun. Toutes mes félicitations à l'autrice, à la traductrice et aux comédien·nes de voix qui subliment le texte dans sa version audio. A lire à tout prix !

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Sicile 1960, Oliva a quinze ans. C'est elle qui va s'exprimer dans presque tout le roman. Elle vit avec sa famille dans un petit village. Ils ne sont pas riches et essaient de s'en sortir. À cette époque, dans ce coin d'Italie du Sud, les femmes ne sont pas maîtresses de leur destin ou si peu!
Un roman poignant, superbement écrit, à l'heure où le taux de féminicide augmente. Une lecture que je conseille vivement. Cette histoire passionnante nous est livrée en 4 parties, et jusqu'à la troisième c'est Oliva qui nous la conte. Dans la dernière partie le récit devient choral.
Un très beau roman engagé, qui nous livre un destin hors du commun pour l'époque. L'écriture nous emporte. le personnage d'Oliva ouvre la voie à l'émancipation féminin.
Merci à l'éditeur et à NetGalley.

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*Une histoire de femme sur deux époques en :

*1960
Un petit village Martorana en Sicile, Oliva adolescente vit avec son frère jumeau et sa grande soeur entre un père taiseux et une mère que la peur pour sa fille rend hargneuse.

*"Une fille c'est comme une carafe qui la casse la répare !"
On se retrouve de suite dans le sujet, pour quelles raisons lorsque l'on naît fille on a pas les mêmes droits qu'un garçon se questionne Oliva qui rêve de devenir institutrice, de liberté et de pouvoir choisir sa vie?

*Sa meilleure amie Liliana, est son opposée, s'habille en jupe courte, se maquille et participe aux réunions politiques de son village.
Elle va tenter d'insuffler à Oliva une force nouvelle.
Paterno le fils du pâtissier n'a qu'une idée en tête séduire Oliva quoiqu'il en coûte.
Craignant que sa fille ne succombe, sa mère va organisé un mariage arrangé.
Mais Paterno en a décidé autrement....

*1980
Les années ont passé, Oliva est devenue institutrice.
De retour dans son village, elle est plus forte que jamais....

*Des personnages bruts, sombres et taillés à la serpe donnent le ton à ce roman sur l'émancipation et la liberté des femmes et ce n'était pas un vain mot à l'époque et surtout dans l'Italie conservatrice.
Viola Ardone nous livre un roman magnifique sur la force et le courage que chaque femme porte en elle malgré le poids des traditions, des "qu'en dira-t-on".
Se taire, se soumettre et obéir sont les lois à appliquer contre lesquelles chacune doit se battre.
A découvrir pour l'écriture, les chapitres courts mais aussi par les voix captivantes des narrateurs

#audiolib #netgalley #lechoix

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Avec finesse, Viola Ardone raconte une histoire qui, malgré le fait qu'elle se passe dans les années 60, est terriblement actuelle. Aujourd'hui, les ragots et le mal qu'ils peuvent causer existent toujours. Certes, la loi du «mariage réparateur» a été abrogée (je ne savais même pas qu'elle existait avant de lire ce roman... peut-être n'était-ce qu'en Italie...) mais il est étonnant qu'elle ait perduré jusqu'au début des années 80. Entre la peur du qu'en-dira-t-on et la loi, l'autrice montre des idées d'un autre âge. Certes, cette loi avait été faite pour protéger les jeunes filles, mais ses concepteurs n'avaient pas pensé à la perversion dont feraient preuve des hommes comme Paterno... En effet, j'imagine que ce que raconte la romancière a dû arriver. Peut-être même plusieurs fois...

La mère d'Oliva semble dure, voire amère, mais elle ne veut que le bonheur de ses enfants. Elle sait qu'une fille en butte aux cancans aura du mal à tirer son épingle du jeu, alors, elle tient à ce que ses filles ne puissent pas être l'objet de rumeurs, quitte à les rudoyer. Mais lorsque ses filles souffrent, elle est là pour les soutenir.

J'ai été un pe surprise qu'Oliva, tiraillée entre son souci de faire plaisir à sa mère en respectant les règles et ses aspirations, dise très rapidement ce qu'elle veut lorsque les choses deviennent graves. Elle-même se dit qu'il lui est difficile, d'une manière générale, de prendre une décision. J'ai admiré cette famille aux membres dont les caractères sont très différents, famille qui, ayant souffert par la faute de quelqu'un de plus puissant qu'elle, sachant que les choses étaient sûrement perdues d'avance, a voulu se faire entendre, a voulu demander justice. Si l'histoire d'Oliva révolte, il est malheureusement évident qu'elle et sa famille ne font que raconter celle de beaucoup d'autres. Je m'étonnais que cela puisse encor arriver dans les années 60, mais des événements semblables arrivent sûrement aujourd'hui. Certes, certains paramètres ont dû changer, mais il en est un (le viol) qui, malheureusement, n'est pas de l'histoire ancienne.

Il est évident que je me suis demandé, au long de ma lecture, ce que j'aurais fait à la place d'Oliva, de son père, de sa mère... Lorsque la jeune fille raconte ce qui lui est arrivé à Madelena, elle voit se refléter la pensée de cette dernière sur son visage, et est sûre que celle-ci pense qu'elle n'aurait pas supplié Paterno de revenir. Certes, on peut penser cela, mais le penserait-on toujours étant affamé et assoiffé?

Au milieu de cette poignante histoire, Viola Ardone disperse de petites notes 'humour, comme par exemple l'anecdote du marefeuille, ou la semi-dispute entre Oliva et Liliana, dispute que chacune parvient à transformer en jeu, pendant lequel notre héroïne évacue un peu de sa douleur. De plus, la romancière montre bien que (comme dans la vie) tous les villageois ne sont pas d'infâmes cancaniers, tous ne sont pas à flatter les puissants. Ce roman est travaillé, bien pensé, abouti.

Je n'ai entendu Marie du Bled que dans un livre avant d'écouter «Le choix», je la connaissais donc peu, et j'avais un bon a priori. Elle n'a pas déçu mes attentes. Elle a toujours adopté le ton adéquat: colère, gravité, tristesse, elle a joué les sentiments des personnages sans excès.%%%Je connais davantage le jeu de Jean-Marc Delhausse. Là encore, il ne m'a pas déçue. Il a peu de chapitres, et ceux-ci sont vers la fin. De ce fait, on a le temps de se faire une idée de son personnage. Son interprétation va dans le sens de l'image que je m'étais faite de Salvo.

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Ce roman nous plonge dans Martorana, un petit village de la Sicile des années 1960. On va suivre Oliva Denaro qui rêve de liberté, mais cette jeune fille est piégée dans les conventions des années 60 où la lutte des lois envers les femmes envers la société, nous fait réfléchir sur la place des femmes au sein de leur famille aussi.

Ce ce fut un récit poignant sur la condition des femmes en Sicile dans les années 60 qui m'a beaucoup touché. Ce qui arrive à Oliva est terrible, si jeune et rêvant de liberté. Elle devra surmonter de terribles épreuves et être forte pour pouvoir surmonter les obstacles et enfin obtenir ce qu'elle désire tant. On aborde les sujets durs comme le viol et les conditions de la femme après cet acte immonde étant la société essayent par-dessous tout de cacher cela par des mensonges, des obligations(fugue amoureuse, poids des rumeurs, regard des personnes qui connaissent )au lieu d'aider les femmes. C'est une période où les femmes n'ont pas vraiment leur mot à dire et où les sommes tous pouvoirs.

Un roman avec une plume fluide, agréable malgré le thème abordé, une jeune femme forte, touchante, émouvante qui doit lutter alors que c'est qu'une adolescente. Une histoire prenante et poignante qui nous plonge corps et âme dans l'émancipation et l'affirmation de la femme.

Cette audio a été lu par Marie du bled et Jean-Marc delhausse, deux voies qui ont su m'immerger, me toucher dans ce livre audio. Ce n'est pas simplement lu, bien au contraire grâce à eux on s'imprègne émotionnellement jusqu'à la fin.

Je vous conseille ce roman. Il mérite d'être lu ou écouté mais pas ignorer.

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Dans les années 1960 en Sicile, Olivia, jeune ado de 15 ans, vit avec sa famille. Encore heureuse et insouciante, elle rêve de devenir institutrice et de liberté. Elle est élevée de manière très stricte par une mère distante et dure qui lui assène sans cesse, comme des mantras, les bonnes manières à suivre. Des traditions obsolètes qui se répètent de génération en génération. Son père, un homme taiseux et effacé, veille sur elle. Olivia a des idées bien tranchées mais se plie docilement aux règles : ne pas faire ci, ne pas faire ça, sortir toujours accompagnée, baisser la tête, ne pas sourire. Être une fille n'est pas facile, elle aurait parfois préféré être un garçon.

"La femme au singulier n'existe pas."

Dans cette société patriarcale, régit par des lois ancestrales et archaïques, les femmes doivent se soumettre aux hommes. Ils ont tous les droits, y compris celui du crime d'honneur que le mariage réparateur va ensuite effacer. J'ai été choquée de constater qu'une loi aussi répugnante et inhumaine soit encore inscrite dans le code pénal italien jusqu'en 1981.

"Une fille c'est comme une carafe : qui la casse la ramasse."

Mais Viola tient à sa liberté. Elle a le droit de choisir et aidée par sa famille, son père qui l'a toujours soutenue et sa mère qui finit par se ranger à ses côtés, elle trouvera le courage de faire ce choix qui changera leurs vies à tous à jamais.

"Un non isolé peut changer une vie, un grand nombre de non rassemblés peut changer le monde."

J'ai découvert ce roman dans sa version audio et comme toujours ça a été un vrai bonheur. L'interprétation des narrateurs est superbe et plein d'émotions.

Un très beau roman engagé, tout en sensibilité, percutant et terriblement émouvant. L'auteure nous brosse de beaux portraits de femmes, fortes et courageuses. J'ai adoré les voir évoluer, particulièrement la mère qui ose enfin montrer son amour à sa fille. Et bien sûr Olivia qui incarne le courage et la volonté. La relation père-fille est également mise en avant de bien belle façon, tout en pudeur et délicatesse.
Un livre avec des thématiques fortes, qu'il est important de répéter encore et toujours : le droit des femmes, la violence faites aux femmes, les traditions dépassées et le choix. Le choix de dire NON !

Un vibrant hommage à Franca Viola et à toutes les femmes qui ont osé faire ce choix, ainsi qu'à toutes celles à qui, encore aujourd'hui, l'on refuse ce droit.

J'ai adoré ce roman et je vous le recommande vivement.

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« Une fille, c’est comme une carafe. Qui la casse, la ramasse » 

C’est avec avec cette phrase que Viola Ardone donne le ton de son dernier roman, « Le Choix ». Dans le petit village de Sicile où l’autrice a situé son histoire, la femme ne vaut en effet que par un honneur qu’il est bien difficile de maintenir intact. Regarder un homme, marcher trop droite, rentrer seule, accepter un cadeau, fuir les coups de son bourreau… Les occasions d’être mise au ban de la société ne manquent pas pour les femmes de Martorano. Oliva, qui fête ses 15 ans dans les années 60, l’apprendra très vite à ses dépens.

« Le Choix » est un récit puissant sur la condition des femmes italiennes au siècle passé. Il se lit la boule au ventre, avec un sentiment d’impuissance et de déjà-vu. Parce que ce n’est pas Kaboul ou Gilead… Non, ca se passe tout près de chez nous, dans un pays où la loi sur le mariage réparateur a seulement été aboli en 1981.

Excellente version audio. La lectrice parvient à faire passer sans peine les émotions de l’héroïne. La fin chorale à deux voix est également bien exécutée!

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Le choix
Viola Ardone

Mon avis :
Je remercie #NetGalleyFrance #albinmichel pour l'envoi de ce SP qui a été un énorme coup de cœur !

1960. En Sicile, Olivia grandit à une époque où le mariage est arrangé, les femmes n'ont pas le droit de porter de jupes courtes et s'enfermer dans leur chambre avec une amie, c'est mal !
Une époque où il est préférable d'épouser son bourreau plutôt que de perdre son honneur....
Sa grande sœur est mariée à un homme qui la bat, les femmes sont soumises et chose étrange, elles ne se soutiennent pas où très rarement !

La vie d'Olivia va basculer le jour où elle va dire non. Dans ce village au milieu de toutes ces langues de vipère et de commérages, la vie de la famille va devenir très compliquée.

Tout m'a plu dans ce roman, l'écriture, les personnages l'histoire avec des thèmes abordés très forts et toujours d'actualité dans certains pays.
J'ai aimé avoir le point de vue d'Olivia, j'ai aimé cette belle complicité avec son père,c'était très beau ! j'ai eu plus de mal avec sa mère que j'ai trouvé très agressive j'ai par contre appréciée son évolution envers sa fille.

C'est un roman magnifique sur la condition de la femme, l'émancipation, le courage et le combat de femmes qui n'ont le droit que d'obéir à leur mari.
Ce roman m'a happée de la première à la dernière ligne.

J'ai eu la chance de l'écouter avec audiolib et c'est une réussite. La voix de la jeune fille est parfaite pour Olivia, j'ai été transporté. Celle de l'homme qui arrive après le procès était aussi parfaite pour le père. Les émotions étaient bien retransmises. C'était très touchant.
Il faut absolument le lire ou l'écouter.
Il est à la fois terrible bouleversant et émouvant.
Inoubliable.
Un énorme coup de cœur.

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Ecoute très émouvante de ce roman, qui nous en apprend très long sur la condition des femmes en Sicile dans les années 60. Ce n'est pas si vieux, pourtant les traditions décrites sont tellement ancestrales.
La jeune narratrice, Olivia, 16 à peine, devient une belle jeune femme. Un jeune homme de son village tombe amoureux d'elle, mais comme elle ne veut pas de lui, il va s'en prendre à elle pour lui imposer un mariage pour qu'elle évite la honte. Car oui, même si elle est sa victime, il la sauverait des commerages. Mais pour que les choses bougent, il faut des femmes fortes qui font bouger les lignes. Et Olivia est de celle ci.
Le personnage d'Olivia est beau et fort, mais celui de son père est encore plus touchant. Tout comme celui de sa mère. C'est très bien écrit, avec beaucoup de sensibilité et de pudeur.
Vraiment une très très belle écoute. Les narrateurs sont très agréables à écouter.

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J'ai beaucoup apprécié ce livre audio, dont j'avais envie de découvrir l'intrigue.
Quelle histoire ! J'ai été happée par la vie d'Oliva dans une Sicile profonde, machiste et figée dans ses préjugés et ses traditions. J'ai souvent été révoltée par la manière dont elle est traitée, par sa mère, les autres gens du village. Certaines femmes sont juste insupportables d'hypocrisie !
La thématique féministe est très présente et intéressante, mais aussi émouvante.
J'ai également la voix de la narratrice qui donne la force aux personnages du récit. Un livre à découvrir assurément !

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Genre : Littérature Italienne
Avis : INTENSE
Quelle immersion dans la Sicile des années 60 avec ce roman…
Découvrir Viola Ardone avec ce roman typiquement classique et profondément revendicatif a été un pur bonheur. S’immerger dans la mentalité des villages, la lourdeur des conventions et les injustices faites aux femmes a été salutaire pour comprendre une nouvelle fois que toute bataille se gagne seulement si un jour on dit NON.
Oliva Denaro vit à Martorana, en Sicile, dans un village de l’Italie du Sud où les femmes n’ont que le droit de se marier et de faire des enfants. Toute jeune, elle comprend qu’elle ne veut pas être une poule dans un poulailler et que grâce à ses résultats scolaires, elle peut espérer autre chose. Mais un homme la veut pour lui et il est riche. Quand il faut se soumettre à la loi ancestrale du village, à ses risques et périls, elle se rebelle. Mais sait-elle réellement ce qu’elle risque ?
Entre les règles ressassées par la mère et le « je ne préfère pas » du père, Oliva essaie de se construire un futur différent de celui de sa sœur, mariée et enfermée. Sa progression, ses efforts sont finement décrits en même temps que nous est donné un décryptage de la vie quotidienne gardant toutes les filles sous contrôle, dans une vie sociale s’organisant autour de la religion.
Avec quatre chapitres dont trois essentiellement organisés autour des ressentis d’Oliva durant ses quinze premières années et le dernier en duo imaginaire père fille vingt ans après, ce roman raconte l’amertume d’une mère, le courage d’un père et la volonté d’une fille. Tous les personnages sont profondément humains dans leur violence ou dans leur asservissement. Voir de l’intérieur la transformation de la Sicile envers les femmes, qui passe par des procès et des femmes dans la vie politique, est particulièrement intéressant.
Ces thèmes de la condition féminine des années 1950, des mauvaises langues dans les villages sont exploités mais ici, la vie du personnage principal découverte pas à pas en renforce l’intérêt.
Il y avait une passion retenue dans la voix de la narratrice, cela donnait une gravité supplémentaire à cette écoute qui a vraiment comblé ma curiosité de lectrice.
Je remercie #NetGalleyFrance et Audiolib pour #LeChoix

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Partons dans la Sicile profonde en 1960 dans le petit village de Martorano. La famille Denaro y habite. Les trois enfants sont élevés dans le respect des traditions, chacun a sa place, selon qu’on est fille ou garçon. La mère récrimine souvent : partie de sa famille sur un coup de tète amoureux, elle a suivi celui qui deviendra son mari, elle fait tout pour être respectée dans le village et ne pas prêter le flan aux commérages. Dans l’ombre de sa femme, Salvo est un taiseux, un petit agriculteur qui a du mal à faire vivre sa famille.
C’est avec le regard d’Oliva que nous voyons. Studieuse, timide, elle devient une jolie jeune fille qui attire les regards. Fera-t-elle des études ? Suivra-y-elle la voie de sa sœur, mariée a un homme qu’elle n’aura pas choisi ? Succombera-t-elle aux charmes du vilain et séduisant garçon du village qui l’a remarquée ?
Dit comme ça, l’intrigue a tout d’une histoire à l’eau de rose.Détrompez-vous. Ici, on vous parlera de traditions, d’émancipation, de politique, de justice, d’égalité mais aussi de courage, de valeurs et de choix… Ça pourrait paraître indigeste mais que nenni : l’ensemble est porté par une histoire à rebondissements qui m’a emportée.
Olivia est une femme courageuse, au destin surprenant. J’ai trouvé les personnages attachants, en particulier les parents, amenés à bouger dans leurs convictions ancestrales à cause du malheur de leurs filles.
La narratrice principale Marie du Bled lit l’histoire avec justesse et fait vivre les personnages. Mon attention a été captivée du début à la fin et elle y a grandement contribué : j’ai eu grand plaisir à me replonger à chaque fois au sein de la famille Denaro.

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J'ai adoré ce roman. Sa lecture était captivante et vraiment touchante.

L'histoire d'Oliva m'a véritablement passionnée. Son personnage est attachant. Elle est une jeune fille innocente, gentille, respectueuse, intelligente et d'une force incroyable, malgré les défis de son époque et de son lieu de vie.

Elle doit se battre sans relâche pour sa liberté, son honneur, sa réputation et pour faire valoir ses droits après avoir subi une terrible injustice.

Ce qu'elle a vécu est inexprimable, c'est le pire qui aurait pu lui arriver, surtout en Sicile dans les années 1960. C'est une tragédie immense pour elle et sa famille.

Ce récit à une touche romanesque tout en restant très proche de la réalité. Il met en lumière une époque où les jeunes filles étaient étroitement surveillées, soumises et contraintes pour qu'elles arrivent vierges au mariage et se retrouvent sous la domination de leur mari.

Dans cette histoire, on découvre le portrait d'une jeune fille en avance sur son temps, une rebelle qui refuse de se laisser faire et qui se soulève contre les injustices que subissent les femmes.

C'est une première étincelle du mouvement des femmes pour leurs droits et pour mettre fin aux violences à leur rencontre.

J'ai suivi Oliva avec un grand intérêt de ses 15 ans à ses 35 ans, ainsi que les autres personnages qui l'entourent.

Ce roman est vraiment magnifique. Il aborde des thèmes forts et émouvants, offrant un aperçu plus clair des conditions de vie des femmes siciliennes.

J'ai également beaucoup aimé l'écriture très agréable, fluide, puissante et sincère de Viola Ardone.

Comme vous pouvez le deviner, étant tombé sous le charme de ce roman, j'ai été ravie de me replonger avec enthousiasme dans la version audio de cette œuvre.

Une fois de plus, j'ai été charmée et émue en retrouvant Oliva. La narration de Marie du Bled et de Jean-Marc Delhausse dans ce livre audio m'a autant captivée que le format papier. Ils parviennent admirablement à transmettre cette histoire qui touche profondément le cœur.

J'apprécie beaucoup la voix de Marie du Bled qui m'avait déjà convaincue dans le livre audio, Là où chantent les écrevisses.

En conclusion, je ne peux que vous encourager à le découvrir à votre tour, ne le laissez pas passer !

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Une lecture (ou plutôt une écoute) qui m'a transporté. On suit Olivia, ses obstacles, les traditions auxquelles elle fait face, son environnement et entourage plein de règles, mais aussi ses forces, ses convictions, ses réflexions profondes. J'ai également trouvé beaucoup de tendresse dans les relations entre les personnages, notamment entre Olivia et les membres de sa famille proche. J'ai été happée par cette histoire, racontée à une époque qui nous parait si lointaine (et qui ne l'est pas vraiment). Les sujets qui y sont abordés font échos à ceux qui animent notre société d'aujourd'hui. Le jugement des violeurs notamment. En tout cas c'est une lecture que je recommande fortement.

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Livia est une fille dans une famille traditionnelle classique. Pour sa mère il n'y a qu'une façon d'être une femme digne. Mais Livia est tiraillé entre ces règles qu'elle a si bien intégrées et son désir de pouvoir faire comme les garçons.
C'est un beau récit d'émancipation, dans lequel on voit que c'est les femmes qui imposent aux autres les règles du patriarcat tellement elles les ont intégrées. On voit aussi l'héroïne répéter régulièrement qu'elle aurait voulu être un garçon mais aussi s'efforcer de répondre aux injonctions. On voit aussi ses parents évoluer dans leur façon de penser.
La lectrice donne une vraie voix à Livia.
Un vrai coup de cœur pour moi

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Oliva Denaro pourrait encore, en ces années 1960, suivre les traditions patriarcales, comme toutes les femmes de Sicile : se trouver un parti convenable (enfin être repérée par un parti convenable), se marier à l'âge requis, longer les murs, ne pas regarder un garçon de manière trop "suggestive", ou mettre trop sa poitrine en avant pendant ce temps, pour éviter un accident entraînant un mariage précipité, pire encore, le déshonneur si le mariage ne se fait pas. Mais ce n'est pas ce que veut son père pour la deuxième de ses filles, pour la jumelle de son unique fils, qui au contraire traîne, s'amuse, ne se pose pas de questions quant à son avenir : il veut qu'elle devienne institutrice ; elle en a, en effet les capacités. Mais elle est aussi belle, et attire les convoitises de certains, au village...

Des premières années des jumeaux jusqu'à leur adolescence, au moment où la vie d'Oliva va basculer, dans le même temps que celle de toute sa famille, Viola Ardone nous met face à l'implacable différenciation entre les genres, de ce que chacun peut se permettre, ou non - le fameux "don juan" contre la fameuse "pute", par exemple -, malheureusement toujours d'actualité. Elle nous met aussi face au désir d'une jeune femme de s'émanciper de cette différenciation, pour mieux défendre son honneur, son existence, son individualité en tant qu'être humain, quitte à faire jaser au village.

La romancière nous met aussi face, à travers l'histoire d'Oliva, à l'Histoire de la condition féminine, non seulement en Sicile, mais aussi, plus généralement, en Italie, durant cette époque charnière des années 1960, toujours gages de traditions d'un autre âge, qui tentent d'en sortir, tant bien que mal.

Un roman très touchant, très juste, que j'ai écouté avec plaisir, les voix de Marie du Bled et de Jean-Marc Delhausse convenant parfaitement bien aux personnages qu'ils incarnent, rendant encore plus justes et palpables ce qu'éprouvent père et fille au fil des années qui passent, suite au choix que fera, un jour, Oliva. Car c'est aussi, finalement, l'histoire d'une douce relation filiale que ce roman aux multiples facettes nous dépeint, envers et contre toute la brutalité du monde patriarcal qui l'étreint sans cesse, sans succès.

Je remercie les éditions Audiolib et NetGalley de m'en avoir permis la découverte.

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l'histoire est très bien raconté. La narratrice n'a pas surjoué. Sa voix est très agréable. A la fin de chaque session, j'avais envie de connaître la suite.

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Années 60, Sicile. Oliva Denaro est une bonne élève de 15 ans. Elle rêve d'amour et de liberté. En devenant femme, elle doit selon la tradition prendre un mari mais refuse d'épouser Paterno qui, furieux de son rejet, fomente un enlèvement et la viole. Pour sauver son honneur, la loi exige qu'elle se marie avec son agresseur mais, aidée par son père, elle se révolte.

La vie de la jeune Oliva est faite de règles, dès lors où elle a son «cardinal», comprendre, ses règles. Ne plus courir, ne jamais être seule dans la rue, ne pas regarder les hommes... Ce qui contraste beaucoup avec sa vie de petite fille, passée à ramasser les escargots avec son père et à battre la campagne avec les copains du village.

Heureusement, son amie Liliana, photographe et fille de communistes, lui montre une autre voie à suivre, loin de la vie coercitive imposée par sa mère et la société patriarcale dans laquelle elles évoluent.

Contrairement à beaucoup d'entre vous, je n'ai pas vraiment accroché à ce roman, que j'ai découvert dans sa version audio. La narration est bien menée, l'alternance des points de vue pertinente et l'évocation de l'enfance en milieu rural m'ont convaincue.

Mais j'ai attendu longtemps que l'histoire décolle et le moment-clé qui déclenche «le choix» d'Oliva arrive très tard dans ce petit pavé de 500 pages. De même, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages et malgré le drame qui frappe Oliva, je n'ai pas senti d'empathie particulière.

Je fais exception ! Et je comprends sans problème que ce texte ait pu plaire. Je n'avais pas connaissance de ce procédé juridique, donnant au violeur le droit d'épouser sa victime. Édifiant et révoltant. Le courage de l'héroïne et de son père est exemplaire et c'est un bien beau personnage féminin que nous offre Viola Ardone, dont le prénom est l'anagramme d'Oliva.

Excellente lecture de Marie du Bled, qui incarne toutes les voix à merveille, comme d’hab !

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Quel éblouissement !
Ce roman est absolument incroyable !
Je l’ai commencé tranquillement, sans vraiment savoir à quoi m’attendre et en craignant un nouveau roman sur un thème assez courant ces temps-ci, celui d’une jeune fille italienne prise dans le carcan des traditions.
C’est évidemment un thème intéressant, qui peut donner de beaux romans, mais c’est un peu répétitif.
Oui, mais voilà !
Viola Ardone ne se laisse pas aller à suivre le chemin tout tracé et va plutôt dans des sentiers caillouteux, rugueux, qui font mal mais qui promettent la lumière.
Elle aborde sans faillir le thème si difficile de l’éducation des filles et de ce qu’il leur reste une fois leurs études terminées dans ce moment si complexe où les temps changent.
Oliva a croisé le chemin d’une institutrice qui lui a donné envie d’aller plus loin que les petites classes auxquelles sont habitués les enfants de son village.
Que faire alors face à son enfant qui pourrait s’élever au dessus de la condition de ses parents mais qui se trouvera dans une situation de danger permanent et d’instabilité ?
Car les hommes rodent !
Le village est un microcosme où tout le monde a quelque chose à dire, où les ragots fleurissent vite et où le malheur peut s’abattre tellement vite.
Le personnage de la mère, dans ce genre d’histoire, a souvent le mauvais rôle mais c’est elle qui sait, qui devine ce qu’il peut se passer.
Toute l’ambivalence de ce personnage apparaît dans ce roman où l’amour de cette mère bourrue transparaît dans chacune de ses décisions.
Les personnages secondaires sont d’ailleurs très soignés et donnent une épaisseur à cette narration si riche.
Le père d’Oliva est lui aussi un homme bon, taciturne, effacé parfois, mais présent pour sa fille.

C’est donc un roman superbe sur la société patriarcale, l’enfermement des femmes dans les traditions et surtout, sur l’émancipation.

La version audio est lue par Marie du Bled et Jean-Marc Delhausse.
Marie du Bled donne une profondeur et une tension à ce texte, sans en faire trop.
On la suit sans difficulté et on se plonge dans l’histoire en oubliant la voix pour ne plus entendre que les mots qui s’enchaînent.
Jean-Marc Delhausse lit la partie qui change de narrateur et où la tonalité est différente, plus distanciée.
Cette alternance permet une respiration au lecteur.

Vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cœur pour moi et j’écouterai d’autres romans de Viola Ardone sans hésitation !

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