Ouvrage nous donnant de l'espoir pour notre avenir malgré les relations qui peuvent être difficiles entre humains : amour, pouvoir. Les êtres humains trouvent la possibilité de reconstruire mais après avoir détruit.

« L’homme est profondément bon par nature, il existe donc un monde où chacun mérite le respect, et donc la paix. »

Et si l’humain était naturellement bon ? Et si la paix était une utopie réaliste ? C’est ce que Jules Dina veut nous prouver dans Le Péché de l’idéel.

L’auteur part pour cela d’un postulat simple : rendez chaque personne heureuse, et la paix en découlera. Comment ? En répondant à nos instincts plutôt qu’en les étouffants. L’harmonie intérieure mène au bonheur et le bonheur de chacun à la paix globale.

« La chaîne de fabrication de la société résulte donc en une foule d’individus avec la panse pleine, mais morts intérieurement. »

Si nos sociétés actuelles répondent à notre instinct de survie, ou en tout cas ont la possibilité d’y répondre, le problème reste le désir instinctif de domination. Or, le système capitaliste nous maintient dans un monde régi par le besoin et l’envie d’argent et de biens, sans but, individualiste. La mondialisation nous coince dans une pensée unique qui restreint notre liberté. Nous avons besoin d’en sortir en donnant aux individus un but commun, à la fois individuel et général, contrôlant ainsi notre besoin de domination et satisfaisant notre besoin de savoir.

Jules Dina nous propose un essai clair aux idées intéressantes. On aime le point de vue positif d’une nature humaine qui n’est pas mauvaise, et de la possibilité d’une paix mondiale. Cependant, si l’auteur présente quelques ouvrages et penseurs pour étayer son propos dans la seconde partie, il n’y a pas de bibliographie ni de notes de bas de page pour citer ses sources ! De même, certains postulats n’ont pas de fondement, du moins pas explicité. Il n’en reste pas moins que le travail de Jules Dina apporte des axes de réflexions intéressants. On regrette qu’il ne soit pas des plus rigoureux et qu’il ne donne pas à ses lecteurs de ressources pour aller plus loin.