Les Papillons Bleus

Ce 2e tome est encore plus addictif que le 1er tant les événements s'enchainent avec la dernière partie de la guerre. Certains faits restent improbables comme la survie niçoise mais on ne peut s'empêcher de frémir devant les dangers affrontés. Le passage sur le maquis du Vercors m'a particulièrement touchée.
Bref encore du très bon Pascal Ruter.

Nous retrouvons les 4 héros du tome 1 en fuite vers la zone "libre" mais qui na de libre que le nom. Philippe, Félix, Jacqueline et Esther vont devoir être très prudents pour passer entre les mailles d'un filet qui se resserrent de plus en plus...
Dans ce tome, Pascal Ruter navigue entre éléments de fiction et éléments réels (certains personnages célèbres y apparaissent), ce qui est très plaisant. Une nouvelle fois, ce tome 2 se lit vite tant le danger est présent et tant lecteur a envie de connaître la suite.

Ce deuxième tome de la série "Les Papillons Bleus, 1942-1945", poursuit l'histoire d'Esther et de ses amis dans le contexte sombre de l'occupation. Epaulée par ses amis Jacqueline, Philippe, et Félix, se consacre entièrement à la recherche de son petit frère, qu'elle croit avoir été adopté à Nice.

Si le premier tome avait su me séduire par son rythme et ses personnages attachants, ce second opus peine à maintenir la même dynamique. La première moitié du récit est marquée par une narration plus descriptive, beaucoup de personnages survolés, ce qui peut donner l'impression que l'intrigue stagne. Heureusement, la seconde moitié du roman s'intensifie, les enjeux se font plus pressants et le lecteur retrouve le souffle de l'histoire, la fin se profile et les règlements de compte sont inévitables.

L'auteur peint toujours de manière aussi poignante les horreurs et les difficultés de la guerre auxquelles sont confrontés les personnages. J’ai particulièrement aimé deux passages, la rencontre (assez drôle) de Philippe avec Henri Matisse et celle (plus émouvante) avec les résistants du Vercors.
L’auteur excelle dans le mélange de la grande et de la petite histoire et explore ici les thèmes de la solidarité et de la résilience, montrant que même dans les moments les plus sombres, l'humanité peut faire preuve de compassion et d'altruisme.
Une lecture intéressante malgré un essoufflement de l’intrigue et un récit plus sombre par les épreuves traversées par les héros !

C'est un roman jeunesse sur la Seconde Guerre Mondiale qui parle de 4 enfants qui partent à l'aventure chercher le petit frère d'Esther. Ils d'abord arriver à Nice où les Italiens contrôlent la zone avant de repartir vers le maquis. J'ai bien aimé cette histoire, même si par moment, l'écriture m'a paru un peu lourde, lente et cette impression de ne pas avancé dans le récit. Le récit est prévu, en effet pour les jeunes, mais il y a quand même des scènes un peu dures, vu le contexte c'est normal. On ne peut ma dire que la guerre était joyeuse lol.
À lire pour découvrir une histoire qui aurait pu se passer. C'est un roman jeunesse sur la Seconde Guerre Mondiale qui parle de 4 enfants qui partent à l'aventure chercher le petit frère d'Esther. Ils d'abord arriver à Nice où les Italiens contrôlent la zone avant de repartir vers le maquis. J'ai bien aimé cette histoire, même si par moment, l'écriture m'a paru un peu lourde, lente et cette impression de ne pas avancé dans le récit. Le récit est prévu, en effet pour les jeunes, mais il y a quand même des scènes un peu dures, vu le contexte c'est normal. On ne peut ma dire que la guerre était joyeuse lol.
À lire pour découvrir une histoire qui aurait pu se passer.

Je continue mes lectures avec le deuxième tome Les Papillons Bleus 1942-1945 par Pascal Ruter et chez Didier

Un deuxième opus sur l'amitié et le courage !

1942, la France est toujours sous la domination de l'Allemagne nazie. Nous retrouvons la petite bande, Philippe, Félix, Jacqueline et Esther partie sur les traces de son petit frère. Des informations vont les mener sur la piste d'un couple catholique qui aurait adopté le petit à Nice. Mais le chemin sera semé d'embûches, de difficultés, de pièges.

Durant leurs périples, des mains se tendent, des amitiés se lient. Ils feront la rencontre de personnes tout aussi attachante que solidaire pendant cette guerre sans pitié.

Mais quand tout espoir semble perdu, les cœurs s'unissent !


Pour ce second et dernier tome de cette duologie, la plume de l'auteur est toujours aussi fluide. Des chapitres en alternance avec le point de vue de Philippe et les écrits d'Esther.
Des passages poignants, authentique devant tant de cruauté, de barbarie, mais qui sont tellement importants pour raconter ce qui a existé.
Ce que j'ai préféré, ce sont toutes ces rencontres avec ces personnages célèbres ayant traversé la même époque. Particulièrement avec le personnage de Mina Owczynska la mère du célèbre romancier Romain Gary, joli clin d'œil à La promesse de l'aube. Notamment ce décalage entre réalité et fiction qui s'entremêlent et qui mettent en lumière toutes ces figures illustres.

Des personnages à qui je me suis attaché. Je connais déjà leur passé, je devine leur espoir et au fil des pages se dessine leur futur.
On voit petit à petit leurs innocences s'évanouir, leur enfance, leur échapper, le passage du temps, du changement et de la transformation tel un papillon bleu.

Deuxième tome que je vous recommande pour savoir l'avenir de notre petite bande d'amis !

Roman 12 ans et plus

Le MEILLEUR roman pour parler de la guerre, de la guerre en général, et de la 2nde guerre mondiale en particulier.
C'est rare que j'ai du plaisir à lire une histoire de guerre, mais c'est si bien écrit, beau, poétique, des personnages attachants qu'on ne voudrait plus quitter.
Si à la place de cours d'histoire, on faisait lire ce roman aux collégiens, je suis certaine qu'ils en retiendraient beaucoup plus, c'est tellement marquant.
J'ai assisté ce matin, comme chaque année, à la cérémonie du onze novembre. À chaque texte lu, au lieu d'écouter juste par habitude, j'étais transportée au coeur de la guerre, tant cette duologie m'a marquée.

Un roman pourtant facile à lire. On se passionne pour les aventures de Philippe, Félix, Jacqueline et Esther et en même temps, l'auteur a su nous montrer tous les aspects et les divers moments cruciaux de cette guerre, nous sommes au cœur de l'action.

À la fin du premier tome, nous les avions quittés alors qu'ils s'apprêtaient à partir du Jura, à la fois parce qu'il était urgent pour eux de disparaitre, mais aussi pour aller enfin chercher le petit frère d'Esther à Nice.

Voyage, zone libre qui ne l'est pas tant que ça. Proximité de l'Italie, belles rencontres, d'anonymes qui vont les aider, fortes personnalités. Mais aussi de personnages connus que l'on devine.

Soudain, il est question de Roman Kacew ! Je ne l'avais pas vu venir !
Ni Mina, son nom de famille, son diabète, ne m'avaient alertée, je les ignorais. Mais Roman Kacew, difficile de ne pas savoir ! Clin d'oeil sur les promesses de l'aube. ;-)
Et puis Max. Des allusions à reconnaitre pour les adultes, mais qui sont ensuite explicités pour les jeunes lecteurs.
Et la cérémonie de ce jour 11 novembre rendait hommage à Jean Moulin, 80 ans après sa mort.

En cette période noire, un joli moment d'humour, quand Philippe donne un cours de dessin à "un vieux peintre pas très doué" en qui on a reconnu le grand Matisse. Philippe ne comprendra que plus tard, mais j'ai bien souri.

Après Nice, ce sera le Vercors.
Et j'ai beau le voir de mes fenêtres, c'est en lisant ce roman que j'ai vraiment compris. Le maquis, les différentes factions, les parachutages, tout le travail de l'ombre, les risques toujours présents, la mort et l'amitié.
Et la fuite, sans cesse, où se réfugier pour être enfin à l'abri, quand tout le pays est en guerre.

L'auteur nous parle aussi de la suite, ce qui s'est passé à la fin de la guerre, et vu par des yeux différents. Philippe est un garçon intelligent, qui sait bien que tout n'est pas si simple, si noir ou blanc.
Le passage sur l'épuration, au plus près des personnages qui nous ont accompagnés tout au long de ces pages, est extrêmement bien amené et ouvre de belles pistes de réflexion.

Et toutes ces passages sur les Juifs, certainement écrits avant les évènements présents, et qui prennent une telle actualité. Qui aurait pu croire qu'on allait revenir à ces temps si noirs. 😢

Comment Pascal Ruter parvient-il à mettre de la douceur dans un tel quotidien ?
Comme chacun de ses romans, on ne peut pas le lâcher avant la fin.

L'histoire est en fait un journal, écrit par Philippe, et lu bien plus tard, par sa petite-fille après son décès. Alternant avec le journal d'Esther.

En postface, dans chaque volume, l'auteur parle de la limite entre réalité et fiction, et précise ce qui est historique et ce qui est romancé. C'est très intéressant.

Une duologie qui j'espère sera dans tous les CDI et proposée à chaque collégien. Et je sais qu'ils auront du plaisir à la lire.