Suite et fin de ce bel hommage au Marsupilami de Franquin. Plus sombre, nous voici plongés dans Bruxelles des années 50. Un album aux planches graphiques très travaillées, à savourer notamment pour tous les clins d'oeil glissés à la capitale belge.

Le deuxième tome de la BD "La Bête" de Zidrou et Frank Pé, publiée chez @dupuis_bd continue l'histoire du mythique "cola cola", une créature mystérieuse que le professeur Sneutvelmans, le plus grand expert en cryptozoologie au monde, est impatient de découvrir. Le Marsupilami est considéré comme une monstruosité de la nature, une créature diabolique qui pourrait rendre le professeur célèbre.

La bête est détenue dans une fourrière en attendant d'être transférée dans un zoo, ce qui attriste profondément un petit garçon nommé François. La bête et François, sont chacun malheureux en étant éloignés l'un de l'autre. La relation entre François et la bête, baptisée Lange Staart, devient essentielle pour le garçon.

Le professeur et un vétérinaire réalisent que cette découverte marquera l'histoire de la science avec le Marsupilami, tandis que François décide de lancer une opération pour libérer Lange Staart de la captivité. Il est prêt à prendre tous les risques pour sauver son ami, y compris faire une fugue pour rejoindre son père en Allemagne. Cependant, il est repéré à Bruxelles, et sa mère est très inquiète de son sort. Malgré les difficultés, François souhaite continuer son voyage vers l'Allemagne

L'histoire se déroule dans une atmosphère neigeuse, dans le Bruxelles des années 55, ou on y retrouve des thèmes comme la violence morale et physique, des enfants aussi cruels que humains, le pardon, la rédemption, la complicité et la douceur au milieu de la cupidité des adultes et du besoin de reconnaissance. Les personnages sont confrontés à la question de savoir si la souffrance qu'ils ont endurée leur donne le droit de faire souffrir les autres, ce qui les pousse à se remettre en question.

L'histoire explore également la complexité des relations amoureuses et met en avant l'amitié dans l'adversité. Elle fait également un clin d'œil à Frankin à la fin de l'ouvrage avec Seccotine, la journaliste du journal du Spirou.

Un très bel ouvrage de 215 pages qui se lit d’un seule traite et qui apporte un coté plus sombre et mystérieux au Marsupilami avec une bonne dose de tendresse.

Suite directe du premier tome, nous retrouvons la bête en bien mauvaise posture, enfermée dans les cages de la fourrière avec toute la ménagerie de François, en vue de son transfert au zoo d'Anvers.
Mais quand un scientifique s'en mêle, persuadé de tenir une découverte qui va le rendre célèbre, François monte une opération de sauvetage accompagné de son sanglier et de sa jument alcoolique, qui va donner lieu à une course poursuite dans les rues de la ville.
Et au moment où tout semble perdu, les anciens ennemis deviennent des alliés et pourraient bien aider l'enfant et son nouvel ami.
Un second tome tout aussi bon, au dessin sombre mais agrémenté malgré tout de pointes de légèreté, le retournement des enfants qui s'allient apporte un peu de fraicheur, le pauvre instituteur qui se retrouve avec sa machine à rires et sa femme de ménage pendant que la mère de François succombe une nouvelle fois à son attrait pour l'uniforme, tout ça finit scénaristiquement malgré tout un peu facilement après les débuts assez sombres du premier tome.
J'ai toutefois aimé cette relecture d'un personnage que j'adore, cette retranscription dans cette Belgique d'après guerre, où les paysages sombres et industriels contrastent avec l'univers coloré de la Palombie, pays d'origine du Marsu.
Merci à NetGalley et aux Editions Dupuis pour ce service presse.

Soit vous vous êtes retrouvez comme moi à découvrir la bande dessinée à la sortie du tome 1, surpris que cela ne soit pas fini, et attendant longtemps le tome 2 et dernier. N'hésitez pas à relire votre tome 1. Soit vous allez découvrir à partir de maintenant et vous faire le plaisir d'enchaîner les deux tomes sans grandes attentes entre, seulement celle de caser votre moment de lecture de chaque tome.
En tout cas, certaines planches font vraiment de grands effets, le décor est magnifique. Et n'hésitez vraiment pas à vous plonger dans cette histoire originale et moderne avec un marsupilami, que vous ayez ou non connu ce zigoto.
Nous pourrons aussi apprécier la traduction de leur patois local, sauf qu'il aurait été bien de mettre un astérisque pour signifier ce mot où on a des choses à vous en dire, voire même de mettre sur la page elle-même, ça reste mieux que rien, car il est vraiment très particulier ce langage.
Le marsupilami et sa longue queue fait toujours son effet. Ce tome a continué à développer son histoire pour notre plus grand plaisir, mais il est aussi allé plus loin dans ses différentes réflexions.
Les adultes ont essayé de tenir compte de leurs sentiments et les dire, les enfants ont été géniaux.
Il y a également de belles amitiés entre les bêtes, quelle belle solidarité entre tous ! Tous différents et pourtant ce vécu ensemble se sent. Ainsi qu'humaine et animal. Mais aussi entre humains.
Francis fera tout pour son marsupilami, mais une surprise de taille nous attend et nous donne le sourire.

Après un Tome 1 réussi qui m'avait laissé un agréable goût en bouche mais sans franc coup de coeur, je suis très curieuse de découvrir cette seconde et dernière partie.

J'avais adhéré immédiatement au parti pris graphique qui casse les codes connus du Marsupilami, créés par Franquin, et lui confère une dimension plutôt sombre, presque inquiétante.
(D'ailleurs la couverture du Tome 1 nous plonge instantanément dans l'ambiance.)
Le scénario, convaincant et bien pensé m'avait intrigué et j'avais hâte de voir où tout cela nous conduirait.

Et bien, c'est une réussite et un très bel hommage! Les illustrations sont magnifiques, détaillées et grandioses, viennent s'y ajouter un scénario et des dialogues touchants, drôles et plein d'humanité.
On est rapidement entraîner dans la cavale de nos protagonistes sans s'en rendre compte et sans rechigner le moins du monde.

Finalement, avec ce tome 2, on se rapproche de la création du personnage du Marsupilami et des valeurs portées par le Journal de Spirou: la camaraderie, l'entraide, l'aventure et l'humour, de quoi faire jouer la corde sensible de la nostalgie, tout en proposant quelque chose de très novateur.

"La Bête" est une géniale relecture du personnage facétieux et intelligent qu'est le Marsupilami, lui donner une réelle dimension de "bête sauvage" dans ce contexte réaliste de la campagne Bruxelloise des années 50, était une idée lumineuse.

Cet excellent roman graphique est un diptyque ambitieux, moderne, servi par un dessin superbe et qui arrive habilement à s'ancrer dans l'intemporalité.
Tous les fans de la première heure devraient apprécier et le nouveau lectorat a, aussi, tout pour être conquis.

Roman graphique typé BD belge (ou l’inverse ?) qui nous conte la genèse du Marsupilami. Les dessins de Franck Pé sont incroyables de réalisme : Ce tome 2 dresse notamment Bruxelles by night illuminé lors de la période des fêtes de fin d’année mais le tout reste quand même sur fond sombre pour être cohérent avec le tome 1. On voit clairement le plaisir du dessinateur sur ces quelques planches dédiées Bruxelles by night des années 50 ! « La bête » est modernisée et traduit bien son aspect bestial car pas encore apprivoisée. Ayant apprécié le tome 1 je m’attendais à une belle aventure mais elle se termine trop précipitamment par un retour au bercail du Marsu sous la coupe d’un imposteur soi-disant zoologiste. En bref ce tome pêche par son histoire précipitée à la fin.

J ai beaucoup aimé cette bande dessinée, je l ai lue d une traite impossible de quitter l histoire, j ai pris plus de plaisir à lire cette suite. Le premier me semblait plus sombre. Cette suite, est plus gaie. D ailleurs des passages m ont fait rire. Les dessins sont magnifiques, et on prend beaucoup de plaisir a en regarder les détails. J ai été très vite transporté par l histoire, les personnage sont tous attachants et importants. L amitié entre le jeune garçon et le marsipulami est très intense, il est pret a tout pour lui. Cette suite est porteur d un message, il est nécessaire de remettre les animaux dans leur milieux naturel, et d en prendre soin.