Que se passerait-il si une pandémie déclenchait l'effondrement de notre société ?
Zoé Belanger nous dépeint une France post-apocalyptique à travers les yeux de Cassandra, jeune fille de 16 ans qui s'est fait enlever peu de temps avant le début de la pandémie. Alors qu'un homme l'aide à sortir de cet enfer qu'elle a vécu, elle en découvre un autre : la vie qu'elle connaissait n'existe plus, une pandémie a ravagé le monde rendant ses victimes agressives et primitives.
Ce début m'a fait pensé à la série The Walking Dead dans lequel le héros se réveille et découvre que le monde a changé. Les évènements qu'elle va vivre vont l'amener à prendre la route à travers la France. On suit avec elle ses peines, ses rencontres et son évolution physique et mentale. L'itinéraire qu'elle suit est très bien documenté et donne l'impression d'être sur la route avec elle. On y découvre comment la société se réorganise en micro-sociétés avec leur propre politique plus ou moins autoritaires.
La couverture du livre correspond parfaitement à l'ambiance et à l'histoire sans trop en dévoiler.
J'ai trouvé toutefois la fin assez rapide, elle m'a laissé sur ma faim même si elle reste cohérente et répond à nos questions.

Ce que j’ai aimé :
+ De l’action à revendre avec un suspens bien dosé

+ Un road trip postapocalyptique original

+ Une raison à la faim surprenante et des symptômes qui changent

Ce que j’ai moins aimé :
- la raison de l’épidémie me paraît tiré par les cheveux

- un rythme inégal

MON AVIS EN RÉSUMÉ

Pour la petite histoire : Cassandra s’est faite enlevée et deux mois après son enlèvement elle est secourue, seulement voilà, le monde a changé en deux mois à cause d’une épidémie qui a ravagé le monde. Aujourd’hui elle doit apprendre à survivre dans un monde hostile remplie de « dégénérés », les personnes atteintes du SyDec, et des survivants dont il faut se méfier. Sur les routes de Paris à Lyon, sa route va croiser celles de différentes communautés et survivants, faisant ressortir le pire comme le meilleur de l’humanité.

Mon avis :

Alors, alors, alors,

J’ai passé un bon moment lecture, la preuve je l’ai dévoré en une après midi ce qui ne m’étais pas arrivé depuis longtemps et malgré cela je reste sur ma faim.

Tout d’abord, j’ai trouvé l’épidémie et ses symptômes intéressants et innovants, même si finalement la cause me paraît ridicule, pour moi ça ne tient pas la route, mais passons cela.

Le début de l’histoire m’a dérouté, je ne saisissais pas pourquoi on s’attardait autant sur son emprisonnement, cela m’a paru long et j’ai même cru que Cassandra allait y rester dans cette cave. Mickael est un personnage auquel je n’ai pas cru, quelque chose dans sa conception le rend trop hum trop je dirais.

Cassandra va vivre une « remise en forme » et la rend plus que badasse en peu de temps, au vu des exploits qu’elle va accomplir par la suite, je trouve cela un peu gros, elle manie le couteau comme personne, tranche des gorges comme si c’était facile et ne parlons pas de sa capacité à conduire une moto après deux trois passes sur un parking… enfin bref, ça ne colle pas et pourtant on se fait à sa compagnie.
Je suis restée scotchée car j’avais envie de voir ce qu’elle allait faire je pense, car contrairement à beaucoup dans les romans post-apocalyptique, elle n’a pas vraiment d’objectif, ni but, pas de famille à retrouver, pas de remède à chercher, pas de monde qu’elle puisse sauver, en gros ça devient un road-trip. Elle veut se rendre dans le sud et elle ira tout en croisant des communautés bien différentes les unes des autres sur son passage.

Je trouve que ces sociétés sont assez classiques de ce genre de littérature, je vous laisse les découvrir pour pas spoiler, mais il n’y a pas de grosse originalité.

Je finirais par dire que l’écriture est agréable, fluide et immersive avec des descriptions visuelles et des dialogues authentiques. J’ai apprécié la description des combats et de l’action.

Je garde néanmoins une sensation qu’il y a un truc qui cloche sans réussir à mettre le doigt dessus cependant… mais ça ne m’a pas empêché de dévorer le roman rapidement ;)

Donc si vous êtes accro au genre post-apocalypse et road-trip, SyDec vous offre une aventure originale, pleine d’intrigues et de suspens qui mêle habilement suspense, émotion et réflexion sur la condition humaine et ce malgré quelques défauts.

Ce roman m'a tellement fait penser à The walking dead. C'est si bien fait, écrit.

Être dans notre monde, en France post apocalyptique, j'ai beaucoup aimé. Le début est assez dur avec ce que vit Cassandra et ensuite on découvre le monde tel qu'il est 2 mois après qu'elle l'a laissé. J'ai donc beaucoup aimé l'action dans ce roman et le suspens qui est bien dosé, l'univers post apo et le road trip que Cassandra fait. Ce qui m'a moins plu en faite c'est la raison de l'épidémie, je ne m'attendais pas à ça, ma sensation en découvrant vous voyez un soufflet quand il sort du four et qui retombe et bien voilà. Et j'aurai aimé savoir ce qui va arriver à Cassandra et de l'épidémie vraiment.

J'ai aimé voir que Cassandra découvre au fur et à mesure les contaminés, apprendre comment ils vivent, leurs comportements. Mais aussi de voir que malgré cette épidémie terrible l'humanité n'est pas forcément belle, dans l'entraide et la suivie et cela rend pour moi le récit réaliste car on n'édulcore pas les humains.

La plume est très agréable et fluide, ce livre se dévore. Les actions, les descriptions et les dialogues sont bien fait, donne un rythme à l'histoire.