Ce roman graphique est un coup de cœur a-bso-lu. Les illustrations et les couleurs sont magnifiques et nous transportent dans l’Algérie des années 80/90 qui ne peuvent pas être plus opposées à celles que l’on a vécues en France. L’humour de Salim Zerrouki est plus que bienvenue car il nous permet de supporter des passages extrêmement durs. C’est incroyable de constater à quel point un pays aussi proche géographiquement peut être aussi éloigné en termes de politique, de mœurs et de vie au quotidien.
Cet ouvrage n’est même pas encore sorti qu’il me tarde déjà de lire la suite !
Merci aux éditions Dargaud pour cette pépite 🙏

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec cette BD autobiographique de Salim Zerrouki, finalement j’ai été agréablement surprise. C’est instructif, tout en étant accessible à tous les lecteurs peu importe votre niveau de connaissance sur l’histoire de l’Algérie post-coloniale.

On retrouve le ton humoristique de l’auteur, mais peut-être un peu moins corrosif que dans ses BD précédentes. Les lecteurs vont bien rigoler devant les anecdotes sur la vie quotidienne de la jeunesse de l’auteur. Ce premier tome nous plonge dans sa jeunesse passée dans un immeuble surnommé Rwama (les Français) alors qu’il était habité par des familles algériennes, russes, allemandes et cubaines. Ce n’est pas la seule contradiction qui nous est expliquée avec humour sur ce qu’était la vie en Algérie entre 1975 et 1986.

Une BD agréable à lire et qui m’a beaucoup fait penser aux BD des chroniques de Guy Delisle. Les illustrations sont claires et efficaces, les couleurs choisies nous plongent au cœur de l’esthétisme des années 70 et 80.

Bref, un premier tome qui annonce une bonne série et qui me donne sans aucun doute envie de lire la suite. À conseiller pour des lecteurs de 10 ans et plus.
Merci à #NetGalleyFrance et aux Éditions Dargaud de m'avoir permis de découvrir cette bande dessinée si intéressante.