Poupées roumaines
par Marie Khazrai
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Date de parution 21 août 2024 | Archivage 19 août 2024
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Résumé
Les mille et une nuits d'une lignée de femmes en Roumanie.
Sur scène, son pied se brise et sa carrière s’interrompt, la laissant sans boussole. Malchance ? Destin ? L’aiguille devenue folle pointe toujours le même nord : la Roumanie, patrie de sa mère. Alors, c’est décidé. Elle fera avec elle le voyage vers la ferme où vivent grand-mère et tante. Pendant six jours, elle enquêtera. Mais dans ce village saccagé par le communisme, on la promène. Empoisonneuses, ogres, vampires : les confidences se changent en contes et cent ans d’histoire roumaine s’invitent à la danse. Car ces femmes semblent par une chose reliées. Elle se nomme sauvagerie et habite chacun de leur corps.
Les mille et une nuits d'une lignée de femmes en Roumanie.
Sur scène, son pied se brise et sa carrière s’interrompt, la laissant sans boussole. Malchance ? Destin ? L’aiguille devenue folle pointe...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782383110309 |
PRIX | 22,00 € (EUR) |
PAGES | 304 |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Marie, française, part avec sa mère à la rencontre du pays et de la famille de celle-ci, en Roumanie.
7 jours durant lesquels elle note dans son carnet noir les légendes des membres de la famille, ces histoires racontées par les femmes dont on a du mal à discerner le vrai du faux.
Des secrets se dévoilent, le contexte politique des années passées se dessine. Un roman qui prend différentes formes selon les chapitres, de l'enquête à la poésie. Toujours très agréable à lire, qui m'a parfois un peu perdue parmi tous les personnages, mais qui finalement m'a toujours donné envie de poursuivre jusqu'à la fin.
Le roman débute sur une note dramatique avec la fin brutale de la carrière de l’héroïne à cause d’un accident de scène. Cette interruption soudaine laisse notre protagoniste sans direction, et son désespoir la pousse vers ses origines roumaines. Le voyage en Roumanie devient alors une tentative de trouver des réponses et de réconcilier son passé avec son présent.
En arrivant dans le village où résident sa grand-mère et sa tante, elle espère trouver des réponses claires et peut-être un sens de continuité. Cependant, elle est rapidement confrontée à une réalité troublante et complexe. Le village, marqué par les cicatrices du régime communiste, semble abriter des histoires et des mystères qui échappent à la compréhension rationnelle. Les rencontres avec les villageois la conduisent à découvrir des récits imprégnés de folklore et de mythes, où empoisonneuses, ogres, et vampires se mélangent aux récits de vie quotidienne.
À mesure qu’elle interroge les habitants, les confidences se transforment en contes effrayants, et elle se rend compte que ces femmes ont toutes été marquées par une forme de sauvagerie inhérente. Cette sauvagerie, qui semble transcender les générations et les époques, devient le fil conducteur de son enquête et l’amène à explorer les profondeurs de l’histoire roumaine et de son propre héritage.
Khazrai mêle habilement réalité et légende, offrant une réflexion sur la manière dont les histoires et les mythes façonnent les individus et les communautés. Le roman explore les thèmes de l’identité, de la mémoire et de la résilience à travers une lentille fascinante et poétique.
Une jeune actrice se blesse au cours d’un cours de danse. Le repos forcé l’incite à proposer à sa mère un retour dans le pays où vivent encore sa tante et sa grand-mère. C’est un voyage décliné en 6 jours au cours desquelles, il lui faudra démêler le vrai du faux, le réel de l’imaginaire, que les discours entrelacent à l’infini !
L’écriture est explosive, autant que les sautes d’humeur de la mère et les révélations successives. Cela nécessite soit une concentration extrême, soit au contraire un parti pris de lâcher prise, l’idéal étant les deux à la fois !
On trouve dans ce texte des fulgurances et superbes passages, mais j’avoue ne pas avoir été capable de reconstituer un fil logique à tout cela. Il n’y en a peut-être pas .
Voyage épique sur une terre de légende, grande victime de l’histoire, ce premier roman déstabilisant a quelque chose d’attirant malgré tout
A suivre.
Merci aux éditions Les Avrils pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.
224 pages Les avrils 21 août 2024
#Poupéesroumaines #NetGalleyFrance
Marie voit sa carrière brisée, et cherche à donner sens, plus encore, à son existence, depuis : c'est pour elle le moment idéal de proposer un voyage à sa mère pour la Roumanie, pour que la petite-fille puisse renouer avec l'histoire familiale en posant des questions à sa grand-mère nonagénaire, et démêler, aussi, le vrai du faux des histoires maternelles.
Lorsqu'elles arrivent, en automne, par un temps froid et maussade, elle prend son carnet, et son courage à deux mains, pour entrevoir ce que lui cache, depuis bien longtemps, la Roumanie des origines.
Par son carnet, qui décrit au jour le jour, pendant six jours, les découvertes réalisées, l'on découvre nous aussi les secrets familiaux de la Roumanie, des plus inoffensifs aux plus sombres, notamment les heures les plus sombres du régime de Ceaucescu, mais aussi les secrets mère-fille qui ne peuvent plus être contenus par Marie, qui débordent de sa psyché au fur et à mesure que les mythes familiaux l'emplissent, et l'on comprend son besoin de connaître un peu mieux ce qui a engendré celle qui l'a justement engendrée.
Ce que contient le carnet, la façon dont Marie le rédige, mime parfaitement ce trop-plein, ce besoin, comme vital par moments, de laisser sortir tous les non-dits, brutalement, sans filtre, sans ponctuation ni respiration, comme un cri longtemps tu de douleur, de colère, de déception, à travers les instants du quotidien et les histoires de la grand-mère contés, au contraire, beaucoup plus factuellement. L'on oscille ainsi entre récit de vie, journal intime, poésie, conte folklorique, théâtre... au fil du carnet et de l'exploration familiale.
Un premier roman plutôt prometteur, qui manie avec brio la langue pour qu'elle fasse au mieux sens.
Je remercie les éditions Les Avrils et NetGalley de m'en avoir permis la découverte.
Un nouveau texte de cette rentrée qui est un coup de cœur. Un texte qui m'a surpris, interpellé, troublé, émue.
Nous allons partir avec deux femmes en Roumanie : il y a la fille, une comédienne, qui s'est blessée, sans projet concret ou peut être documenter l'histoire de la famille de sa mère et sa mère. Elles vont partir en Roumanie, pays de naissance de sa mère et revoir peut être pour la dernière la mère de sa mère.
Telles les poupées russes, qui s'emboîtent ou se désemboitent, l'autrice va nous raconter la famille, la Roumanie, ses légendes, son passé, son présent, son avenir, les rapports mère-fille, les histoires racontées, fantasmées, mystifiées, les non dits, les légendes familiales.
La narratrice, peut être un peu ou beaucoup de l'autrice, nous parle de son enfance, de son rapport avec sa mère, rapport difficile, conflictuelle, de ses recherches personnelles, familiales. elle va essayer de comprendre ce pays, son histoire, ses légendes, mais aussi les histoires familiales. Ce texte est le portrait de femmes (les hommes ont un rôle très secondaires), des choix de ces femmes, de leur rôle d'aimante, de mère, de fille.
Une écriture qui interpelle le lecteur, des pages de pure poésie aussi, avec ces "dialogues" avec les poussins qui vivent dans la salle à manger. Elle décrit aussi la société roumaine. Cela pourrait nous perdre, nous embrouiller mais ce texte est réussi justement par ce dispositif car nous sommes en empathie avec cette narratrice et les différentes femmes de son histoire familiale.
Elle réussit aussi à parler e l'histoire ancienne, récente de ce pays.
La narratrice va réussir à comprendre ce pays, à tenter de comprendre les femmes de sa famille, que ce soit sa tante, sa grand mère et bien sûr sa mère. Des pages avec de simples gestes domestiques qui permettent d'en dire long sur le psyché des personnages.
Des images restent en mémoire quand nous avons refermé ce texte, des scènes dans les rues du villages, sur la table de la cuisine, dans le cimetière, au chevet de sa grand mère ... Il y a aussi beaucoup d'ironie, d'humour, auto dérision qui en fait un texte plaisant à lire, car parfois on a le sourire aux lèvres et la larme à l'œil.
Un texte intime, qui explore l'histoire d'un pays, l'histoire d'une famille et surtout l'histoire que les femmes se transmettent entre elles.
#Poupéesroumaines #NetGalleyFrance
En cette rentrée littéraire, Les Avrils proposent un nouvel « enthousiasme littéraire ». J’ai trouvé le début très prometteur et puis je n’ai pas tout compris. Bref, il faut accepter de se perdre et de ne pas être dans un roman avec une structure « classique ». Mais si vous aimez les livres qui sortent de l’ordinaire, celui-ci est pour vous !
La narratrice est une femme née en 1984, comme l’auteure. Elle est comédienne mais une blessure l’oblige à une pause. Elle part alors quelques jours en Roumanie avec sa mère, sorte de quête identitaire, pour voir sa grand-mère maternelle et sa tante. Elle ne parle pas roumain. Sa mère lui traduit les propos.
Elle est LA Française. Sa beauté fait la fierté de sa famille. Elle a un carnet noir où elle note les informations qu’elle arrive à recueillir. Il faut préciser que sa mère a des problèmes psychiatriques et qu’elle ne peut pas toujours se fier à ses propos. Alors elle interroge sa grand-mère avec l’aide de sa mère. Elle recoupe les souvenirs. Elle réussit à lever quelques secrets et non-dits. Elle essaye de mieux comprendre la folie de sa mère et ses origines. Parfois cela ressemble davantage à des contes et légendes de Roumanie avec des drames familiaux ou des violences infligées par jalousie. Les femmes ne sont pas tendres dans ce pays !
La vie dans ce petit village roumain est digne d’un film parfois surréaliste où des poussins se promènent sur la table, avec des personnages hauts en couleur et des conversations incohérentes. Les mœurs et les coutumes sont joyeusement foutraques. En arrière-plan, l’histoire de la Roumanie se mêle à celle de la narratrice. La toute fin du roman est éclairante avec une révélation sur un secret de famille.
J’ai relevé des expressions et des phrases originales, pleines de poésie. Un premier roman intéressant mais qui n’est pas un coup de cœur pour ma part. Je n’ai pas réussi à donner suffisamment de sens à ce que j’ai lu pour être embarquée. Je suivrai avec plaisir et curiosité le parcours de cette primo-romancière.
Je remercie Netgalley et Les Avrils pour cette lecture
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