Ceux du lac
par Corinne Royer
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Date de parution 19 août 2024 | Archivage 15 oct. 2024
Éditions du Seuil | Fiction française
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Résumé
Un père solitaire, une fratrie de six, un vieux chien nommé Moroï. À quelques kilomètres du centre-ville de Bucarest, les Serban habitent une cabane au bord d’un lac où la nature a depuis longtemps repris ses droits. Sasho, Naya et leurs frères traquent les poissons dans la rivière Dâmbovița, apprivoisent les mots des poètes dans les livres de tante Marta, assumant le choix âpre et singulier d’une vie en marge. Jusqu’au jour où les autorités, pour créer une réserve naturelle, les somment de quitter ce coin d’eau et de terre, le plus beau qui soit, le leur.
Inspiré d’une histoire vraie, Ceux du lac raconte l’impossible adieu d’une famille tsigane à un royaume désormais interdit. Au cœur des contradictions de la Roumanie contemporaine et d'une époque qui confisque au prétexte de sauvegarder, les Serban ne peuvent ni s'adapter ni complètement résister. Reste une ultime promesse, lumineuse : celle faite par Sasho à sa petite sœur Naya de marcher dans les traces des bisons des Carpates.
Convoquant tour à tour le réalisme et l’onirique, le burlesque et le tragique, la poésie et le folklore, Corinne Royer écrit un roman brûlant, porté par un amour profond de la nature et des mots, qui bouscule notre lien à l’autre et au sauvage.
Corinne Royer vit dans le parc naturel régional du Pilat, au sud de Saint-Étienne. Ceux du lac est son sixième ouvrage, après Pleine terre (Actes sud, 2021), lauréat du prix Mouans-Sartoux du Livre engagé pour la planète.
Un père solitaire, une fratrie de six, un vieux chien nommé Moroï. À quelques kilomètres du centre-ville de Bucarest, les Serban habitent une cabane au bord d’un lac où la nature a depuis longtemps...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782021560084 |
PRIX | 20,00 € (EUR) |
PAGES | 288 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Avec "Ceux du lac", Corinne Royer nous offre un roman poignant, imprégné d'une poésie délicate et d'une intensité dramatique rare. Inspiré d'une histoire vraie, ce récit dépeint la lutte d'une famille tsigane, les Serban, contre les forces qui cherchent à les déposséder de leur terre, un lieu sauvage au bord d'un lac où ils ont trouvé refuge et liberté.
Les Serban vivent dans une cabane à l’écart du monde, en symbiose avec la nature environnante, à quelques kilomètres de Bucarest. Leur quotidien est marqué par la simplicité et la liberté, un mode de vie assumé avec fierté, même s'il les place en marge de la société. Sasho, Naya, leurs frères, et leur vieux chien Moroï évoluent dans un environnement où la nature a repris ses droits, pêchant dans la Dâmbovi?a, apprenant la sagesse des poètes à travers les livres de tante Marta. C'est un univers presque hors du temps, préservé des contraintes modernes, jusqu'au jour où les autorités décident de les en expulser pour créer une réserve naturelle.
Le roman explore la douleur d'une famille confrontée à la perte de son royaume, de cet espace vital qui est plus qu'une simple maison : c'est le cœur même de leur identité. Corinne Royer dresse le portrait d'une Roumanie contemporaine déchirée entre modernité et tradition, où les décisions politiques, prises sous couvert de préservation de la nature, finissent par broyer ceux qui en sont les gardiens les plus sincères. Les Serban, avec leur vie frugale et leur profond respect pour la terre, ne peuvent ni se conformer aux exigences des autorités, ni se résoudre à l'exil. La promesse de Sasho à sa petite sœur Naya de suivre les traces des bisons des Carpates devient alors un symbole de résistance face à un monde qui ne les comprend plus.
Corinne Royer réussit le pari de mêler réalisme et onirisme, de marier le burlesque et le tragique dans une écriture qui évoque à la fois la rudesse de la vie des Serban et la beauté indicible de leur environnement. La poésie et le folklore tsigane traversent le texte, apportant une dimension presque mythologique à ce récit de lutte et de survie. Les paysages roumains, décrits avec une précision presque picturale, deviennent des personnages à part entière, renforçant le lien indéfectible entre les Serban et leur terre.
"Ceux du lac" est un roman brûlant, qui interroge notre rapport à la nature et à l'autre, tout en célébrant la force des liens familiaux et l'importance de la transmission. Corinne Royer nous invite à réfléchir sur les contradictions de notre époque, où la sauvegarde de la nature est parfois un prétexte pour légitimer des actes de dépossession. Ce récit est à la fois une critique sociale et une déclaration d'amour à la vie simple et libre, une vie en harmonie avec le sauvage
En parfaite communion avec leur décor, la famille de Sasho, son père, ses quatre frères et sa soeur, vivent en marge des conventions établies. Pas d’école, sinon celle de la nature, pas de contraintes, sinon celle du respect de ce qui les entoure. Pourtant cette zone méprisée attire l’attention de zélotes écologistes qui veulent en faire un pôle d’observation de la nature. Virer six personnes pour en faire venir des milliers !
C’est ainsi que la famille se retrouve dans un ghetto urbain, déracinés et inadaptés. Le bison sauvage pourra t-il les sauver de ce piège tendu ?
A partir d’une histoire vraie, Corinne Royer construit un roman passionnant, qui se déroule dans une Roumanie pleine de contrastes et de contradictions. On vit avec passion le drame de cette famille de Roms, qui avait trouvé dans son isolement au coeur de la nature un équilibre que la folie des hommes balaie d’un revers de main.
Superbement écrit, et très émouvant, un des beaux romans de cette rentrée.
Merci aux éditions Seuil pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.
#Ceuxdulac #NetGalleyFrance
288 pages Seuil 19 Août 2024
« Je suis de ceux, crasseux et basanés, qu’on insulte sitôt qu’ils entrent dans l’enceinte des beaux quartiers.
Gitans, Roms, Tsiganes, chacun nous nomme par son propre venin
- voleurs, menteurs, mendiants. Sur
la langue, sur toutes les langues, la
même hargne, le même dédain. »
Le temps d’une lecture je suis devenue « ceux du lac », j’ai fait parti du clan Serban.
Les Serban sont cinq garçons, une fille, le père. Ils vivent simplement en harmonie avec une nature plutôt rude mais ils savent lire, sont libres et se refusent à vivre en ville dans un ghetto.
Ils n’ont pas grand-chose et sont heureux comme ça. Le peu qu’ils ont le ciel, le soleil, la terre, la nature, leur cabane, leur est repris pour construire une réserve. Bien qu’ils fassent parti de cet écosystème, les voir pourrait déranger la bonne conscience des visiteurs ou leur ouvrir les yeux.
Ainsi ce projet va faire d’eux des assistés, des inadaptés, rattrapés par la civilisation, sa violence, l’alcoolisme, le racisme.
Leur infortune va nous permettre de découvrir de nombreux personnages hauts en couleur qui vont témoigner de leur vie avant et après Ceaucescu.
Une mention spéciale pour Moroï qui part son regard et la confiance dont il fait preuve échappera à la mort plusieurs fois.
Des légendes, du fantastique, des secrets, une promesse tenue, un récit qui nous tient en haleine.
C’est l’occasion de découvrir un autre pan de l’histoire roumaine et de ses souffrances avec les minériades dont j’ignorais tout.
Corinne Royer fait désormais partie de ces autrices dont j’ai envie de lire d’autres romans tant pour le style que pour les sujets abordés.
Un roman qui m’a bouleversée, choquée, indignée et fait réfléchir sur notre monde et ses aberrations.
« Renoncer à la liberté et aux grands espaces, au rythme quiet des saisons inscrit dans la laitance de la lune, à la fierté de ne rien devoir à personne. » Est-ce humain d’en obliger d’autres à subir ce destin ?
Merci aux éditions du Seuil pour ce service de presse. Cette chronique n’engage que moi.
#Ceuxdulac #NetGalleyFrance
Bonjour très chers lecteurs, vous allez bien ?
Ceux du lac par Corinne Royer chez
Un roman qui nous plonge à la découverte de la famille Serban, tzigane vivant en marge de la société roumain.
Au cœur du lac naturel de Văcărești, une cabane solitaire en bois se dresse. C'est le refuge des Serban, une famille tsigane vivant en autarcie. Veuf depuis la perte de p’tite mère à la suite de la naissance de sa plus jeune fille, Naya, le père élève seul ses enfants. Accompagnés de leur fidèle compagnon, un vieux chien nommé Moroi, loin de tout ils ont élu domicile dans cette nature sauvage qui leur offre liberté et protection, un espace de liberté où les enfants peuvent grandir et s'épanouir au contact de la nature. Ils apprennent à la respecter et à en prendre soin.
C'est là que vit Sasho entouré des siens en parfaite harmonie avec la nature jusqu'au jour où les autorités en décident autrement Et décident d'un projet de réserve pour la faune et la flore, un vaste programme écologique soutenu par l’Europe
sur leurs terres. La famille Serba se voit donc expulsée pour être parquée dans les quartiers de Ferantari.
J'ai été particulièrement ému par ce roman, dont les mots résonnent d'une vérité profonde et d'une sincérité bouleversante.
Des lignes emplies de clarté, des passages oniriques et tellement poétiques.
Un roman où il est question d'identité, sur l'exil et la perte de ses racines. L'exil les oblige à se confronter à une réalité qu'ils ne connaissent pas et à abandonner tout ce qui faisait leur bonheur.
Sur l'injustice sociale d'une famille marginalisée et souvent victime de discrimination.
Ce livre met aussi en avant la culture tsigane avec ses valeurs, son folklore et ses légendes.
Et puis il y a cette nature, cet environnement qui est bien plus simple qu'un décor, qui prend toute sa place et nous invite à réflexion. Avec notamment les décisions humaines qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur l'environnement.
Ceux du lac est basé sur une histoire vraie ce qui donne des dimensions supplémentaires.
Dune famille tsigane dépossédée le leur paradis naturel,le lac n'est pas simplement un environnement, c'est leur foyer, leur source de vie, leur identité.
"Ceux du lac" est un très beau roman. Il m’a juste manqué un petit quelque chose pour qu’il soit un coup de cœur.
Je vous invite à découvrir ce livre qui porte à réflexion !
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