Agostino a vingt-six ans, il aime la vie et profite de celle-ci avec ses amis et sa fiancée Giulia, passant régulièrement du temps avec eux. Autant qu’il le peut en tout cas puisqu’il fait partie d’une importante famille de vignerons et que les vendanges arrivent à grands pas. La vie semble douce et lumineuse, mais nous sommes en Toscane en 1943 et l’invasion de la Sicile par les Alliés et l’avancée des troupes allemandes forcent les habitants du village à faire un choix difficile : rejoindre les miliciens fascistes ou les partisans de la résistance. Et avec ce fléau, des camps se créent. Certains s’opposent complètement au fascisme tandis que d’autres préfèrent oublier leurs valeurs pour ne pas avoir à se battre. Ou simplement parce que leurs idées font écho.

L’histoire se déroule sur peu de temps, à peine quelques jours et pourtant, il va se passer énormément de choses. Le roman s'alterne entre la douceur apparente de l’été toscan et la violence de la guerre qui se rapproche inévitablement. Tout se joue dans le village et également dans la famille d’Agostino qui va faire face à une perte douloureuse ainsi qu’à la découverte de secrets que l’on préférerait voir enfouis.

Bien que ce roman n’ait pas éveillé beaucoup d’émotions en moi, j’ai trouvé l’histoire intéressante et tout de même touchante. J’ai aimé découvrir la vie de ces quelques personnages avant que tout bascule, avant que cette guerre ne les avale. Des petits bouts de vies qui nous montrent que les combats, où qu’ils soient, percutent l’humain avant tout.