Mère au foyer, une profession féministe
Mamans : travailleuses les plus rentables de l'humanité puisqu’infatigables et sans salaire
par Candy Rapaz
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Date de parution 23 sept. 2024 | Archivage 17 déc. 2024
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Résumé
Être mère est la chose la plus naturelle au monde, et pour de nombreuses femmes, c’est la carrière de toute une vie. Pourtant, si les mères au foyer abattent un travail colossal jour après jour, elles ne sont pas rémunérées et sont bien souvent en situation de précarité.
De nos jours, personne n’a envie de travailler gratuitement, alors pourquoi les mères au foyer ne pourraient-elles pas prétendre à un salaire et à des formations, comme c’est le cas pour les autres professions ? Et si le secret de la repopulation était la reconnaissance de ces mères si mal considérées par la société ?
Mère au foyer, une profession féministe nous interpelle sur la condition des femmes qui choisissent d’embrasser la carrière de mère au foyer et qui se battent pour être enfin reconnues.
Être mère est la chose la plus naturelle au monde, et pour de nombreuses femmes, c’est la carrière de toute une vie. Pourtant, si les mères au foyer abattent un travail colossal jour après jour...
Note de l'éditeur
"Candy Rapaz est née en 1981 à Lausanne. Initialement diplômée d'une école de commerce, elle décide, à l'âge de 38 ans et alors qu'elle est mère de 3 enfants, d'entamer des études universitaires en sociologie. Parallèlement à cela, elle est curatrice et pigiste."
L'autrice :
"Candy Rapaz est née en 1981 à Lausanne. Initialement diplômée d'une école de commerce, elle décide, à l'âge de 38 ans et alors qu'elle est mère de 3 enfants...
Ils recommandent !
Les lecteurs en parlent :
"Ce livre remet en question les idées traditionnelles et parle de la maternité comme un sujet politique. L’autrice s’intéresse à un aspect souvent ignoré : la valeur du travail des mères au foyer. Un livre à lire sans attendre !"
"Ce livre permet avec justesse de visibiliser le parcours semé d’embûches des mères, et de revaloriser leur occupation précaire. Tout travail mérite-il salaire ? A découvrir dans ce puissant essai..."
"Son style mordant et ses arguments percutants frappent là où ça fait mal : pourquoi le travail domestique et parental, essentiel à la survie et au développement de nos sociétés, reste-t-il si méprisé ? Ouvrage à dévorer d'une traite :)"
Les lecteurs en parlent :
"Ce livre remet en question les idées traditionnelles et parle de la maternité comme un sujet politique. L’autrice s’intéresse à un aspect souvent ignoré : la valeur du...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9791040562900 |
PRIX | 3,99 € (EUR) |
PAGES | 103 |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Dans son ouvrage l’auteur met en avant les mères aux foyer.
Ce que je n’apprécie pas , c’est le fait d’associer le gouvernement , les mères au foyer et les bénévoles , je m’attendait à quelque chose de mieux en premières pages. Au final , j’aime bien car c’est un bouquin féministe. Trop de féminisme tue le féminisme, car elle veut bousculer les code et envoyer boulet les hommes.
J’ai l’impression que ce bouquin est un peut trop a tendance politique.
Il conviendrait à un public mature dès 50 ans.
Un livre intéressant qui s'attaque à un sujet beaucoup plus tabou qu'on ne le pense. J'ai aimé lire le point de vue de l'actrice que j'ai trouvé éclairé malgré un style d'écriture parfois un peu trop "parlé" à mon goût.
Dans Mère au foyer, une profession féministe, Candy Rapaz pose une question audacieuse et essentielle : pourquoi la maternité, qui occupe une place centrale dans la vie de millions de femmes, n’est-elle pas reconnue comme une véritable profession ? À travers ce manifeste engagé, Rapaz revisite les notions de travail, de genre et de reconnaissance sociale en mettant en lumière la condition des mères au foyer, souvent invisibilisées, voire dévalorisées, malgré l'ampleur du travail qu'elles accomplissent.
Le livre se veut une défense ardente et critique de ces femmes qui, par choix ou nécessité, optent pour la maternité comme vocation à plein temps. Si la société valorise certains types de travail – souvent rémunérés et institutionnalisés – elle semble avoir oublié que la gestion d'un foyer et l'éducation des enfants représentent un travail colossal, quotidien, et, pourtant, non payé. En réclamant une reconnaissance du rôle des mères au foyer, Rapaz invite à repenser la manière dont nous percevons le travail et, plus encore, l’égalité des genres dans le monde professionnel.
La thèse de Mère au foyer, une profession féministe repose sur un constat simple mais profond : être mère au foyer, c'est avant tout un travail, et un travail de grande envergure. S'occuper des enfants, gérer les tâches ménagères, organiser la vie familiale et être disponible à chaque instant, voilà des missions souvent invisibles qui demandent un investissement constant. Or, ces femmes ne bénéficient ni d’un salaire, ni de formations, ni de soutien, contrairement à celles et ceux qui occupent d'autres métiers.
Rapaz pointe du doigt une double peine : ces femmes sont souvent vues par la société comme "sans emploi", ce qui peut être synonyme de dévalorisation sociale, voire d'infériorité économique. En même temps, elles sont victimes d’une pression constante, particulièrement dans une époque où la réussite professionnelle est vue comme un critère fondamental de valorisation sociale. Ces mères sont en quelque sorte condamnées à l’ombre, leurs contributions ignorées, leurs sacrifices peu considérés.
La proposition de Rapaz est simple, mais radicale : et si, au lieu de marginaliser ces femmes, la société reconnaissait enfin la maternité comme une profession à part entière, méritant salaire, formation, et sécurité sociale ? Si les mères au foyer pouvaient accéder à des congés de maternité prolongés, à des retraites, à des aides financières, ou à des formations continues pour maintenir leurs compétences professionnelles ? Cette démarche de reconnaissance, selon Rapaz, ne serait pas uniquement une avancée pour les mères, mais un véritable levier féministe, qui remet en cause la hiérarchie des rôles sociaux et les attentes de la société patriarcale envers les femmes.
L’aspect féministe du livre est fondamental. Mère au foyer, une profession féministe défend l’idée que l’égalité entre les sexes ne peut se réaliser qu’en prenant en compte toutes les formes de travail, qu’elles soient rémunérées ou non. Dans une société qui valorise la productivité et la compétition, cette reconnaissance des femmes au foyer serait une manière de déconstruire l’idée que seules les carrières professionnelles "extérieures" à la maison méritent considération. C’est un appel à la déconstruction des stéréotypes de genre, qui enferment les femmes dans des rôles traditionnels tout en minimisant l’importance de leur travail à la maison.
Rapaz se fait également la voix de celles qui, malgré leurs choix, sont souvent jugées et stigmatisées. Mère au foyer est parfois perçu comme une régression, une perte d’ambition ou une soumission aux rôles de genre classiques. Pourtant, l’autrice nous invite à repenser cette idée, et à voir dans cette position non pas un retour en arrière, mais une forme d’émancipation. Elle propose une vision du féminisme où la liberté de choix, quelle que soit l’option, doit être préservée et valorisée. Choisir de se consacrer à sa famille n’est pas une défaite ; c'est, au contraire, une profession légitime, digne de respect.
Au-delà du débat féministe, Mère au foyer, une profession féministe soulève aussi des questions économiques et sociétales. Pourquoi la société valorise-t-elle tant le travail rémunéré et la carrière, mais néglige-t-elle le travail domestique et la parentalité ? Candy Rapaz propose une réflexion sur la place de la famille dans les politiques publiques. L’ouvrage défend la nécessité de repenser les systèmes sociaux et économiques pour mieux accompagner les familles, qu’il s’agisse de mères au foyer ou de parents travaillant à l’extérieur. Cela passe par une revalorisation de la maternité et une meilleure prise en charge des tâches domestiques, pour alléger le fardeau des femmes et leur permettre de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Ce livre n’est pas une condamnation des femmes qui choisissent de travailler en dehors du foyer, mais bien une revendication pour l’ensemble des femmes, quel que soit leur choix. Il appelle à une reconnaissance du travail domestique et à une meilleure équité des chances, dans le respect des choix individuels. Cette vision appelle à un féminisme qui ne s’impose pas, mais qui s’adapte aux réalités sociales et économiques, tout en plaçant la liberté de choix et la reconnaissance comme éléments clés de l’émancipation des femmes.
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