Un album sombre contant l'histoire d'un équipage qui a juré de faire une croix sur le passé et de ne plus mettre le pied à terre. Chacun a pourtant son histoire personnelle et sa manière de l'oublier. Une créature marine lumineuse va bouleverser la vie de l'équipage, tandis que le capitaine garde caché ses propres démons.
Entre espoir et violence, le lecteur est ballotté de bâbord à tribord, secoué par les frasques des pirates. J'ai beaucoup aimé.

La couverture et les pages de chapitres sont magnifiques, l’ambiance poisseuse, j’ai adoré !
Un huit clos à bord d’un navire qui ne touche jamais terre, un équipage aussi bourru que attachant et une personnage principale parfaitement imparfaite !
Je recommande !

J’ai embarqué à bord du bateau de pirates le Carcoma pour une aventure hors du commun. Cette histoire de pirates sort de l’ordinaire et est à la fois particulière et innovante. Un peu de magie s’y est même glissée.

Sceptique aux premières pages, je me suis laissée bercer par le flot des vagues et de la lecture dès la rencontre avec cette douce et adorable créature féérique marine. Celle-ci est attendrissante et son « humanité » envers ces filous est exceptionnellement touchante. Il semblerait qu’elle révèle en eux leurs meilleurs côtés, ceux-là même enfouis au plus profond de leur âme.

A l’inverse, tout bascule pour le Capitaine tant apprécié de ses moussaillons qui l’admirent et le considèrent comme leur protecteur et leur sauveur. Au contact d’une autre créature magique, le capitaine, lui, révèle un visage bien différent. Facette qui sommeillait déjà en lui ou mise à nue par la magie ? Réalité ou illusion ? Qui sait…

Il s’agit une bande dessinée obscure à l’image des couleurs employées dans le graphisme. Il y est question du bien et du mal qui se côtoient et s’affrontent : créature sombre et maléfique contre créature lumineuse et bénéfique.
Derrière la noirceur du récit et de l’intrigue se cache malgré tout de la douceur. Le mélange de genres et d’atmosphère peut faire penser à une fable ou à un conte de fée avec une morale à la fin.

L’histoire est rythmée ce qui colle au thème de la piraterie et souligne le côté action et aventure.

J’ai particulièrement aimé les illustrations des chapitres sur une page pleine. Elles sont vraiment très belles. Les dessins des vignettes, en revanche, ne sont pas spécialement à mon goût mais sont très bien exécutés. Ma préférence graphique va pour le personnage de Sépia (oui oui une femme pirate !) et de la gentille créature marine (très originale). Le style général représente bien cette ambiance et cet univers de chaos oppressant et menaçant.

Je dirais que cette lecture est destinée à un public averti, à tout le moins majeur ou jeune adulte. Il y a en effet des scènes de violences et parfois quelques commentaires grivois, sans pour autant tomber dans la vulgarité et cela reste anecdotique.
Pour ma part, ce fût une jolie aventure. Je reste un peu sur ma faim avec ce dénouement qui appelle à une suite. Je ne sais pas si cela est envisagé mais tout le laisse à penser. Si c’est le cas je repartirais bien à l’abordage !

Je remercie NetGalleyFrance et les éditions Dupuis pour ce service de presse numérique offert non rémunéré.

Une BD dans un style graphique et une narration sombre. Le dessin plaira sans doute aux adepte de Tony Sandoval (on y retrouve la noirceur, la complexité et un graphisme cru).

J'ai eu un peu de mal a entrer dans l'univers et à comprendre où on voulait aller au départ, mais j'ai apprécié la rébellion et le féminisme qui se sont développés.

L'épopée fantastique d'un navire tourmenté

Au scénario et au dessin de "Carcoma", Andrés Garrido, jeune bédéaste espagnol, dont c'est le premier ouvrage.

Le décor de cet album fantastique est un vieux bateau qui vogue sur les mers et ne doit s'arrêter dans aucun port.

À son bord, une troupe de matelots - aux noms quelques peu étranges -ayant fuit sa vie à terre pour y trouver refuge auprès d'un capitaine rattrapé par sa folie.

Les jours passent, chacun semble dépérir dans ce voyage sans fin. Tous ont prêté serment. Ils sont ainsi liés à ce navire, sans possibilité d'en partir. Mais voilà qu'une étrange créature marine lumineuse apparait, que le doute et le chagrin s'insinuent au fil des pages. La tension monte : la folie grandissante du capitaine pourra-t-elle être contrée ?

Il en ressort un album dans lequel la résilience est un au coeur du récit, la possibilité pour chacun de tenter d'aller de l'avant quand on a touché le fond. C'est le cas notamment de Sépia, femme de cet équipage, au passé plus que douloureux et qui parcoure les flots submergée par sa culpabilité.

Graphiquement, malgré quelques cases un peu difficile à appréhender, Garrido offre une atmosphère déroutante et poétique. La colorisation dans des tonalités parfois poisseuses s'adapte parfaitement à ce conte fantastique.

Merci aux Editions Dupuis et à NetGalley pour cette découverte.

Le Carcoma abrite un équipage de pirates qui ont abandonné leur passé derrière eux. Tous ont fait serment de ne plus retourner sur terre. Mais l'arrivée d'une étrange créature va changer la donne.
Le récit de cet album est d'une grande simplicité mais d'une efficacité redoutable. Cette bande de laissés-pour-compte à la mine patibulaire se montre franchement sympathique et l'on prend rapidement fait et cause pour eux. Sépia fait une héroïne attachante qui va réussir à surmonter son traumatisme grâce à la créature. L'histoire enchaine les rebondissements mais Andrés Garrido maitrise parfaitement son sujet, jusqu'au final.
J'ai également beaucoup aimé le rendu visuel de cet album. Les dessins sont très beaux, avec des personnages pleins de rondeurs. Les couleurs sont dominées par des bruns et des gris donnant une ambiance visuelle un peu pesante et poisseuse, d'autant que le trait est riche en détails.
Un très bel album.

La couverture et le résumé m’ont tout de suite intriguée. Je savais pourtant que ça allait être quitte ou double en découvrant quelques planches sur le web. Le graphisme étant toujours très important, pour moi, dans une lecture de ce genre, je n’étais pas certaine d’adhérer à Carcoma. Le style de Andrés Garrido n’est, en effet, pas vraiment de ceux que j’affectionne mais… le côté lugubre laissait présager quelque chose de très immersif. Et ça a été tout à fait le cas.

Et franchement, quand le design arrive à vous plonger dans l’histoire, c’est déjà une excellente chose. La palette de couleur ajoute aussi à l’ambiance. On a cette impression constante d’être dans un brouillard poisseux, verdâtre, maladif. En découvrant cette bande de pirates, on se dit tout de suite qu’ils n’ont pas eu la vie facile et que cette aventure ne le sera pas non plus.

Jusqu’au moment où un événement inattendu parvient. Et là beaucoup de choses changent. Déjà, il y a plus de lumière dans le dessin, ou plus d’ombre en fonction des personnages que l’on croise. Les dessins reflètent l’histoire avec intelligence, mais surtout les émotions de nos héros. C’est un élément subtil qui fait toute la différence.

D’un côté l’espoir, de l’autre le désespoir. C’est du moins comme cela que j’ai perçu l’histoire du Carcoma. Un capitaine qui sombre jusqu’à atteindre la folie, tandis que son équipage lui, arrive encore à trouver quelque chose à se raccrocher pour aller de l’avant malgré leur passé. C’était très intéressant de voir le contraste entre les deux.

Tout le déroulement de ce combat est d’ailleurs captivant, notamment grâce aux scènes de combats qui sont très fluides et pleine d’énergie. Je ne m’y attendais pas. Il y a par contre pas mal de violence et des éléments un peu gore, totalement en adéquation avec l’univers et l’histoire, mais je ne mettrais pas Carcoma entre toutes les mains. Pour ma part, cela ne m’a pas dérangé car encore une fois, c’était totalement raccord avec l’ensemble de la bande-dessinée.

Je dirais par contre que la fin m’a laissé sur ma faim. Elle est un peu abrupte et ne donne pas vraiment de conclusion satisfaisante à tout ce qu’il s’est passé. Il y a sans doute une certaine métaphore à y voir, mais j’aurais voulu moins d’ouverture.

Il n’en reste pas moins que Carcoma a été une découverte surprenante, dans le bon sens du terme, avec un fil conducteur qui m’a vraiment plu, et une camaraderie qui faisait chaud au cœur malgré tout. Un petit ovni qui mérite d’être découvert.

Sépia, Crapot, Puce et les autres.... Ils forment un équipage de vermines abîmées par la vie... Ils sont sur le Carcoma, un navire de pirates dirigé par un capitaine alcoolique et déprimé. Ils ont tous porté serment. En mer ils mourront. Mais lorsque leur bateau s'échoue accidentellement sur une île déserte, ils vont faire une découverte qui va changer la vie sur le Carcoma. Et leur destin.

Après la trilogie Love,love,love avec Kid Toussaint (Dupuis), Andrès Garrido propose son premier album en tant qu'auteur complet. Il crée un récit original, sorte de combo entre Alien et Les révoltés du Bounty ! La découverte d'un oeuf abritant une créature mystérieuse va totalement bouleverser le serment scandé au quotidien sous la pression d'un capitaine qui perd pied jour après jour.

A ce récit très incarné, Andrès Garrido ajoute des ambiances graphiques très réussies. Une belle galerie de personnages, un spectre de couleurs restreint pour des atmosphères sombres et mystérieuses, des scènes d'actions impactantes, le tout dans un style qui n'est pas sans rappeler Christophe Blain. Sans parler de l'écrin, très beau, lui aussi !

Carcoma est une lecture prenante, qu'on ne lâche plus une fois entamée. Pas tout à fait un coup de coeur mais sans aucun doute une découverte marquante de ce mois de février !

💚🦑⚓💀Ma lecture en pleine mer putride avec Carcoma d'Andrès Garrido chez @dupuis via #NetGalleyFrance .

La petite histoire
Sur le Carcoma, l'équipage a fait table rase du passé et a prêté serment auprès du capitaine pour ne pas quitter le bateau de pirates. Pas d'échappatoire, seule la mer sera leur linceul. La folie à bord clapote et la tempête gronde.

Mon ressenti
L'ambiance est sombre et délétère. Pourtant un semblant d'espoir brille, sous les traits d'une sirène, une chimère. Cette illusion délie les langues et chacun révèle un peu de ses secrets, mais la malédiction plane sur toutes les têtes des bannis. Les couleurs sépia, du nom de l'héroïne et/ou de la créature donnent une tonalité mélancolique au récit. On se retrouve pris au piège des planches, dans ce huis-clos humide et glauque. Et pourtant, on est touché par les différents membres de cet équipage, empreints d'humanité et blessés, meurtris mais avec une flamme qui vacille en eux. Des drames individuels sont évoqués et ces condamnés, ces amputés de la vie semblent sombrer avec leur bateau. L'enfantement de la lumière et des ténèbres est bercé par la houle marine, par la mer mère dans cette bande dessinée fantastique assez envoûtante.
#carcoma

J'ai vraiment adoré ma lecture. Je ne suis pas une grande amatrice de pirates, mais là, j'ai été totalement conquise.

Dès les premières pages (la 16) avec ce filet de pêche qui représente un crâne, j'ai été séduite.

L'atmosphère était intrigante et sombre, renforcée par les tonalités et dessins. Les personnages intéressants, bien qu'apparaissant assez peu, on veut savoir ce qui les a poussés à se réunir sur ce navire. Et le hasard fait bien les choses parce que j'ai lu Carcoma alors que j'étais en plein visionnage de la série The Servant, ce qui a encore plus résonné avec le personnage de Sépia.

J'ai adoré voir ces pirates reprendre gout à la vie sur ce bateau funeste grâce à l'apparition de cette adorable créature qui apporte une lueur d'espoir. Sa couleur claire apporte tout de suite de la lumière, c'est très efficace. Surtout en parallèle de la descente en enfer du capitaine qui n'est pas prêt à accepter leurs changements.

J'espère très vite relire Garrido Andrés, jeune artiste espagnol, dont c'est le premier ouvrage.

Moi qui adore le thème de la piraterie, j'ai été emballée par cette BD ! Je trouve qu'on s'attache très facilement à tous les personnages, l'auteur laisse entrevoir leur passé assez bouleversant à chaque fois et entre ça et l'esprit de camaraderie qu'on retrouve dans la piraterie, on ne peut qu'aimer ce groupe très particulier !

Carcoma c'est assez sombre, autant dans les couleurs que dans plusieurs thèmes abordés (le deuil, l'alcoolisme, la solitude) mais on y trouve aussi de la lumière. J'ai vraiment beaucoup aimé le style de dessin utilisé, ça rajoutait vraiment quelque chose à l'univers intriguant et parfois glauque. Et les pages pour chaque chapitre sont magnifiques.

J'aurais personnellement bien aimé en savoir plus sur le capitaine, sur son histoire pour avoir encore un peu plus d'explications. Mais j'imagine que ça fait aussi partie du mystère de la BD. Lecture très plaisante !

Un récit de pirates, sombre et violent, faisant le portrait d'une bande de laisser pour compte, d'êtres rongés par la culpabilité et les vices tels que l'alcoolisme. J'ai aimé ce titre qui nous sombre petit à petit dans la folie de ce capitaine, violent et qui se laisse bouffé par des souvenirs douloureux tout en commettant l'irréparable. Et en parallèle, nous suivons la rédemption de Sépia, la seule femme de l'équipage. J'ai aussi vu dans ce roman graphique une allégorie assez frappante de la relation de dépendance toxique avec les membres de l'équipage ne pouvant vivre sans leur capitaine, lui même un pervers narcissique ainsi qu'une allégorie des démons pouvant ronger l'esprit humain au point de s'y perdre et de ne faire plus qu'un.

Une lecture complexe et intrigante. Cette BD est assez sombre. Les graphismes sont beaux et en cohérence avec l’esprit de cette dernière.

J’ai eu du mal au début à me plonger dans l’univers de ce huis clos. Néanmoins, les sujets abordées sont intéressants (deuil - trahison - solitude - alcoolisme …).
Les codes de la piraterie sont parfaitement respectés. On aime découvrir au fur et à mesure de l’intrigue le passé des personnages de l’équipage.
Le personnage de Sépia est très attachant et a une place primordiale dans l’intrigue.

On a toujours cette dualité du bien et du mal. Ce combat permanent entre la noirceur et la lumière.

J’aurais apprécié en savoir davantage sur l’histoire du capitaine et son passé tumultueux . Cela fait aussi le charme de l’intrigue et nous permet de laisser libre cours à notre imagination le concernant.

"Sans plus jamais passer par aucun port, je vivrai et mourrai en mer. La terre, c'était hier et hier n'est plus. Je suis né du sel, et au sel je retournerai. Les algues pour tombeau et seules les mouettes me pleureront." Telle est la devise des pirates du navire Carcoma : Des hommes et des femmes qui ne peuvent plus poser le pied à terre et qui portent leur secret comme un fardeau. Mais un jour, suite à l’échouement de leur bateau, les choses vont changer peu à peu à bord, au déplaisir de leur capitaine. Pour le meilleur et pour le pire...

Carcoma est un récit de piraterie qui sort des sentiers battus. Ici, point de recherche de richesses, point d’abordage, on côtoie les tréfonds de la misère, très bien représentée par le personnage sordide du Capitaine. L’auteur nous propose un mélange des genres très intéressants, aux tonalités très sombres et aux inspirations parfois lovecraftiennes. C’est un conte fantastique qui nous plonge peu à peu dans un cauchemar dont on ne sait si l’on va se réveiller. Carcoma est une histoire qui sort des tripes. C’est une hymne à la rage de vivre, quand on est en deuil ou que l’on traverse une dépression.

On avait découvert le trait d’Andrés Garrido sur la série très funky “Love Love Love” écrite par Kid Toussaint. On le retrouve ici pour sa première BD qu’il scénarise et c’est une vraie réussite, tant sur le plan narratif que sur le plan artistique.

J'ai adoré découvrir cette BD que je n'aurais pas découvert si on ne m'en avais pas parlé, je suis très heureuse d'avoir pus la lire !

Ce type de dessins, ne sont pas ceux que je préfère d'habitude mais j'ai trouver que dans le thème de la piraterie c'était absolument parfait ! Et certaine planche était de vrai merveille j'ai vraiment beaucoup apprécié les admirés

L'histoire quant a elle est vraiment très intéressante, les personnages sont plutôt attachants, notamment notre personnage principal elle m'a fais beaucoup de peine. J'aurais aimé connaître leurs histoires a tous ils méritais !

J'ai vraiment eu un coup de coeur !

Dès les premières pages de Carcoma, j’ai senti une étrange oppression s’installer, comme si le poids des secrets et des âmes en perdition du navire s’infiltrait à travers les planches. Andrés Garrido nous plonge dans un huis clos maritime où le vent salé se mêle à l’amertume des destins brisés. Ici, point de gloire ou de trésor caché, seulement une errance infinie, une fuite en avant vers l’oubli, jusqu’à ce que le sort en décide autrement…

L’ambiance de cette BD est absolument envoûtante. Loin des récits de pirates flamboyants, Carcoma nous entraîne dans un univers sombre et crépusculaire, où l’équipage ne tient que par un fragile serment et la crainte d’un capitaine tyrannique. Chaque personnage semble hanté par son passé, et cette tension latente rend l’atmosphère étouffante, presque poisseuse. La mer, qui devrait être une promesse d’évasion, devient ici un tombeau mouvant, une prison dont personne ne peut s’échapper.

Mais tout bascule lorsqu’ils découvrent cette étrange créature marine sur une île perdue. À partir de là, le récit prend une tournure presque cauchemardesque. L’obsession, la peur et les tensions éclatent au sein de l’équipage, et l’ombre du capitaine se fait plus menaçante encore. J’ai adoré cette montée en puissance, cette impression de fatalité qui pèse sur chaque décision, chaque regard.

Graphiquement, c’est une claque. Les dessins bruts et texturés accentuent l’aspect rugueux de cet univers en décomposition. L’usage des ombres, du contraste entre la noirceur des flots et la lueur inquiétante de la créature, donne à certaines planches un effet quasi spectral. On ressent la violence, la folie qui guette chaque membre d’équipage, et cette beauté sinistre qui plane sur l’histoire.

Si j’ai été totalement prise par cette atmosphère, je regrette peut-être un léger manque de développement sur certains personnages. L’équipage est fascinant, mais certains membres restent en retrait, alors que leur passé mériterait d’être plus exploité.

Dès les premières pages de Carcoma, j'ai ressenti une atmosphère lourde et oppressante, comme si le navire et ses secrets me hantaient. Loin des récits de pirates classiques, cette BD plonge dans un univers sombre où l'équipage lutte contre un capitaine tyrannique et ses propres démons. La mer, au lieu d’être un échappatoire, devient une prison sans fin.

L’ambiance est envoûtante et le graphisme brut, presque spectral, intensifie cette sensation de dégradation. J’ai adoré la montée en tension, surtout avec l’apparition d’une mystérieuse créature marine, qui fait basculer l’histoire dans le cauchemar. Chaque décision, chaque regard, semble marqué par la fatalité.

Malgré tout, j’aurais aimé en savoir plus sur certains personnages, dont les histoires méritaient d’être davantage explorées. Cela dit, j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette BD. Les personnages sont attachants, et l’histoire poignante. Le tout est renforcé par une réflexion sur la dépendance et les démons intérieurs.

Carcoma m’a totalement captivée, c’est une lecture marquante que je recommande vivement.

Carcoma compte à son bord des pirates avec beaucoup de secrets et de cœurs brisés. Leur serment évoque faire table rase du passé et ne plus retourner sur la terre ferme.

Je dois dire que l’atmosphère est assez particulière, j’ai trouvé que l’ambiance ressemblait un peu au livre Une cosmologie de monstres (lui-même inspiré de Lovecraft que je n’ai pas lu, donc il y a peut-être une inspiration de cet auteur ?). En tout cas, ce n’est pas forcément déplaisant, juste quelque chose qui relève un peu d’un style d’horreur particulier.

L’intrigue n’a malheureusement pas su me convaincre, l’ambivalence entre le côté lumineux et sombre de la BD n’est à mes yeux pas assez maîtrisée (graphiquement, oui, mais pas du côté de l’intrigue).
L’auteur évoque également le deuil (que ce soit celui des êtres qui nous sont chers ou celui d’une vie passée), mais j’ai trouvé qu’il manquait quelque chose, ou en tout cas de la profondeur, pour que cela soit vraiment touchant. De plus, mis à part Sépia, aucun des personnages n’a droit à quelques pages pour raconter son histoire, ce que je trouve assez dommage étant donné qu’on parle d’un équipage dans le résumé et pas d’un seul personnage.

Par contre, les dessins sont magnifiques, j’ai beaucoup aimé l’ambiance dans laquelle ils nous plongent. Pour le coup, c’est très réussi.

Moi quand on me dit "Pirate", déjà j'accours ! Et si en plus ça se passe en BD, alors je dis doublement oui !

Nous voila ici embarqué sur le Carcoma, un navire dont l'équipage est constitué de laissés pour compte, au passé sombre et torturé, qui ont tous prêté serment de ne plus jamais remettre un pied sur la terre ferme et de voguer inlassablement vers l'inconnu.

A la tête du navire, un capitaine amer, dur, violent et alcoolique qui mène son équipe d'une main de fer.

Lors d'une mésaventure où le bateau s'échoue sur une île déserte, l'équipage rencontre une étrange créature marine qu'il ramène à bord.
C'est le départ d'un vent de terreur à bord du Carcoma...

Voici une première BD de Andrés Garrido plutôt très bien réussie !
J'ai adoré l'ambiance angoissante qui règne à bord du navire et ce petit coté science fiction.
Les personnages sont tous très attachants et il est passionnant de découvrir les caractères de chacun ainsi que leurs histoires personnelles au fil des pages.

Les illustrations sont très jolies et les couleurs sépia et verdâtres utilisées nous mettent en immersion totale dans cet univers poisseux et sombre.

J'en voudrais bien encore ! 😊

Sombre et poignant
“Carcoma”, scénario et dessin par Andrès Garrido aux éditions #dupuis_bd
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Un vieux navire, équipé de bras/coeurs cassés et dirigé par un capitaine décalé et irascible, sillonne les mers sans jamais sembler vouloir toucher terre. Ils ont tous perdu, oublié, ou abandonné, qui une fille, qui une femme, qui un enfant. Et encouragé par leur capitaine, ils déclament en rythme une ritournelle célébrant leur engagement à la mer, à chaque récitation, renouvelé. Mais une “chose” lumineuse tombe entre les mains de Sépia, seule femme à bord, et tandis que le capitaine coule dans la négativité et la violence, ses matelots cultivent la lumière en même temps que la “chose” grandit.
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Tous les personnages sont touchants dans leur histoire que l’on découvre au fur et à mesure qu’ils naviguent en eau trouble, ou claire ou agitée, car même si les disputes sont récurrentes, on sent un attachement certain envers les uns et les autres, qui se développe tout au long de la difficile aventure qu’ils vont vivre.
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Le tour de force de l’auteur est d’osciller régulièrement entre le sombre et la lumière, apportant de l’horreur et du désespoir, mais aussi des sourires ou des rédemptions. Son trait rond et ses couleurs chaudes, glauques, lumineuses ou tentaculaires, s’accordent aux ressentis des protagonistes et aux blessures à guérir, si elles peuvent l’être.
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Un bel album que je n’ai pas réussi à lâcher une fois commencé et dont je vous recommande la lecture!

@andresgarridoart @dupuis_bd
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Cette nuit, pendant une tempête aux vagues monstrueuses, la fièvre à emporté Tique. Puce, son frère, refuse de le jeter à la mer. Et pourtant, l'équipage damné de Carcoma a juré le même vœu : “Sans plus passer par aucun port, je vivrai et mourrai en mer. La terre, c'était hier, et hier n’est plus. Je suis né du sel, et au sel je retournerai. Les algues pour tombeau. Et seules les mouettes me pleureront.” et Puce, à contrecœur, obéit.

Mais quand Sépia s’endort dans le nid-de-pie, Carcoma échoue sur les rochers d’une île inconnue, et le capitaine est le premier qui ignore son serment et part explorer. Il revient avec un secret lumineux tapi au fond de sa bouteille, tandis que Sépia cache son secret à elle sous ses jupes - une luciole qui éclot comme une enfant de la mer. “Je sais pas ce que c’est, mais c’est beau…” Un secret soigne, l’autre détruit. Lequel gagnera ?

Conte noir et adulte, “Carcoma” parle, comme tous les bons contes, du bien et du mal caché aux cœurs des hommes. Et de l’espoir, bien sûr.

Ce premier album d’auteur complet signé Andres Garrido n’est pas une lecture facile, car l’art et le récit reflètent en tandem les maux de notre époque. Mais l'atmosphère malsaine s'éclaircit peu à peu, et si la fin fend les coeurs, elle les guérit à la fois.

C’est difficile d’aimer ce livre, mais c’est très facile de l’admirer.

Avertissement : j'ai reçu ce livre de NetGalley pour en faire un compte-rendu équitable. Ce qui n'a pas influencé mon opinion de quelque manière que ce soit.

Un équipage de pirates désespérés, qui ont prêté ser ment de ne plus jamais poser pied à terre, dérive au grès des humeurs de leurs capitaine. Allant d'abordage en pillages et sombrant de plus en plus dans le désespoir. Jusqu'à ce qu'un événement inattendu brise la mortelle monotonie de leurs quotidien... Une rencontre fantastique qui pourrait être leurs planche de salut ... Ou précipiter leurs triste fin !
C'est une superbe découverte, j'adore le style de dessin, je trouve qu'il participe très bien à créer cette ambiance glauque, mais qui peut être aussi très émouvante.
C'est un récit fort, à la fois inquiétant, violent (il y a des sujets difficiles qui sont abordés, comme le deuil, l'alcoolisme, la dépression...) mais qui réussi à être plein d'espoir et de douceur.
Bref j'ai trouvé que c'était une très belle lecture.

📚 Carcoma 📚

Dessin : Andrés GARRIDO
Scénario : Andrés GARRIDO
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 176
Date de sortie : 07/02/2025
Prix : 27,95 €

📕 Ceux qui me connaissent savent que j’adore les récits de piraterie que ce soit au cinéma, dans la littérature mais aussi dans les jeux vidéo. Dans cette BD d’Andrés Garrido, on va suivre un équipage de bandits qui ont jurés de lier leur âme au Carcoma, un navire pirate. Le seul moyen de le quitter est de mourir.
Chaque membre de l’équipage ignore les raisons qui ont poussé les autres à rejoindre le navire. Excepté le capitaine, un homme amer et alcoolique, qui semble en quête d’horribles projets.

📕 Si le trait est particulier et pourrait repousser beaucoup de novices, l’histoire est prenante. On s’attache aux différents pirates au fur et à mesure qu’on apprend leur histoire. Certains passages sont glaçants tant la mise en scène est bien faite. J’ai vraiment apprécié le récit mais j’ai trouvé le dessin parfois brouillon ce qui perturbait la transmission d’émotions. Dommage.

📕 J’ai longtemps hésité sur la note que j’allais mettre à cet ouvrage, car je suis assez mitigé. J’ai adoré le scénario mais les dessins n’étaient pas au rendez-vous par moments. Et d’un autre côté la mise en scène est une véritable réussite.

Ma note : ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️

Quel superbe BD!
J'ai adoré l'histoire de l'équipage du Carcoma, et de leurs tragiques destins.
L'art est incroyable. Un mélange de cartooning et de réalisme qui évoque tellement démotions et d'ambiance.
Ce livre est boulversant avec son thème d'un passé douloureux auquel on ne peux pas faire face et des regrets que l'on ne pourra jamais effacés.
"Et seul les mouettes me pleureront."