Un ciel si bleu raconte une histoire d’amour, mais aussi l’histoire d’une perte, l’histoire d’une douleur qui a anéanti un homme.

Le narrateur, Éric Fréhel, jeune prof d’histoire et écrivain voyageur en devenir, nouvelle coqueluche des médias, est sollicité par un grand magazine hebdomadaire pour écrire pendant la période estivale une série d’articles sur San Francisco. Parti à la découverte d’un des piliers du mythe californien, la rencontre de deux êtres de chair et de sang va éclipser peu à peu les atours de la ville et le marquer à jamais. Aux nombreux visages de la ville vont se surimposer ceux de deux êtres si dissemblables et pourtant partageant la même sensibilité à fleur de peau, la même poésie.

Il y a le visage éclatant de fraîcheur de Kelly, serveuse le jour et danseuse de tango la nuit, dont le charme et la douce sensualité vont agir sur le narrateur comme un sortilège.

Il y a le visage buriné, abimé d’Allan, un sans-abri d’origine française dont l’histoire tragique va le bouleverser et qui petit à petit, à travers ses carnets, va lui révéler ses couleurs chatoyantes et sa belle lumière derrière les guenilles ; un homme épris d’amour, foudroyé en plein bonheur.

Éric Fréhel, l’homme des grands espaces, arrivé au bout de son voyage californien, touchera du doigt l’infini dans l’âme humaine.