Les enfants de Buchenwald

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Date de parution 24 avr. 2025 | Archivage Aucune

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Résumé

En avril 1945, à la libération du camp de Buchenwald, plus d'un millier d'enfants juifs ne savent pas où aller. Ils ont miraculeusement survécu et sont pour la plupart orphelins. Une mobilisation internationale, animée par l'Oeuvre de Secours aux Enfants, organise leur prise en charge et tente de les aider. En juin 1945, 426 d'entre eux sont accueillis en Normandie, le temps d'un été. Ils sont en mauvaise santé, traumatisés et sans repères. Médecins, éducateurs et assistantes sociales vont les soigner, les aider à se reconstruire, et à reprendre goût à la vie.

Dans ce récit inspiré de témoignages des rescapés, Dominique Missika nous raconte l'histoire bouleversante des enfants de Buchenwald.

En avril 1945, à la libération du camp de Buchenwald, plus d'un millier d'enfants juifs ne savent pas où aller. Ils ont miraculeusement survécu et sont pour la plupart orphelins. Une mobilisation...


Formats disponibles

ISBN 9782368467572
PRIX 22,00 € (EUR)
PAGES 144

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Avril 1945, libération du camp de concentration de Buchenwald en Allemagne. Des milliers d’enfants sont découverts dans le camp, sans famille ni proches pour la plupart. Des juifs et des opposants politiques venant de tout horizon : Pologne, Allemagne, Hongrie, France…
L’OSE (l’œuvre de secours aux enfants) organisera leur prise en charge et leur rapatriement du mieux possible. C’est ainsi qu’en juin 1945, 426 de ces orphelins seront accueillis en France le temps de leur trouver des familles. Mais ce n’est pas simple, la plupart n’ont connu que la brutalité et l’horreur des camps et ils vont avoir bien du mal à se réadapter à la vie civile, eux que l’on a traité comme des animaux pendant plusieurs mois ou années…

« Les enfants de Buchenwald » est une BD qui se concentre sur un pan moins connu de l’après-guerre et de l’horreur des camps : leurs libérations et la difficulté à rapatrier les rescapés dans leurs familles. D’autant plus quand ces derniers sont jeunes et ne souviennent pas forcément des noms de leurs proches.
Instructif et sans fioritures, ce récit (inspiré d’histoires vraies) nous montre les dures conséquences qu’a eu la guerre sur ces jeunes, et les séquelles psychologiques et comportementales qui en découlent. Si on y parle de détresse et de tristesse, on peut aussi y voir des pans un peu moins « jojo » et qui ne mettent pas forcément en « valeur » les enfants. Mais qu’importe, il est à mon sens nécessaire de montrer comment ce qu’ils ont vécu les a impactés.
Je n’avais pas conscience que rapatrier ses enfants en France avait été si dur, ni que l’antisémitisme était encore à ce point présent dans les esprits et les familles.
Je me suis également rendu compte à quel point les encadrants, médecins et aides-soignants se sont sentis désœuvrés face à ces jeunes et à ce qu’ils ont vécus, et à quel point il était difficile pour eux de les aider, de les soigner, et de les soutenir dans leur reconstruction et la recherche de leurs proches encore vivants.
Certaines langues d’origines (Yiddish, anglais, allemand…) ont été volontairement conservées dans la BD, pour plus de réalisme, mais les multiples astérisques et renvois vers la traduction française m’ont sorti de ma lecture. Si je comprends la volonté initiale (celle de montrer que de multiples langues et cultures se mélangeaient dans les camps) il est dommage que ce choix nuise autant à la lecture.
Si l’ensemble du récit était intéressant et troublant, j’ai trouvé qu’il manquait néanmoins cruellement d’émotions. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux différents personnages. Peut être à cause du dessin un peu trop classique et froid pour ce genre de lecture ?

Si vous n’avez pas conscience de ce qu’il s’est passé après la libération des camps, et de la difficulté à organiser le rapatriement de milliers d’enfants ayant vécus une tragédie sans nom, « les enfants de Buchenwald » vous apportera forcément des éclairages très intéressants. Si vous êtes, en revanche, plutôt à la recherche d’un récit intimiste où les émotions sont au centre de tout, vous risquez d’être déçus par cette lecture.

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