Depuis la statue à son effigie, perchée dans la niche d’une église parisienne, saint Gaud observe la rue éponyme ; sa rue. Son regard omniscient, bienveillant et attentif, veille sur les habitants, nous décrivant la chorégraphie de leur quotidien.

De la mère célibataire à la jeune étudiante, de la gardienne d’immeuble au serveur, des enfants à l’étrangère… Une galaxie de passants qui, tous,

s’interrogent sur l’étrange sans-abri aux airs de prince qui vient troubler la tranquillité de la rue. Le saint se fait le spectateur de leurs vies, esquissant les traits d’une comédie humaine, des détails les plus ordinaires aux plus bouleversants.

Une fresque captivante de personnages touchants, qui dépeint avec minutie et poésie la complexité de l’existence.

L’histoire s’accélère, se précipite, et la Providence est comme une boussole qui a perdu le nord.