Chroniques des lecteurs
Chronique par
Aurélie J, Bibliothécaire
Le neveu de Désiré décide d'enquêter sur sa famille, en partant de quelques souvenirs et photos, pour raconter l'histoire de cet oncle héroïnomane mort du sida en 1987.
C'est que personne ne parle de lui dans la famille. Atteint du "cancer gay ", Désiré, bien qu'aimé par ses proches, est couvert de honte. Sa mère Louise est dans le déni, niant son addiction et sa terrible maladie, dont on connaît si peu. On ira jusqu'à mentir sur la cause de sa mort, en invoquant une embolie pulmonaire.
Pourtant, une poignée de médecins tentent de comprendre ce nouveau virus. En alternance avec le récit intime de cette famille, nous suivons les avancées de la recherches médicales. Ils sont quelques-uns à vouloir comprendre et l'institut Pasteur entre en compétition avec les gros groupes des États -Unis.
J'ai aimé que la petite histoire rencontre la grande histoire de la lutte contre le virus. Énoncée très clairement, et non sans suspens, cette partie plus documentaire aide à prendre le recul nécessaire face au désespoir et au tragique de la situation. Ceci dit, Anthony Passeron parvient à parler d'un sujet extrêmement difficile avec pudeur, sans aucun pathos ni voyeurisme.
Nous avons là un premier roman brillant qui nous émeut et nous bouleverse tout en nous faisant apprendre des choses et revivre une bien triste époque.
Un hommage vibrant aux malades et à leurs proches.
Une lecture extrêmement poignante, à découvrir.
C'est que personne ne parle de lui dans la famille. Atteint du "cancer gay ", Désiré, bien qu'aimé par ses proches, est couvert de honte. Sa mère Louise est dans le déni, niant son addiction et sa terrible maladie, dont on connaît si peu. On ira jusqu'à mentir sur la cause de sa mort, en invoquant une embolie pulmonaire.
Pourtant, une poignée de médecins tentent de comprendre ce nouveau virus. En alternance avec le récit intime de cette famille, nous suivons les avancées de la recherches médicales. Ils sont quelques-uns à vouloir comprendre et l'institut Pasteur entre en compétition avec les gros groupes des États -Unis.
J'ai aimé que la petite histoire rencontre la grande histoire de la lutte contre le virus. Énoncée très clairement, et non sans suspens, cette partie plus documentaire aide à prendre le recul nécessaire face au désespoir et au tragique de la situation. Ceci dit, Anthony Passeron parvient à parler d'un sujet extrêmement difficile avec pudeur, sans aucun pathos ni voyeurisme.
Nous avons là un premier roman brillant qui nous émeut et nous bouleverse tout en nous faisant apprendre des choses et revivre une bien triste époque.
Un hommage vibrant aux malades et à leurs proches.
Une lecture extrêmement poignante, à découvrir.