Chroniques des lecteurs
Chronique par
Marie C, Rédacteur
J'ai écouté "La chair est triste hélas" écrit et lu par Ovidie. Le livre est publié chez Julliard et l'audio disponible sur audiolib.
"Ce texte n’est ni un essai ni un manifeste. Il n’est en rien une leçon de féminisme ni un projet de société. Tout au plus est-il un exutoire, un texte cathartique en écriture automatique, un discours de colère et de désespoir, où l’affect amorce la réflexion."
Ovidie nous partage son expérience, sa grève du sexe (avec les hommes) qui a commencé il y a quatre ans. Les raisons qui l'y ont conduite, les bénéfices de cette décision, ce qui lui manque aujourd'hui, les réflexions qu'elle en a tiré.
J'ai découvert Ovidie avec "Libres!", puis "Baiser après metoo" et enfin "Tu n'es pas obligée". Ses ouvrages m'ont beaucoup aidée à me comprendre et me trouver, à être en paix avec des choses qui m'écrasaient sans que je ne parvienne à saisir pourquoi.
Ce nouvel ouvrage est bien plus intime, elle s'y livre beaucoup, j'ai le sentiment d'en savoir un peu plus sur la femme derrière la personnalité médiatique dont chacun s'est fait une opinion en fonction de la première image qu'il en a eu. Il s'agit d'un témoignage vrai, direct, incisif, qui pourra en irriter plus d'un et pourtant, difficile de ne pas y trouver une réalité ancrée en chacun de nous.
Il ne s'agit pas d'un phamplet contre les hommes mais bien d'un cri du cœur contre la violence qu'impose ce déséquilibre dans les rapports entre les hommes et les femmes, instauré depuis toujours. Cette nécessité imposée aux femmes d'être désirables, disponibles, aux hommes d'être performants et consommateurs.
Bien sûr il ne s'agit pas de tous les hommes, de toutes les femmes, mais bien d'une structure sociale ancrée dont il est difficile de se défaire. Et c'est ce genre de lecture qui permet de s'en défaire et de développer des relations qui nous apportent satisfaction et non qui répondent aux injonctions reçues en permanence.
Cette écoute m'a confortée dans l'idée que mes choix m'avaient menée vers une sérénité qui me ressemble. Et les écrits d'Ovidie tiennent une place importante dans ce parcours. Parce qu'un texte n'a pas besoin de coller à notre propre vision du monde pour nous apporter matière à réflexion et nous étayer dans notre propre construction.
"Ce texte n’est ni un essai ni un manifeste. Il n’est en rien une leçon de féminisme ni un projet de société. Tout au plus est-il un exutoire, un texte cathartique en écriture automatique, un discours de colère et de désespoir, où l’affect amorce la réflexion."
Ovidie nous partage son expérience, sa grève du sexe (avec les hommes) qui a commencé il y a quatre ans. Les raisons qui l'y ont conduite, les bénéfices de cette décision, ce qui lui manque aujourd'hui, les réflexions qu'elle en a tiré.
J'ai découvert Ovidie avec "Libres!", puis "Baiser après metoo" et enfin "Tu n'es pas obligée". Ses ouvrages m'ont beaucoup aidée à me comprendre et me trouver, à être en paix avec des choses qui m'écrasaient sans que je ne parvienne à saisir pourquoi.
Ce nouvel ouvrage est bien plus intime, elle s'y livre beaucoup, j'ai le sentiment d'en savoir un peu plus sur la femme derrière la personnalité médiatique dont chacun s'est fait une opinion en fonction de la première image qu'il en a eu. Il s'agit d'un témoignage vrai, direct, incisif, qui pourra en irriter plus d'un et pourtant, difficile de ne pas y trouver une réalité ancrée en chacun de nous.
Il ne s'agit pas d'un phamplet contre les hommes mais bien d'un cri du cœur contre la violence qu'impose ce déséquilibre dans les rapports entre les hommes et les femmes, instauré depuis toujours. Cette nécessité imposée aux femmes d'être désirables, disponibles, aux hommes d'être performants et consommateurs.
Bien sûr il ne s'agit pas de tous les hommes, de toutes les femmes, mais bien d'une structure sociale ancrée dont il est difficile de se défaire. Et c'est ce genre de lecture qui permet de s'en défaire et de développer des relations qui nous apportent satisfaction et non qui répondent aux injonctions reçues en permanence.
Cette écoute m'a confortée dans l'idée que mes choix m'avaient menée vers une sérénité qui me ressemble. Et les écrits d'Ovidie tiennent une place importante dans ce parcours. Parce qu'un texte n'a pas besoin de coller à notre propre vision du monde pour nous apporter matière à réflexion et nous étayer dans notre propre construction.