La chair est triste hélas
par Ovidie
Lu par Ovidie
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Date de parution 19 juil. 2023 | Archivage 22 févr. 2024
Audiolib | Documents & Essais
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Résumé
TITRE UNIQUEMENT DISPONIBLE AU FORMAT NUMÉRIQUE
« J’ai repensé à ces innombrables rapports auxquels je m’étais forcée par politesse, pour ne pas froisser les ego fragiles. À toutes les fois où mon plaisir était optionnel, où je n’avais pas joui. À tous ces coïts où j’avais eu mal avant, pendant, après. Aux préparatifs douloureux à coups d’épilateur, aux pénétrations à rallonge, aux positions inconfortables, aux cystites du lendemain. À tous ces sacrifices pour rester cotée à l’argus sur le grand marché de la baisabilité. À toute cette mascarade destinée à attirer le chaland ou à maintenir le désir après des années de vie commune. Cette servitude volontaire à laquelle se soumettent les femmes hétérosexuelles, pour si peu de plaisir en retour, sans doute par peur d’être abandonnées, une fois fripées comme ces vieilles filles qu’on regarde avec pitié. Un jour, j’ai arrêté le sexe avec les hommes. »
Autrice et documentariste spécialiste de l’intime et du rapport au corps, Ovidie retrace ici la trajectoire qui l’a conduite à quatre années de grève du sexe.
TITRE UNIQUEMENT DISPONIBLE AU FORMAT NUMÉRIQUE
« J’ai repensé à ces innombrables rapports auxquels je m’étais forcée par politesse, pour ne pas froisser les ego fragiles. À toutes les fois où mon...
Formats disponibles
FORMAT | Livre audio, Intégral |
ISBN | 9791035414986 |
PRIX | 19,45 € (EUR) |
DURÉE | 2 Heures, 34 Minutes |
Vos liens
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Si vous avez lu King Kong Theory de Virginie Despentes, je pense que ce livre peut vous plaire. La même colère transpire dans les mots de Ovidie.
Ce texte, c’est un coup de gueule. Elle le dit elle-même, c’est un « exutoire, un texte cathartique en écriture automatique, un discours de colère et de désespoir, où l’affect amorce la réflexion ».
Elle ne prétend pas convaincre qui que ce soit, elle se livre et énonce sa vérité. C’est un texte intime et personnel. C’est pour cela que certains mots ont fait écho en moi et pas d’autres.
Ovidie décide de parler des raisons pour lesquelles elle a arrêté d’avoir des relations se*uelles avec les hommes.
Elle ne nous donne aucune leçon de féminisme mais prends ses lecteur.ices pour confident.es en se dévoilant complètement. Il n’y a pas de faux semblants, il n’y a qu’elle. Elle est authentique, honnête et nous donne son point de vue sur cette décision.
Ovidie est inspirante. Tout est sincère et c’est ce qui rend ce texte si réussi. On aime ou pas mais elle ne ment pas. Elle a le courage de se regarder en face et d’affronter ses cauchemars, ses doutes et ses envies. Elle n’est pas sûre de tout et c’est comme ça mais elle essaie.
Ce livre, je l’ai perçu comme un journal intime dans lequel on déverse absolument tout ce que l’on ressent. Sans réfléchir, comme un besoin, de manière spontanée. 💪
Alors si vous aimez les thèmes évoqués par l’autrice, découvrez ce texte. Il est court et percutant !
*
« Je fantasme une société plus égalitaire, où les individus vivraient et travailleraient ensemble d’égal à égal et qui ouvrirait la voie à des relations d’un type nouveau, fondées sur l’affection mutuelle et non plus entachées par des questions de propriété, de possession, de valeur, de prix et d’échange »
« Il y a des âmes trop fragiles pour affronter la cruauté du monde, il en faisait partie »
*
J'ai écouté "La chair est triste hélas" écrit et lu par Ovidie. Le livre est publié chez Julliard et l'audio disponible sur audiolib.
"Ce texte n’est ni un essai ni un manifeste. Il n’est en rien une leçon de féminisme ni un projet de société. Tout au plus est-il un exutoire, un texte cathartique en écriture automatique, un discours de colère et de désespoir, où l’affect amorce la réflexion."
Ovidie nous partage son expérience, sa grève du sexe (avec les hommes) qui a commencé il y a quatre ans. Les raisons qui l'y ont conduite, les bénéfices de cette décision, ce qui lui manque aujourd'hui, les réflexions qu'elle en a tiré.
J'ai découvert Ovidie avec "Libres!", puis "Baiser après metoo" et enfin "Tu n'es pas obligée". Ses ouvrages m'ont beaucoup aidée à me comprendre et me trouver, à être en paix avec des choses qui m'écrasaient sans que je ne parvienne à saisir pourquoi.
Ce nouvel ouvrage est bien plus intime, elle s'y livre beaucoup, j'ai le sentiment d'en savoir un peu plus sur la femme derrière la personnalité médiatique dont chacun s'est fait une opinion en fonction de la première image qu'il en a eu. Il s'agit d'un témoignage vrai, direct, incisif, qui pourra en irriter plus d'un et pourtant, difficile de ne pas y trouver une réalité ancrée en chacun de nous.
Il ne s'agit pas d'un phamplet contre les hommes mais bien d'un cri du cœur contre la violence qu'impose ce déséquilibre dans les rapports entre les hommes et les femmes, instauré depuis toujours. Cette nécessité imposée aux femmes d'être désirables, disponibles, aux hommes d'être performants et consommateurs.
Bien sûr il ne s'agit pas de tous les hommes, de toutes les femmes, mais bien d'une structure sociale ancrée dont il est difficile de se défaire. Et c'est ce genre de lecture qui permet de s'en défaire et de développer des relations qui nous apportent satisfaction et non qui répondent aux injonctions reçues en permanence.
Cette écoute m'a confortée dans l'idée que mes choix m'avaient menée vers une sérénité qui me ressemble. Et les écrits d'Ovidie tiennent une place importante dans ce parcours. Parce qu'un texte n'a pas besoin de coller à notre propre vision du monde pour nous apporter matière à réflexion et nous étayer dans notre propre construction.
Je remercie #NetGalleyFrance, Audiolib et les éditions Julliard (collection fauteuse de trouble) pour m'avoir permis de découvrir #Lachairesttristehélas.
Ovidie l'écrit dès l'avant-propos : "Ce texte n’est ni un essai ni un manifeste. Il n’est en rien une leçon de féminisme ni un projet de société. Tout au plus est-il un exutoire [...]" Effectivement, l'ouvrage est plus proche du pamphlet que de l'essai, assez proche du témoignage à thème post #MeToo finalement.
L'autrice se confie sur sa décision de faire la "grève" du sexe. Pas seulement la grève de l'acte sexuel, mais aussi la grève tout ce qui pourrait avoir un "caractère sexuel" : de la séduction au rapport sexuel hétérosexuel en passant par l'épilation. Ainsi, elle met à jour toute une série de comportements, d'habitudes, de reflexes, de contraintes qu'elle lie irrémédiablement à la sexualité hétérosexuelle. C'est cet aspect qui m'a le plus intéressée et interpellée. Car oui, certaines activités plutôt "féminines" sont résolument liées à notre sexualité sans que nous n'en ayons réellement conscience. L'exemple le plus flagrant étant celui de l'élimination de la pilosité : obligation sociale plus que sanitaire... Cette injonction de douceur pourrait bien relever d'un diktat idiot. Ce n'est pas pour autant un pamphlet anti-rasoir, rassurez-vous. Ovidie est suffisamment intelligente pour élargir le sujet et conceptualiser sa grève de sexe, tout en nous donnant des pistes qui donnent à réfléchir. Il n'en reste pas moins que ce n'est qu'un témoignage très personnel, qui n'engage que celle qui l'a écrit, même s'il encourage celles (et ceux ? y en aura-t-il ?) qui le liront à se poser quelques questions...
Ce livre très court est très bien écrit et se lit et s'écoute très rapidement malgré les raisonnement parfois assez ardus. Le style reflète autant l'intelligence que les sentiments de l'autrice. Même si mes opinions divergent des siennes, je me sens grandie par ses réflexions si différentes des miennes.
[]Grâce à #NetGalleyFrance et Audiolib, que je remercie, j'ai aussi pu découvrir l'ouvrage lu par l'autrice. La voix d'Ovidie est magnifique, sa diction est parfaite, en revanche, sa lecture est plus monotone que je ne m'y attendais. Elle réussit à énoncer très clairement sa pensée, comme à l'écrit, mais avec beaucoup de détachement, une certaine "crudité" dans l'intonation, ce qui est tout à fait cohérent avec ses propos.[]
#Lachairesttristehélas #NetGalleyFrance
Voici un livre que j'ai trouvé intéressant mais auquel je n'ai pas totalement accroché.
J'ai apprécié que l'autrice se livre sans tabou. On sent toute sa sincérité et son envie de tout lâcher dans son livre. Je le comprends mais j'ai eu beaucoup de mal avec le début car j'ai ressenti son énervement et sa colère. Pour moi, c'était un peu trop difficile.
Certes, je n'ai pas vécu ses traumatismes mais j'ai trouvé les mots parfois très durs et j'aurais aimé plus de diplomatie car j'avais l'impression d'être à un procès.
Ensuite, il y a eu la partie où elle explique son mal être et son parcours. Là j'ai mieux compris son opinion et pourquoi elle avait des avis si tranchés. Ca a atténué mon sentiment de colère du début et j'ai pu mieux cerner les situations dont elle parlait. Elle m'a touchée.
Pour la voix de la narratrice, ici l'aitrice, elle a un timbre de voix très agréable.
Bref, c'est un livre qui fait réfléchir et qui est percutant mais si vous le commencez et trouvez cela un peu dur, continuez votre lecture pour mieux comprendre.
Je remercie les éditions Audiolib et NetGalleyFrance pour cette écoute.
Ovidie fait le point sur les conséquences de sa "grève du sexe" motivée par une frustration fréquente quant à son propre plaisir. Et le panorama qui s'offre à elle dit beaucoup de notre société. Invisibilité, difficulté à revenir à un "soi" qui peine à exister, mais aussi sérénité, soulagement et gains économiques suite à l'abandon des efforts de séduction ( ce qu'une femme doit à son corps, son apparence, son comportement pour rester dans la norme, rester désirable sexuellement).
Deux heures trente cinq d'écoute d'une réflexion personnelle et d'une expertise sur le sexe, sans périphrases ni circonvolutions qui interroge la norme hétéro, le plaisir féminin dans cette relation, puis par extension, le couple hétérosexuel, la femme dans la société, et les conséquences d'un retrait de ce schéma.
Chapitre après chapitre, sur un ton assez monocorde, mais néanmoins sensible, Ovidie évoque une société où la femme non désirable sexuellement perd de sa valeur. C'est une prise de conscience teintée de colère, mais un constat néanmoins assez ordinaire, selon moi, pour toutes celles, éduquées pour une vie hétérosexuelle et ne l'ayant pas remise en question, qui se retrouvent pour une raison ou une autre sans l'avoir choisi, considérées peu ou pas désirables : handicapée, grosse, racisée, âgée, malade... Les raisons ne manquent pas des grèves de sexe, involontaires celles-là, qui mènent aux mêmes conséquences, aux mêmes ressentis, aux mêmes constats.
Docteure en Sciences Humaines, réalisatrice, autrice, journaliste, Ovidie anticipe les critiques et revient notamment sur son image publique sans cesse caricaturée, figée sur quelques rôles de jeunesse dans le cinéma porno qui lui sont systématiquement renvoyées pour interroger sa légitimité, à chacune de ses réalisation.
Elle se dit toujours désireuse d'une relation hétérosexuelle mais loin de toute domination et dans l'égalité et la confiance.
Car de son point de vue, les hommes sont également enfermés dans ce système (l'évocation de son frère est poignante).
Ce texte puissant, sans tabou, est critique et radical.
Il peut choquer.
Il peut aussi aider à se remettre en question.
Il peut surtout constituer un inventaire tout à fait parlant de ce que vivent nombre de personnes, et donner des pistes pour avancer individuellement et collectivement, pour construire des relations entre êtres humains dont la domination n'est pas le socle.
Merci à NetGalley et Audiolib pour cette écoute.
Ovidie se livre sans détour à un témoignage sur son choix de ne plus avoir de relations sexuelles avec des hommes. Elle livre les raisons ayant mené à cette décision et les ressentis qu'elle a pu vivre depuis qu'elle a commencé (ça fait 4 ans).
Difficile de ne pas faire le lien avec le travail de Virginie Despentes dans King Kong Theory. Je pense que ces deux femmes ont beaucoup en commun et leurs œuvres sont très complémentaires.
Ce récit n'est pas pour tout le monde et il faut être un minimum sensibilisé au féminisme avant de se lancer dans cette lecture qui pourrait facilement choquer et rebuter des féministes "débutants" faisant leurs premiers pas.
Voici un livre que je viens de découvrir et qui m’a interpellée.
Dans ce court essai, Ovidie dévoile sa grève du sexe depuis 4 années et ce qui a provoqué cette envie, ce besoin.
Elle livre le peu d’estime qu’elle a pour les hommes et vient à penser que la sexualité hétérosexuelle n’est que contrainte et assouvissement de la femme.
Les femmes auraient des rapports sexuels en échange de sécurité matérielle.
Elle développe le concept de « baisabilité » de la femme qui engendre tous les artifices et contraintes des femmes pour rester désirables dans cette société de séduction avec les hommes et de compétition avec les autres femmes.
C’est un résumé particulièrement tronqué que je rapporte mais c’est cela qui m’a « saisie».
Le discours manichéen de l’auteure m’a tantôt dérangée tantôt parlé…
Ovidie a eu plusieurs vies qu’elle assume complètement.
Après une courte carrière dans l’industrie du porno, elle est devenue journaliste, documentariste et aujourd’hui auteure.
Je vous avoue que j’ai eu besoin de quelques jours pour mettre mes idées au clair concernant ce livre qui contient beaucoup d’informations, l’histoire de l’auteure mais également des chiffres et des partages d’expérience.
Ovidie se livre sans censure, sa plume est incisive et sensible malgré tout.
C’est un livre que je vous conseille car il ne peut pas laisser indifférent et interroge sur les rapports entre hommes et femmes, la parité, l’acceptation du vieillissement entre autres.
Pour ma part, la morale de ce livre est la nécessité de développer l’amour de soi et ne pas attendre que ce « besoin » soit comblé par l’extérieur.
Alors, vous êtes tentés par cette lecture « coup de poing » dont on ne ressort pas indemne ?
Dans ce livre, la documentariste Ovidie évoque sa «grève du sexe» avec les hommes. Ce n’est pas de l’abstinence car elle a des relations intimes avec des femmes et se masturbe.
Lasse des relations hétéro centrées sur l’éjaculation, elle va plus loin en expliquant que l’hétérosexualité s'apparente, pour elle, à une transaction, la femme offrant ses services sexuels en échange d’un confort matériel et d’une validation de sa valeur sur «le grand marché à la bonne meuf». En plus du sexe ennuyeux, elle avoue avoir passé beaucoup d'énergie à se rendre désirable en s’épilant, en achetant des cosmétiques et de la lingerie etc. Elle s’affranchit aujourd’hui de tout ça.
On retrouve son style cru, elle appelle une chatte une chatte, ce que j’apprécie. Bien que radicaux, j’ai trouvé beaucoup de vérité dans ses mots, ou du moins, une vérité proche de la mienne. A chaque fois, je me disais, «Mais oui ! Mais oui ! » et j’imagine que d’autres femmes s’y sont reconnues.
Ovidie ne déteste pas les hommes, elle a même une belle amitié avec Tancrède Ramonet, son compagnon de grève du sexe. Elle souhaite juste des rapports différents, qui s’éloignent des assignations de genre, des rapports plus axés sur le plaisir féminin, où la femme sortirait de son rôle de dominée et l’homme de son rôle de dominant, ce qui bénéficierait autant aux unes qu’aux autres.
Elle le signale en avant-propos, ce livre n’est «ni un manifeste, ni un essai». C’est un témoignage à chaud, étayé d’une réflexion pertinente sur la sexualité et le patriarcat.
J’ai apprécié retrouver Ovidie, que j’avais écoutée dans son podcast très intéressant «Qu’est ce qui pourrait sauver l’amour ?». Sa démarche reste cohérente et cette grève du sexe n’est au final pas si surprenante au vu du reste de ses travaux.
Je recommande. Fais-toi ton propre avis sur ce texte qui fait le buzz !
Un teste puissant, intime et engage qui ne vous laissera pas de marbre.
Ovidie nous apporte une vraie réflexion au sujet de sa sexualité et de sa relations aux hommes.
Je lis régulièrement des écrits féministes afin d’essayer de comprendre l’autre sexe. J’ai l’habitude d’être mis face à mes responsabilités mais cette fois-ci, j’ai tout de suite été pris à la gorge par Ovidie. En effet, dans cet essai, elle ne passe pas par quatre chemins. Elle lance une attaque frontale contre le patriarcat et ses excès.
Elle nous explique pourquoi elle a décidé de faire une grève du sexe illimitée. Elle retrace l’ensemble des faits et des évènements qui l’ont poussée à un tel extrémisme. Elle entre dans la sexualité des couples pour en extraire les inégalités flagrantes.
Ce texte se révèle très efficace parce qu’il n’est pas unilatéral. L’autrice se remet elle aussi en cause, en n’occultant pas sa subjectivité. Elle donne son avis avec son expérience personnelle. Elle blâme aussi les femmes qui ont accepté depuis longtemps, sans broncher, toutes les injustices, au point que celles-ci sont entrées dans les mœurs.
L’autrice profite de son récit pour nous ouvrir en grand les portes de son intimité. Dès lors, on découvre tous les obstacles qu’elle a rencontré dans ses échanges mentaux et charnels avec les hommes. Elle a un passé dans les films pornographiques et les gens la ramènent toujours à cette partie de sa vie, pourtant très courte. Avec son statut de femme et d’ancienne actrice, elle doit être encore plus compétente afin d’être prise au sérieux.
Je conseille principalement aux hommes de lire ce livre. Vous apprendrez des choses et après ça, vous changerez peut-être de comportement. Mais les femmes y trouveront aussi des pistes de réflexion sur leur propre conduite. Dans tous les cas, que l’on soit d’accord ou non avec elle sur tous les points abordés, Ovidie a le mérite de mettre les pieds dans le plat et de chambouler les convenances ! A méditer !
Je suis assez partagée par ce livre, et j'ai un peu de mal à organiser mes pensées. Alors peut-être que je peux les émettre en vrac, et voir où cela me mène...
Premièrement, la narration est parfaite. Un livre lu par l'auteur, évidemment c'est un plus, et Ovidie a une voix très agréable.
Ensuite, j'étais curieuse de découvrir cet ouvrage qui inaugure une nouvelle collection nommée "Fauteuse de trouble", consacrée à la sexualité et à l'émancipation féminine.
Ovidie explique ici les raisons pour lesquelles elle a arrêté d'avoir des relations sexuelles avec des hommes, en se basant sur sa propre expérience, son ressenti, sa vision des relations hommes-femmes.
Et autant ces réflexions sont intéressantes, mettant souvent le doigts sur toutes les contradictions qui sont exigées face à la gent féminine, autant je me suis parfois sentie en parfait décalage avec les propos de l'autrice.
Certes, nous sommes ici face à un récit de vie plus qu'à un essai, et je pense que c'est cette subjectivité qui m'a dérangée.
Mais ce livre m'a amenée à réfléchir sur les relations hommes/femmes, et je pense que c'est un de ses buts premiers. Et puis, la richesse d'un débat n'est-elle pas justement de confronter les points de vue ? Si on ne lisait que des ouvrages avec lesquels on est d'accord, comment évoluer ? Comment développer un sens critique ?
Au final, je dirais qu'il s'agit d'un très bon livre.
Un essai au texte engagé et personnel que va nous livrer ici Éloïse Delsart, alias Ovidie, avec toute sa colère et sa lucidité face à la condition de la femme, la sexualité et même la société actuelle !
On ressent son aversion envers la gent masculine, c'est très sombre, presque teinté d'amertume et de désillusions, avec des expériences passées qui font froid dans le dos... mais son témoignage est lumineux aussi et nous dévoile une nouvelle manière de vivre qui lui convient à présent 😌
C'est l'auteure elle-même qui lit le récit dans sa version audio et cela rajoute indéniablement de la profondeur à ces mots. Elle nous invite à découvrir sa vérité avec des avis très tranchés, qui même s'ils divergent des nôtres, sont vraiment percutants ! 💥
Le gros plus de cette version audio c'est sa narratrice qui n'est autre qu'Ovidie elle-même. Bien écrire ne veut pas dire bien lire, mais j'ai trouvé la narration de l'autrice très bonne. Claire et impactante, particulièrement immersive aussi.
Pour tout vous dire j'avais commencé l'écoute par curiosité et je n'ai pu m'arrêter avant la fin... emportée par les pensées d'Ovidie et les réflexions que ça éveillait chez moi.
Vous parler du texte en lui-même va être plus compliqué, car il est très intime et chacune (les mecs vous avez le droit de lire aussi) sera touchée par des choses différentes.
Le texte qu'Ovidie nous lis est très personnel et courageux, mais bien que notre vie soit différente je me suis reconnue dans des passages et si tout ne m'a pas parlé, il me semble important de réfléchir à la partie systémique de son témoignage/réflexion. Car la dame a des diplômes universitaires, fait des documentaires donc elle ne se contente pas de parler d'elle, elle s'appuie aussi sur des faits et études.
Ce texte m'a beaucoup touchée et je sais que je vais le réécouter.
Si ça vous parle lisez le car Ovidie ne parle pas que d'elle. Elle parle de nous.
Et si vous vous sentez agressé ou menacé par ce texte, demandez vous pourquoi ...
Eloise Delsart, alias Ovidie, inaugure la nouvelle collection "Fauteuse de trouble" de Vanessa Springora, qui réunit des textes écrits exclusivement par des femmes, consacrés à la sexualité et à l'émancipation.
Assez proche du témoignage à thème post #Metoo, Ovidie fait de l'écriture de ce court roman percutant une sorte de pamphlet plutôt qu'un essai littéraire. Je remercie @audiolib et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de le découvrir en version audio grâce à l'autrice / lectrice son roman.
Récit autobiographique très incisif, j'ai vraiment apprécié que l'autrice se livre sans tabou, se mette à nu, en toute sincérité, en employant des mots crus, reflétant toute sa rancœur envers la gente masculine. Je comprends ce désir de lâcher prise en dénonçant les raisons qui l'ont poussée à se lancer dans la grève du sexe avec les hommes pendant 4 ans.
J'avoue que la colère et le dégoût qu'elle témoigne tout au long de son roman m'ont aussi chamboulée, comme si j'assistais à un procès avec des arguments uniquement à charge. D'autant plus que j'ai l'ai découvert en version audio et que la voix de l'autrice révèle toutes les émotions dont elle est submergée. J'ai ressenti toute cette violence verbale comme un véritable exutoire nécessaire à l'autrice.
J'ai trouvé que la voix assez monotone de l'autrice témoignait aussi une réelle tristesse, une lassitude extrême et un vide existentiel abyssal. En cela, Ovidie se rapproche parfaitement du sentiment de douleur et de spleen ressenti par le poète Stéphane Mallarmé à qui elle fait référence dans son titre. Bien que le style relâché de l'autrice soit tout sauf poétique, l'effet produit reste le même. Sa soif d'un amour idéalisé se heurtant au monde des réalités est, inévitablement, voué à l'échec.
Bref, c'est un roman qui donne matière à réfléchir et, même si l'autrice a tendance à faire parfois du remplissage, je conseille ce roman à toutes celles et ceux qui veulent connaitre un peu mieux la vie personnelle d'Ovidie.
Nouveau livre audio, et nouveau genre puisqu'il s'agit cette fois d'un essai.
Lu par son autrice, Ovidie, j'ai trouvé que cela lui donnait beaucoup de force, et peut-être que je me suis sentie plus impliquée dans mon écoute, comme si l'autrice avait décidé de me livrer son texte jusqu'au bout, de faire cet entretien avec moi, de femme à femme.
Le texte est très puissant. On ressent la colère de l'autrice, d'autant plus en l'écoutant.
Les mots sont justes, les phrases précises. Pas de superflu.
Evidemment je ne me suis pas retrouvée dans tous les propos de cet essai, ayant mes propres expériences et un avis différent sur certains sujets. Mais force est de constater que ce texte est d'une grande pertinence et d'une grande utilité. Et quelle tristesse de savoir que la plupart des gens qui le liront ou l'écouteront sont celles et ceux qui savent déjà, qui constatent ou ont constaté ce que l'autrice nous expose ici.
Malheureusement, les personnes qui apprendraient le plus avec cet ouvrage, et à qui il serait le plus bénéfique de le faire découvrir (pour elles.eux comme pour nous), sont celles et ceux qui le dénigreront, n'y verront qu'un "féminisme extrême".
Mais qu'y a-t-il d'extrême à dénoncer les abus subit par plus de 50% de la population ? Qu'y a-t-il d'extrême à vouloir montrer des violences invisibilisées qui existent depuis trop longtemps et subsistent dans une société qui se dit moderne ?
Je pense qu'il faut beaucoup de courage pour livrer un texte aussi poignant et criant de vérité. Le contenu de ce texte peut être difficile à entendre. Difficile pour celles et ceux qui ont déjà fait les frais de ce qui est énoncé et dénoncé, puisqu'évocateur de souvenirs qu'on préférerait laisser enfouis bien au fond de nos mémoires. Difficile aussi pour celles et ceux qui sont dans le déni et qui préfèrent ne pas voir ou ignorer cette vérité écœurante. Quoi qu'il en soit, ce texte est essentiel et fondamental.
Je suis contente d'avoir pu le découvrir ainsi, en l'écoutant. Bien sûr, je le recommande au plus grand nombre.
Cette lecture, comme l'annonce Ovidie dès le début du livre, n'est ni un essai, ni vraiment une autobiographie, ni véritablement un manifeste. Il s'agit d'une sorte de cri du coeur, une rage qu'elle aligne mot après mot, phrase après phrase, dans son désir de nous partager sa lassitude et sa colère d'avoir si longtemps dû faire semblant. Semblant de jouir, semblant d'apprécier les relations qu'elle avait, les parties de jambes en l'air, toutes plus plates les unes que les autres. Elle revendique d'être, oui, mal-baisée, et réfléchissez à cause de qui ? Elle se lance alors dans une grève du sexe, au début militante, qui se transforme finalement comme une évidence. On est jamais mieux servie que par soi-même, n'est-ce pas ?
Le propos d'Ovidie est percutant et intéressant, partagé pour la plupart. On pourra la traiter d'aigrie, j'ai parfois moi-même pensé qu'elle était un peu extrême, mais finalement pourquoi le lui reprocher. N'a-t-elle pas toutes les raisons d'être aigrie de ne pas être considérée par des gens qui ne s'intéressent qu'à leur propre plaisir ? Aussi, je pense que c'est à juger comme un journal intime. Elle ne demande pas à généraliser quoi que ce soit, elle se contente de donner SON avis, à partir de sa propre expérience.
La narration audio était très sympa !
Bon déjà, le titre est parfait et c’est presque ce qui m’a donné envie de le lire de prime abord. Mais c’est aussi la réflexion qui amène à cette grève du s$xe. Alors attention, c’est un texte dur, plutôt radical et clairement à ne pas mettre entre toutes les mains (ou les oreilles). Et si certains propos d’Ovidie m’ont paru un peu trop radicaux (je mets 5 ☆ mais en réalité ça serait plus 4,5), je les ai trouvé passionnants, notamment sur la nature transactionnelle des relations. Un livre à faire lire ou écouter à de nombreuses femmes mais aussi à des hommes (qui vont bien évidemment le détester!!)
Nous avions évoqué ce titre au CLF, j’ai donc été curieuse de me plonger dedans.
Je l’ai découvert en audio, avec la voix de l’autrice et je dois dire que l’expérience était vraiment pas mal. Comme une discussion, en tout intimité, l’entendre nous parler et prendre conscience des choses.
Il y a 4 ans, Ovidie a débuté une grève du sexe hétérosexuel. Un choix qu’elle nous explique à travers cet exutoire.
Bien que très personnel, ce livre m’a fait un bien fou, parce que nous sommes nombreuses à avoir déjà éprouvé certains de ses ressentis.
Ovidie ne déteste pas les hommes, elle déteste les pouvoirs que notre société patriarcale leur confère, dans absolument tous les domaines. Le sexe n'étant bien-sûr pas une exception.
Elle aborde ici de façon très juste les diktats de la séductions, des fantasmes, du sexe et des ses déceptions, de la pornographie devenant monnaie courante, du pouvoir de soumission que peut avoir sur nous partenaire, et tant d’autres choses encore.
Même si je n’ai pas été d’accord sur tout, je me suis souvent dit, « mais oui c’est tout à fait ça! ».
Ce livre choque et interpelle, moi il m’a aussi permis de percevoir certaines choses différemment.
La lecture de ce livre a été exceptionnelle pour moi cette année. Un véritable coup de cœur, un ouvrage que je recommande à tous les adultes sans réserve.
Il s'agit d'une lecture essentielle pour moi, une expérience tellement enrichissante que j'ai mis du temps à exprimer pleinement mes impressions.
Ce livre a soulevé tant de réflexions et de vérités sur les hommes et les femmes que j'étais ébahie.
Presque chaque phrase résonnait en moi, me laissant sans voix.
Ovidie offre un regard saisissant et impartial sur l'amour, la sexualité, les relations amoureuses, le désir, les pratiques et les attentes des deux sexes.
Ses interrogations et réponses sont le fruit de son propre cheminement, racontant ses quatre années de grève du sexe.
Le livre est direct, parfois cru, mais il est temps de mettre des mots sur la sexualité et de dénoncer les comportements problématiques des hommes envers les femmes.
Assez des injonctions !
Ce livre a tellement fait écho en moi que j'aurais pu souligner presque chaque page.
Un véritable coup de poing !
J'ai aussi apprécié la version audio, mais je la recommande davantage en tant que complément. Pour pleinement ressentir la puissance des mots, je privilégie la lecture papier, surtout pour ce genre d'ouvrage.
Un livre percutant où Ovidie dénonce les normes imposées en matière de sexualité.
Ce n'est pas qu'une lecture pour les féministes, c'est un message adressé à toutes les femmes et à tous les hommes.
Un texte court (160 pages) intime à portée politique, expliquant son rejet du modèle hétérosexuel.
J'espère sincèrement avoir suscité chez vous l'envie de le lire.
Parler de sexe est déjà osé...
Parler de la sexualité des femmes est un sacré défi.
J'ai accepté "La chair est triste hélas" d'Ovidie en SP d'Audiolib plus par curiosité que par réel intérêt.
Le féminin est décliné à toutes les sauces et mon seuil de saturation a été atteint après trois lectures sur le sujet. Lire toujours les mêmes revendications, avoir ce besoin de porter ses ovaires comme les autres portent leurs couilles, ça va une fois. Après ça devient lourd et ça ne devrait pas être.
Etre une femme n'a jamais été une facilité néanmoins, je n'ai pas envie d'être femme sans les hommes.
Je n'ai pas trouvé de propos dans ce sens dans l'écoulecture de "La chair est triste hélas".
Il y est question de constat, de réalité, d'overdose de sexe pour le sexe.
A l'.a (écou)lecture de ce texte, chaque femme se reconnaitra.
Cette lecture est rassurante.
Ovidie met des mots sur les maux de la sexualité féminine.
J'ai apprécie la lecture offerte par l'autrice.
Une lecture en parfaite harmonie avec le contenu de l'essai même su la forme est affirmée. Ce livre est une libération.
Ce livre est une confession.
Je l'ai acheté au format papier pour mes enfants.
Mes filles.
Mon fils.
La chair n'est pas triste pour ceux qui savent, ceux qui sortent des sentiers connus, ceux qui laissent dans le passé les croyances des anciens (parfois pas si anciens).
Un livre comme celui-ci est une invitation au dialogue, à l'affirmation de soi et de ses besoins.
C'est aussi une lecture d'apprentissage.
Peut-on dire d'initiation?
Je ne sais pas.
C'est à toi d'en juger.
Tu me diras...
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