Chroniques des lecteurs
Chronique par
Aurélie J, Bibliothécaire
Dans ce livre, la documentariste Ovidie évoque sa «grève du sexe» avec les hommes. Ce n’est pas de l’abstinence car elle a des relations intimes avec des femmes et se masturbe.
Lasse des relations hétéro centrées sur l’éjaculation, elle va plus loin en expliquant que l’hétérosexualité s'apparente, pour elle, à une transaction, la femme offrant ses services sexuels en échange d’un confort matériel et d’une validation de sa valeur sur «le grand marché à la bonne meuf». En plus du sexe ennuyeux, elle avoue avoir passé beaucoup d'énergie à se rendre désirable en s’épilant, en achetant des cosmétiques et de la lingerie etc. Elle s’affranchit aujourd’hui de tout ça.
On retrouve son style cru, elle appelle une chatte une chatte, ce que j’apprécie. Bien que radicaux, j’ai trouvé beaucoup de vérité dans ses mots, ou du moins, une vérité proche de la mienne. A chaque fois, je me disais, «Mais oui ! Mais oui ! » et j’imagine que d’autres femmes s’y sont reconnues.
Ovidie ne déteste pas les hommes, elle a même une belle amitié avec Tancrède Ramonet, son compagnon de grève du sexe. Elle souhaite juste des rapports différents, qui s’éloignent des assignations de genre, des rapports plus axés sur le plaisir féminin, où la femme sortirait de son rôle de dominée et l’homme de son rôle de dominant, ce qui bénéficierait autant aux unes qu’aux autres.
Elle le signale en avant-propos, ce livre n’est «ni un manifeste, ni un essai». C’est un témoignage à chaud, étayé d’une réflexion pertinente sur la sexualité et le patriarcat.
J’ai apprécié retrouver Ovidie, que j’avais écoutée dans son podcast très intéressant «Qu’est ce qui pourrait sauver l’amour ?». Sa démarche reste cohérente et cette grève du sexe n’est au final pas si surprenante au vu du reste de ses travaux.
Je recommande. Fais-toi ton propre avis sur ce texte qui fait le buzz !
Lasse des relations hétéro centrées sur l’éjaculation, elle va plus loin en expliquant que l’hétérosexualité s'apparente, pour elle, à une transaction, la femme offrant ses services sexuels en échange d’un confort matériel et d’une validation de sa valeur sur «le grand marché à la bonne meuf». En plus du sexe ennuyeux, elle avoue avoir passé beaucoup d'énergie à se rendre désirable en s’épilant, en achetant des cosmétiques et de la lingerie etc. Elle s’affranchit aujourd’hui de tout ça.
On retrouve son style cru, elle appelle une chatte une chatte, ce que j’apprécie. Bien que radicaux, j’ai trouvé beaucoup de vérité dans ses mots, ou du moins, une vérité proche de la mienne. A chaque fois, je me disais, «Mais oui ! Mais oui ! » et j’imagine que d’autres femmes s’y sont reconnues.
Ovidie ne déteste pas les hommes, elle a même une belle amitié avec Tancrède Ramonet, son compagnon de grève du sexe. Elle souhaite juste des rapports différents, qui s’éloignent des assignations de genre, des rapports plus axés sur le plaisir féminin, où la femme sortirait de son rôle de dominée et l’homme de son rôle de dominant, ce qui bénéficierait autant aux unes qu’aux autres.
Elle le signale en avant-propos, ce livre n’est «ni un manifeste, ni un essai». C’est un témoignage à chaud, étayé d’une réflexion pertinente sur la sexualité et le patriarcat.
J’ai apprécié retrouver Ovidie, que j’avais écoutée dans son podcast très intéressant «Qu’est ce qui pourrait sauver l’amour ?». Sa démarche reste cohérente et cette grève du sexe n’est au final pas si surprenante au vu du reste de ses travaux.
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