Destiny
par Cecelia Ahern
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Date de parution 10 mai 2017 | Archivage 30 juin 2017
Résumé
Celestine North n’est pas une héroïne. Mais elle pourrait bien devenir le symbole d’un combat qui la dépasse.
Depuis la crise économique, la société a érigé de nouvelles règles. Celles de la Perfection. Tout individu Imparfait est jugé et marqué au fer rouge. Un I qui les condamne pour toujours à l’exclusion.
Celestine North est parfaite. Sage, belle et brillante. Elle a le petit ami dont rêvent toutes les filles : Art, le fils du juge Crevan, chef de la Guilde. Elle a prévu d’étudier les maths à l’université. Car c’est une fille de logique, de définitions, qui comprend les règles et les respecte.
Mais Celestine commet une erreur. Elle vole au secours d’un Imparfait. Ce qui est interdit.
Quelques heures plus tard, la Police est déjà devant sa porte. Une fois en prison, la voilà face à un dilemme : mentir pour éviter d’être marquée Imparfaite, ou rester fidèle à son élan de solidarité en avouant qu’elle a bel et bien aidé un Imparfait ? D’un côté, Celestine veut préserver sa famille et Art. De l’autre, elle a la conviction qu’elle n’a pas mal agi. Et surtout, il y a Carrick, ce mystérieux jeune homme, « Imparfait jusqu’à la moelle », gardé dans la cellule d’en face et dont elle veut gagner le respect.
Qui Celestine North décidera-t-elle d’être le jour de son procès ? L’héroïne résistante dont rêvent les Imparfaits ? Ou le visage parfait de la société ?
Celestine North n’est pas une héroïne. Mais elle pourrait bien devenir le symbole d’un combat qui la dépasse.
Depuis la crise économique, la société a érigé de nouvelles règles. Celles de la Perfection...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782013976435 |
PRIX | 12,99 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Célestine est parfaite, sage, excellente élève, son petit ami est le fils du juge Crevan, chef de la Guilde. Pourtant elle va être accusée de trahison et mise en prison ! Son crime ? Avoir aidé un vieil homme malade dans un bus, un homme certes mais un Imparfait. Car dans la société où elle vit, chaque erreur est susceptible d'être réprimandée et le coupable d'être marqué physiquement. Pour la jeune adolescente toutes ses certitudes s'écroulent, que doit-elle faire ?
Une dystopie terriblement accrocheuse et addictive ! On est alerté par l'intrigue, et puis captivé par cette ado qui ose résister et souffrir pour ses convictions. Troublant portrait d'une société qui punit toute différence et ne veut que des gens parfaits. Un beau personnage que l'on aura plaisir à suivre, vite le t2. Les personnages secondaires sont tout aussi attachants comme la famille de Célestine qui essaie de l'aider comme elle le peut.
Destiny" est un roman dystopique qui tient en haleine dès le début. Dans une société future, après une crise économique qui a ruiné trop de gens, une Guilde a été créée, chargée de punir tous ceux qui, un jour ou l'autre, ont commis des erreurs (prendre une mauvaise décision, mentir, se montrer déloyal, s'écarter du droit chemin, etc). Ceux qui sont ainsi jugés et punis par cette Guilde se voient marqués au fer rouge un I comme Imparfait. Et dès lors, les Imparfait vivent comme des parias. Ils peuvent se mêler aux autres mais la marque de leur infamie leur enlève certains droits: manger ce qu'ils veulent, exercer certains métiers, être aidés et tant d'autres.
Dans cet univers implacable où le moindre faux pas est sanctionné impitoyablement, vit Célestine North, une jeune fille parfaite à tous égards. Elle est très bonne élève, est la petite-amie d'Art Crevan, le principal juge de la Guilde. Tout va bien pour elle jusqu'au jour où dans un bus, elle vient en aide à un Imparfait. Et sa vie bascule dans l'enfer: avoir aidé un Imparfait c'est, quelque part, remettre en cause le système. Si au départ, Célestine n'a pas vraiment conscience de la portée de son geste, elle comprend peu à peu que la Guilde, à travers le personnage du juge Crevan, a institué un système injuste et que, ce qui était au départ un moyen de purifier la société civile de tous ceux et celles qui la dévoyaient, est devenu une machine à éliminer ceux qui dérangent, ceux qui osent critiquer l'organisation et la fonction de la Guilde. Et donc le juge Crevan lui même, prêt à basculer dans la tyrannie. Ce tome est le premier d'une série car la dernière page n'offre pas de fin. Célestine s'enfuit pour continuer la lutte.
C'est donc un bon roman dystopique à l'instar des "Hunger Games" et "Divergente". Je vous le recommande, on passe un bon moment.
Destiny et moi, nous avons mal commencé. Je le dis franchement, arrivée au tiers du roman, je me suis posée la question : vais-je poursuivre l’aventure ? Mais voilà, je déteste abandonner un livre, même si je ne l’apprécie pas. Je lui ai donc laissé le bénéfice du doute, surtout qu’aucun événement majeur ne s’était encore produit. Et j’ai bien fait ! Je dois même vous avouer que j’ai très envie de connaître la suite des événements, même si je m’attends plus ou moins à n’avoir aucune surprise.
Mais commençons par les choses qui fâchent. Première chose : notre héroïne… Et là, tout de suite, cela fait mal. Personnellement, quand je n’accroche pas au héros, c’est pratiquement perdu d’avance pour moi. L’auteur nous prévient tout de suite que Célestine voit le monde en noir et blanc, aucune nuance de gris pour elle. Certes, mais pour moi, il n’y a pas que cela. La jeune femme est trop naïve, trop centrée sur elle-même, ne cherche pas à réfléchir et se poser des questions. Le monde des adultes lui a fourni des réponses donc forcément, ce sont les bonnes.
Deuxième chose : le monde dans lequel on évolue. Et là, franchement, j’ai levé les yeux au ciel. Donc, dès que vous faites un mauvais choix, une incartade, vous êtes classés comme Imparfaits. Et là, clairement, c’est pire que la prison : on vous marque au fer rouge (bonjour le moyen-âge), vos droits sont limités (régime alimentaire spécifique, procréation autorisée mais on vous enlève vos enfants…). Et PERSONNE ne dit rien ! La foire à neuneus ! Le pire étant que les personnes qui jugent les « Imparfaits » et ceux qui les rejettent sont aussi imparfaits qu’eux. Plus j’en apprenais, plus j’avais envie de jeter ma liseuse à travers la pièce. Bon, certes, cela m’a fait réagir, mais l’aberrance quand même…
J’étais donc passablement énervée arrivée au tiers du roman. Pas un bon état d’esprit selon moi. Et puis, le basculement tant attendu arrive. Si Célestine ne réagit pas tout à fait comme je l’aurais voulu, même si elle reste fidèle à elle-même en même temps, nous avons au moins droit à un tsunami. Une adolescente de dix-sept ébranle toute une société. Ses « fondements » depuis plusieurs années. Un système qui « fonctionnait ». Et là, j’ai commencé à respirer un peu. Je laisse de côté le fait que beaucoup d’adultes sont très obtus et aveugles, et je me focalise sur le changement de Célestine. Notre héroïne n’a pas seulement provoqué le plus grand chamboulement des États-Unis depuis longtemps, elle commence enfin à devenir un être humain pensant et qui réfléchit par lui-même. La bouffée d’oxygène !
De là, j’ai vu l’histoire et le roman d’un tout autre oeil. Je me suis enfin attachée à Célestine et à sa famille. Sa mère notamment est juste géniale à voir évoluer. Je ne parle même pas de son grand-père qui en plus d’être adorable et un sacré agitateur. Art, le petit ami de notre héroïne, est pour moi, trop parfait et trop lisse. J’avoue que si il sort du tableau, ça ne me dérangera pas. Carrick est encore assez mystérieux. Le bad boy type à première vue. J’espère qu’il cache son jeu par contre sinon, on entrera trop dans les stéréotypes. Crevan, le grand méchant loup international, est pourri jusqu’à la moelle et donne envie de vomir… Un psychopathe ni plus, ni moins. Et au final, je ne suis pas certaine que ce sera lui le plus grand obstacle de Célestine car il y a bien plus d’enjeux en marche.
Le roman se lit au final très vite et une fois passé le tiers, je me suis prise au jeu. Il y a un réel positionnement de la part de l’auteur, ainsi qu’une recherche aux questionnements. La façon dont les choses s’embrayent montre petit à petit tous les aboutissants face à la politique actuelle des Etats-Unis et de la Guilde qui s’occupe de châtier les Imparfaits. On sait que cela partait d’un bon sentiment, mais le tout s’est perverti. le geste de Célestine provoque un raz de marée qui était en dormance. Des voix s’élèvent mais on peut aussi y voir toutes les manipulations et la recherche de pouvoir derrière les bonnes volontés. Ce monde est gris et Célestine l’a enfin compris.
Tout d'abord je remercie les éditions Hachette pour m'avoir fait découvrir cette petite merveille.
Dans cet univers futuriste mais en même temps très contemporain (utilisation des téléphones portables) notre héroïne, symbole de perfection, se retrouve à faire un choix : mentir pour ne pas devenir imparfait ou dire la vérité mais être imparfait. Et pour Célestine, être guidé uniquement par la logique, ce choix est totalement illogique. Voilà ce que j'ai adoré chez cette héroïne : sa logique. Tout ce qu'elle fait est logique. Pour moi qui suis quelqu'un de très logique (bien que détestant les mathématiques) je me suis rarement autant identifié à un personnage. Je la comprenais totalement. J’aurai voulu rentrer dans le livre pour l’aider. J’ai beaucoup aimé le personnage de Carrick aussi. Il est mystérieux mais pas ringard. Il n’y a pas (peut être plus tard) pour le moment de triangle amoureux et ça je l’apprécie énormément. Les triangles amoureux deviennent lassant à la longue. Mais ici il s’agit juste d’une compréhension mutuelle face à l’horreur de la situation.
Ce roman, classé en young-adult, peut par certain aspect être même pour adulte. La tension est forte tout au long du livre. On ne peut pas s’arrêter de lire tant l’avenir est incertain. La nouveauté dans cette dystopie c’est le fait que les imparfaits restent chez eux. Ils reviennent vivre leur vie d’avant avec des contraintes (nourritures différentes, place à part dans le bus, interdiction de regroupement, brassard annonçant leur imperfection). Tout cela nous rappelle plusieurs choses dans notre histoire mondiale : Rosa Parks et sa place dans le bus, l’étoile jaune désignant les juifs. L’aspect historique et politique de ce livre est présent mais pas lourd.
Tout cela fait que ce livre a été sitôt commencé, sitôt fini.
En bref c’est un gros coup cœur porté par une plume très belle. Je n’avais jamais lu de livre de cette auteure qui a écris surtout des comédies romantiques. Une reconversion réussit qui annonce du merveilleux pour la suite.
Tout d'abord je tiens à remercier NetGalley et les éditions Hachette Romans pour l'opportunité de lire ce livre.
De cette autrice j'ai lu Love, Rosie que j'ai vraiment aimé, et il y en a d'autres comme P.S. I love you qui me font de l’œil depuis un moment. Le registre dans lequel je la connais est donc très différent de ce qui nous attend avec ce premier tome d'une nouvelle série.
Destiny est une dystopie qui en reprend les schémas classiques. On retrouve une société avec des règles très strictes destinées à maintenir l'ordre suite à des événements chaotiques survenus dans une passé plus ou moins lointain. On y retrouve une jeune héroïne qui croit en cette société, à ses règles et qui fait tout pour s'y plier. Elle est un modèle de perfection.
Jusqu'à ce qu'un événement bouleverse non seulement son quotidien mais surtout sa façon de voir ce qui l'entoure. Même si l'on peut penser Celestine un peu naïve, elle ne se cache pourtant pas de la vérité : on trouve ça normal tant que ce n'est pas arrivé près de chez soi, à quelqu'un que l'on connaît.
A partir de là sa descente aux enfers commence. Celestine va se retrouver au milieu de conflits politiques, de jeu de pouvoir, et soulever innocemment une rébellion. Elle n'est pas spéciale. Elle n'est pas particulièrement courageuse. Au contraire elle tremble de la tête au pied tout le temps. Mais ce qui va attiser les foules, ce sont quelques phrases, simples, sincères, qui vont tout déclencher.
Je dois admettre que je n'ai pas trouver l'environnement particulièrement original, en soi cette dystopie n'a rien de particulier pour se démarquer. Et pourtant, je l'ai lu d'une traite. Je ne me suis même pas rendu compte à quel point j'avançais vite. L'écriture est d'une telle fluidité que les pages se tournent toutes seules (enfin, façon de parler, j'ai bien du appuyer sur l'écran pour passer à la page suivante à chaque fois hein, je ne m'en rendais juste pas compte).
Et les sujets abordés sont loin d'être innocents. Entre le culte de la beauté, les supercheries des politiciens, les abus de pouvoir, le travail de l'image, la manipulation des médias... ça ne manque pas! Notre société actuelle se trouve propulsée dans ce monde où la perfection est le maître mot, et où seule une définition de ce mot existe. Tous ces sujets sont partie prenante de l'histoire et sont exposés pour la fraude qu'ils sont, et ce sans grand discours, juste par des actions.
En bref : Un premier tome très prometteur et très prenant.
Un livre qui prend aux tripes. L'écriture de Cécilia Ayern nous propulse dans la peau de l'héroïne, à affronter les mêmes dilemmes, les mêmes colères, les mêmes doutes, les mêmes souffrances, les mêmes peurs.... pour les transformer en force.
Une belle ode au courage et à la justice. Affaire à suivre...
Encore un roman dystopique me direz vous. Oui, mais celui-ci est addictif. Je ne l'ai pas lu dès que je l'ai reçu, car j'avais beaucoup de romans à lire, mais je l'ai commencé ce week-end et je n'ai pas pu le lâcher avant de l'avoir terminé. J'ai été touchée tout de suite par l’héroïne et toute sa famille (notamment sa mère). Je me suis doutée de la tournure qu'allaient prendre les évènements, mais je me suis laissée prendre au jeu. J'ai hâte de lire la suite pour savoir si la rébellion ira à son terme et je le recommanderais fortement aux ados.
Belle surprise pour cette dystopie jeunesse aussi fascinante que dérangeante ! Dans un univers dénonçant les extravagances et les excès de notre société, l'auteure propose une vision engagée d'un futur susceptible de se produire.
Avec le thème de la recherche de la perfection, l'auteure créée une société futuriste où toute imperfection est bannie. Faute morale, transgression de promesse, négligemment professionnel... toute personne peut en dénoncer une autre si elle est suspectée d'acte imparfait, allant du vol au simple retard à un rendez-vous. Cette personne est punie, marquée telle du bétail d'un grand "I" sur une région précise du corps. Elle devra également afficher sa condition avec un brassard de couleur rouge vif.
Ces "Imparfaits" seront exclus, moqués, fuis comme la peste par la société. Nul droit au plaisir, au divertissement ou à l'opulence, des règles restrictives les entourent.
Exclusion, séparation des populations, idéologie politique, marquage ...
Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?
Difficile de ne pas faire le rapprochement avec la ségrégation raciale et le nazisme. Subtilement utilisées, ces références nous rappellent douloureusement les actes de folie commis par le passé qui sont susceptibles de se reproduire si on ouvre pas les yeux sur les excès actuels.
A travers le personnage de Célestine, on découvre cette société avec des yeux naïfs et l'esprit complètement formaté par ce mouvement politique en place. C'est à la fois dérangeant et fascinant comme point de vu.
Au début, nous avons la vision d'une famille aisée, archétype même des bons petits soldats qui petit à petit, se retrouve de l'autre côté de la barrière des injustices pour se rendre compte de la stupidité de cette idéologie.
Après tout c'est bien ça non ? La plupart des gens prennent pleinement conscience d'un problème lorsqu'ils se retrouvent directement concernés ...
Malgré un public visé plutôt axé jeunesse, c'est une vision criante de vérité subtilement menée qui amorce une suite des plus prometteuse. J'ai hâte d'en savoir plus !
Annaëlle (Blog "Books what else...")
http://bookswhatelse.wixsite.com/bookswhatelse
J'ai eu un coup de coup pour ce roman!!!
Impossible de le lâcher avant la fin...
Nous suivons Célestine dans un monde où chaque Imperfection est visible sur la peau des Imparfaits.
Or Célestine est parfaite: elle a de bonnes notes au lycée, elle adore les maths, a un petit copain tout aussi parfait qu'elle... jusqu'au jour où elle laisse parler la compassion...
Un geste qui va l'emmener loin, là où elle n'aura jamais pensé aller...
On s'attache immédiatement à Célestine dans cette dystopie criante de vérité. J'avoue que j'ai souffert (beaucoup) à ses côtés à de nombreuses reprises. J'ai été révoltée par le comportement inhumain de la population et pourtant on y croit....
J'ai vraiment hâte de découvrir la suite!!! Merci à Netgalley et à Hachette pour ce beau coup de coeur!!!!
Cela faisait pas mal de temps que je n'avais pas lu une dystopie aussi bonne! Et cela fait du bien! Ce monde de perfection est très intéressant. Et les punitions au moindre faux pas sont terribles! Tous savent ce que l'autre a pu commettre au vue de la punition infligée. On va faire la connaissance de Celestine qui pense vivre dans un monde à la hauteur, un monde idéal et parfait, hors bien sûr il n'en est rien et elle va vite le découvrir lorsqu'elle devra aidé cet Imparfait!
Elle va devoir prendre une décision cruciale: mentir ou admettre sa faute qui pour elle n'en est pas une! Que faire? Surtout lorsque sa vie en dépend! Au fil du temps, elle va apprendre, elle va comprendre que quelque chose cloche, que tout ce sur quoi sa vie se repose n'est peut-être pas aussi juste qu'elle le croit!
Un superbe premier tome, bourrée de suspens et d'action. L'écriture et le style sont à la hauteur de l'histoire! Il me tarde de lire la suite!
A force de voir dans les rayons « Young Adult » des dystopies, mon jugement sur ces dernières est de plus en plus critique. Il faut que l’histoire soit originale, l’écriture soignée et évidemment le tout prenant. Ce premier tome de Destiny possède à mon sens toutes ces qualités. Le système du monde présenté par Destiny est à la fois crédible et effrayant. On y prône la perfection absolue quand bien même la nature humaine est souvent conduite à faire des erreurs. Célestine North, l’héroïne, s’accommode pourtant bien de cet environnement. C’est une adolescente droite, juste, logique et elle est même la petite amie du fils du juge Crevan, un des chefs de la guilde. Jusqu’à ce que deux événements viennent bousculer ses certitudes..
La construction de ce premier tome de Destiny est plus classique que son thème. Comme dans bon nombre de dystopies, on retrouve une héroïne convaincue par le système dans lequel elle vit mais qui va en découvrir les failles et les limites lorsque ce système vient s’attaquer à des personnes proches de son entourage. Ici c’est d’abord l’arrestation de la mère de sa meilleure amie qui va conduire Celestine à s’interroger sur les bienfaits des dictats de la Guilde. Jusqu’à ce qu’elle même se retrouve prise dans le système judiciaire de ce monde après être venue en aide à un Imparfait qui faisait un malaise dans un bus, ce qui est interdit.
Dans ce premier tome de Destiny, Cécelia Ahern présente l’organisation de sa société tout en faisant vivre à son héroïne le basculement de son quotidien. Celestine North est un personnage intéressant qui est la seule à être déjà très bien cernée dans ce premier tome. Face à la situation qu’elle va vivre, la jeune fille ne se contente plus de voir en surface et découvre la vraie nature des gens qu’elle côtoie en creusant plus profondément dans leur personnalité. En 300 pages, on voit ainsi Célestine grandir au point d’oublier ses rêves d’enfant et ouvrir les yeux, donc, sur la réalité qui l’entoure depuis sa naissance. En venant en aide à un Imparfait, la jeune fille se retrouve à son tour accusée d’Imperfection et elle va dès lors découvrir l’envers du décor du système judiciaire. Mais elle va également incarner la nouvelle figure de lutte contre le système des Parfaits et Imparfaits. Là aussi, c’est un ressort assez classique dans les dystopies.
Ainsi c’est le concept de Destiny tout comme son attachante héroïne et l’écriture limpide de Cecelia Ahern qui a rendu cette lecture passionnante. Une fois commencé, difficile de reposer ce livre qui se dévore du début à la fin. Vivement la suite !
C’est la particularité de l’univers de Destiny qui a attisé ma curiosité. En effet Cecelia Ahern nous conte un monde où être imparfait est un crime. Suite à une crise économique majeure, due à la corruption et autres malversations du gouvernement, une nouvelle société a vu le jour. Elle se veut d’être parfaite. Celui qui dévie de leur droit chemin se verra marqué du sceau de l’imperfection.
Par exemple, celui qui prendra une mauvaise décision, se retrouvera marqué d’un I sur la tempe. Le menteur, lui se verra puni par une marque sur la langue. Pour se faire remarquer, le voleur se verra attribuer sa marque sur la main droite. Charmant non ? J’avoue cela peut être effrayant, ce n’est pas sans rappeler des sombres périodes de l’humanité.
Si Destiny ne renouvelle pas le genre en termes de roman dystopique, ce roman arrive à se démarquer par un univers riche, parfaitement maitrisé, faisant preuve d’originalité ! Destiny se révèle être une excellente dystopie, très prenante !
Comme tout roman dystopique qui se respecte, Cecelia Ahern ne déroge pas à certaines règles du genre, notamment en ce qui concerne notre héroïne Célestine et son univers. A travers son personnage principal, l’auteur met en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie. Elle nous livre aussi une héroïne courageuse, qui deviendra à force d’épreuves le symbole de la résistance, pointant du doigt l’injustice, l’imperfection, remettant aussi en cause l’impartialité de cette société qui peut paraitre à bien des égards barbare.
Le fait que ce monde se retrouve plus ou moins dans un futur proche, qu’il n’y a pas de grande avancée technologique, que le monde ne soit pas aux bord de l’extinction fait qu’on appréhende avec une facilité déconcertante l’univers que présente Cecelia Ahern.
Je dois avouer, au début de l’histoire, j’ai eu du mal à apprécié Célestine. Notre héroïne est vite prise aux pièges entre les règles, sa fidélité envers eux, sa vie « parfaite » et sa logique. Cela nous apparait comme une vision biaisé, étroite, en deux dimensions, soit noir ou blanc. Cela est peut-être voulu par l’auteur, pour nous montrer à quel point ce monde est contrôlé ou même sous tension. Cette vision a été difficile à accepter, puis finalement Célestine se révèle à nous et nous entraine dans une histoire hyper prenante !
Le monde qui gravite autour de Célestine, de ces êtres parfaits et « imparfaits » qui le peuplent, associé, à cette tension rendent vraiment Destiny addictif. J’ai vraiment été séduite par cette société sombre, à la limite « barbare » mais aussi par la force, le courage qui s’était caché en Célestine. Attention l’histoire est tout aussi intéressante, mené à tambours battant !
Cette tension monte crescendo à mesure que Célestine se dévoile à nous et nous montre à quel point ce monde est imparfait, injuste. Finalement Destiny se révèle être un roman finement bien mené, qui derrière cet univers bien sombre cache une jolie morale. J’ai hâte de pouvoir découvrir la suite de cette belle et prenante aventure !
C'est une dystopie vraiment très bien écrite. L'histoire et l'intrigue sont très bien menées.
Cecelia Ahern, nous peint la société parfaite qui caractérise le genre de la dystopie: une société dans laquelle nous ne voudrions pas vivre.
Les imparfaits sont refusés, ils sont marqués à vie.
Les parfaits vivent leurs vies comme ils le souhaitent tant qu'il ne commette pas l'irréparable.
Un super roman, que je recommande pour les fans de dystopie.