Jeux de masques (Fils-des-Brumes : Wax & Wayne, Tome 2)

Je remercie Netgalley et le Livre de Poche pour ce livre, que j'avais déjà pu lire en anglais par le passé.
Ce livre fait suite au roman "L'Alliage de la justice", qui met en scène les mêmes personnages principaux. Les deux romans constituent une sorte de suite à la trilogie du Fils des Brumes, qui se déroule dans le même univers, 300 ans plus tard. Un contexte industriel laisse donc place au contexte médiéval de la première trilogie, ce qui est assez dépaysant lorsqu'on connaissait l'univers de Luthadel ! Il est également intéressant de voir que les personnages de la première trilogie ont laissé un héritage important derrière eux (l"église du Survivant existe toujours, on trouve des statues de Vin...).
J'ai vraiment adoré ce roman. Les personnages principaux, Wax et Wayne, sont assez hauts en couleur et intéressants. Leur nature de "Double-Fils" leur permet de disposer de la combinaison de deux pouvoirs magiques que l'on a déjà pu voir par le passé, la ferrochimie et l'allomancie. Les possibilités offertes par cette combinaison sont très bien exploitées dans les scènes d'actions, qui sont magistrales et souvent très bien écrites..
L'e scénario n'est pas en reste et donne à voir la ville d'Elendel en proie aux révoltes et à la corruption, avec des rebondissements et des implications qui dépassent toutefois ce cadre et qui annoncent des suites très mouvementées !

Deuxième aventure de Wax et Wayne, le chaos menace la ville d'Elendel, corruption, mécontentement du peuple, le meurtre sanglant et brutal du frère du gouverneur va lancer nos deux compères sur la piste d'une créature légendaire et pour la capturer, ils vont devoir utiliser aussi bien leurs têtes que leurs pouvoirs. Toujours aussi bien écrit, une action très rythmée avec une dose d'humour, le personnage de Wayne avec ses manies et ses réflexions vous fera à coup sur sourire. Bref encore une belle réussite pour Brandon Sanderson. A noter à la fin du livre, une nouvelle dont les notes sont aussi importantes que le récit en lui même.