
Veuillez vous inscrire pour partager votre précieux avis.
Connectez-vous ou inscrivez-vous ici !
Une valse pour les grotesques
par Guillaume Chamanadjian
Connectez-vous pour accéder au titre. Connectez-vous ou inscrivez-vous ici !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 4 oct. 2024 | Archivage Aucune
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Unevalsepourlesgrotesqueschamanadjianromanfantasy #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
Johann von Capriccio est un jeune étudiant en obstétrique et ciroplaste de talent à l'université de Schattengau, ville fondée par le savant-astrologue Mirabile. Les mannequins anatomiques de Johann attirent un jour l’attention de Catherine von Grunewald, femme du margrave. Celle-ci le fait convoquer afin de lui montrer l’enfant dont elle a accouché quelques mois auparavant dans le plus grand secret. Corne, queue, sabots de bouc : l’enfant présente toutes les caractéristiques d'un faune.
En compagnie d'une mercenaire et de l'héritière de Mirabile, Johann va tenter de comprendre les mystères de Schattengau, ville nichée au cœur des Alpes, dont l’université attire les esprits les plus brillants, tandis que les puissants de l’Empire germanique se pressent dans le palais du margrave Von Grunewald. Depuis cinq cents ans, c'est un haut-lieu du savoir. Étudiants et habitants la font vivre sous le patronage des grotesques, statues de pierre représentant des créatures des folklores européens, sculptées par le fondateur de cette ville où l'art et la science prennent vie à l'insu des habitants.
Johann von Capriccio est un jeune étudiant en obstétrique et ciroplaste de talent à l'université de Schattengau, ville fondée par le savant-astrologue Mirabile. Les mannequins anatomiques de Johann...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782373057928 |
PRIX | 22,00 € (EUR) |
PAGES | 440 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre

La ville de Schattengau abrite une université réputée. En 1816, Johann von Cappricio, étudiant en médecine qui sculpte également la cire, va à la demande de la femme du dirigeant de la ville tenter de comprendre le passé de la ville avec l’aide de Sofia, sorte de mercenaire, et de Renata, héritière du fondateur de la cité…
J’ai tout d’abord cru lire une uchronie : Bonaparte apparaît dans le récit, mais il est au service du roi de France… Mais c’est plutôt une réflexion sur la création, tant littéraire que musicale ou picturale, et les pouvoirs de l’imagination. Des personnages fantastiques prennent vie (les grotesques du titre) grâce à de simples dessins et les artistes sont essuya la survie des personnages. On croise Mary Shelley et son roman, l’histoire d’un créateur, à plusieurs reprises.
Entre histoire et fantastique, l’auteur m’a donc emmenée dans son univers avec ses personnages bien campés. Ce fut un réel plaisir de lecture que je ne peux que recommander.
Je remercie vivement les éditions Aux forges de Vulcain et NetGalley pour cette découverte.

Memento ridere
J’ai aimé cette cacophonie dans cette époque académique où tous les doutes sont permis, où il n’y a pas qu’un seul chemin mais bien plusieurs voies. Je n’ai pas pu m’empêcher de comparer ma visite de Schattengau à Babel.
J’ai sombré dans l’incertitude et l’inconfort pour prendre conscience qu’une toile s’étendait sous ces pages. J’ai aimé ce bain de mots, j’ai pris plaisir à côtoyer Johann, l’étudiant humainement passionné, Sofia, cette habile femme de main, Renata, si idéaliste au regard de cette réalité qui vous rattrape.
Le pouvoir de l’imagination ne provient pas que des mots. C’était à la fois, une expérience peinte sur plusieurs tableaux, auxquels on aurait donné vie en gardant la mesure. Qu’une architecture habilement conçue qui vous fait oublié le réel. Au souvenir d’une entité à deux faces provenant d’une même pièce. O+L=A
J’ai pétillé, appris, été interpellé, incapable de compassion, envieuse, peut-être pas dans cet ordre. J’ai le sentiment d’appartenir à un cercle, mise dans la confidence de ce conte aux multiples facettes. Et surtout je n’oublierez pas d’en rire.
Lecture 5 étoiles ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

𝕸𝖊𝖒𝖊𝖓𝖙𝖔 𝖗𝖎𝖉𝖊𝖗𝖊
⠀
Fondée 500 ans plus tôt par le grand Mirabile, Schattengau est une ville universitaire dont la particularité est d'être peuplée de grotesques, des statues représentants des créatures issues de divers folklores. C'est dans cette ville que Johann, un jeune étudiant en obstétrique, va être confronté à un enfant impossible, doté de pattes de bouc et de petites cornes. Il va alors commencer à découvrir petit à petit tous les mystères de Schattengau...
⠀
Je dois dire que j'ai de plus en plus de mal à lire de la fantasy depuis quelques mois... Mais tout ça est vite oublié à partir du moment où Guillaume Chamanadjian est impliqué. La preuve, j'avais à peine commencé ce roman que j'étais déjà transporté dans cet univers incroyable.
⠀
On sait que la pression est souvent grande pour un auteur qui sort un deuxième roman lorsque le premier a été un tel succès mais c'est une réussite absolue ici. Même si on peut voir certaines petites similitudes avec Capitale du sud (la place prépondérante de la ville, les sonorités italiennes, l'importance des légendes), l'auteur parvient à nous proposer une toute nouvelle expérience, radicalement différente. Dès les premiers chapitres de cette fantasy qui flirte avec l'uchronie, on se retrouve plongé dans une atmosphère très plaisante, pleine de mystères et d'action.
⠀
Une des grandes forces de Guillaume Chamanadjian est de créer des personnages attachants, tout en dépeignant des décors qui font rêver. Et c'est encore le cas ici. On prend un vrai plaisir à découvrir cette ville très particulière et les personnages qui y vivent. J'ai vraiment beaucoup aimé l'ensemble des personnages mais je pense que j’ai une nette préférence pour Lukas et Ombeline dont j'ai beaucoup aimé les personnalités, et encore plus le background.
⠀
Si l'univers peut sembler assez classique de prime abord, on découvre petit à petit à quel point il est en fait original. Je me suis d'ailleurs fait pas mal de nœuds au cerveau lorsqu'on a commencé à découvrir les mystères de Schattengau.
⠀
Comme d'habitude, l'auteur nous propose un récit beau, sensible et qui donne la part belle aux arts sous toutes leurs formes. Le roman aborde d'ailleurs beaucoup le sujet de la création, tant du point de vue du créateur que de celui de la création (voire même de la créature).
⠀
Encore du grand Guillaume Chamanadjian !

J'avais beaucoup apprécié le versant sudiste du cycle de la Tour de garde et j'étais donc curieuse de découvrir le nouveau roman de Guillaume Chamanadjian. Après Gemina et son atmosphère toscane, nous voilà donc emportés à Schattengau, étrange ville universitaire perdue au coeur de l'Europe, entre les sommets tyroliens. Au fur et à mesure que les protagonistes mènent l'enquête et découvrent avec nous les origines de la ville, ce récit d'aventure aux multiples péripéties tisse une belle réflexion sur le pouvoir créateur de la fiction. Ce roman un peu crépusculaire fait aussi joliment écho à l'utopie que l'on voyait naître dans la Tour de Garde (même si bien sûr les ouvrages peuvent parfaitement se lire indépendamment l'un de l'autre). Au final c'est un pari gagnant pour Guillaume Chamanadjian dont je suivrai les prochaines publications avec attention.

Au vu de la qualité des trois tomes de Capitale du Sud, je n’avais aucun doute quant à la capacité de Guillaume Chamanadjian à nous offrir une nouvelle fois un roman de grande qualité, tant au niveau de la plume que de l’intrigue. Et il ne m’a suffit que de quelques chapitres pour en être certaine : l’auteur nous captive une nouvelle fois, avec un roman à la fois puissant et poétique.
Ce roman, justement, nous invite à partir à la rencontre d’une ville, Schattengau. Où se situe-t-elle ? Dans ce que l’on imagine être les contreforts de l’Europe du XIXe siècle, s’inscrivant dans un contexte politique assez troublé. Nous y rencontrons Johann, artiste de génie et étudiant obstétricien, alors qu’il est amené dans des conditions fort peu orthodoxes auprès d’une patiente. Une patiente qui requiert ses services pour un cas des plus incroyables : son enfant, né un an et demi auparavant, n’est autre… Qu’un faune. Une créature mythique dont l’existence ne s’explique pas, et que Johann va pourtant devoir légitimer. Mais la machine s’emballe, et le jeune homme se retrouve au cœur d’une entreprise qui le dépasse… Et qui l’invitera à partir en quête des origines de la ville qui l’a accueilli, mais qui pourrait tout aussi bien signer sa perte.
Si vous avez lu Capitale du Sud, ce pitch ne vous semblera pas inconnu. En effet, Guillaume Chamanadjian choisi, une nouvelle fois, de faire d’une ville un point central de son roman. Plus que le théâtre d’une intrigue, il s’agit presque d’un personnage à part entière, d’une entité sensible qui semble s’échapper de ses carcans de maçonnerie et d’architecture. Les descriptions de l’auteur sont vibrantes de réalisme, et les ruelles de Schattengau ne tardent pas à prendre vie sous nos yeux : nous y suivons avec passion Johann, Sofia et Renata, la vérité sur les liens tissés entre eux se dévoilant peu à peu.
Leurs portraits sont puissants, l’auteur excellant une nouvelle fois à nous présenter des personnages attachants et tout en relief, loin des archétypes et de tout manichéisme. Sofia est extraordinaire, Renata mystérieuse à souhait, Johann à la fois brillant et en décalage avec la brutalité du monde… Des portraits qui marquent, hantant notre mémoire d’une poésie folle. Car, s’il y a bien une chose à retenir de ce roman, c’est la mélodie qui s’en dégage : Une valse pour les grotesques est, avant d’être un roman de fantasy, mâtiné d’uchronie et de merveilleux, une magnifique ode à l’imaginaire, à l’élan créatif résidant en chaque artiste, à cette force vitale qui nous pousse à créer. La plume de Guillaume Chamanadjian s’y prête merveilleusement, se faisant tantôt douce et soyeuse, tantôt plus acérée et incisive. C’est une expérience de lecture à part entière, qui nous confirme une nouvelle fois le grand talent de l’auteur.
En bref, je suis plus que ravie d’avoir pu découvrir ce titre, qui confirme à mon sens la capacité de l’auteur à nous offrir des romans puissants, profonds, faisant la part belle à l’art sous toutes ses formes. C’est un grand oui pour moi, et vivement le prochain !

Aujourd’hui on parle d’une sortie que j’attendais avec grande impatience : «Une valse pour les grotesques» de Guillaume Chamanadjian.
Les amateurs de fantaisie francophone connaissent déjà bien l’auteur, puisqu’il est à l’origine de l’excellente trilogie «Capitale du Sud» (sa première publication).
L’annonce de son retour était donc très attendue…
Et on peut dire que cette attente en valait la peine !
Dans ce texte, on découvre Schattengau, une cité qui abrite une prestigieuse université, au sein de laquelle Johann von Capriccio est étudiant en obstétrique.
Un jour, Catherine von Grunewald, la femme du margrave, le convoque afin de lui montrer son nouveau-né qu’elle dissimule depuis des semaines.
Et pour cause...cornes, queue, sabots de bouc : l’enfant à tout d’un faune.
Johann va alors tenter de percer les mystères de Schattengau, cité ou l’art et la science semblent prendre vie sous l’œil attentif des «grotesques», des statues de pierre représentant des créatures folkloriques, dispersées à chaque recoin de la cité.
Et quel bonheur de retrouver une cité construite par cet auteur, qui a un véritable talent pour les rendre si immersives !
J’ai retrouvé ici l’aspect très sensoriel que j’avais tant aimé dans «Capitale du Sud».
On visualise très aisément la cité avec ses couleurs ocres, ses commerçants, les odeurs qui s’échappent de leurs échoppes, la vie intellectuelle fourmillante qu’elle abrite…
Et il en va de même avec les scènes de courses-poursuites dans les dédales et recoins cachés de la Cité, qui nous font haleter autant que les protagonistes.
Le défi remporté ici par l’auteur, est qu’il a su se renouveler.
On peut définitivement affirmer que G. Chamanadjian a sa propre patte littéraire : on reconnaît que l’univers est issue de son imagination, et pourtant il est entièrement nouveau, sans redondances.
L’auteur nous pousse à la réflexion sur une thématique qui fait écho à son statut d’écrivain : celle de la création.
Car ici c’est le rapport entre la créature et son créateur, qui est interrogé, nous laissant très songeur une fois l’ouvrage refermé…
Je remercie chaleureusement les éditions aux forges de vulcain pour ce service de presse numérique !

Après avoir clos sa première trilogie de fantasy Capitale du Sud (dont le dernier tome vient de sortir en poche, je n’ai plus d’excuses pour ne pas reprendre cette saga !), Guillaume Chamandjian revient chez l’éditeur Aux forges de Vulcain avec un one-shot résolument différent, dont le titre et la couverture m’ont fortement intrigué dès leur annonce. Merci à la maison d’édition et à NetGalley de m’avoir permis de découvrir ce nouveau texte en avant-première !
Dans la première moitié du XIXe siècle, Johann est étudiant en médecine à Schattengau, une prestigieuse cité universitaire située au pied des Alpes autrichiennes. Le jeune obstétricien s’est spécialisé dans la ciroplastie, l’art de sculpter à la cire des modèles anatomiques humains, et ses œuvres sont reconnues pour leur réalisme et leur impressionnant niveau de détails. Son quotidien routinier va se retrouver bouleversé alors qu’il est conduit contre son gré devant l’épouse du margrave de la ville. Réfugiée incognito dans une auberge, la noble dame s’est enfuie du palais avec son nouveau-né, qui présente tous les attributs d’un authentique faune sorti tout droit d’un conte ! Elle confie à l’étudiant un manuscrit inestimable dérobé à son époux et réalisé il y a des siècles par le fondateur de la cité, un alchimiste de renom, dans l’espoir que cela l’aide à comprendre pourquoi son unique enfant est affublé de cette apparence si monstrueuse. Mais que recèle vraiment ce manuscrit dont les marges sont illustrées de centaines de créatures étranges, ressemblant étrangement aux innombrables statues qui peuplent la cité ?
Bien loin de la chaleur méditerranéenne de Gemina, l’auteur nous plonge ici dans une ambiance germanique époque Premier Empire que n’aurait pas reniée Hayao Miyazaki pour son Château Ambulant ! Un labyrinthe de ruelles, des commerces animés le long des grandes rues pavées foulées par une population bien vivante… Comme dans Le Sang de la cité, l’organisation de ce nouveau décor dessiné avec soin est particulièrement travaillée, et a un sens très important dans l’intrigue.
On va suivre les péripéties d’un trio de personnages composé de l’étudiant ciroplaste Johann, de la mercenaire Sofia à la répartie aussi prompte que ses deux pistolets, et de l’apprentie alchimiste Renata, héritière de la charge séculaire de protectrice de l’université de Schattengau. Outre ces trois jeunes adultes au caractère et au background bien étoffés, l’intrigue fera intervenir un certain nombre de figures qui prendront une importance grandissante dans la partie qui se joue au fil des chapitres. Je pense bien sûr à l’énigmatique et fascinant duo Lukas/Ombeline, ainsi qu’au traître de l’histoire, mielleux et retors jusqu’au bout, que j’ai personnellement adoré détester !
Si le déroulé de l’intrigue est plutôt simple, c’est pour mieux dissimuler un récit à tiroirs avec plusieurs niveaux de lecture et des références multiples à des événements du passé qui ne prendront leur vrai sens que dans la dernière partie. Ces dernières, baptisées mouvements, sont d’ailleurs au nombre de trois, comme les protagonistes et les trois temps d’une valse, justement ! Jusque dans sa structure, le roman est ainsi comme hanté par ce rythme, et certaines lignes de dialogue dans des moments importants sont d’ailleurs rythmées en trois syllabes. La raison derrière cette bizarrerie, ainsi que toutes celles qui surviendront dans le roman, ne se découvrira que petit à petit, et c’était un vrai plaisir de percer les secrets de Schattengau au côté de ces personnages dont le destin s’écrira, finalement, dans les marges.
J’ai donc passé un excellent moment de lecture avec ce roman entre uchronie et fantasy, qui questionne intelligemment le rapport de l’homme à la fiction et aborde des réflexions intéressantes sur l’art et le concept-même de la création, avec des références directes au Frankenstein de Mary Shelley. Je ne me suis pas ennuyé une seconde dans ce récit plein de mystères au rythme maîtrisé et empreint d’un sens certain de l’absurde et du décalage (l’évasion en montgolfière est épique !) qui dédramatise les événements difficiles vécus par les protagonistes. Memento ridere…

Ce roman confirme le talent incontestable de l'auteur, étoile montante de la fantasy française et ça a été un véritable délice de lecture.
Dans ce roman, tout est sur le rythme de la valse : découpé en trois mouvements avec interludes, trois personnages qui gravitent les uns autour des autres vont découvrir la vérité sur leur petite ville enclave au milieu des Alpes.
Une ville utopie dans laquelle un apprenti obstétricien-ciroplaste de talent va être enlevé par Sofia et son père, truands qui vont le ramener à une femme, pour ce qui va être le tournant de sa vie : la découverte d'un enfant faune, aberration physiologique et pourtant... Le troisième personnage à entrer dans la danse : Renata, qui aide Mirabile à protéger le royaume face à l'orgueil démesuré du pouvoir, notamment grâce à deux étranges jumeaux et un livre qui semble contenir le futur.
Ces personnages vont découvrir à leur péril que la ville dans laquelle ils vivent et évoluent est plus complexe qu'il n'y parait, la stabilité étant largement entamée et les secrets du passé se dévoilant, dernier espoir de survie avant la fin.
Un récit de poésie, de rythme, de vie, d'humanité, de fiction, où les mots ont autant de pouvoir qu'un dessin, où il s'agit de ne jamais oublier de rire, grotesque, oui, mais jamais pour rien. L'écriture de Chamanadjian est magnifique, j'ai retrouvé cette poésie et ce rythme que j'avais adoré dans Le sang de la cité, ainsi que la thématique d'une ville mystérieuse, organisée sur un rythme connu d'elle seule. N'oublions pas les personnages attachants, complexes, et leurs relations émouvantes.
Une fiction où l'art, la parole et la musique sont au centre, dans une aventure inclassable, à la frontière du fantastique et de l'uchronie. Une merveille en somme qui se savoure jusqu'à la dernière page.

Memento ridere…
Par l'auteur de la trilogie 'Capitale du Sud', il nous entraîne dans tout autre univers mélangeant poésie, musique, arts, créatures fantastiques, anciennes légendes. C'est aussi un ouvrage sur la création et le pouvoir de l'imagination. Happé dès les premières pages et impossible à lâcher avant le dénouement.

Tout d’abord, je dois mentionné que j’ai été frappée par l’intelligence et la profondeur de ce récit qui marie habilement l’art, la science et le mysticisme. L’auteur, dans un style raffiné et érudit, nous transporte dans une ville au croisement de l’histoire et du surnaturel, où l’intellect côtoie l’ésotérisme dans une symbiose fascinante. Schattengau, cette cité nichée dans le nord de l’italie, devient bien plus qu’un simple décor : elle s’impose comme une entité, un espace où les frontières entre le réel et l’imaginaire sont constamment brouillées.
Johann von Capriccio, personnage central et fin ciroplaste, nous guide à travers un univers académique où la quête de connaissance semble parfois flirter dangereusement avec l’insondable. Le jeune étudiant se trouve au cœur d’une énigme qui dépasse la simple observation clinique de l’étrange enfant-faune. À travers ses investigations, c’est tout le rapport de l’homme à la nature, à la déviance et à la création qui est remis en question.
La dimension historique et symbolique de Schattengau est magnifiquement travaillée. Fondée par le savant-astrologue Mirabile, la ville se présente comme un carrefour intellectuel où les plus brillants esprits se rassemblent, sous le regard vigilant des grotesques, ces sculptures énigmatiques. Le choix des statues grotesques, incarnations des créatures issues des folklores européens, confère au récit une densité mythologique, tout en interrogeant les limites de l’humain et du monstrueux. Les symboles foisonnent et invitent à une lecture multiple, entre science et art, érudition et magie. Aux côtés de Johann, les personnages féminins, tels que Sofia et l’héritière de Mirabile Renata, sont des figures fortes, représentant autant la transgression que l’intuition. Elles incarnent une autre forme de savoir, plus instinctive, peut-être plus en lien avec ces forces naturelles et occultes qui semblent régir Schattengau.

C'est avec un plaisir non dissimulé que je me suis plongée ce mois-ci dans la nouvelle parution de Guillaume Chamanadjian.
On suit ici principalement un jeune étudiant en médecine et une fille de bandit au sein de la ville de Schattengau, ville perchée au milieu des Alpes, qui vont se retrouver au milieu de complots et autres mystères.
Tout d'abord c'est toujours un immense de lire la plume de Guillaume Chamanadjian toujours aussi belle et efficace. L'auteur réussit à créer son univers loin de la fantasy d'action à l'américaine. Le résultat ? Une fantasy française rythmée pleine de poésie. Un univers original à mi chemin entre la fantasy et l'uchronie où la création est (presque) sans limite.
Les personnages dépeints par l'auteur sont toujours aussi attachants, pleins d'humanité (même quand ils ne sont pas tout à fait humains...) et d'émotions.
Bref une très jolie lecture que je recommande à chacun.

Ce livre est une petite merveille, et son auteur a un talent indéniable !
De la fantasy, du merveilleux, de l’action, de l’humour, un mystère qui plane au-dessus de la cité… Je ne vois pas comment ce roman ne pourrait pas plaire au plus grand nombre.

La trilogie Capitale du Sud de Guillaume Chamanadjian a été mon gros coup de cœur de 2023, il était donc évident que je lise rapidement le nouveau roman de l’auteur sorti fin 2024 ! Une Valse pour les grotesques s’inscrit dans un contexte historique et géopolitique réel, celui de l’Europe du début du XIXe siècle. L’intrigue prend place à Schattengau, une foisonnante ville-université crée il y a quelques siècles, véritable centre culturel et folklorique mais surtout lieu dédié à la connaissance et aux arts qui regorge de bien des mystères.
Dans ce contexte, le lecteur fait la rencontre de Johann von Capriccio, étudiant en obstétrique et talentueux ciroplaste qui va se retrouver malgré lui embarqué dans d’incroyables péripéties dépassant les frontières du réel et du connu. Il va faire une partie de son chemin avec deux autres protagonistes : Sofia, sorte de brigande/mercenaire au caractère bien trempé, et Renata, douce dame de compagnie et apprentie d’une figure importante de Schattengau. De bien énigmatiques interludes écrites à la première personne du pluriel et aux narrateurices inconnu.es viennent entrecouper le récit et nous plonger dans le passé.
Le trio est dynamique, je les ai trouvés attachants, bien construits et les personnages féminins sont forts. Ils ont au début peu de prise sur ce qu’il se passe et se retrouvent bringuebalés malgré eux mais vont de plus en plus s’imposer dans l’action en faisant des choix décisifs. De belles relations se tissent entre eux au fur et à mesure sans que ce ne soit stéréotypé ou que ça tourne à la romance clichée. Tous les personnages sont hauts en couleurs et agréables à rencontrer. J’ai beaucoup aimé l’étrange et déstabilisant, mais également touchant, duo Lukas/Ombeline.
J’ai retrouvé avec grand plaisir la magnifique plume de Guillaume Chamanadjian, si envoûtante, pleine de musicalité et au vocabulaire riche. Une fois de plus, il a créé un univers fascinant et très immersif, je me voyais tout à fait arpenter les rues de Schattengau et en découvrir les moindres secrets et recoins aux côtés de Johann. C’est un récit rythmé en apparence classique qui se révèle rapidement être très original. J’ai adoré l’atmosphère onirique de Schattengau que l’on découvre dans toute sa complexité et qui s’avère être une bulle de fiction protégée (et protectrice) de la réalité.
J’ai parfois eu un peu de mal à saisir où l’auteur m’emmenait. Une Valse pour les grotesques est comme un grand puzzle dont on reçoit les pièces petit à petit et qu’il faut reconstituer. Je suis probablement passée un peu à côté de certaines symboliques et messages. De même, certains éléments m’ont laissé un peu dubitative, voire dans le flou, mais ça n’a pas entaché mon plaisir de lecture pour autant. Une seconde lecture sera sûrement utile pour bien comprendre tous les tenants et aboutissants de l’histoire !
Une Valse pour les grotesques prend des allures de conte philosophique en mettant notamment en scène la lutte contre la soif de pouvoir démesurée et dangereuse d'un tyran. Le roman interroge également le rapport à la fiction et à la réalité par le prisme de l’art. La place des arts est centrale (que ce soit la peinture, la littérature, la danse, la musique, la sculpture, etc.) et permet à l’auteur d’aborder de façon intelligente les thèmes de la création artistique et du créateur ainsi que de leurs empreintes à travers le temps. Ce roman démontre la puissance de l’Art, vecteur d’émotions, mais aussi de l’imaginaire individuel et collectif. Les statues de grotesques sont omniprésentes à Schattengau et témoigne d’une mythologie, d’un folklore qui tombe malheureusement dans l’oubli car les gens ne font plus l’effort de les voir et d’y croire.
Une Valse pour les grotesques est une belle histoire qui va me rester en tête un moment et que je recommande chaudement pour sa créativité, sa singularité et sa poésie. Tout comme dans Capitale du Sud, Guillaume Chamanadjian donne vie et corps à une ville, à un univers et à un récit aussi marquants les uns que les autres.

“Une valse pour les grotesques” ou le pouvoir de la création. Un roman singulier dans lequel vous retrouverez une ville très particulière, des grotesques, des légendes, de la musique, des secrets, des bizarreries, un bébé qui a toutes les caractéristiques d’un faune : le symbole que quelque chose est en marche… mais quoi ? Laissez-vous dérouter par ce roman original.
J’ai voulu lire “une valse pour les grotesques” au seul nom de Guillaume Chamanadjian. Comme beaucoup de lecteurs je pense j’ai été séduite par sa trilogie de la tour de garde, écrite à quatre mains (même s’il me reste à ce jour le tome 3 à lire.) Il sait plonger le lecteur dans un univers créé de toute pièce à la fois riche et intéressant. Je salue son talent de conteur car il arrive à donner vie aux lieux qu’il décrit. Un nom de la fantasy française à suivre. Ce titre ne sera pas à ce jour mon préféré mais quel talent !
J’ai peur que si je vous en dis trop je vous retire le plaisir de la découverte. Je vais donc rester assez superficielle en vous disant que ce roman met en avant la création artistique dans son ensemble : qu’elle soit littéraire, picturale, sculpturale ou musicale. Avec ce titre “une valse pour les grotesques” je ne spoile rien sur l’importance de la musique. Mais je vous laisserai découvrir comment tout ceci s’intègre à l’histoire.
La création artistique est au cœur du récit ou comment l’artiste peut insuffler de la vie dans son œuvre pour lui donner une autre dimension. Je n’en dirai pas plus mais personnellement cette idée m’a beaucoup plu. Guillaume Chamanadjian nous offre une version très personnelle de ce procédé… et s’il avait lui aussi donné vie à quelque chose ?

De la Fantasy sortant des sentiers battus, brillamment construites, portée par un plume saisissante et rythmée ! Cette Valse pour les grotesques a de quoi ravir bien des lecteurs d'imaginaires ou d'ailleurs!

Comme dans sa trilogie de La Tour de garde, l'auteur réussit à nous immerger totalement dans ce récit, nous faisant découvrir l'incroyable ville de Schattengau et ses grotesques, déambulant dans ses petites rues et regardant les intrigues complexes d'une classe dirigeante dénuée de tout scrupule. Il nous fait également partagé son amour de l'art, qu'il soit sous forme de musique, de peinture mais aussi d'écriture; de cette beauté et de l'imaginaire qui en découle.
Ce fut un récit absolument incroyable, que j'ai prit grand plaisir à dévorer.

Difficile de synthétiser l'histoire sans en dévoiler l'intrigue complexe . Nous sommes en Europe, au XIX e siècle... Pour la suite, je vous livre une partie du résumé officiel ( qui en fait ne révèle que peu de choses.)
'' Johann von Capriccio est un jeune étudiant en obstétrique et ciroplaste de talent à l’université de Schattengau, ville fondée par le savant-astrologue Mirabile. Les mannequins anatomiques de Johann attirent un jour l’attention de Catherine von Grunewald, femme du margrave. Celle-ci le fait convoquer afin de lui montrer l’enfant dont elle a accouché quelques mois auparavant dans le plus grand secret.
Corne, queue, sabots de bouc : l’enfant présente toutes les caractéristiques d’un faune. En compagnie d’une mercenaire et de l’héritière de Mirabile, Johann va tenter de comprendre les mystères de Schattengau. ''
Guillaume Chamanadjian, en duo avec Claire Duvivier, a déjà à son actif un cycle de fantasy ambitieux et réussi : La Tour de Garde.
On retrouve la même exigence et la même qualité d'écriture, notamment la description d'un univers (et d'une cité en particulier) dans cette Valse pour les grotesque.
L'écriture est fluide et immersive, le vocabulaire riche... J'ai d'ailleurs appris quelques mots ! Par exemple, ciroplaste !
C'est le genre de récit pour lequel il faut accepter d'être embarqué, voir mené en bateau. Comme dans une valse à 3 temps, le lecteur doit se laisser porter par l'écrivain...
Le livre insiste d'ailleurs sur le chiffre 3 : il y a trois personnages principaux (tous intéressants et sortant des stéréotypes du genre.), 3 'mouvements' c'est-à-dire trois parties ...
Ce livre est à la fois une uchronie, une réflexion sur le pouvoir de l'art, et le pouvoir en général. Le roman aborde aussi les thèmes du deuil, de la différence, de l'identité ... Et c'est également un bel hommage à Marie Shelley et à son Frankenstein...
J'ai donc apprécié d'être dépaysée par cette lecture, même si j'ai été- je l'avoue- assez surprise par les rebondissements et la fin.
Je pense que ce livre ne fera pas l'unanimité. Personnellement je continuerai à suivre le travail de Guillaume Chamanadjian, pourtant je ne suis pas spécialement adepte de fantasy.

Je n’ai pas encore lu la trilogie Capitale du Sud mais c’est prévu, comme tant d’autres titres. Je savais à peu près quelle serait l’ambiance littéraire et je me suis laissée porter par les mots et leur musique !
Ailleurs, en marge du temps, des statues et gargouilles issues de contes et légendes, peuplent la ville de Schattengau, fondée par un savant-astrologue il y a 5 siècles.
J'ai été immergée dans ce récit et cette ville en compagnie des personnages principaux, 3 jeunes gens que les circonstances et le despotisme du Margrave ont réuni : Johann, étudiant en obstétrique et ciroplaste, Sophia, fille d’un malandrin et Renata qui pourrait démêler l’écheveau qui s’est tissé.
Un faune a vu le jour là où un héritier était attendu ; un vieux livre a disparu, lui qui pourrait expliquer les événements et l'existence même de Schattengau.
Une île peinte dans l’enfance et la musique, rythment et ponctuent ces histoires qui se déroulent tour à tour jusqu’à nous mener à un dénouement que je n'avais pas imaginé et qui fait une bonne fin !
L’ambiance, éthérée et onirique est très bien décrite, avec des paysages peaufinés et des personnages pour qui j’ai eu beaucoup d’attachement !
L’immobilisme n’existe pas dans cette histoire et je pense qu’il faut une seconde lecture car le dénouement a permis la compréhension d’événements du début. Un régal de fantasy !
#unevalsepourlesgrotesques #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2024

Une lecture singulière, qui fleurte avec le conte philosophique, avec une plume remarquable, et une ambiance extrêmement bien écrite. Que demander de plus ?!
C'est assez compliqué de résumer le livre, et je pense que l'idéal c'est de toutes façons, c'est de se laisser porter sans trop en savoir. Mais sans trop en dire, nous suivons Johann, étudiant en médecine et artiste ciroplaste, qui se fait enlever, et va peu à peu en apprendre plus sur la ville qu'il habite : Schattengau.
L'ambiance de Schattengau est extrêmement bien retranscrite, on retrouve tout le talent de Chamanadjian dans sa description des villes, et on a le plaisir de croiser des éléments qui rappellent les univers de Miyazaki, étranges et poétiques. Le livre est très référencé, érudit, tout en n'étant pas snob, et en étant très abordable. L'histoire se lit extrêmement bien, facilement, avec un style lumineux, riche, et des citations pleines de poésie. Les personnages ne sont pas en reste, charmants. Et l'intrigue se dévoile au fil des pages avec finalement beaucoup d'éléments hyper intéressants, qui ont plein de niveaux de lecture, notamment dans la question de l'art et de la place de l'artiste.
Donc en bref : une très bonne lecture.
Pour plus de détails : on en a longuement parlé avec les copines de la Garde de Nuit : https://youtu.be/Vl5Lrm6oPaM?si=cZhLwbIr8pbgKBpz
Merci beaucoup aux éditions Les Forges de Vulcain pour cet envoi !
Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :
James W.Loewen, Nate Powell
BD, Manga & Romans graphiques, Essais (SHS, Lettres) / Documentaire, Histoire
Léah Touitou, Max Lewko
BD, Manga & Romans graphiques, Histoire, Non-fiction (Adulte)