Iboga
par BLANCHARD Christian
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Date de parution 25 janv. 2018 | Archivage 7 mars 2018
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Résumé
Pire que la peine de mort : la réclusion à perpétuité…
28 octobre 1980. Jefferson Petitbois, condamné à la peine de mort, est incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans le couloir de la mort, il croise la « Louisette ».
Comme un outrage à la dignité humaine, un doigt d’honneur à la vie, la guillotine trône au milieu de la cour.
Accompagné de deux gardiens, il la frôle et sent son odeur de graisse et de limaille.
Dix-sept ans ! Suffisamment grand pour tuer donc assez vieux pour mourir…
Deux ans auparavant, Jefferson avait rencontré Max, son protecteur et mentor. Iboga était alors entré en lui. Iboga l’avait rendu plus puissant. Immortel. Meurtrier.
Une fois, Max m’a dit quelque chose que j’ai compris plus tard : Si tu commences à mentir, mec, tu seras obligé de le faire tout le temps et tu seras piégé un jour parce qu’il y aura des incohérences, des trucs qui n’iront pas ensemble. En revanche, si tu dis la vérité, tu ne seras jamais mis en défaut.
J’ai dit la vérité aux flics, avocats, juges et jurés. J’ai pris perpète et failli avoir la tête tranchée.
Ce livre raconte la vérité… La vérité selon Jefferson Petitbois… Un homme trop jeune pour mourir.
Pire que la peine de mort : la réclusion à perpétuité…
28 octobre 1980. Jefferson Petitbois, condamné à la peine de mort, est incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714478337 |
PRIX | 19,00 € (EUR) |
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Chroniques partagées sur la page du titre
Les amis , je viens de refermer la dernière page de mon premier coup de cœur de cette année Iboga de Christian Blanchard.
Je remercie Netgalley et les éditions Belfond de m’avoir permis de lire ce roman puissant, poignant et touchant qu’est Iboga .
Ce livre là est à lire absolument, c’est un bijou à l’état pur, c’est de la dynamite!!!
Après avoir lu et vu plusieurs critiques dithyrambiques sur ce livre dont celle de Gérard Collard ( entre nous j’aime bien ce mec, il a vraiment de bons gouts en matière de livres lol) je me suis dit pourquoi pas? Ni une , ni deux je suis allé sur Netgalley et je l’ai sollicité. Après acceptation, je me suis directement plongé dedans et vraiment quelle belle découverte!!!
Dès les premiers chapitres, je me suis sentie happée par l’histoire de Jeffersson Petitbois. Je ne pensais pas pouvoir m’attacher à un criminel et pourtant c’est arrivé grâce à la plume remarquable de Christian Blanchard qui nous narre son histoire sans jugement et sans l’excuser.
On se retrouve donc avec un adolescent noir de 17 ans qui est condamné à la peine de mort en 1980 juste avant l’abolition de celle-ci. Comme il a été en âge de tuer il est en âge de mourir.
L’auteur a fait un choix judicieux en prenant cette période afin que l’on puisse ressentir les sentiments et les émotions de son héro avant et après la grâce présidentielle du président Mitterrand pour la mise à mort qui s’est transformé en réclusion à perpétuité.
On va savoir comment il en est arrivé là.
Jeffersson n’a pas eu une vie simple, abandonné à la naissance, à été placé dans plusieurs familles d’accueil et décide le jour de ses 14 ans de se suicider. Par malchance bien qu’on pourrait penser le contraire, un homme Max va lui sauver la vie. Il va le prendre sous son aile et en faire son disciple. Max est en quelque sorte un gourou, il veut fonder une nouvelle communauté. A coup manipulations et de rituel à base d’iboga ( drogue issue d’une racine d’un arbuste d’Afrique) il va réussir à ce que Jeffersson commette l’irréparable. Là commence sa descente aux enfers.
On va vivre avec lui sa claustration, son entente avec les gardiens, l’auteur va évoquer notamment le racisme qu’il peut y avoir en prison…On va éprouver un panel de sentiments et d’émotions forte jusqu’à ressentir de l’empathie pour cet homme.
Je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de roman noir, je suis plutôt polar ou thriller, mais à partir de maintenant cela va changer grâce à ce livre qui m’a touchée au plus profond de mon âme, merci Christian.
J’ai apprécié le clin d’œil au film La ligne verte avec la petite souris Germaine, un petit moment de douceur dans ce monde d’isolement
Ce livre se dévore jusqu’à la fin sans laissé une particule comme la flamme dévore la mèche d’un bâton de dynamite, jusqu’à la fin ou vous prenez une explosion émotionnelle dans la figure.
Ce livre me tentait déjà beaucoup, mais lorsque j'ai entendu Gérard Collard en parler, j'ai voulu le lire immédiatement. Je me suis empressée de faire une demande sur Netgalley. Merci aux Éditions Belfond pour avoir accepté ma demande.
Cette histoire est extrêmement dérangeante. Nous savons que Jefferson a commis les pires crimes et pourtant, il nous arrive d'espérer que ses conditions d'incarcération s'améliorent. Ce sentiment met mal à l'aise.
C'est la vie d'un "gosse" abandonné, paumé, rejeté par tous, jusqu'à ce qu'il rencontre Max, qui va le prendre sous son aile et se comporter comme un père pour lui. Ou plutôt, comme la représentation que Jefferson se fait d'un père, car Max va lui donner goût à l'iboga, une drogue puissante, mais surtout, l'initier au crime.
Ce livre est une alternance de rythmes. Lorsque Jefferson décrit sa vie dans sa cellule, nous ressentons la lenteur du temps. Et au moment où nous avons l'impression que le livre devient trop lent, l'auteur opère une accélération dans le texte, en parlant de la vie du prisonnier avant son arrestation. Nous nous retrouvons à bout de souffle, et heureusement pour nos nerfs, le rythme ralentit à nouveau.
J'ai ressenti une sensation d'enfermement par moments, l'atmosphère devient oppressante comme si j'étais, moi aussi, confinée dans ces quelques mètres carrés, avec aucune activité. Jefferson n'a pas de famille, pas d'argent, aussi, il ne peut pas améliorer ses conditions de détention. J'ai, d'ailleurs, aimé le petit clin d'œil à La ligne verte, par le biais de Germaine...
Nous ne savons que tardivement quels sont les crimes qui ont condamné Jefferson à la peine capitale. C'est une grande part du suspense de ce livre. Mais lorsqu'ils nous sont enfin révélés, ils sont non seulement abominables, mais la description de l'effroi des victimes est incroyable. Nous ressentons leur peur, leur souffrance, leurs émotions avec tous nos sens, tant la description de leur état psychologique est précise. Le premier crime est effarant de véracité.
Il est impossible de parler de ce livre. L'atmosphère ne peut être rendue par une chronique, mais c'est vraiment un livre puissant. J'ai beaucoup aimé. Je n'ai pas eu de coup de cœur, mais il ne manquait pas grand-chose, mais je comprends tout à fait que de nombreux lecteurs en aient eu un. Je pense que j'ai eu du mal à accepter de ressentir un mélange de haine et de pitié envers un criminel. Bravo à l'auteur qui m'a complètement désarçonnée.
L'auteur nous plonge dans un endroit très particulier et en même temps (et malheureusement habituel) pour certaines personnes. Nous sommes donc entre 4 murs avec Jeff. Il a tué, il est donc enfermé pour une bonne raison finalement... c'est le revers de la médaille... et il en est tout à fait conscient.
Cependant c'est assez étonnant mais je me suis pris d'affection pour lui. L'auteur le fait apparaître comme quelqu'un qui comprend les raisons de son enfermement et ne contredit pas la justice, quelqu'un qui accepte son destin gravé à l'avance à cause de ses actes passés. Jeff n'aime pas l'injustice... ce qui est assez ironique connaissant ces actes odieux.
Néanmoins, on s'attache au personnage parce qu'en lisant le livre, Jeff est déjà en prison. Aussi, nous vivons avec lui son enfermement, ses journées identiques ainsi que les moindre petites choses lui permettant de se repérer ... les jours se suivent et se ressemblent pour lui !!
La plume de Christian Blanchard est très intéressante. Il réussit à nous garder en haleine tout au long de ce livre jusqu'à la dernière page. Nous pourrions penser qu'il va être long... comment occuper 309 pages entre 4 murs ?! et pourtant, je vous assure que l'auteur nous amène là où il le souhaite et nous occupe l'esprit jusqu'au bout du roman, et ça vaut le coup de le découvrir jusqu'à la dernière ligne, jusqu'au dernier mot.
Ce roman nous amène finalement à nous positionner sur la peine de mort... je ne veux pas spoiler l'histoire alors je n'irais pas plus loin mais de voir les choses à la place de Jeff, d'un tueur, est relativement difficile parfois ...
L'auteur aborde également la relation à l'intérieur même de la prison entre les prisonniers et les gardiens... relation qui n'est pas toujours dès plus simple.
La fin m'a déstabilisé finalement même si elle était presque prévue d'une certaine manière. Je me sens triste pour ce Jeff, drôle de sentiment les amis, drôle de sentiment surtout lorsqu'on connait les faits.
Je trouve que le roman prend fin comme il le doit.
Bon, pour résumé mes propos, je pense que vous l'aurez, je suis très emballée par cette lecture et donc ravie d'avoir pu la découvrir.
Si vous aussi vous avez envie de passer un moment à la prison de Fresnes (façon de parler bien sûr) et bien je vous invite à vous plonger dans IBOGA.
Une pépite, psycholigie d'un homme qui n'a rien eu dans sa vie pour l'aider. Enfance chaotique, Mauvaises rencontres et adddictions.
Un attachement au personnage de Jefferson, alors qu'il est coupable de crimes monstrueux.
A dévorer
Dix-sept ans ! Suffisamment grand pour tuer donc assez vieux pour mourir...
Avec cette intrigue qui tourne autour de Jefferson Petitbois, dernier homme condamné à mort, gracié quelques mois après et dont la peine est commuée en réclusion à perpétuité...
Tout au long des pages, le lecteur est invité à suivre Jefferson, mais peu à peu il va se retrouver enfermé entre les murs glauques, froid et sans humanité... Attention, on ne va pas lui trouver d'excuses, il est là pour une bonne raison et il paie pour les crimes qu'il a commis.
Le monde carcéral est présenté dans ce qu'il a de plus rude et de plus dur sur quelques décennies avec les matons, leurs points de vus et ils ne sont pas tendres... Enfin il ne sont pas là pour ça ! Certains sont abjects, d'autres sont humains mais gardent une distance salvatrice... Mais parfois certains voient autre chose qu'un meurtrier derrière un numéro... Tentent de percevoir l'être humain et de comprendre...
En lui tendant la main, un des surveillants va le ramener vers l'humanité, vers l'espoir non pas de sortie, mais une sorte de rédemption... Une psy va tenter de le faire parler, pour qu'il prenne conscience de ses actes et pourquoi pas avoir l'espoir de sortir... Même si la sortie, il n'y croit pas trop, Jefferson se laisse guider et va peu à peu redécouvrir son humanité et tenter de comprendre ce qui a pu se passer... Ce qui l'a poussé au crime...
La vie te donne parfois un jeu de cartes avec des dés pipés dès le départ... Et pourtant il suffirait de tomber sur une seule personne qui tende la main, pour que les choses soient différentes....
Jefferson n'a pas eu la chance de tomber sur la bonne... Sa rencontre avec Max, qui va être comme un père pour lui, va le faire basculer en lui donnant goût à l'iboga, une drogue puissante, qu'il utilise dans le rituel Bwiti , mais il va mais surtout, lui apprendre à tuer...
L'auteur opère un savant dosage entre une alternance de passages sur la vie, les réflexions de Jefferson, la vie qui s'écoule lentement et un retour en arrière, avant son arrestation et là on prend une grande bouffée d'air histoire de ne pas terminer laminé par les révélations...
On oscille entre empathie et dégoût pour cette homme enfermé entre ces murs, mais on découvre aussi un homme enfermé dans les murs de sa vie... Les crimes sont peu à peu dévoilés, au rythme de l'introspection de Jefferson, les descriptions sont horribles et diablement réalistes. Une violence omniprésente, que ce soit des gardiens ou dans les souvenirs de cette vie jalonnée de rejets, de haine...
La description du milieu carcéral est tellement bien décrite que tout est visuel et palpable, aussi bien les sensations de froid d'humidité que la douleur...
L'évolution du personnage au fil des années est saisissante, l’introspection, l'analyse qu'il accepte de faire, vont le faire évoluer en lui permettant d'accepter certaines choses. L'auteur lui permet tout autant de prendre son envol que de se faire pardonner, une manière aussi de se pardonner à lui-même et de prendre conscience de ses actes...
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture. Avec ce roman bouleversant, on vit une véritable apnée dans la tête du dernier tueur condamné à mort par guillotine.
Le lecteur rencontre donc Jefferson Petitbois, 17 ans, condamné à mort, et incarcéré dans le couloir de la mort de la prison de Fresnes. Loin de clamer son innocence, Jefferson revient avec sincérité sur son parcours. De son enfance à sa rencontre avec celui qui deviendra son mentor, de ses premiers émois à ces premiers crimes, il se livre sans retenue et sans se chercher d'excuse.
Mais les années passent, et les manoeuvres politiques transforment le destin de Jefferson. Entre solitude, relation avec les gardiens, et avec Germaine (je n'en dirais pas plus sur elle) , Jefferson cherche par tous les moyens à faire évader son esprit de cette prison dans laquelle il est condamné à mourir.
Et c'est avec une plume bien acéré et un style très direct que Christian Blanchard, nous entraine dans l'esprit de son héros, pour lequel malgré tout, on arrive à éprouver de la compassion. Le portrait est sans concession et la psychologie finement abordée, même si par moment, j'ai trouvé quelques longueurs obligatoires dans un tel huis-clos.
Grâce à des chapitres couvrant ses années d'emprisonnement, on y découvre un peu le quotidien de ce prisonnier hors du commun. Et avec une fin que j'ai trouvé magistrale on dit adieu à celui , dont je ne pensais pas qu'il puisse être un personnage aussi touchant.
Au début de ma lecture j'étais dubitative. Jefferson Petitbois est condamné à mort, il sera guillotiné. On se doute qu'il n'a pas juste volé le sac d'une vieille dame pour en arriver là. Nous sommes au début des années 80, François Mitterrand est élu et quelques mois après son élection abolit la peine de mort en France. Jefferson voit sa peine commuée en réclusion criminelle à perpétuité. Je me suis dit bon ok et maintenant ?
Jefferson met donc son temps "libre" à repenser à sa vie d'avant, comment il en est arrivé là, nous raconte son quotidien à la prison, ses relations avec les gardiens. On apprend à le connaitre. Sans pour autant excuser ses crimes, sa vie est loin d'avoir été un long fleuve tranquille. Et puis il rencontre Max qui va changer sa vie. J'ai surtout été émue par sa relation avec Germaine, sa "compagne" de cellule
Au fil du récit, je me suis prise d'un certain attachement à ce garçon et pourtant au départ ce n'était pas gagné. Christian Blanchard nous sert un roman sur l'enfermement tant physique que psychique, c'est noir, violent mais terriblement efficace, comme un uppercut dans l'estomac.
Iboga ne laisse pas indifférent, succomberez-vous à son pouvoir ?
En demandant cette lecture sur NetGalley je ne m'attendais pas du tout à cette histoire et surtout à être autant séduite et touchée par le destin de Jefferson Petitbois.
En 1980 Jefferson Petitbois est un jeune adolescent de 17 ans quand commence son histoire mais ce n'est pas un ado comme les autres car Jefferson est un criminel et qu'il a été condamné à mort. A la prison de Fresnes dans laquelle il est incarcéré, il passe régulièrement devant la Louisette, autre nom donné à la guillotine. Son destin doit donc s'arrêter très vite mais 17 ans c'est bien jeune pour mourir.
Les détours de la politique et l'élection de François Mitterrand va changer son destin.
En abolissant la peine de mort, la condamnation à mort de Jeff devient caduque et il est emprisonné à perpétuité.
Ce destin sera-t-il plus serein? Savoir qu'il mourra dans cette cellule de quelques mètres carrés sera-il plus facile à accepter pour ce jeune homme.
C'est en nous racontant son histoire, sa rencontre avec Max et avec Iboga que Jefferson va tenter de nous faire comprendre combien une influence aussi nocive que celle de son mentor peut faire basculer la vie d'une personne.
Il ne se cherche pas d'excuse, il ne nie pas son crime, il tente juste d''expliquer comment il a pu en arriver à ces extrémités et malgré l'horreur de son acte, malgré qu'il soit coupable, malgré ses aveux, on arrive presque à avoir de la compassion pour lui.
Il parvient à nous émouvoir et la fin est tout simplement magistrale. C'est sur cet épilogue qu'on dit adieu à un personnage vraiment étonnant et qui réussit l'exploit de parvenir à nous toucher malgré toute l'abjection de ses crimes.
L'auteur a vraiment construit un roman très fort et addictif, de ceux qu'on ne parvient pas à lâcher tellement ils sont juste énormes.
D'une écriture vraiment prenante il réussit à nous émouvoir et on se prend à aimer ce jeune homme que tout condamne à nous être détestable.
Une vraie réussite et un auteur à suivre ou découvrir absolument.
Je ne peux que remercier les Editions #Belfond et #NetGalleyFrance
pour cette lecture qui a frôlé le coup de cœur.
*************Coup de coeur**********************
C'est parti pour mon premier coup de coeur du second trimestre 2018, ce livre étant recommandé par Karine Giebel et Gérard Collard, comment j'aurais pu passer à côté.
Et ce fut la claque monumentale, je l'ai dévoré, je viens de le terminé et je pense qu'il va me marquer longtemps, malgré mon volume de lecture conséquent.
Il va me marquer à plusieurs niveau par son sujet la prison, l'abolition de la peine de mort en 1981 sous la présidence de François Mitterand, par son personnage Jefferson Petitbois.
Alors autant prévenir les lecteurs ce livre est très noir, si vous souhaitez une lecture légère une lecture feel-good plein de bons sentiments celui-ci n'est clairement pas fait pour vous.
Il soulève des sujets forts comme le racisme, la justice, la prison, la vie d'un prisonnier condamné à mort mais qui ne connait pas la date de son exécution, les matons, la solitude.
Je pense qu'il faut vraiment plonger dans ce récit sans en savoir plus sur le récit afin de se mettre directement dans cette ambiance si spécifique.
Si vous souhaitez un récit choc, prendre "une claque livresque" foncez je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt.
Alors que je ne connaissais pas du tout cet auteur, le résumé et la couverture de ce livre m'ont tout de suite séduite, et heureusement pour moi, le récit a été à la hauteur de mes attentes, j'ai adoré ce livre.
Nous suivons l'histoire de Jefferson, dernier condamné à mort en France, c'est d'ailleurs lui qui raconte son histoire, sa vérité. L'auteur a réussi à mettre de l'humanité dans cet homme, pour qui je serais la première à dire "la guillotine, c'est encore trop gentil pour lui", il lui accorde des sentiments, des ressentis, des "circonstances atténuantes", ce livre se lit d'une traite, il est vraiment très bien écrit, il permet au lecteur de réfléchir à la question de savoir si la peine de mort est vraiment la solution.
Je ne saurais que recommander ce livre, et je vais aller de ce pas regarder les autres écrits de cet auteur.
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Fiction (Adulte)