Royales
par Camille Versi
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 5 avr. 2018 | Archivage 30 oct. 2018
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Royales #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
Margaret est la princesse parfaite, adorée de tous les Anglais. Généreuse, intelligente, polyglotte, cavalière émérite, menant de front des études de littérature, de politique et d’histoire par correspondance…
Son secret ?
Margaret n’existe pas vraiment. Elles sont seize. Seize sœurs.
Seize clones, éduquées à la perfection, créées pour faire rêver un royaume.
Mais les temps ont changé… Sur seize clones, il ne devra rester qu’une princesse.
Margaret est la princesse parfaite, adorée de tous les Anglais. Généreuse, intelligente, polyglotte, cavalière émérite, menant de front des études de littérature, de politique et d’histoire par...
Formats disponibles
ISBN | 9782016269169 |
PRIX | |
Chroniques partagées sur la page du titre
Un roman au scénario très original qui se lit avec plaisir : suspense, romance, clonage d'une princesse. Lorsque tous les moyens sont "bons" pour promouvoir l'image de la famille royale, contribuer à la paix sociale. Ce stratagème ne va hélas pas pouvoir durer et 16 clones, ne serait-ce pas 15 de trop lorsqu'un mariage est envisagé par la reine mère ? un roman palpitant, qui devrait ravir le lectorat ado - young adult.. Je valide. Mes lectrices de la Médiathèque devraient l'apprécier.
Si je n’aime pas trop les dystopies, c’est parce que j’ai du mal avec la littérature de l’imaginaire en général. Lorsque les auteurs nous plongent dans de nouveaux mondes inventés de toutes pièces, j’ai parfois du mal à m’y repérer et à apprécier l’histoire à sa juste valeur. C’est pourquoi je préfère les romans contemporains, qui se déroulent dans un univers rationnel et proche du mien. Bref, si j’ai pu apprécier « Royales », c’est parce que l’univers n’est pas si différent du nôtre, même si le clonage y est devenu possible. On peut aisément s’identifier aux personnages et les comprendre. L’histoire se situe dans un futur proche où, à la suite de plusieurs guerres, l’Angleterre est devenue la première puissance mondiale. Pour faire rêver une population pour laquelle les différences sociales se sont accrues (et la maintenir dans la soumission), la monarchie est très scrutée et est érigée en exemple. Par mesure de sécurité (et pour tout contrôler), la reine Victoria II a décidé de cloner sa petite-fille, la princesse Margaret, qui existe en réalité en 16 exemplaires, planqués dans un bunker et sortant à la surface à tour de rôle, en fonction de leurs spécialités. Jusqu’au jour où tout bascule…
Cette histoire plus qu’originale ne manque pas d’intérêt et nous plonge dans un univers dystopique réellement intéressant et bien construit, même s’il reste réaliste (la condition pour que j’y accroche!). La narratrice est Margaret-May, l’une des 16 clones dont la spécialité est la littérature. Je me suis particulièrement attachée à ce personnage, une jeune fille intègre, droite et loyale, malgré les conditions dans lesquelles elle doit mener son existence. Lorsque la compétition est engagée, elle n’aura de cesse de tenter de trouver une solution pour que les 16 princesses puissent continuer à coexister. Y arrivera-t-elle? Suspense, mais en tout cas, elle ne manquera pas de courage. Sur ses pas, nous découvrons une monarchie fascinante d’hypocrisie, car il s’agit d’un univers en carton pâte où tout doit être parfait et où personne ne doit sortir du rang. Ce thème, très bien abordé, m’a poussé à m’interroger sur le statut des personnages publics aujourd’hui, qu’il s’agisse des acteurs/chanteurs célèbres ou encore des membres du gotha, souvent soumis à une pression considérable pour montrer une image idéale à leur public en toutes circonstances. Cela s’est encore aggravé à l’heure des réseaux sociaux. L’auteure s’intéresse particulièrement aux dérives de la monarchie d’Angleterre et si la réalité est bien moins atroce que dans son roman, il est vrai que les princes sont scrutés à outrance, comme l’a montré le tragique accident de Lady Di, presque tuée par les paparazzis. Bref, ce roman, sous ses airs de divertissement, nous interroge vraiment sur la notion de liberté.
L’auteure, Camille Versi, est une jeune révélation venue de Wattpad dont c’est le premier roman publié de façon traditionnelle. J’avoue que je crains parfois un peu l’étiquette Wattpad, qui témoigne plus d’un phénomène de mode que d’un roman de qualité. Mais Camille Versi a su me réconcilier avec les auteurs venus de ce réseau ! Son écriture est totalement fluide et addictive, je pense d’ailleurs qu’elle a un bel avenir devant elle. Puisqu’elle vient de ce réseau où les histoires sont ajoutées par petits morceaux jour après jour, elle sait comment maintenir l’intérêt de chapitre en chapitre et multiplie les rebondissements qui nous donnent envie de nous jeter sur la suite. J’ai dévoré ce roman en un rien de temps et j’ai beaucoup aimé la tension qui s’installait progressivement au fur et à mesure des découvertes troubles de May et des manipulations de la reine. En outre, elle réussit la prouesse de créer des personnalités bien distinctes et une vraie profondeur psychologique à 16 soeurs. En effet, tout n’est pas centré sur la narratrice May : chacune des soeurs a sa propre histoire et ses propres problèmes, qui m’ont aussi beaucoup intéressée. Selon leurs caractères, on les aime ou on les déteste, mais en tout cas, elles ne passent jamais inaperçues et ne sont pas reléguées au rang de simples personnages secondaires!
Si j’ai énormément apprécié ma lecture, j’ai quand même quelques petits bémols. Les romances prennent un peu trop le pas sur l’intrigue (il y en a plusieurs, puisque plusieurs clones ont les leurs). J’aime énormément lire des romances, mais j’ai été un peu déçue d’en retrouver tant ici, car ce n’était pas le but initial de l’histoire, qui perd alors un peu de sa force et de son caractère interpeller pour verser dans la bluette. De plus, la résolution finale me semble un peu trop simple et évidente : c’est comme si, après 350 pages de problèmes insurmontables et de dilemmes impossibles, tout se réglait d’un coup bien trop facilement! J’aurais aimé que le dénouement soit amené de façon plus lente et subtile. C’est un peu comme si l’auteure avait voulu boucler en quelques chapitres les différentes intrigues qu’elle avait mis tout un roman à installer.
Le résumé très intriguant et original de Royales m’a interpellée lorsqu’il est apparu dans le catalogue des nouveautés de chez Hachette jeunesse. Si le thème du clonage est un thème souvent traité en littérature, j’ai trouvé l’idée de l’explorer combiné à l’univers de la royauté excellente et très atypique.
Royales c’est donc l’histoire d’un énorme mensonge. Les Anglais sont persuadés que la princesse Margaret est une jeune femme parfaite qui a réussi à se hisser au plus haut dans de multiples domaines. Championne d’équitation, d’escrime, polyglotte, férue de littérature, d’histoire, à l’aise en société et capable de s’adapter à toutes les situations, Margaret n’est en faite que la combinaison parfaite de seize clones spécialisés chacun dans un domaine. A tour de rôle ces clones, enfermés par ailleurs dans un bunker de Buckingham Palace, remontent à la surface pour jouer le rôle de la princesse.
Seize clones cela fait beaucoup de personnes et personnalités pour incarner une seule et unique princesse. Cela fait aussi beaucoup de personnages. N’ayez cependant pas peur de vous y perdre car, habillement, Camille Versi a fait le choix de ne se placer que du point de vue d’une de ces princesses clonées. Elle s’appelle May et c’est à travers son regard que l’on va découvrir leur quotidien et vivre les événements qui vont bouleverser la dix-huitième année de la princesse Margaret.
Royales est un roman « one shot« . J’ai aimé l’univers créé, le rythme du récit, May son héroïne, mais aussi les questions que le roman soulève à travers le destin de ces princesses clonées et en particulier sur le clonage justement : est-ce que les clones sont vraiment humains ? Qu’est-ce qui fait notre humanité ? Bien que les chaque princesses aient été élevées de la même manière, elles ont toutes un caractère différent. Tout au long du roman May se battra pour faire reconnaître la singularité de chacune de ses sœurs et prouver qu’aucune ne mérite la mort.
Royales est une lecture passionnante et fluide qui m’a totalement embarquée. Une très belle surprise qui nous vient du site Wattpad sur lequel Camille Versi a initialement publié ce roman avant de le remanier avec Hachette.
Margaret est la Princesse des Royaumes-Unies. Elle enchaîne sur tout les fronts, l'histoire, politique, cavalerie, littérature, les langues, … Mais voilà, pour réussir à tout elle n'est pas seule mais en tout 16. Seize sœurs, seize clones, seize personnes qui représente la Princesse. La princesse doit réfléchir au Mariage et à la suite alors il ne doit en rester qu'une sur les seize.
Ce roman est une tuerie !!! L'auteure m'a totalement transporter dans son histoire. Il y a du suspense, une légère touche de paranormal, de l'amour, de l'amitié, des liens très forts, de la trahison, des mensonges, des secrets, des moments tristes.... Je ne peux que vous le conseiller !!!
Un ouvrage à découvrir.
J’avais franchement peur de m’y perdre avec toutes ces sœurs mais l’auteur a su manier sa plume avec succès pour en qu’on ne s’emmêle pas trop les pinceaux. La relation entre les soeurs est complexe, elles sont à la fois proches, complémentaires et rivales. Elles sacrifient leur vie pour la princesse. En plus de leur spécialité, chaque sœur à sa propre personnalité, elles ont plus ou moins d’affinités entre elles, elles n’ont pas les mêmes goûts en matière d’homme par exemple. On s’attache plus à certaines sœurs de par leur importance dans l’histoire. Certaines sont plus manipulatrices, vicieuses, hautaines et prétentieuses, on veut juste leur donner une bonne paire de claques. Leurs psychologies sont bien exploitées et ça donne un vrai réalisme aux personnages.
J’ai quelques points qui m’ont déçu dans ce roman mais ce n’est rien face à la multitude de point positifs. J’ai été clairement happée par la plume de cette auteure ultra-fluide, j’ai littéralement dévoré ce livre et c’est pourquoi c’est un coup de cœur. Je ne suis pas à l’aise avec les histoires dystopique mais la quatrième de couverture a éveillé ma curiosité dans un genre qui n’est pas dans ma zone de confort. Et je ne le regrette pas, l’histoire est vraiment originale, addictive et surprenante. Royales est un excellent roman que je ne peux que vous conseiller.
Après avoir publié son récit sur Wattpad, Camille Versi a eu la chance de travailler avec les éditions Hachette afin d’améliorer l’histoire de la princesse Margaret. Cette princesse est en réalité incarnée par seize clones, et chacune d’entre elles a sa spécialité : la littérature (pour Margaret-May, notre héroïne principale), l’équitation, le dialogue, les discours, l’Histoire, etc. Ainsi, le peuple britannique pense avoir une princesse parfaite. La vie de ces seize jeunes est parfaitement réglée afin que personne ne sache que Margaret n’est pas unique, jusqu’au jour où elles apprennent qu’elles ne seront bientôt plus que quatre clones et qu’il n’en restera qu’une seule, à terme.
Nous apprenons tout cela par le biais de Margaret-May (May) qui nous narre le récit. C’est avec elle que nous découvrons le gouffre qu’il y a entre la famille royale et le peuple. C’est avec elle que nous nous révoltons quant au sort réservé aux clones : cette technique scientifique est interdite depuis longtemps sur l’humain pour des questions étiques. Bien que le sujet ne soit pas très développé, il nous permet toutefois de nous interroger sur le sujet.
Si l’histoire se révèle prenante et les personnages attachants pour certains, détestables pour d’autres, j’émets toutefois une réserve quant à la romance entre May et un jeune journaliste car elle est beaucoup trop rapide à mon goût, même en considérant cette romance comme un coup de foudre. Ce journaliste, dont j’ai oublié le nom, est un homme du peuple, et c’est lui qui nous permet d’en apprendre plus sur ce que les Britanniques vivent au quotidien, loin du faste du Palais de Buckingham. Et tout comme la question du clonage, le point de vue du peuple manque quelque peu de développement. Pour moi, c’est ça, le point faible de Royales : plusieurs points ne sont pas assez développés. Toutefois, c’est une lecture assez passionnante et je pense que, le public visé étant jeune, y mettre trop d’enjeux, fournir plus d’informations…, tout cela se serait probablement avéré quelque peu indigeste (je sais que pas mal de lecteur.rices recherchent désormais plutôt de l’action dans les romans, et qu’ielles ont tendance à s’ennuyer quand il n’y en a pas, mais il y a toujours des exceptions, dont je faisais déjà partie quand j’étais jeune).
Mon dernier reproche concerne certaines protagonistes. Je trouve en effet que, entre la reine Victoria II et quelques clones, il y a un sacré manque de nuances : elles sont méchantes, on ne peut pas les aimer, ni approuver leurs choix.
Si vous voulez une histoire entre Seven Sisters (film avec Noomi Rapace) et The Crown (série télévisée avec Claire Foy), avec une touche de la série de romans La Sélection (Kiera Kass) (semble-t-il, car je ne l’ai pas encore lue), alors Royales devrait vous plaire !
Si vous voulez un récit développé, un univers très fouillé et des personnages qui ne soient pas manichéens, alors passez votre chemin : il s’agit plus d’une lecture-détente que d’une lecture qui vous retournera les méninges.
Royales est un bon exemple prouvant que la royauté et la science-fiction peuvent faire bon ménage. C’est globalement une bonne histoire, plaisante à lire, avec des héroïnes attachantes pour certaines, détestables pour d’autres. C’est un livre que je recommande – et j’ose espérer que Camille Versi en écrira d’autres par la suite, et qu’elle ne cessera de s’améliorer car son travail est prometteur.
Une dystopie originale qui met bien en avant le pouvoir du gouvernement sur les médias et le pouvoir des médias tout court; leur manière de lobotomiser le cerveau des gens à coup de téléréalité futile. J'avoue qu'en lisant le résumé, je m'attendais à un roman du style d'Hunger Games, voire Battle Royale.Mais pas du tout! Et c'est ça que j'ai trouvé originale. La preuve qu'on peut se révolter tout en restant uni et intègre.Un beau message je trouve!
Une dystopie pour changer un peu. Autant le dire de suite, j’ai bien accroché avec ce roman. Imaginez 16 princesses clonées vivant dans un bunker sous le palais royal. Imaginez que ces 16 clones maîtrisent chacune une matière précise: arts martiaux, Histoire, Littérature, danse, discours… A chaque apparition de la princesse Margaret, la Reine choisit laquelle de ses clones sortira du bunker en fonction de la tâche à accomplir.
Le scénario est original et le fait que cela se passe dans notre monde, dans un futur plus ou moins proche, rend plus facile à concevoir l’énormité de ce complot. Margaret-May est une des clones. Le roman est écrit de son point de vue. Elle adore la littérature et participe chaque année à la remise d’un prix littéraire. Cette fois-ci, quelque chose va changer. Ses certitudes vont s’effondrer et elle devra faire des choix avec ses soeurs.
J’ai trouvé les personnages très intéressants et leurs ressentis bien travaillés. Seize jeunes femmes dans un bunker dont la seule liberté est de rêver au futur prince, ça donne un roman intelligemment construit. De nombreux retournements de situation permettent de tenir le lecteur en haleine jusqu’à la fin.
J’ai vraiment apprécié ma lecture. Ce côté innocent et rêveur, confronté à la politique et aux choix cruciaux de la survie, est très bien amené et les pages se tournent toutes seules.
Rébellion, suspense, royauté, complots, prince et princesse, dystopie… Je recommande!
Avec Royales , Camille Versi fait une critique de la vie monarchique en s'imaginant ce que la dérive pouvait impliquer dans les année à venir.
J'ai beaucoup aimé le personnage narrateur qui est May. C'est une anti-héroïne et cela fait du bien de ne pas être face à une fille qui porte tous sur ses épaules, qui accepte et qui devient une wonder woman. Malgré une petite déception pour les histoires amoureuses, l'histoire est super intéressante.
L'auteur évoque le clonage et cela fait froid dans la dos. On se dit que de nos jours tout arrive et pourquoi pas ça! Je suis une personne qui aime toutes les avancées technologiques et je vis avec mon temps donc le clonage me semble intéressant mais avec ce livre on voit qu'il faut l'employer à des bonnes fins et malheureusement l'humain réfléchit peu ainsi...
La fin est inattendue aussi bien qu'un peu trop rapide à mon goût. Je ne veux pas en dévoiler de trop parce qu'avec ce livre s'est facile dans dire trop. J'avais besoin de savoir ce qui arrivait à tous les personnages et l'auteur a été trop vite pour moi sur leur futur, un épilogue plus long m'aurait plu.
Je pense que ce roman plaira à un maximum de personnage et beaucoup y trouveront leur compte.
Je tiens tout d’abord à remercier Netgalley et les Éditions Hachette de m’avoir permis de découvrir ce roman.
Que c’est plaisant de lire un roman Jeunsse SFFF qui ne fait pas partie d’une saga! J’ai l’impression que l’on ne jure que par ça ces dernières années et que je ne fais que me lancer dans des sagas lorsque je choisis ce genre littéraire. Je n’ai rien contre vu que j’en lis beaucoup et que j’adore ça mais un petit one-shot à l’univers suffisamment développé pour qu’on ne reste pas sur notre fin est agréable à lire de temps en temps. Et Royales remplit parfaitement ce contrat!
Bon certes quelques éléments complémentaires sur l’univers n’aurait pas été de trop. Je suis très friande de ce genre d’informations. Mais les bribes disséminées tout le long du roman suffisent à se faire un tableau d’ensemble. Et surtout, cela reste logique avec ce que vit May, celle-ci évoluant quasiment en huit clos. Peut-être que certains lecteurs seront frustrés mais cela n’a pas été mon cas et je suis ressortie assez satisfaite de cette lecture. Les questions que soulèvent le clonage sont très bien développées et j’ai aimé la réflexion que Camille Versi porte dessus. Mais si je voulais chipoter un peu, j’aurais bien aimé avoir une explication sur le nombre conséquent de clones. Pourquoi 16? Et dire que dans la version initiale, il y en avait 21!
Par contre, rarement un personnage principal ne m’a fait ressentir des émotions à son égard aussi contradictoires au fil de ma lecture. Alors que j’aimais bien son côté très (trop?) altruiste et sa gentillesse (à l’excès?), cela a fini par me sortir par les yeux et par m’énerver. Ses états d’âmes m’ont un peu agacé car souvent, alors qu’elle prenait une bonne décision qui la faisait (ENFIN!) agir, elle finissait par s’auto-persuader dans la foulée que finalement il valait mieux qu’elle ne fasse rien. Sa passivité m’a plus d’une fois donné envie de la secouer. Ce sont bien souvent les autres qui agissent, débloquent les situations et prennent les décisions à sa place. Je préfère les personnages qui se battent, qui évoluent mais May reste fidèle à elle-même tout le long du roman, jusqu’à l’épilogue, et fait le strict minimum pour arriver à ses fins. Elle a des convictions très louables, je l’admets, mais au vue des agissements de certains des personnages du romans, j’aurais apprécié qu’elle sorte un peu les griffes et qu’elle quitte son monde de Bisounours où « tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau, tout le monde il est heureux dans le meilleur des mondes ».
Avoir le point de vue de certains des autres clones aurait peut-être permis de contre-balancer cette impression et d’atténuer cette légère aversion que j’ai eu pour May. Car elles ont toutes des personnalités très différentes et parfois sacrément opposées à celle de May. J’aurais par exemple adoré être dans la tête de Jane (qui correspond bien plus aux personnages féminins que j’affectionne), des vipères Gisèle et Amy ou de la discrète mais intrigante Harriet. Je regrette aussi que le récit n’ait pas été un peu plus « dramatique ».
La plume de la jeune Camille Versi n’échappe pas à quelques lourdeurs caractéristiques des premiers écrits. Mais elle est très prometteuse, très fluide et je ne doute pas qu’elle saura se perfectionner avec le temps et l’expérience. C’est assurément une jeune auteure que je ne manquerai pas de suivre!
Pour conclure : Un one-shot en Jeunesse SFFF, fait assez rare pour le souligner à l’ère où nous ne jurons que par les sagas, addictif, fluide et divertissant. Malgré une héroïne trop passive et immuable, j’ai aimé suivre son histoire et celles des autres clones même si j’aurais préféré que le récit soit un peu plus tragique. J’ai vite oublié la légère maladresse de la jeune plume de Camille Versi pour profiter de son premier roman avec plaisir. Une auteure prometteuse à suivre!
Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :
Maxe L'Hermenier, Pauline Berdal
BD, Manga & Romans graphiques, Jeunesse, Science-Fiction & Fantasy