Attracted To Danger
par Mady Flynn
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Date de parution 13 juin 2018 | Archivage 12 août 2018
HQN | Harlequin
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Résumé
Plonger dans les esprits les plus sombres et les plus torturés, voilà le quotidien de Hazel. Criminologue passionnée, elle maîtrise parfaitement les risques de son métier et les règles à toujours respecter : étudier, chercher, expliquer, mais, surtout, éviter toute implication émotionnelle. Pourtant, quand elle se retrouve face à Chris, le criminel auquel elle a consacré ces trois dernières années, rien ne se passe comme prévu. Hazel a beau s’efforcer de rester distante et professionnelle, elle est troublée par le regard perçant de cet homme dont elle est censée connaître les moindres secrets et qui demeure toutefois insaisissable. Car Chris n’a rien des hommes qu’elle a l’habitude de traquer ; intelligent, il déjoue toutes ses tentatives d’interrogatoire. Et, quand il l’entraîne dans un terrible jeu de séduction, Hazel ne sait pas si elle parviendra à lui résister, ni même si elle en a envie…
Dès l’adolescence, Mady Flynn se passionne pour la criminologie et le profilage. De ses connaissances en matière de tueurs en série naissent ses premiers polars, mais son grand projet était de réussir à allier deux genres que tout oppose en devenant auteure de dark romance.
Avertissement: cette dark romance est réservée à un public averti
Ce roman est déjà paru dans HQN sous le titre "Tu es mon obscurité".
Plonger dans les esprits les plus sombres et les plus torturés, voilà le quotidien de Hazel. Criminologue passionnée, elle maîtrise...
Note de l'éditeur
Attention, cette dark romance est réservée à un public averti.
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782280411233 |
PRIX | 6,99 € (EUR) |
PAGES | 422 |
Chroniques partagées sur la page du titre
Chronique de Diana :
J’ai été très agréablement surprise avec ce roman. Je ne sais pas si on peut vraiment dire que c’est une dark romance, du moins dans le sens propre du terme. Il n’y a rien de violent, ou encore forcé entre les deux protagonistes. Alors que c’est toujours le cas dans les Dark Romance que j’ai lues précédemment.
Ici je dirai que c’est une romance noire et très psychologique. Hazel est consultante au BAU et travaille en étroite collaboration avec le FBI pour construire les profils psychologiques des tueurs en série. Elle n’est pas profiler et reste en marge du système par sa façon de travailler et d’agir. C’est une héroïne anti-conformiste et on le ressent dès les premières pages.
On apprend à la connaitre beaucoup plus dès lors qu’elle travaille sur le cas de l’Étrangleur. Ses entretiens avec Chris vont nous révéler la noirceur de l’âme d’Hazel. Chris n’est pour moi pas un héros, certes il est beau et inspire la tentation mais je n’ai eu aucune antipathie pour ce personnage à l’inverse de la jeune femme.
Je n’ai jamais pu mettre de côté le fait qu’il ait tué et même si la psyché de Chris est complexe il n’en reste pas moins un tueur qui n’a aucun regret.
Entre nos deux héros se développe une relation spéciale, contre nature et qui flirte avec une déviance mentale. Il n’empêche que le jeune femme et l’accusé vont s’aimer au delà de la convenance et du politiquement correct. Ils vont devoir renier une partie de leur vie et déjouer les embûches.
J’ai beaucoup aimé le style de l’auteure, le fait qu’elle joue sur l’alchimie entre ses personnages et non les rapports physiques. Sa plume est fluide et on se laisse facilement porter par le récit. Cependant je n’ai pas trop apprécié la fin que j’ai trouvée simpliste par rapport à tout le reste de l’intrigue. C’est d’ailleurs en ça que je n’ai pas trouvé que c’était une Dark et qu’on en est très loin. Cependant je n’hésiterais pas à lire d’autres romans de Mady Flynn et à découvrir plus de son univers.
L’alchimie entre un livre et son lecteur nait de cette fusion inconsciente entre le personnage et les mots. Une appropriation de l’héros au travers duquel tu vas vivre une aventure qui te laissera bouche bée ou pas d’ailleurs. Une communion parfaite entre le réel et l’irréel. Une osmose somme toute. C’est en premier lieu ce point ci qui va te permettre de dire si t’as adoré ou pas et ensuite viennent les petits détails qui donnent du relief au livre. Du moins voici mon mode d’emploi, tel que je conçois cette rencontre intime avec un livre. Mon discours n’a rien de philosophique, mais c’est ce que j’ai trouvé de mieux pour amorcer mon billet sur cette dark romance qui chamboule tous les codes de la romance. Une dark romance qui s’allie avec ingéniosité à la psychologie. Celle qui met dans les cases les hommes et le femmes en rupture complète avec la société, qui ne perçoivent pas le mal et le bien. L’étiquette « serial killer » prend une dimension exponentielle tout au long des chapitres. Une immersion dérangeante et amorale surtout quand l’attraction, le désir et l’amour s’invitent. Une incompréhension asociale pour nos cerveaux d’anciens reptiliens (enfin plus de chimpanzé). Pourquoi ne pas reformater ces hommes détraqués dont le repentis ne fait pas parti de leur être. Psychopathe, narcissique, cette déchirure est bien survenue à un moment donné. Le simple bonheur a bien dû un jour, côtoyer ces êtres indésirables. C’est cette théorie confortée par la thérapie cognitive que Hazel, criminologue passionnée, va tenter le tout pour le tout, pour lui Chris Ford, l’Etrangleur.
Hazel est une jeune femme qui ne rentre pas dans les cases érigées par la société. Borderline, elle vit, elle respire, elle dort, elle mange, crime quotidiennement, année après année. Ce n’est pas à proprement parler les scènes de crimes qui l’intéressent au plus haut point, mais plutôt ceux qui les perpétuent. Elle décortique tous leurs mots, leurs langages corporels, leurs manières, leurs réactions, leurs parcours, leurs enfances. Elle cherche des réponses dans leurs témoignages qui puissent les aider eux mais également elle. Hazel ne se sent pas à sa place dans la société. Elle redoute les assemblées, elle redoute son penchant pour les hommes, elle se redoute. Sa relation avec Matt, le presque directeur de la BAU (section FBI, profiler), va lui apporter un semblant de quiétude. Un semblant de vie normale. Mais le semblant, ce n’est pas elle. Pas elle toute entière. Son elle, grouille sous sa peau, coule dans son sang, se tapit dans un coin attendant le véritable Lui pour exprimer toute sa puissance. Lui, elle le traque depuis plus de trois ans. Trois ans à apprendre à le connaître, à définir ses failles, à le titiller pour qu’il sorte de l’ombre. A se l’imaginer, à le désirer enfin pris dans ses mailles. Elle le connaît par cœur, elle a dompté dans sa tête et ses rêves. Mais elle s’entendait certainement pas à Lui quand son dernier piège s’est renfermé sur l’Etrangleur. Lui, entravé, est une bête féroce de la nature. La nature et la vie qui lui ont donné un corps sculpté, un visage aux traits harmonieux, des yeux merveilleux et une chevelure chevaleresque aussi brune que les ténèbres. Lui, c’est la peur, la folie. Lui, c’est indéniable, une attraction puissante, soudaine et incompréhensible. Chris Ford a tout du prince charmant, sauf que ces mains ont déjà ôté la vie à dix sept femmes. Et si Chris était son sauveur ? Peut-elle passer sa vie de femme insipide dans les bras de Matt ? Un trio infernal au bord du gouffre prêt à les avaler. Un trio, où passion, coup bas, trahison, manipulation et mesquinerie vont les pousser dans leurs retranchements les plus sombres. Qui en sortira vainqueur ?
Dés le départ je me suis sentie mal à l’aise par rapport au personnage de Hazel. Tout respirait la contradiction. Ses actes, ses mots, ses réactions ne correspondaient pas au personnage que je pouvais pressentir. Beaucoup de chose clochaient et me déstabilisaient. Pour être honnête, je me suis dit « je patauge dans la semoule » et eu peur que tout le roman se déroule dans ce sens. Jusqu’au moment où je me suis posée cinq secondes et je me suis mise à revoir mon point de vue sur le début du roman : et si Mady Flynn jouait avec moi ? Et si elle essayait de me manipuler au travers de son personnage ? Et si toute cette angoisse que je ressent, ce malaise malsain et asphyxiant n’était en réalité, ce que l’auteur voulait que je sente. Et si je n’avais pas abordé l’histoire sous le bon angle ? Tout autant de questions qui m’ont torturée l’esprit pendant un temps pour enfin se résoudre d’elles même. Je suis venue vraiment à l’idée que Mady Flynn est la reine de la manigance psychologique. Une maitrise parfaite, un savoir qu’elle te fait profiter dans les nombreux détails. Une réflexion intense qui pousse tes limites de l’amoralité. Mady Flynn aime titiller le subconscient et repousser les frontières de la normalité. Elle t’égratigne, elle te refile les frisons, elle te pousse à croire que l’impossible n’est pas impossible. L’amour n’a pas de couleur, ni d’odeur. Il survient dans l’inattendu, dans l’incongru, dans le noir pour se révéler dans une splendeur suspicieuse et capricieuse. Elle joue avec les codes en leur donnant cette possibilité arbitrée par le bien et le mal. Elle farfouille, creuse et déniche l’improbable. Un conte de fée où le chevalier surgit des ténèbres pour sauver la demoiselle en détresse. Un preuve que l’amour peut prendre toutes les couleurs du monde.
J’ai été captivée par cette dark romance où la psychologie des personnages est l’élément central à toute cette histoire rocambolesque. Mady Flynn a su jouer avec tous les éléments en sa possession en leur insufflant une dynamique incroyable. Une histoire bouleversante, intrigante et splendide. J’ai frôle le coup de cœur. Comme à chaque fois que je croise le potentiel d’un auteur, je rechigne sur les petits détails de rien du tout comme cette fin qui est à mon goût tout à l’opposé à ce que je m’attendais. J’aurais voulu quelques égratignures de plus et quelques confrontations. Non pas un bain de sang, mais juste cette petite touche mélodramatique renforçant leurs liens indéniables.
Une dark romance explosive en tout point ! Félicitations à l’auteur pour son univers extrêmement dérangeant !
Hazel est consultante criminologue aux F.B.I. Elle aide à analyser les comportements psychique et psychologique des Serial-Killers. Mais en fait, elle est plus que cela. Elle a un don qu’elle cache à son entourage, collègues et même à son petit ami, Mark.
Un don inestimable qui l’aide à établir les profils de ces tueurs. Ses analyses finissent toujours par des arrestations. Elle lit en eux facilement. Elle ressent leurs émotions. Et partagent bien plus avec eux qu’elle ne veut s’avouer. Jusqu’à aujourd’hui, elle arrivait à ne pas succomber du mauvais côté de la barrière. À rationaliser et faire la part des choses. Mais l’étrangleur qui sévit en ce moment, accapare toutes ses pensées. Elle est obnubilée par ce tueur sans pitié. Jusqu’à son arrestation. Dès lors, la vie de Hazel a basculé.
Comment une spécialiste de comportements aguerrie a t-elle pu se laisser entraîner dans ce jeu du chat et de la souris ? Des entretiens avec les pires des psychopathes, elle en a dans les pieds. Sa réputation la précède. Un beau palmarès vu son âge.
Mais Hazel, se sentait presque démunie devant l’étrangleur en série. Il arrive à lire en elle mais lui, ne se laisse pas déchiffrer. Il joue avec elle, il la manipule. Et même en le sachant, elle le laisse faire. Ses visites au centre pénitencier ne sont pas que professionnelles. Elle en ressent le désir jusqu’au profond d’elle même.
Elle trouve en lui, un écho positif à ses états d’âmes. Il l’attire, il la subjugue. Elle a l’impression qui la connait plus qu’elle ne se connait elle-même.
Alors qu’elle doit suspendre tout contact avec lui, elle continuera ses visites jusqu’à ce qu’elle apprenne ce qui lui a échappé. C’est plus fort qu’elle.
Hazel joue un jeu dangereux. Et cela se pourrait bien être sa perte. Car il n’y a rien à attendre de ce tueur sans états d’âme. Sauf une chute éternelle dans les méandres de l’enfer. L’étrangleur est un manipulateur né. Il ne ressent aucune émotion sauf quand il utilise ses talents pour la perturber. Cela l’amuse d’avoir de l’ascendant sur elle. Se servant de mensonges et de sa pseudo apathie, il trifouille dans son esprit pour y semer la confusion. Hazel, folle de désir, a oublié qu’elle joue dans la cour des grands. Elle se sent perdue, dissociée de sa propre personnalité. Une qui se rend compte que son obsession est malsaine. Et l’autre qui ne demande qu’à y plonger et ne plus émerger. Elle navigue entre deux eaux, mais à tout moment, la balance risque de pencher du mauvais côté.
Et s’il y a un espoir pour le sauver de lui-même, elle est prête à jouer sa carrière et son badge auxquels elle tient comme à la prunelle de ses yeux ! Et s’elle a raison, quel avenir les attend ? L’étrangleur est condamné d’avoir tué 17 femmes, et il ne mérite ni rédemption ni pardon !
Tu es mon obscurité est une dark romance perturbante et que je peux targuer de provocante. Car elle fait fi de règles établies et sort des sentiers battus. Cette histoire est concentrée sur une protagoniste hors norme. Une héroïne qui vous laissera perplexes. Vous laissera dans un état d’hébétude. Mitigées. Soit vous allez l’adorer, soit vous la détesterez cordialement.
Une héroïne qui combattait le mal avec passion et pugnacité. Elle est arrivée à sortir le meilleur de ces sociopathes à qui elle a voué sa vie, mais en aucune fois n’a perdu le contrôle. Mais en cours de route, sa soif de justice pour les victimes, leurs proches s’est effritée. L’analyste a sombré du côté obscure.
L’auteur m’a scotchée devant autant d’hardiesse, par cette prise de risque. C’est vrai, que le thème abordé revient souvent dans la dark-romance. Mais là, l’auteur nous offre un inédit. Les ténèbres ont eu emprise sur la lumière et l’ont entraînée dans une chute libre sans espoir de retour.
Au début, je ne savais que penser. J’aime ou pas ? mais Mady Flynn a réussi à m’accrocher et m’embarquer dans cet univers où la logique n’a aucune prise. Sa protagoniste clé avait la vie devant elle. Elle avait tout pour vivre heureuse. Une belle carrière, un travail qu’elle adore, un amant et un fiancé que toutes les femmes convoitaient. Mais tout cela n’était qu’apparences. Hazel était une bombe à retardement. Solitaire, insomniaque. Et son apathie, même au service du bien, est une malédiction.
Vivre à temps plein, 24/24, 7/7 dans le cerveau de ces détraqués ne peut que pervertir et assombrir une âme même saine. Et saine, Hazel est loin de l’être. Elles est habitée par le mal contre lequel, elle ne cesse de lutter. Elle croit à la rédemption et malgré ce qu’on pourrait penser d’elle, c’est une femme qui va au bout de ses idées et ne se laisse pas distraire en route. L’auteur a su nous projeter dans son âme et nous faire ressentir sa confusion, sa perversité, ses incohérences, ses faiblesses et sa fragilité. Et oui, Hazel arrive à donner le change, mais sous ses airs de dur et affirmés, elle est bouffée par les émotions diffusées par ses patients, par le doute, les incertitudes et le manque de confiance en soi. Ce qui fait d’elle un personnage complexe et pleins de contrastes. L’auteur nous laisse dans un malaise et fébrilité constante tout le long des pages. Pas facile de reprendre son souffle quand on a une personnalité instable qui peut aller d’un extrême à l’autre. Irrémédiablement imprévisible.
Si je vous dis que j’ai eu du mal avec le dénouement que j’attendais juste et approprié. Ce serait un euphémisme. Mais encore là, l’auteur ne m’a pas laissé le choix. Je salue son courage de croire à la réhabilitation et à la rédemption et l’assumer au risque d’horripiler ses lecteurs. Mais ne dit-on pas que l’audace est taxée de folie. Je confirme cet adage car l’auteur en plus du talent, elle a un grain de folie très addictif. Chapeau !
Nous faisons la connaissance d'Hazel criminologue, elle ne vit que pour son métier depuis des années, elle ne voit d'ailleurs pas faire autres choses de sa vie.
Plus passionnée par les tueurs en série que par sa vie sociale, elle c'était néanmoins promis d'une chose éviter toute implication émotionnelle quelle qu'elle soit.
Elle est dans une relation depuis quelque temps avec Matt, où elle a du mal à s'impliquer et à vivre pleinement leurs relations, mais pourtant lui même profiler pour le FBI...
C'est une dark romance avec un fond thriller je trouve, où on trouve un vrai, vrai méchant qui a vraiment fait des choses moches, et qui malgré toute cette noirceur, la romance prend le pas dessus et nous amène vers une histoire d'amour ? dingue.
Je ne m’attendais pas à ce que propose l’auteure dans cette histoire. Ici point d’avertissement comme je le fais quand je chronique une Dark Romance, car il n’y a pas de violences à proprement parlé et si le livre est sombre car il aborde des thèmes forts et percutants à travers cette histoire, il n’est pas vraiment une Dark Romance comme je la définis.
Hazel travaille en tant que consultante avec le FBI, elle exerce en tant qu’experte en criminologie auprès des profilers qui mènent l’enquête pour trouver les tueurs en série. C’est ce que l’on pourrait appeler une passionnée : elle est fascinée par la psychologie depuis qu’elle est toute jeune, dévorant des bouquins à ce sujet alors qu’elle n’est qu’une jeune ado. Depuis elle n’a jamais cessé de s’y intéresser et elle est d’une aide précieuse pour le FBI, en dehors de cette collaboration, elle passe son temps à interviewer les criminels qui sont incarcérés, pour dire à quel point sa vie est régie selon cette passion. Passion étrange et un peu malsaine car elle l’accapare plus que de raisons, c’est une fascination morbide, un sujet passionnant mais qui vous prend aux tripes.
Elle a une « relation » assez suivie avec Matt, un profiler qui va bientôt être à la tête de la section criminelle, avec qui elle travaille. Matt est intelligent, beau et sacrément amoureux d’elle, depuis des mois qu’ils se côtoient, il est d’une patience à toute épreuve et accepte ses travers sans sourciller, un parti parfait. Leur entente sexuelle fonctionne bien et le fait qu’ils soient tous deux du même milieu, leur permet de continuer à vivre comme ils l’entendent sans que cela complique leur histoire. Hazel est plutôt volage, sans sentiments, sans prise de risques, elle ne sait pas ce que c’est d’aimer. Ils travaillent tous deux actuellement sur l’enquête pour trouver l’Etrangleur, qui compte à son actif, dix-sept victimes. C’est cette affaire qui va alors tout changer pour Hazel, son implication va aller au delà de ce qu’elle a donné d’elle dans les autres affaires dont elle s’est occupée.
Nous allons alors pouvoir cotoyer l’Etrangleur, qu’elle va aider à arrêter. Cet homme est fascinant, comme Ted Bundy, il a du charme, c’est sa première arme et la première cause de ses meurtres. Ce type de personnages a quelque chose qui attire, les tueurs en série sont souvent très intelligents et leurs mécanismes de pensées sont passionnants à découvrir. Cet homme a pour lui quelque chose en plus, ce plus va d’autant plus attirer Hazel qui va adopter une autre identité pour le suivre et le comprendre. Lui, c’est Chris, un tueur, il a son processus pour mettre fin à la vie de toutes ces femmes et nous allons étudier par le biais de Hazel, sa façon de procéder. L’introspection de la vie de Chris depuis son éducation jusqu’au monde adulte est subjuguant. La fascination qu’elle éprouve pour lui est compréhensible, cet homme a tout pour séduire. C’est très déstabilisant de se retrouver face à un homme qui est le mal incarné et qui pourtant semble si « bon » dans sa façon d’être et avec ce physique plus que séduisant.
C’est ainsi que Hazel se retrouve à cotoyer deux hommes : le bien avec Matt, si aimant, présent et parfait ! et le mal avec Chris, attrayant, dangereux et qui a cette ascendance paralysante. La jeune femme est excitée par le danger, cela est indéniable, elle n’aime pas la simplicité des rapports, elle aime d’ailleurs les rapports de force. Ce sont deux personnalités qui s’affrontent : celle qui est attirée par le bien, contre celle attirée par le mal et elle est dans l’incapacité de choisir entre les deux. Doit-elle écouter la raison, quand Matt semble prêt à s’engager mais aussi à l’accepter telle qu’elle est, avec ses défauts, ses démons et ses peurs ? Ou doit-elle céder à ce magnétisme qu’exerce Chris sur elle ? Tout comme elle, je me suis demandée quelle solution serait la meilleure, tout en sachant que l’une s’imposait par rapport à l’autre. Ils forment un triangle amoureux très intéressant, qui apporte du piquant à la personnalité de Hazel, qui se cherche encore dans ses hésitations et ses décisions qu’elle n’arrive pas à prendre.
C’est un roman passionnant, l’auteure maitrise le sujet et le milieu qu’elle évoque et cela rend cette lecture tellement fascinante. Son roman est à la hauteur de ses séries tv qui vous mettent mal à l’aise tellement elles paraissent être le reflet de la réalité. Le mal est bien présent et il est fier de l’être. Elle a su proposer des personnages aux caractéristiques psychologiques parfaitement bien développées. La narration est unique, du point de vue de Hazel mais à travers son personnage, qui est à elle-seule plus qu’intéressante, nous allons explorer les autres personnages. De tueurs en série en profilers, nous découvrons de multiples personnalités et aussi bien des aspects des enquêtes qui sont menées contre les tueurs en série.
Un très bon roman captivant, tout du long, on est tenu en haleine, tout du long on se demande comment cela va finir. Il y a plusieurs scénarios possibles et j’étais prête à tous les accepter, car l’auteure a su nous conditionner pour nous proposer sa vision des choses, qui n’est pas forcément celle de tous, mais cela fonctionne très bien.
Hazel Carter est, depuis toujours passionnée de psychologie et plus particulièrement de criminologie. D’ailleurs, elle est consultante auprès du BAU, Bureau des Analyses du Comportement, antenne de FBI où elle s’emploie à établir les profils psychologiques de tueurs en série. Elle veut tout savoir d’eux, afin de pouvoir les faire arrêter, mais aussi pour comprendre leurs pulsions. Elle ne vit que pour cela. Pendant trois ans, elle a travaillé sur un dossier épineux, celui de l’Etrangleur, et cela à porté ses fruits, le FBI a réussi à l’appréhender. Seulement, dès leur premier entretien, Hazel va être troublée par le physique et le charisme de Chris Ford. Il n’est pas comme les autres, il l’intrigue et s’amuse de leurs confrontations. Pourquoi l’attire t il autant ? Qu’a t il de plus que les autres ? Hazel arrivera t elle à sortir indemne de jeu de séduction dans lequel Chris l’entraine inexorablement ?
Ce roman est une vraie bonne surprise. J’ai adoré cette obscurité ! Et j’ai pris mon temps pour l’apprécier… Dès les premières lignes, nous entrons dans le monde et dans la tête d’Hazel. Nous faisons la connaissance d’une jeune femme un peu à part. Sa vie est focalisée sur sa passion pour l’étude des comportements déviants. Férue de criminologie, elle est consultante pour le FBI, elle aide les profilers à établir les profils psychologiques des tueurs en série. Grace à un don particulier, elle arrive à entrer dans leurs esprits, comprendre le cheminement de leurs pensées et les dossiers les plus durs sont souvent résolus grâce à son analyse pointue et ses conclusions précises. Et quand elle ne travaille pas dans les bureaux de la BAU, elle rend visite aux serial killer détenus, afin de comprendre les rouages de leurs esprits malades. Sa vie tourne uniquement autour de cette obsession, sans cela elle se sent vide. Quand elle voit pour la première fois, l’Etrangleur, ou Chris Ford, dossier sur lequel elle a travaillé pendant trois ans et qu’elle connait sur le bout des doigts, Hazel va être décontenancée. L’homme en face d’elle est bien différent de ce qu’elle imaginait. Et très vite, entre eux, va naitre une relation étrange… Il l’attire, l’intrigue, la perturbe. Hazel ne sait plus quoi penser de cet homme aussi beau que froid. La curiosité d’Hazel est piquée, elle doit absolument comprendre pourquoi elle réagit comme cela face à lui. Mais jusqu’à quel point est elle capable de donner de sa personne pour avoir des réponses ? Chris est il vraiment intéressé par la jeune femme ou son attention est feinte pour l’entrainer dans un jeu malsain ? Tout, dans ce roman, est mis en œuvre pour faire naitre, chez le lecteur, un sentiment d’angoisse et de tension. Mady Flynn manie les mots avec force et brio, et nous entraine dans la tête d’Hazel, mais également dans celles des tueurs en série. Sa plume est addictive et intrigante, elle nous incite à nous poser des questions, par le biais des réflexions d’Hazel. J’ai adoré cette ambiance un peu glauque, dérangeante et sombre qui nous colle à la peau tout le long de notre lecture… Ici il n’y a pas de violence physique (comme souvent en dark romance) mais c’est bien plus psychologique. A travers les yeux d’Hazel, nous allons faire la connaissance d’esprits dérangés, nous allons allé sur des scènes de crimes et elle va essayer de nous faire comprendre comment fonctionnent les tueurs. Les chapitres sont courts, les coupures nous donnent vraiment envie de continuer notre lecture car elles entretiennent le suspense ; le rythme est lent, mais pas ennuyeux, il est parfaitement adapté à l’ambiance… c’est excellent ! La relation entre Hazel et Chris est perturbante. Ils entrent dans un jeu étrange, mais on ne sait pas qui se joue de qui ! Ils se tournent autour, s’observent, se testent sans jamais se faire confiance. Il est le sociopathe qui tue des femmes sans émoi, elle est un femme qu’il aurait pu tuer mais malgré cela, Hazel ne peut s’empêcher de vouloir l’aider et de le désirer. Leur amour est contre nature mais, dans un sens, il est beau et pur.
Hazel est une héroïne atypique. Elle se sent incomprise dans la société qui l’entoure. Elle n’a pas d’amis, ses parents ne comprennent pas ses choix de vie. Elle se sent seule et vide. Même si elle se fout du regard des autres, elle se sent obligée d’avoir une vie « normale » avec une maison bien arrangée, un petit ami qu’elle apprend à apprécier mais pour elle, ce n’est pas naturel. Par contre, lorsqu’elle est avec Chris, elle se sent comprise et vivante. Sa rencontre avec lui fait basculer l’équilibre précaire qu’elle essayait de conserver, elle n’arrive pas à rationnaliser l’attirance qu’elle éprouve pour cet homme. Elle est consciente des faits qui lui sont reprochés mais elle ne peut s’empêcher d’aller vers lui, tout contre lui. Qu’est ce que cela veut dire d’elle ? Et elle mauvaise ? En tout cas, je me suis beaucoup attachée à Hazel…
Chris est un sociopathe, selon Hazel. Il est beau, intelligent, froid, manipulateur et calculateur. Qu’est ce qui l’a fait sombré dans la folie au point de tuer des femmes comme il le fait ? Hazel arrivera t elle à réparer ce que le passé à briser en lui ?
J’ai beaucoup aimé le personnage de Matt. Il est fort tout en étant tendre et patient… C’est une belle personne.
Mady Flynn nous offre ici un voyage original et captivant où les notions de bien et de mal sont floutées. J’ai aimé que l’auteur ose bousculer les codes de la bienséance avec cette romance sombre et addictive. Le sujet est délicat mais il est parfaitement maitrisé. J’ai adoré et je vous le recommande !
Dans ce roman, on fait la rencontre de Hazel qui est consultante pour le FBI et qui s’intéresse aux tueurs en série. Elle est jeune, c’est une autodidacte et son travail est reconnu par tous. Depuis plusieurs semaines, elle travaille sur une nouvelle affaire et elle cherche à débusquer un meurtrier qui est surnommé « L’étrangleur ». Elle peut compter sur l’aide de Matt qui agent du FBI mais aussi son petit ami… Les choses vont se compliquer quand ils vont attraper « L’étrangleur » car elle fera la connaissance de Chris Ford qui est un homme tout en étant un tueur en série. Notre héroïne va rapidement ressentir des choses qu’elle ne devrait pas ressentir pour un homme comme ça et lui-même n’est pas insensible à notre criminologue alors que normalement il n’apprécie pas réellement les femmes.
Le thème était très intéressant et j’avais hâte de voir comment l’auteure allait mettre les choses en place. Je me disais, avant ma lecture, que soit j’allais adorer, soit j’allais détester car l’histoire ne tiendrait pas la route. Autant vous le dire de suite j’ai adoré et j’ai trouvé ça très bien écrit, les choses bien amenées et je me suis laissée prendre au jeu dès les premiers chapitres.
Hazel, l’héroïne, est un personnage très complexe et je l’ai compris dès le début de cette histoire. Elle est passionnée depuis toute qu’elle est adolescente par les esprits sombres et torturés. Elle veut comprendre mais aussi aider ces gens là. On se rend compte qu’elle n’est pas comme tout le monde. Je veux dire qu’une personne « normale » ne s’approcherait pas de ce type de personne. Je pense qu’on a tous un instinct de survie et celui d’Hazel n’est pas développé ou il est inexistant… On pourrait aussi dire qu’elle a des choses en communs avec les tueurs qu’elle approche et notamment ici Chris. Elle se sent proche d’eux et elle a besoin de cette proximité pour se sentir « vivante ». Enfin je n’avais pas vous faire une dissertation sur le personnage d’Hazel car je crois qu’on pourrait en discuter des heures pour essayer de la comprendre et d’expliquer ses actes mais là n’est pas la question.
Dans ce roman, nous avons un triangle amoureux mais je ne sais pas si le terme « polyamour » qui est utilisé plusieurs fois est le bon. Après je ne peux pas vous en dire plus car je ne veux pas vous spoiler mais je dirais que je ne sais pas si elle a vraiment des sentiments amoureux pour Matt et aussi pour Chris… Hazel est un personnage que j’aurais pu clairement détester car elle a un côté « dark » , qu’elle est au milieu de deux hommes et que je n’accepte pas tous ses choix mais l’histoire est tellement bien écrite que j’ai fini par la comprendre. La psychologie de ce personnage est tellement bien développée. La romance s’oublie même un peu et c’est ce personnage qui prend de l’importance et toute la place et j’aime ça. D’ailleurs, « Tu es mon obscurité » est raconté de son point de vue à elle. On rentre vraiment dans sa tête et je peux dire que j’ai été surprise.
Cette histoire, je l’ai vraiment dévoré en peu de temps. Je crois que je n’ai jamais lu une histoire comme celle-ci jusqu’ici et j’ai adoré. Je pense même qu’on peut dire que c’est un joli petit coup de coeur. C’est une histoire qui sort vraiment des sentiers battus. C’est original, atypique et surtout bien écrit et prenant. Les personnages sont d’une justesse impressionnante. Pour ma part, je n’aurais pas fait les mêmes choix que l’héroïne mais je peux comprendre son comportement même si tout n’est pas pardonnable… J’ai hâte de découvrir la suite car je crois qu’il y a une suite de prévue et je sens que je ne vais pas être déçue.
Pour résumer et conclure ma chronique sur « Tu es mon obscurité », nous avons une histoire totalement déstabilisante mais qui est à découvrir sans tarder. Il ne sera pas possible que vous restiez insensible face à Hazel, Matt et Chris. C’est un roman totalement prenant qui est atypique et ça fait du bien de découvrir des choses différentes et nouvelles. Je vous recommande de lire ce roman si vous n’avez pas froid aux yeux et que vous avez de quelque chose de nouveau et d’être surpris. De plus, je radote un peu mais c’est magnifiquement bien écrit.
Que dire sur ce livre ? Le premier mot qui me vient à l'esprit est "Woaw !". Clairement, ça faisait des années que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi différent. Pour le coup, je me suis dit que la Dark Romance allait vraiment être quelque chose de totalement novateur et puis... j'ai lu d'autres livres du genre et j'ai compris que non. C'est vraiment Tu es mon obscurité qui a un truc de spécial.
Quand j'ai raconté l'histoire à mon amoureux, il a tout de suite levé les yeux au ciel. Et je comprends parfaitement pourquoi : clairement, on est dans une histoire de midinette dans les grandes lignes... mais il n'y a pas que ça.
Sans que je m'y intéresse réellement, la criminologie m'intrigue beaucoup, alors j'ai aimé apprendre certaines choses aux côtés d'Hazel, j'ai aimé vivre différemment les romans policier. Ce n'est pas du tout une histoire policière, on en est même assez loin - c'est clairement une romance - mais c'est en toile de fond et ça m'a beaucoup plu.
Je suis moins fan du trio amoureux, mais j'ai globalement trouvé cette histoire d'amour intéressante. J'ai surtout beaucoup aimé la façon dont l'auteure nous partage les sentiments de ses personnages : comme Hazel, bien que l'on oubli jamais vraiment le passé de Chris, on se sent en confiance quand il est dans les parages.
Depuis le début du bouquin, je me demandais comment ça allait se passer pour que l'histoire entre Hazel et Chris ne soit pas condamnée et je ne voyais vraiment pas de solution. Faut dire qu'elle était vraiment évidente du coup ! ;)
J'ai bien aimé Hazel dans ses hésitations, c'est ce qui la rend plus humaine parce que sinon, elle a tout d'un robot froid. Mais, en fait, elle en est loin : il faut juste prendre le temps de la connaître.
J'ai également bien apprécié Chris et son aura magnétique. Il a vraiment quelque chose... un peu mystérieux, très charmant, totalement inquiétant. Dans la même pièce que lui, clairement je ne jouerai pas à la plus maligne. J'ai eu moins d'atomes crochus avec Matt. Il faut dire aussi que le pauvre endosse le mauvais rôle dans ce roman bien qu'il soit sûrement quelqu'un de très bien. Il a juste choisi la mauvaise personne et fais les mauvais choix pour tenter de rattraper le coup.
C'était donc la première fois que j'entrais dans l'univers de Mady FLYNN et j'espère vraiment avoir l'occasion de découvrir d'autres de ses romans. J'ai aimé cette ambiance sombre et pourtant pleine d'espoir, de confiance et d'inquiétude. Tout est émotion contraire et j'ai trouvé ça très intéressant !
Une très chouette découverte !
Hazel Carter est une jeune criminologue de 27 ans, autodidacte, consultante pour le FBI.
Elle menait, jusqu'à il y a peu, une existence un peu décousue, multipliant les amants en recherchant le plaisir fugace et fuyant la réalité sombre de son quotidien. Car Hazel est douée dans ce qu'elle fait : elle a un «don» qui lui permet de dépasser largement tous les profilers du FBI réunis, mais a de plus en plus de mal à vivre les horreurs auxquelles elle est confrontée. Sauf que Hazel ne peut pas s'en empêcher, elle ne veut pas lâcher ces criminels, ces tueurs en série. C'est une passion pour elle, qui l'anime et la détruit à la fois, l'obsède jusque dans son intimité…
Alors pour au moins donner une apparence de normalité, elle essaie de se convaincre qu'elle devrait être plus raisonnable, ne serait-ce que dans sa vie amoureuse, et laisse donc de plus en plus de place dans son existence à Matt, ce profiler pressenti pour devenir chef de la BAU, ce mec parfait mais qui pourtant, ne la comble pas totalement…
Lors qu’enfin, grâce à son talent, le FBI arrête « l’Étrangleur » (alias Chris Ford ), ce redoutable tueur en série qui occupe l'esprit de Hazel depuis plusieurs années, la vie de la criminologue va complètement changer. Prenant pour prétexte son étude sur le comportement des serial killers, elle va dangereusement se rapprocher de lui, au point d'humaniser le criminel qui a pourtant tué sans scrupules beaucoup de femmes…
Hazel va devoir étudier le cas de Chris et en découlera une longue introspection.
Passion ou raison ? Le choix est posé !
Il y a des romans que l'on adore sans trop arriver à expliquer pourquoi, c'est un tout, un amoncellement de petites choses, une combinaison gagnante. C'est un peu ce qu'il m'est arrivé à la lecture de « Tu es mon Obscurité » ! Je vais toutefois essayer de décrire tout ce qui a pu me plaire au point que ce roman est un véritable coup de coeur..
Tout d'abord l'histoire en soi : mêler de la romance à une sombre histoire digne d'un polar, ce n'était pas nécessairement une chose aisée. Pari gagné ! Et quand je parle de polars, on est même loin du compte ! Mady Flynn a su transmettre sa passion de la criminologie. Quel condensé de savoirs et de culture en la matière ! J'en suis restée bouche bée tant je me revoyais sur les bancs de la fac de droit à papoter de célèbres serial killers ! ;-)
Alors d'accord, je veux bien croire que ça peut soûler un peu les non-amateurs du genre car les références à des affaires assez célèbres sont nombreuses, parfois un peu répétitives, mais personnellement j'ai adoré !
De plus, les études sur le comportement des tueurs en série que mènent Hazel sont tout simplement captivantes, le lecteur se trouve témoin de ses réflexions en la matières, réflexions dignes de tout bon criminologue !
Ensuite, le personnage de Hazel : quelle femme ! Tout à fait consciente de ses propres problèmes. Pour une fois nous n'avons pas affaire à un personnage ayant vécu de graves traumatismes qui fait d'elle ce qu'elle est, ou bien encore une héroïne bien dans ses pompes... non non, Hazel est un peu «dérangée», au sens pathologique du terme, elle le sait, essaie de s'en sortir, et ça en fait un personnage principal aussi passionnant que terrifiant !
Après, la première moitié du roman lui est largement consacré et ses monologues peuvent parfois traîner en longueur, pourtant cela ne m'a pas dérangé outre mesure, dans le sens où le lecteur est témoin de tout, de cette auto-analyse, des dérives de l'esprit de Hazel, de son évolution… parfois on peut avoir l'impression de perdre le fil de ses pensées, mais au final, si on prend ce personnage dans sa globalité, il est tout à fait crédible !
Son coeur semble partagé, entre Chris et Matt, entre la passion et la raison. Son esprit, tantôt rationnel, tantôt délirant la renvoie à l'un ou à l'autre, alors que pourtant, elle-même parle de «polyamour» et est parfaitement lucide sur la question, il n'existe pas qu'une seule façon d'aimer...
Enfin cette «romance» : je ne dirai pas « dark romance » car pour moi elle n'est pas si Dark que ça. Ce qui est sombre, ce sont les personnages, c'est l'ambiance un peu glauque de l'ensemble, mais pas réellement ce que vivent Hazel et Chris. Le ton est donné : c'est intense, c'est malsain, c'est dérangeant… mais tout est une question de point de vue :-)
L'écriture d'un tel roman n'a pas dû être simple et je salue grandement le suspense qui est gardé jusqu'aux dernières lignes et les rebondissements phénoménaux qui donnent la chair de poule !
En bref, pour moi c'est un combo gagnant, un coup de coeur, une lecture passionnante, haletante, addictive et bouleversante…