100 jours pour être heureux -épreuves non corrigées-

Annie rencontre Polly alors qu’elle est à l’hôpital pour visiter sa mère, touchée par un Alzheimer précoce. Polly, pleine d’originalité, se montre rapidement un peu envahissante aux yeux d’Annie, mais elle saura malgré tout l’amadouer et la convainc de relever avec elle le défi d’être heureuse sous 100 jours. Pourquoi 100 jours? C’est le temps qu’il resterait à vivre à Polly condamnée par la maladie. Un pitch qui pourrait annoncer un roman triste, noir, et il n’en est rien… Polly apporte du bonheur autour d’elle ! Elle est touchante, émouvante, marrante et elle amènera Annie à retrouver le sourire, à trouver la vie belle, malgré un passé dramatique et un quotidien difficile.

Comment ne pas s’attacher à nos deux héroïnes si différentes, et qui pourtant vont former un magnifique duo. Les personnages secondaires vont aussi être pris dans cet élan de bonheur. On rit, on souffre, on a peur, on pleure, on est heureux… Et on referme ce roman en se disant qu’il faut vraiment profiter de notre vie, et se donner les moyens d’être heureux, ne pas passer à coté. J’ai lu ces 500 pages sans m’en rendre compte, on arrive rapidement à l’issue des 100 jours, redoutant un final qu’on nous laisse présager dès le départ. Ce roman me fait penser au club des feignasses. Ce même sentiment étrange pendant la lecture mêlant bonheur et drame, avec l’impression d’avoir pris des bouffées d’espoir et d’optimisme.

Ça fait un moment que ce livre me faisait de l’œil. En réalité, dès sa sortie, il m’avait attirée, voilà pourquoi je l’avais demandé sur Netgalley, et je les remercie grandement ainsi que Le Cherche Midi d’avoir accéder à ma demande. Et pourtant, je l’ai laissé un long moment attendre dans ma tablette…

Je n’aime pas beaucoup lire en numérique mais dernièrement je l’ai fait assez régulièrement par rapport à d’habitude, ce qui m’a donc permis de ressortir des livres que j’avais eu envie de lire il y a un moment et que je n’avais pas lu jusque là. Pour 100 jours pour être heureux, c’est la couverture qui m’avait attirée, je la trouvais vraiment très jolie avec ces tons un peu violets, qui est ma couleur préférée. Et j’avoue qu’avant de me plonger dans la lecture je ne savais pas vraiment de quoi ça parlait…

En réalité, c’est l’histoire d’Annie, une jeune femme un peu morose, malmenée par la vie et totalement déprimée depuis le drame qu’elle a subi deux ans auparavant et la maladie de sa mère qui s’aggrave… Etre heureuse, elle ne sait plus ce que ça veut dire. Jusqu’au jour ou elle rencontre Polly, une jeune femme de 35 ans, totalement loufoque. A priori, elles n’auraient jamais du se rencontrer et encore moins s’entendre, pourtant elles vont rapidement devenir amies.

Il faut dire que ce roman n’est pas aussi léger qu’il y paraît. Parce que si la vie n’a pas été tendre avec Annie, elle ne l’est pas non plus avec Polly qui doit faire face à un cancer. Tumeur au cerveau… Le bilan est lourd, il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Elle le sait et elle l’accepte, parce qu’elle n’a pas le choix, mais pendant ce cours laps de temps, elle a bien l’intention de profiter de la vie, par tous les moyens. L’émotion est au rendez-vous. Dès le début je me suis attachée à Annie et Polly. Elles sont toutes les deux très différentes mais elles ont chacune un petit quelque chose.

J’ai passé un très bon moment à la lecture de ce roman. J’ai aimé les personnages, leur histoire et cet univers dans lequel ils évoluent. Je ne connaissais pas l’auteur, Eva Woods, mais j’ai particulièrement accroché à sa plume. D’ailleurs, on peut considérer que cette histoire est mon premier coup de cœur de l’année tant j’ai aimé ma lecture.

De nombreux thèmes sont abordés, à commencer par le cancer bien sûr, mais également la maladie de la mère d’Annie qui ne la reconnait pas lors de ses visites, la relation avec les parents, l’absence de père, le deuil, la séparation ou encore l’homosexualité… Chaque personnage a ses propres casseroles à traîner mais ils apprennent à relativiser et à vivre malgré tout.

Si je n’avais pas été en public, je suis même sûre que j’aurais versé ma petite larme, parce que c’est beau, c’est touchant, mais c’est aussi triste… On aimerait rester longtemps encore aux côtés d’Annie et de Polly… bien plus que ces 100 petits jours qui leur sont donnés.

Alors si vous ne l’avez pas encore lu, je vous conseille vivement ce roman.

Un roman plein d'optimisme. Une histoire pleine de vie et joyeuse malgré les thèmes abordés : la maladie et la mort. C'est loin d'être larmoyant et déprimant. Les deux personnages principaux sont complètement différentes mais tellement attachantes. Au fil de ma lecture, je n'ai cessé de me demander ce que je ferais s'il me restait 100 jours à vivre... Je n'ai pas versé ma petite larme à la fin mais j'ai tout de même été chamboulée.

Gros coup de coeur pour ce livre, qui est si réaliste, qui pourrait arriver, qui tient la route.
L'auteure pose les mots justes sur cette histoire qui n'est pourtant pas simple.
Là où certains basculeraient dans le cliché du "feel good à fond", on prône l'espoir et le bonheur, Eva Woods parle de tout ça avec justesse.
Je le recommande chaudement.