Boys
par Pierre Théobald
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Date de parution 3 avr. 2019 | Archivage 3 mai 2019
J.C. Lattès | JC Lattès
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Résumé
« J’ai aimé nos instants minuscules, nos instants de rien, ce que l’on croit être l’ennui, le quotidien, mais qui n’est autre que la manifestation sincère de l’amour, son expression nue et désintéressée. L’amour n’existe que là, dans ces intervalles dépourvus de consistance. »
Ce sont des hommes de tous âges, saisis chacun à un instant de bascule. Un mari qui enquête sur la vie secrète de sa femme, un séducteur qui s’apprête à retrouver une fille dont il n’a que faire, un sportif sur le déclin… Des losers magnifiques, des romantiques déraisonnables. Des pères sans enfant, de grands enfants devenus pères. Et, au milieu de tous ces hommes, il y a Samuel, que l’on retrouve à différentes étapes de sa vie, et qui doit faire face au plus difficile des renoncements. Dans Boys, Pierre Théobald dresse un portrait sensible de la condition masculine aujourd’hui.
Né en 1976, Pierre Théobald vit à Metz. Boys est son premier livre de fiction.
« J’ai aimé nos instants minuscules, nos instants de rien, ce que l’on croit être l’ennui, le quotidien, mais qui n’est autre que la manifestation sincère de l’amour, son expression nue et...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782709662871 |
PRIX | 13,99 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Un joli roman, sensible, très bien écrit où le lecteur croise des hommes, fils, pères, amants, maris ou solitaires. Ils vivent, doutent, aiment et souffrent.
Un prénom par chapitre avec des personnages qui s’entrecroisent et surtout Samuel, le seul que soit présent du début à la fin.
Parfois, au détour d’une nouvelle, ou devrais-je dire d’un chapitre, réapparaît une femme, un fils, une histoire qui en rejoint une autre.
Et puis, l’amour sous toutes ses formes, la passion, le coup de foudre, l’usure du couple, la rupture, la paternité, le chagrin, la mort. Des tranches de vie qui s’offrent au lecteur en toute simplicité et des désirs d’hommes bien réels, au quotidien parfois bousculé. Ils étonnent, charment et surprennent ces hommes tant et si bien que l’émotion affleure doucement au détour d’un mot, d’une page.
De temps en temps, certains personnages font un bref passage (un peu frustrant) alors que j’aurai aimé continuer un bout de chemin avec eux, c’est ma seule réserve.
Au final, un premier roman original, réussi, sensible et émouvant à découvrir !
Merci à #NetGalleyFrance# et aux #EditionsJCLattes# pour cette lecture.
Boys est un recueil de 24 nouvelles dont un personnage, Samuel, est le fil rouge que l’on retrouve tout du long, de 1983 à 15 ans après aujourd’hui, avec son parcours amoureux et son rapport à la paternité.
Toutes les nouvelles portent une voix masculine, touchent à la rupture amoureuse, à l’amour, au lien filial, à la maladie ou à la mort. Toutes ont en commun la sensibilité, ce fond de l’âme et du cœur que les hommes trop souvent taisent (boys don’t cry) et que les femmes rêvent d’entendre : les voici donc servies.
Ces hommes expriment leurs émotions et leurs pensées et par la plume de Pierre Théobald ils le font avec finesse, pudeur et justesse.
J’ai aimé particulièrement les nouvelles les plus longues (et bien sûr la récurrence du personnage de Samuel), trouvant les nouvelles les plus courtes trop frustrantes : on a envie de s’installer plus longtemps avec ces hommes, et j’espère bien lire un jour un roman de Pierre Théobald : le registre de l’intime en tout cas lui réussit.
Ces récits de mecs sont touchants par leur mise à nu, pas de faux-semblant ni d’artifice. Des sentiments, des ressentis et la vie tout simplement du point de vue de personnages masculins.
C’est un recueil de prises de paroles : Samuel, Léon, Karim, Alex, Sacha.. Tous sont les héros de leur propre histoire : romantiques, rêveurs maladroits, en quête d’identité, de famille parfois, pudiques souvent.
Si l’auteur ne nous laisse qu’entrevoir des bribes de la vie de chacun, il y a le récit de Samuel qui parsème le livre et que l’on a la chance de voir évoluer au fil des étapes de son existence.
Pierre Théobald signe un joli ouvrage sincère sur la condition psychologique des hommes d’aujourd’hui, leur place, la manière dont ils vivent une société où les codes du patriarcat sont plus que jamais mis à mal.
Cependant, j’ai eu du mal à entrer dans cette lecture par son format de nouvelles. Les chapitres se suivent et ne ressemblent pas, consacrés chacun à l’épisode d’un individu.
Une fois le rythme compris, la lecture est très sympathique, drôle, parfois touchante et surtout j’ai apprécié que des thèmes considérés comme tabous soient abordés comme la stérilité, les blessures d’enfance, la fuite en avant, la dépression, la mélancolie, la tristesse suite à une rupture et l’incompréhension des êtres.
Un premier livre réussit qui allie modernité par les sujets qu’il aborde et par son style d’ecro mais aussi une certaine intemporalité car ces portraits d’homme ont une parole libérée aujourd’hui mais leur souffrance est universelle.
Cela fait réfléchir et permet de mieux considérer les sentiments masculins à l’ère du féminisme 2.0.
« Cécile ne tolérait aucun parfum, elle refusait d’en porter, son odeur n’appartenait qu’à elle. Tatouée dans ma mémoire, je la reconnaîtrais parmi des multitudes. »
« La victoire nous avait liés, la défaite ne vous éloigne pas, c’est une leçon que tu retiens. »
« Moi, à choisir, je préférais un garçon. Et encore à choisir, je préférais qu’il soit de moi. »
Le récit démarre de manière curieuse : Antoine raconte la manière dont se sont déroulés les obsèques de Claire, la mère de Cécile, son ex-femme, l’émotion du mari de Claire, et l’émotion de chacun en fait, le repas de funérailles, et cela se termine au lit pour Antoine et Cécile. On pense qu’il s’agit d’un récit isolé et en tournant les pages, on s’aperçoit qu’il y a beaucoup plus de liens entre les personnes présentes.
On découvre, dans ce livre, des hommes dont la vie bascule, à un moment ou à un autre, et qui nous montre leurs doutes, leurs réactions voire leur fragilité.
Il peut s’agir d’une rupture amoureuse, d’un désir d’enfant qui ne se réalise pas, ou au contraire, d’une grossesse désirée aussi mais où il ne fait aucun doute que le conjoint ne peut pas être père, et par conséquent une quête de la vérité et une autre question se pose alors : jusqu’où peut-on aller quand on désire absolument avoir un enfant ?
Il peut s’agir aussi de sexualité en panne ou s’accompagnant de rencontres d’un soir. Ou encore de la perte d’un enfant et du couple qui explose ou non après, des problèmes liés au vieillissement, qu’il s’agisse de la crise de milieu de vie, comme de la vieillesse installée avec la mémoire qui se fait la malle, de la dépression, de la maladie ou de la mort …
Pierre Théobald a choisi une alternance de tranches de vie, de personnages masculins. On ne rencontre certains qu’une seule fois, lors d’un match de foot dans les gradins et la décharge émotionnelle qui s’en suit.
Un personnage, Samuel, par contre est constamment en toile de fond, et on le voit dans toutes les périodes critiques de sa vie, qu’il traverse avec plus ou moins de bonheur, avec des liens avec d’autres, qu’il s’agisse des héros, ou de leur compagne, ou leurs enfants…
Samuel est très attachant, cet homme qui est fait pour être père : la première fois qu’il tient un bébé dans ses bras, il est enfant, mais l’émotion ressentie est si forte que c’est une évidence.
Pierre Théobald décrit avec beaucoup de sensibilité la blessure de la stérilité comme celle de la perte d’un enfant en bas âge, deux blessures qui se cicatrisent si difficilement, parfois même jamais, de la libido qui part en vrille au rythme des courbes de température, des faux espoirs, puis de la fuite en avant dans le travail, ou le sport à haut niveau pour les décharges d’adrénaline.
Il parle aussi très bien des ruptures chez ces hommes qui sont, tous (ou presque) attachants, ne cachent pas leurs moments de faiblesse et de doutes, et continuent toujours leur recherche de l’amour : aimer, être aimé, construire une vie…
Mais tout n’est pas douceur, il y a par exemple une scène violente dans un couple, Steve et Ninon, car elle a eu une aventure, donc jalousie, honte… Ou encore, la brouille entre Gilles et son père car il conduisait la voiture lorsque a eu lieu l’accident qui a tué son frère et des années plus tard il apprend la mort de père qu’il n’a jamais revu et que sa fille ne connaît même pas.
Un premier livre, plein de promesses, une autre manière de parler de la « condition masculine » ….
Encore merci à NetGalley et aux éditions J.C. Lattès qui m’ont permis de découvrir ce livre.
#Boys #NetGalleyFrance
Ma bande c'est celle du lycée, parfois de beaucoup plus loin.
En lisant « Boys », j'ai pensé à elle. À eux. Parce qu'on approche des 40 ans, parce que nos amours de lycée ont échoué, duré, se sont effilochées. Parce qu'il y a eu un enfant, des enfants, et puis parfois c'est plus compliqué que ça.
« Boys » est un livre qui parle d’eux, d’elles, de nous.
En refermant ce recueil qui prend la forme d'un tout à mesure que se dévoilent ces mecs aux vies un peu cabossées, à peine les avais-je quittés qu'ils me manquaient déjà. Parce qu’ils ont su me toucher, en me parlant des femmes de leur vie, de leurs blessures, de leurs renoncements, et de la beauté de l’amour, aussi. Depuis, j'ai envie de les retrouver, de les recroiser. De vous parler de la beauté de chacun d'eux.
C’est ça aussi, la littérature. Un écho à nos vies à travers des rencontres de papier, un écho tellement vivant qu’il fait naître un sentiment désarmant une fois la dernière page tournée.
Ce premier livre d'un auteur dont j'ai lu ici quelques textes sur Facebook, (des fragments de vies qui m’avaient déjà bousculée), est plus que réussi. Ce sera un bonheur à conseiller et à offrir.
Ce livre est composé d’histoires courtes d’hommes de tous âges, à différents moments de leurs vies à travers des drames, des joies, des mensonges, ...
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J’ai été touchée par ces instants de vie de ces hommes, Abel, Steve, Samuel, Léon, ... à travers la paternité, la rencontre, la rupture, le deuil, la vieillesse, ...
Ces moments de vie montrent la sensibilité de l’homme et donnent un sens profond à la vie.
Une belle découverte.
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La couverture du livre est réussie, sobre, soignée et reflète le contenu du livre.
Un ensemble de petits récits ou instantanés sur la séparation (divorce, mort, ...), la paternité, vu par les hommes.
Des situations que l'on a pu vivre ou simplement croiser. C'est bien écrit avec un mélange d'humour parfois et d'émotion. Un vrai talent d'écriture qui, j'espère, se poursuivra à terme en un vrai roman.
Voici un recueil de nouvelles qui met les hommes à l’honneur.
En effet, chacune démontre la sensibilité du protagoniste principal dans une situation particulière : la paternité, le coup de foudre, le deuil, la séparation, etc.
Parfois désopilantes, parfois amusantes, ces nouvelles se révèlent touchantes pour la plupart et nous montre la masculinité moderne qui ne se drape plus d’une virilité froide et autoritaire.
Lecture très agréable, je n’en ai fait qu’une bouchée
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