Ce qui ne tue pas
par Rachel Abbott
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Date de parution 7 mars 2019 | Archivage 3 avr. 2019
Belfond | Belfond Noir
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Résumé
Rivalité féminine, faux-semblants, manipulation et vengeance mortelle… La reine du polar anglais revient en force avec un thriller aussi retors qu’addictif.
Cleo North sait qu’elle devrait se réjouir pour son petit frère Marcus. Pourtant, rien n’y fait, elle ne sent pas du tout sa nouvelle compagne, Evie, et voit d’un très mauvais œil l’influence croissante de la jeune femme sur son frère. Et puis que signifie cette propension à se blesser « accidentellement » sans arrêt ? Une manière d’attirer encore davantage l’attention de Marcus ? Comme si son pauvre frère, cet artiste si talentueux et si vulnérable, n’avait pas été déjà assez éprouvé par le décès de sa première épouse…
Un soir, un appel à la police, deux corps retrouvés dans la somptueuse demeure des North. Celui de Marcus sans vie, celui d’Evie ensanglanté. Un jeu sexuel scabreux ? Une dispute qui aurait mal tourné ?
Derrière les apparences, qui est le bourreau et qui est la victime ? À travers les voix d’Evie et de Cleo, deux visages du défunt émergent. Pour l’agent Stephanie King commence l’enquête la plus brutale, la plus ahurissante de sa carrière.
Née près de Manchester, Rachel Abbott vit en Italie. Après Illusions fatales, Le Piège du silence, Une famille trop parfaite et La Disparue de Noël, Ce qui ne tue pas est son cinquième roman à paraître en France.
Rivalité féminine, faux-semblants, manipulation et vengeance mortelle… La reine du polar anglais revient en force avec un thriller aussi retors qu’addictif.
Cleo North sait qu’elle devrait se...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714480828 |
PRIX | 19,90 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Voici le genre de Thriller que j'aime lire ;)
Un thriller où les faux-semblants sont de mises et qui se dévore en une journée !
Nous suivons ici Mark North un célèbre beau et riche photographe et sa compagne Evie et Cléo la sœur de Mark (qui n'apprécie pas vraiment EVIE). Voici les 3 personnages centraux de l'histoire
Un soir la police doit se rendre chez eux suite à un appel et trouve les 2 corps ensanglantés avec Mark mort et Evie choquée.
Evie avoue direct l'homicide volontaire MAIS .... au procès la procédure prends une nouvelle tournure avec des révélations CHOCS de la part d'Evie concernant son compagnon.
Le + : Une vraie intrigue, un vrai scénario et un livre qui se dévore. Si on est habitué à lire ce genre de thriller forcément nous comprenons vite le pourquoi du comment mais cela ne gâche pas le plaisir de la lecture.
Le petit renversement final j'ai adoré !!!!
Le - : Quelques longueurs et peut être un manque de précisions sur certains points.
En tout cas si vous adepte de thriller domestique où manipulation, mensonge, rivalité féminine, secrets et non-dits sont au cœur de l'intrigue vous aimerez forcément ce roman de Rachel Abott.
J’ai pu lire ce roman grâce à Netgalley et aux Editions Belfond Noir et je les en remercie. J’avais déjà lu un ouvrage de cette auteure il y a quelques temps et j’avais beaucoup aimé « La Disparue de Noël ».
Ce roman ci m’a bien plu mais je l’ai trouvé en deça du précédent. Sans doute parce qu’on devine assez vite la vérité. L’intrigue tourne autour d’un photographe Marcus, s en pleine ascension, adulé par une sœur célibataire qui n’a jamais pu faire sa vie et qui le couve d’un œil jaloux. Cléo avait déjà eu du mal à accepter le mariage de son frère avec une riche américaine et la mort de celle-ci l’avait, en quelque sorte, assurée de retrouver son ascendant sur lui. Puis est arrivée dans leur vie une autre femme, plus belle, plus jeune qui, rapidement, a mis de côté Cléo. Le fossé s’est renforcé quand Evie s’est retrouvée enceinte et a mis au monde une adorable petite fille. Tout devrait être au beau fixe. Alors, pourquoi Evie semble-t-elle si fragile ? Comment se fait-il qu’elle se blesse ainsi, aussi stupidement pense Cléo ? Et puis l’impensable arrive : Evie est retrouvé ensanglantée aux côtés de Marcus mort. Et Evie explique qu’elle l’a tuée car il la martyrisait depuis des mois ! Que croire ? Evie a t-elle tué par préméditation ou dans la panique ?
L’auteure nous conduit vers la vérité à travers les voix des deux femmes qui ont côtoyé Marcus. Les propos de l’une et de l’autre nous amènent à penser que Marcus avait sans doute une part d’ombre. Du moins c’est ce que j’ai pensé au début mais, comme je le disais au début, rapidement on comprend qu’une des deux femmes manipule tout le monde pour mener une vendetta personnelle. La fin ne m’a donc pas surprise. De même je n’ai pas compris pourquoi Rachel Abbott consacrait autant de temps à cette femme Stephanie King : elle est censée enquêter mais j’ai trouvé qu’elle se réveillait assez tard dans le roman pour être suffisamment convaincante.
Ceci dit, le roman est bien construit, le rythme bien mené et on passe un bon moment de lecture.
MON AVIS
Remerciements au site Netgalley, et aux éditions Belfond pour la lecture de cette auteure que je découvre ici malgré déjà 6 livres à son actif. La profondeur de la psychologie de ses personnages assure à ce livre une intrigue addictive et captivante.
LE PORTAIT D’UNE MANIPULATRICE
Le personnage d’Evie capte notre attention du début jusqu’à la fin. De sa stratégie sournoise pour avoir l’emprise sur Marcus North jusqu’à l’agonie qu’elle lui a infligée, elle se raconte. Sans scrupule, Evie nous confie ses manigances de séduction outrancières pour le lecteur mais inaperçues par la candide Markus. Un foyer aimant. Pas remis de son veuvage avec la richissime Mia, ce photographe talentueux déprime dans sa magnifique demeure. Or, comme il doit accepter des contrats rémunérateurs, Evie a inventé une série de photo promise et à son contact Marcus parvient à reprendre confiance dans sa vie sentimentale. De son amour avec Evie, naitra Lulu leur petite fille.
Le suspens tient à la motivation cachée d’Evie. On ne comprend qu’à la fin son obstination à séduire Markus. On perçoit une intention malveillante, mais on éprouve une certaine compassion des sévices qu’elle a subis. Sans en comprendre la portée on se demande comment Evie supportait-elle toutes ces tortures ?
Est-ce que j’ai fait le bon choix ? Est-ce que je devrais le quitter, disparaître avec Lulu et le laisser vivre sa vie ?
Devant la scène finale de Markus, on se pose les mêmes questions que notre policière S. King et que son avocate.
Elle use de tous les subterfuges pour faire aboutir ses plans dont on ne parvient pas à décortiquer le but. Elle les maîtrise tous : mensonge, hypocrisie, dissimulation, manipulation.
FEMME BATTUE DEVENUE BOURREAU
Evie, dégage un pan courant du thème de la femme battue : soumise, elle demeure sujette ou objet d’un mari violent dont elle ne peut se défaire. Alors quand, à bout, elle s’en défend et le tue, c’est elle qui se retrouve derrière les barreaux.
Dans quelle mesure est-elle en situation de légitime défense ? A-t-elle prémédité son acte qui a entrainé un homicide ? Les doutes nous assaillent ou se dissipent quand on apprend qu’Evie fréquentait l’organisation caritative des femmes battues. Pourquoi ne s’y est-elle jamais confiée sur sa situation conjugale désastreuse ? Etait-ce un moyen pour bénéficier de la meilleure avocate dans le domaine des femmes battues ?
Le désir de représailles ne constitue pas une défense recevable aux yeux de la loi et, contrairement à moi, ces femmes n’étaient pas épaulées par une avocate capable de comprendre qu’une victime puisse craquer et commettre un geste fou dans le feu de l’action et à qui le résultat du procès importe personnellement.
J’ai bien aimé le déroulé de l’inculpation et du procès. On pénètre dans la salle d’interrogatoire où s’échafaude la stratégie de son avocate Hariet. Durant le procès, les témoignages, les questions des juges et avocats, éclairent l’assistance comme les enquêteurs dans des proportions crédibles pour éviter un coup de théâtre exagéré. Pas de disgressions inutiles : les dialogues des personnages et les descriptions sont bien dosés.
Le jury jugera.
Je relierai cette histoire avec d’autres (avec quelques nuances ) :
A un fait divers médiatisé et récent de J. Sauvage. (Wikipédia) Cette femme battue durant des années a été jugé pour avoir infligé le coup mortel à son mari violent mais hors légitime défense.
Au livre « L’Etranger dans la maison » de Shari Lapena qui met en scène une femme battue qui met en scène sa disparition et change d’identité pour fuir un mari violent.
DES PERSONNAGES BIEN CAMPES
Les personnages restent imprégnés d’humanité car tempérés, sans aucun manichéisme.
Markus, bien qu’absent, est au cœur du procès de la mère de sa fille. Il apparaît faible et accaparé par son art, se laissant glissé entre la volonté d’Evie et les conseils financiers de Cléo pour la galerie. On le voit plus être jouet des femmes qui l’entourent, alors si on l’imagine comme mari violent cette éventualité le pose alors en excellent menteur pervers.
Cleo, sœur aimante et d’une confiance inconditionnelle envers son frère Markus soupçonne depuis le début Evie. Mais inévitablement, les souvenirs de la mort de Mia la première femme richissime de Markus.
Sa mort était attribuée à une mauvaise chute provoquée par un lacet défait. c’est la sœur de Mark qui l’a découverte – Cléo North. Rien ne nous a semblé suspect à l’époque et son mari était apparemment dans un avion au moment de l’accident.
Aujourd’hui, Cleo s’interroge sur les réelles circonstances de la mort de Mia. Elle refuse de croire Markus le responsable. Depuis la mort de son frère, sa vie est déplorable de solitude où son salut repose sur l’espoir d’obtenir la garde de Lulu si Evie est emprisonnée.
Les policiers, Stéphanie et Angus, réunis pour l’enquête font leur point sur la fin de leur couple et se disputent des théories opposées. D’autre part, des questions effleurent la perspicacité de l’avocate qui les tait.
Comme eux, le lecteur s’interroge sur la sincérité d’Evie, la violence de Markus, car quelle seraient les motivations d’Evie en l’espèce ? Et comme on ne les perçoit pas, on se laisse convaincre de la violence de Markus.
LES QUESTIONS FINALES
Un véritable très bon thriller : les questions du début ne trouveront réponse qu’à l’extrême fin. La tension nourrie par la perversité d’Evie nous captive. La relation entre Marcus et Cleo nous touche, mais elle est si forte qu’elle nous intrigue.
On ne peut lacher le roman sans connaitre l’issue finale. 400 pages qui se dévorent, mais très denses. Le rythme des derniers chapitres s’accélèrent et nous précipitent vers une fin vertigineuse
Je ne connaissais pas du tout l'auteure bien qu'elle ait déjà publié quelques romans qui ont connu un certain succès.
La quatrième de couverture est suffisamment intéressante pour qu'on ait envie de découvrir cette histoire de sombre rivalité et manipulation.
Cléo North est la sœur de Marcus North un célèbre photographe, elle s'est toujours occupé de son petit frère, le maternant et le soutenant sans cesse. Aussi a-t-elle du mal avec les femmes dont il tombe amoureux. Ce fut le cas avec la première femme de Marcus qui a perdu la vie accidentellement mais c'est de nouveau la même chose avec Evie sa nouvelle compagne.
Celle-ci prend de plus en plus l'ascendant sur son frère au grand déplaisir de Cléo.
Un soir c'est le drame, un appel à la police et dans la maison qu'occupent Marcus et Evie, la police découvre les corps de Marcus et Evie ensanglantés. Si Marcus est mort, Evie est en vie mais terriblement choquée. Elle avoue aussitôt avoir tué son époux mais se défend d'avoir voulu sa mort, révélant les violences de son époux..
Peu à peu le jeu devient plus dur et pervers et les personnages dévoilent des côtés sombres, torturés et il devient difficile de savoir qui manipule qui et pour quelles raisons.
Ce roman se lit très bien, l'auteure parvient vraiment à mener parfaitement son histoire. On cogite beaucoup, on s'interroge énormément, on se questionne pour savoir qui dit la vérité et qui ment.
Le suspense est bien mené et l'histoire se dévore avec gourmandise.
Quelques longueurs mais rien de vraiment rébarbatif.
J'ai vraiment passé un excellent moment avec cette histoire et je remercie NetGalley et les éditions Belfond pour cette lecture.
#CeQuiNeTuePas #NetGalleyFrance
✒️Super thriller domestique comme je les aime !
Cleo a toujours été proche et extrêmement protectrice envers son frère Marcus, artiste qui semble tourmenté par son passé. Il semble notamment marqué par la perte de leurs parents et de sa femme dans une chute à domicile alors qu il était absent.
Elle voit donc d'un mauvaise œil l'arrivée d'Evie dans la vie de celui-ci. Alors que la carrière artistique de Marcus s'envole, Evie est étrangement blessée à chacun des déplacements professionnels de son mari.
Survient alors le drame : le couple est retrouvé ensanglanté dans le lit conjugal, Marcus décède et Evie survit. Le procès et l'enquête par l'agent Stephanie qui tenteront de lever le masque sur qui était véritablement Marcus. Qui sont les victimes ? Qui sont les bourreaux ? La frontière est-elle si facile à définir ?
.
✒️ J'ai beaucoup aimé ce roman même si à force d'en lire de ce genre, on finit par deviner, supposer les différents dénouements possibles. Mais j'apprécie cette gymnastique même si la fin n'a rien d'ultra surprenant. Le roman reste efficace et j'ai passé un bon moment de lecture !
Je rajoute sur ma liste les précédents romans de Rachel Abbott dans ma liste.
Cleo North qui a une relation fusionnelle avec son frère, Marcus North, est jalouse de toutes les femmes qu’il épouse. Il y a eu Mia, une riche américaine, qu’elle détestait. Mais Mia est morte dans des circonstances non élucidées. C’est l’agent de police Stephanie King a trouvé Mia morte en bas des marches de sa maison excentrique d’architecte. Des marches qui conduisent aux étages inférieurs de la maison avec une piscine et une salle de sports, Marcus ne veut plus s’y rendre depuis la mort de Mia. Car Marcus, photographe reconnu, est dévasté par son deuil. Enfermé chez lui, il ne travaille plus. Cependant, sa sœur persiste à tenir une galerie pour exposer ses photos en ville.
Un jour, débarque dans la galerie une jeune femme trop jolie et aimable pour être honnête, Evie. Elle voudrait absolument une photo d’elle par Marcus que lui offrirait son père qu’elle décrit comme un homme très riche. Marcus accepte de faire les photos mais, peu de temps après, le père d’Evie vient de mourir et, sa belle-mère étant légataire, elle ne peut plus le payer. Elle propose alors de lui installer un blog pour le dédommager. Peu à peu, elle s’installe dans la vie de Marcus et finit par l’épouser.
Des lors, des événements étranges se produisent chaque fois que Marcus part à l’étranger faire des photos, Evie se blesse gravement dans l’heure qui suit son départ, mais elle banalise, se plaint à peine. Jusqu’à ce qu’on soupçonne Marcus d’être un mari violent qui bat sa femme.
C’est encore l’agent Stéphanie King qui est appelée dans cette maison pour un second drame : cette fois-ci, on trouve dans leur chambre Marcus et Evie couverts de sang, poignardés. Surprise : Evie est toujours en vie. Un procès a lieu... Evie, soupçonnée, est emprisonnée.
Ce livre manipule le lecteur avec un certain brio, jouant avec un classique en psychologie : qui du bourreau ou de la victime est la victime? L’intrigue est 1 peu tirée par les cheveux, néanmoins, on lit ce thriller avec curiosité jusqu’au bout, c bon signe.
Une des caractéristiques de l’auteur est de manipuler le lecteur et de le retourner comme une crêpe. Une fois encore, elle s’y emploie et de fort belle manière !
Marcus est un excellent photographe mais comme souvent chez les artistes, il est un peu tourmenté. Heureusement Cleo, sa sœur, veille sur lui, organise sa vie professionnelle, tenant une galerie où sont exposés ses clichés. Marcus possède une villa magnifique en bord de mer. Sa femme est décédée et il n’a pas de petite amie. Un jour, une jeune femme lui fait une commande de plusieurs images la représentant. Il finit par donner suite à sa requête et de fil en aiguille, ils se rapprochent. Cleo, la frangine, est jalouse, elle ne « sent » pas Evie, la nouvelle compagne de son frérot chéri. Il essaie de prendre ses distances avec Cleo, qui est très possessive, aidé par celle qui fait battre son cœur mais on se demande s’il est capable de penser par lui-même et si les deux femmes ne le manipulent pas tour à tour, le tenant sous leur emprise
Dès le début du roman, on sait qu’un drame a eu lieu mais très vite nous repartons en arrière pour découvrir certains aspects des différents protagonistes. Et on s’aperçoit qu’aucun n’est vraiment clair, une ombre plane sur tous…. Difficile de savoir qui dit vrai, où sont les faux-semblants, s’il y a mensonge ou pas. C’est tout l’art de Rachel Abbott, elle nous promène d’événement en événement, semant des indices qui peuvent être radiés dans les pages suivantes. De plus, chaque personnage peut donner une interprétation qui n’aura rien à voir avec celle des autres pour un même fait. Cela fait régner une atmosphère trouble, absolument parfaite pour un thriller psychologique !
L’écriture et le style sont très accrocheurs. La traduction est bonne, et c’est très plaisant à lire. Comme les chapitres sont assez courts, l’attention est maintenue, et on cherche à comprendre ce qui se passe. Sont-ils tous un peu névrosés ? Qu’est-ce qui motive chaque individu de cette intrigue pour agir comme il le fait ? La vérité est-elle celle qu’on aperçoit ou une autre ?
J’ai lu ce recueil d’une traite, en un après-midi. On plonge dedans et on ne ressort pas. Lorsqu’on a déjà lu l’auteur, on se doute un peu de certains renversements de situation mais on ne peut pas tout deviner (sauf si on lit la fin ;- )
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture.
Avec ce nouveau polar, l'autrice britannique "Rachel Abbott" réouvre la porte d'un thriller domestique , qui semble être devenu sa marque de fabrique. Nous voici donc parti à la découverte de la famille North: Marcus et sa femme Evie, ainsi que sa soeur Cléo. Cette famille unie depuis la venue au monde de la fille d'Evie et de Marcus, va voler en éclats lors de la mort de Marcus. Car c'est sa femme Evie qui est accusée du meurtre. Mais les secrets qu'elle s'apprête à dévoiler vont tout faire basculer.
La particularité de ce roman, est que l'on suit une affaire du début à la fin. De la genèse de la vie du couple, contée à deux voix, au procès final, on se fait ombre de l'enquêtrice Stéphanie King, en quête de vérité. Mais au-delà d'une simple enquête, on se trouve face à un véritable duel psychologique , entre deux femmes prêtes à tout .
Amour fraternel, et violences conjugales sont en toile de fond d'un bon suspense dont les ficelles sont tout de même un peu grosses. La fin reste prévisible tant la tension entre les personnages, exacerbées au fil des pages, ne peut donner lieu qu'à une confrontation décisive. Pas de surprises donc !
Mais ne vous y trompez pas, ce polar porté uniquement par des femmes, reste parmi les bons thrillers domestiques de ce début de printemps, et affirme la place de Rachel Abbott dans le genre. Bien écrit, bien mené , il fera partie des "à lire" des amateurs.
Un suspens qui vous prend à la gorge. Qui est la victime dans cette sombre histoire : la femme, le mari, la soeur ?
Je remercie les éditions Belfond pour ce service presse.
En ce moment, je découvre pleins d'auteurs et franchement j'adore !
Ce livre est un thriller vraiment haletant...
La plume est fluide, j'ai eu l'impression que l'auteur pouvait nous promener n'importe où...
Au début du récit, tout me paraît assez logique , même si je me pose tout un tas de questions sur les
évènements assez déroutants qui se passent...
Et puis au fil des pages,qui soulignons le, se dévorent dès le livre commencé, le lecteur , moi en
l'occurrence, se retrouve dubitatif...
Certaines phrases lancées par ci par là, nous donnent des indices sur les personnages, mais nous avançons à
taton dans le brouillard...
Nous apprenons à connaître les personnages, qui sont très complexes et mystérieux... Ceux qui étaient
gentils au départ, le sont t'ils réellement ? et inversement.
Je vous laisse juger par vous même évidemment !!!
En fait,il nous faut attendre la fin pour parvenir à démêler cette intrigue.. et encore je suis sortie de cette
lecture complètement déboussolée , perplexe tout ce que vous voulez lol
Je vous conseille vivement ce thriller,vous allez vous régaler!
Marcus est photographe et semble très amoureux de sa femme Evie. Si ce n'est que celle-ci présente souvent des brûlures, hématomes, fractures… Est-elle très maladroite? Ou très maltraitée? Le mystère s'épaissit encore quand Marcus est tué par Evie, qui crie à la légitime défense. Mais la sœur de Marcus hurle, quand à elle, à la machination: son frère est parfait et Evie est la meurtrière… L'ennui, dans ce polar psychologique addictif, c'est que tout le monde semble coupable! Et qu'on a du mal à trouver le vrai responsable, même en activant tous nos neurones habitués à ce type de thrillers. On a adoré l'écriture fluide, le scénario original et bien construit, les vrais et faux indices qui nous embrouillent un peu plus. Voici un excellent roman qui se lit d'une traite… avant de découvrir la vérité. Trop tard, on s'est fait déjà balader comme une débutante sur plus de 350 pages!
Stéphanie KING, enquêtrice de la police, se rend pour la deuxième fois dans la maison de Marcus, peintre aussi talentueux que sensible et fragile. La première fois, c’était à la mort de Mia, femme de l’artiste. Cette fois, S. King découvre deux corps. Celui de Marcus, mort et celui d’Evie, sa nouvelle compagne, vivante mais tailladée au couteau. Rachel Abbott nous entraîne dans un récit où le vrai sonne faux, le faux paraît vraisemblable et ou tout n’est que manipulation, vengeance, violence et rivalité féminine entre Evie et Cléo, la sœur de Marcus qui, toute sa vie, a tenté de le protéger. Un thriller qui trouve sa source au fond d’un monde tordu, laisse croire au lecteur qu’il peut tout de même s’approcher de la vérité et qui, de pied de nez en pied de nez au bon sens, va l’entraîner là où il ne pouvait l’imaginer. Addictif à souhait !
Ma critique :
Mort, violence, manipulation et soif de vengeance sont omniprésentes dans ce roman. Marcus, cet artiste vulnérable ou ce manipulateur violent, est protégé par sa sœur Cléo. Celle-ci ne peut supporter Evie, la nouvelle compagne de Marcus qui, c’est manifeste, cherche à briser ce lien de famille et à isoler leur amour loin du droit de regard inquisiteur que s’octroie Cléo. Ces deux femmes vont se méfier, se jouer l’une de l’autre et manipuler des bouts de vérité accommodée suivant leurs intérêts divergents.
En suivant le récit et les questions que se pose l’agent Stéphanie King, tour à tour, le lecteur se prend à supporter l’une, voudrait démolir l’autre et se réjouit qu’enfin le Marcus ne puisse plus nuire. Mais tout bascule, les cartes sont remélangées et le jeu est tout autre… jusqu’au nouveau rebondissement qui ouvre encore une nouvelle voie, un nouveau gouffre, une descente aux enfers. Le lecteur crie victoire, vengeance. Il reprend sa parole et change sa cible. Ses appuis se dérobent… Qui faut-il croire ?
Bref, Rachel ABBOTT réussit parfaitement son coup, nous déstabiliser sans cesse tout en nous forçant à la suivre là où elle veut : au cœur d’une rivalité féminine morbide, au plus profond de l’inacceptation du passé, au milieu de l’abject et d’une soif de justice sous la Loi du Talion. Ses personnages sont admirablement typés. Tous ont leur portrait psychologique qui les identifie. Tous ont des faces cachées qui sèment le doute. A qui faire confiance ? Rachel ABBOTT nous met en situation d’inconfort, nous propose puis et détruit les repères nécessaires à deviner la vérité. Mais, même assis entre deux idées, le lecteur n’en garde qu’une troisième: poursuivre sa lecture pour connaître la vérité !
Une écriture addictive à souhait ! Ne vous en privez pas…
Une bonne lecture !
J’ai aimé et avalé/dévoré ce livre. Il est prenant à souhait, addictif et original dans sa construction. Elle n’est pas sans rappelée deux séries que j’aime beaucoup : Columbo et New York, police judiciaire. Columbo car le coupable est connu même si le doute plane par contre le mobile et New York Police judiciaire parce qu’on a l’enquête et le procès. J’ai beaucoup aimé l’idée.
Un thriller atypique !
L’histoire commence par le meurtre d’un homme et d’une femme découvert par une policière, Stephanie King. Elle a vu un mouvement, l’un d’eux serait-il vivant ? Et l’auteure nous laisse sur notre fin à l’aide d’un flashback, quel effet papillon nous a mené à un tel résultat ? La.e lectrice.eur fait alors la connaissance d’un jeune couple Mark et Evie North. Un couple qui semble parfait, mais Evie est victime de drôle d’incident : des brûlures, des bleus… Où cela va-t-il nous mener ?
Un thriller prenant et au bon moment !
Bizarrement, je dis toujours que si les personnages ne sont pas attachants, j’ai du mal avec le livre en entier. Eh bien ! c’est l’exception qui confirme la règle. Ces personnages ne sont pas attachants, ils sont plein de défaut : égoïsme, dissimulateur, sournois,… Ils sont aussi humains. Aminah est peut-être le seul personnage qui m’a plu car elle ne juge pas, ne ment pas, mais elle fait preuve hypocrisie. J’ai l’impression que plus qu’un thriller, ce livre parle de la création d’un monstre qui perd toute humanité dans la poursuite de sa vengeance. Les enquêteurs sont ceux qui sont plus humains en confrontation, mais aussi plus mou et plus pâle. Ces éléments m’auraient gêné si je l’avais lu à un autre moment, je pense. Mais l’originalité du scénario rattrape le tout, cet aire de Colombo et de New York police judiciaire m’a vraiment plu (je me répète, mais c’est un point qui est important).
Seul petit bémol, malgré le doute sur les motivations du coupable, j’avais deviné avant les révélations de l’auteure. Je dois dire que le cheminement est assez bien construit et logique.
Une plume d’auteure !
Rachel Abbott a une plume prenante, en deux pages, j’étais déjà dedans. C’est rare! Elle est fluide. De plus, j’ai beaucoup aimé le découpage des chapitres, ils sont court, il rythme l’histoire. C’est plaisant.
Une fin (pas de spoil promis) !
Elle est surprenante.
En résumé : c’est une bonne lecture, avec un scénario original et une plume rythmé et agréable.
Le sergent Stéphanie King est envoyée sur les lieux d’un appel au secours avec Jason, un jeune policier en formation. Elle est déjà allée dans cette maison quatre ans auparavant et y avait trouvé l’épouse du photographe Mark North morte en bas des escaliers. Elle y entre avec les précautions d’usage et trouve deux corps ensanglantés dans la chambre à coucher. Mark est mort et son amie Evie Clarke reconnaît l’avoir tué. Que s’est-il passé en réalité ?
Harriett, une amie d’Evie spécialisée dans la défense des femmes maltraitées se charge de l’affaire. Evie présente de nombreuses blessures et a subi divers accidents lorsque Mark part en voyage professionnel. Tout semble l’accuser de maltraiter son amie à la suite de la naissance de leur fille Lulu. Il s’agit de déterminer si Evie a commis un meurtre pour se venger ou si elle a agi dans la panique alors que Mark l’a tailladée dans un jeu sexuel sadique. Cléo la soeur de Mark déteste Evie, tout comme elle détestait Mia son épouse, elle voit son frère comme un être doux et aimant, toutefois le doute s’instille en elle peu à peu. Stéphanie est mal remise de sa rupture avec Gus. Ils ne sont pas d’accord sur l’interprétation à donner à cette affaire mais Stéphanie est sûre qu’il y a un problème, elle rouvre l’enquête sur la mort de Mia.
Cinq femmes sont au centre de ce thriller psychologique tout à fait passionnant, on est au coeur de la manipulation et des faux-semblants . Evie est-elle une criminelle ou une victime ? La relation de Cléo et de Mark ne serait-elle pas pathologique ? Jusqu’où est-elle prête à aller pour protéger son frère ? Stéphanie saura résoudre le mystère, mais l’histoire est peu vraisemblable. Avec les moyens actuels, la solution aurait dû sauter aux yeux des policiers dès le début.
Malgré cette fin peu convaincante, ce thriller est tout à fait passionnant et on est très vite pris dans l’histoire. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Belfond pour ce partenariat très apprécié avec ce polar qui traite un thème trop actuel malheureusement.
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