Je découvre R.J.Ellory avec ce livre, et je n'ai pas été déçue.
Une belle écriture, une histoire prenante, une intrigue qui tourne autour de relations familiales complexes et autour de la musique.
Un héros auquel il est facile de s'identifier et qui reste droit dans ses bottes durant toute l'histoire, malgré une bêtise de jeunesse et la faute à pas de chance qui lui ont valu un séjour en prison.
Un méchant qu'on aime détester même si son enfance permet d’expliquer son aigres gens simplesur.
Des gens simples et "rugueux" qui mènent une vie difficile dans une région aride.
Une histoire qui s'écoule lentement de manière lancinante, contribuant ainsi à l'ambiance du roman.
Bref, une belle découverte et une lecture très plaisante.

"Le chant de l'assassin" est le 1er Ellory que je lis. Et tout ce que je peux dire, c'est que je ne suis pas du tout déçue.
Evan Riggs donne à son ex-compagnon de cellule une lettre afin qu'il la remette à sa fille qu'il n'a jamais connue. Henry Quinn en fait un devoir de retrouver cette jeune femme afin de lui transmettre la missive. Il va trouver le frère d'Evan, Carson, shérif de la ville, qui lui dit que Sarah n'habite plus par ici et qu'il devrait abandonner l'idée de la retrouver. Mais il lui doit tellement à Evan qu'il s'obstine à enquêter pour retrouver la jaune femme malgré les pressions qui pèsent de plus en plus sur lui.
Alternativement, le lecteur suit la quête de Henry et revient 20 ans en arrière pour raconter d'Evan.
Secrets de famille, tension émotionnelle, psychologie des personnages très fouillées, à aucun moment le lecteur ne peut lâcher ce dernier roman de Ellory. Une merveille.

Je suis subjuguée par le talent de RJ Ellory que je viens de découvrir avec Le chant de l’assassin. Ce roman est le digne héritier d’A l’est d’eden de Steinbeck, c’est dire s’il est hors du commun, éblouissant, magistral. .

Ellory nous entraîne dans une petite ville du Texas régie par ses propres lois, et dominée par une caste de petits notables intouchables. Le genre de petite ville qui ne voit pas d’un très bon œil un étranger - ex taulard de surcroit – débarquer pour se mêler de ce qui ne le regarde pas. Mais Henry Quinn est tenace : il a promis à son ancien compagnon de cellule, condamné à la prison à vie, de remettre de sa part une lettre à sa fille, Sarah. Mais ce qui n’aurait dû être qu’une formalité, se transforme très vite en parcours du combattant semé d’embûches. Personne ne sait ou ne veut savoir où se cache Sarah. Personne ne veut qu’Henry Quinn s’attarde à Calvary…

C’est un travail d’orfèvre que soumet RJ Ellory à notre appréciation. A travers des va-et-vient dans le temps, il apporte de l’épaisseur à ses personnages par petites touches, dévoile des pans de l’intrigue avec parcimonie et parvient petit à petit à créer une ambiance lourde et explosive.

Dans ce roman qui prend son temps, rien n’est gratuit, chaque détail, chaque personnage secondaire sert l’histoire. C’est tout ce travail autour de l’intrigue, pour servir l’intrigue qui me marquera longtemps. C’est beau, vraiment très beau : un joyau.

J'étais ravie de retrouver la plume de RJ Ellory, qui est un de mes auteurs chouchous depuis Seul le silence.
J'avais entendu beaucoup de bien de son dernier roman, Le Chant de l'assassin (coucou @thebooktaster) et je dois reconnaitre que je me suis régalée !
Ici, Henry Quinn, jeune homme d'une vingtaine d'années, sort de trois ans de prison avec une mission, retrouver la fille d'Evan Riggs, son compagnon de cellule, et lui remettre une lettre. Pour trouver sa fille, Evan ne lui a pas donné beaucoup d'indications, et Henry commence par aller trouver le frère d'Evan pour débuter ses recherches. A la réaction de ce dernier, il comprend bien vite que la situation est moins simple qu'elle n'y parait. Mais Henry compte tenir sa parole et va donc "se fourrer dans le pétrin" en compagnie d'Evie, une jeune fille rencontrée en route.
Les chapitres alternent entre l'enquête menée par Henry et la vie d'Evan avant qu'il n'atterrisse en prison, ce qui donne un très bon rythme au roman et m'a tenue accrochée page après page.
Les ressemblances entre Henry et Evan sont flagrantes, ils sont tous deux musiciens (le nom de l'album d'Evan est d'ailleurs un clin d'oeil au groupe dont fait partie R.J. Ellory, The Whiskey Poets), leurs parcours se suivent de manière parallèle, jusqu'aux jeunes filles dont ils tombent amoureux qui ont des caractères assez semblables.
Mais Henry n'est pas Evan et l'histoire n'est peut-être pas condamnée à se répéter...