Une fille sans histoire
par Constance Rivière
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Date de parution 21 août 2019 | Archivage 16 juil. 2021
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Résumé
Une histoire contemporaine où l’on est happés par l’émotion et le trouble. Un roman nécessaire.
13 novembre 2015. Comme tous les soirs, Adèle est assise seule chez elle, inventant les vies qui se déroulent derrière les fenêtres fermées, de l’autre côté de la cour. Quand soudain, en cette nuit...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782234087927 |
PRIX | 7,49 € (EUR) |
PAGES | 144 |
Chroniques partagées sur la page du titre
Une quête d’identité à l’origine d’une grande imposture…
Dans ce roman, nous suivons Adèle qui erre dans la société sans jamais y trouver son rôle à jouer. C’est en novembre 2015, après s’être isolée pendant des semaines dans son studio, qu’elle va se créer un rôle et se réinventer une identité. Elle va alors se persuader d’abord, puis persuader le monde qu’elle est la petite-amie d’un défunt dans un événement qui chamboule la nation entière. Adèle va ici s’investir seule dans une mission d’aide aux victimes et leur famille. Elle va mener ce rôle qui la fait évoluer.
En effet, trouver son identité, même fausse, va la transformer. Elle se constitue un rôle et se sent utile, forgée d’une énergie nouvelle. Adèle va prendre confiance en elle et totalement se dissocier de son identité véritable.
Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est que l’auteure réussit haut la main le défi de ne pas rendre ce personnage principal, cet imposteur, totalement antipathique. En effet, en nous décrivant peu à peu le mécanisme et la dissociation totale d’Adèle, ainsi que son passé tortueux qui l’a privé de toute identité propre, on comprend un peu mieux ce qui peut pousser quelqu’un à réinventer son histoire. Ici, il n’est pas question de s’approprier la souffrance d’autres dans le but d’escroquer, mais bien plus d’une identité créée pour exister quand on n’a jamais su qui on pouvait bien être. J’ai vraiment adoré le traitement réalisé par l’auteure et les différentes réflexions mises en avant. De plus, j’ai apprécié que cette histoire soit racontée par différentes personnes, au gré des rencontres d’Adèle.
Une fille sans histoire est un roman percutant sur un sujet délicat ici traité avec brio. Constance Rivière réussit la prouesse de rendre l’usurpatrice de souffrance, lors d’un terrible événement national, assez perdue et dissociée pour nous faire ressentir de l’empathie malgré tout. J’ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture si travaillée qu’elle en devient totalement réaliste.
Adèle a choisit de vivre en retrait de la réalité. Chaque soir à leur où les lumières s'éteignent elle s'installe à sa fenêtre et imagine la vie de ses voisins et la vit par procuration, dans ses songes. Ce soir de novembre, elle assiste sidérée à un déchaînement de violences, les attentats du Bataclan viennent d'avoir lieu. A la télévision parmi les victimes elle entrevoit le visage de Mattéo, le jeune italien qui fréquentait le café où elle fut serveuse un temps. Pour redonner du sens à sa vie, se sentir utile, elle s'invente une relation avec lui. Dès lors elle ira le voir à l'hôpital, rencontrera ses parents et rejoindra des association d'aide au victimes, s'enferrant toujours plus loin dans ses mensonges. Une question demeure en suspens, la jeune fille est-elle simplement mythomane ou a-t-elle besoin d'être aidée pour se reconnecter à une société qui laisse les individus se diluer dans leur solitude?
Adèle habite près du Bataclan quand se produisent les attentats du 13 novembre 2015. Recluse chez elle, elle ferme la fenêtre et vit les événements à travers son écran de télévision. Elle voit parmi les victimes, Matteo, un jeune homme qui fréquentait le café où elle était serveuse avant d'être renvoyée pour avoir fouillé dans la veste de… Matteo. le lendemain, elle se précipite vers le centre d'aide aux victimes et se fait passer pour la petite amie de Matteo. Saïd, psychologue de la Croix Rouge et Francesca, la mère de Matteo racontent leur version de l'histoire…
Inspiré d'histoires vraies, plusieurs personnes ayant été reconnues comme fausses victimes du Bataclan, par escroquerie ou besoin de prendre la lumière, le roman de Constance Rivière réussit à nous intéresser grâce à la multiplication des points de vue, la personnalité opaque du personnage d'Adèle prise dans un engrenage dont il est difficile de s'en défaire et la tension dramatique que maintient l'auteure tout au long du récit.
On sait que plusieurs personnes ont prétendu être victimes de l'attaque terroriste de Bataclan en novembre 2015. Leurs motivations étaient simples : un gain financier . Ce roman a un principe similaire . Adèle , une jeune femme habitant non loin de la discothèque Bataclan , entend l'explosion , reconnaît l'une des victimes comme une connaissance et fait semblant d'être sa petite amie. De cette manière , elle devient elle-même victime , dérobant à sa mère le droit d'être son principal deuil . Dans ce court livre , nous découvrons quelles sont ses motivations et comment sa vie a toujours été un mensonge .
J'ai beaucoup aimé ce livre . C'est assez facile à lire , même pour un anglophone comme moi . C'est un aperçu intéressant de la psychologie d'Adèle . L'auteur donne la parole non seulement à Adele, mais également à la mère de la victime et au psychologue qui les aide tout au long du processus . Merci à NetGalley et à l'éditeur de m'avoir donné l'occasion de lire cet excellent livre .
C’est l’histoire d’une imposture dont le ton est donné dès le début puisque le récit démarre par un procès.
Revenons en arrière : Adèle est une jeune femme invisible, transparente, isolée, sans but dans la vie, le genre qui passe inaperçue.
Son unique divertissement est d’écouter la ville le soir à sa fenêtre.
Pourtant, en ce 13 novembre 2015, des pétarades, sirènes de police et ambulances témoignent d’évènements anormaux ; elle est tétanisée par la peur et se terre chez elle.
Que se passe-t-il le lendemain dans la tête d’Adèle ?
Elle se présente au centre d’aide aux victimes comme étant la fiancée d’un jeune homme disparu et probablement mort, Mattéo dont elle a vu la photographie à la télévision. Ce n’est pas un hasard puisqu’elle l’avait croisé lorsqu’elle était serveuse dans un bar qu’il fréquentait.
Ce qui est intéressant pour le lecteur est d’assister à la naissance d’une monstrueuse mystification.
En effet, les évènements s’enchainent alors, Adèle s’enferre dans son mensonge, trouve un sens à son existence. Son absence d’empathie, d’émotion, de morale est ahurissante. Elle ne recule devant rien y compris devant les parents de Mattéo.
Ensuite, impossible de revenir en arrière, elle en rajoute toujours plus, devenant même au fil des semaines porte-parole des victimes, ultra médiatisée.
Un des secouristes, Saïd, formé pour l’écoute et le soutien des victimes n’y voit que du feu.
Par contre, la mère de Mattéo, Francesca, la trouve étrange, voire incohérente.
Au fil du temps l’étau se resserre et Adèle commence à paniquer.
Comment sera-t-elle démasquée et confondue ?
J’ai vraiment été captivée par ce (court) récit qui va à l’essentiel, percutant, glaçant et pourtant terriblement humain.
J’ai particulièrement apprécié le personnage de Saïd, bienveillant puis stupéfait, et celui de Francesca, statue de douleur pourtant lucide et bouleversante.
Un premier roman très réussi que je conseille vivement.
Lu grâce à #netgalleyfrance# et les #éditionsstock#
Que se passe-t-il dans la tête d'une jeune fille ordinaire pour faire croire à une histoire invraisemblable et horrible ?
Adèle a une vie des plus normales. Ennuyeuse même, il ne se passe pas grand chose. Une fille sans histoire. Et il pourrait en être ainsi pour toujours. Puis un drame, pas n'importe quel drame, le Bataclan. On ne parle plus que de cela, de l'horreur, l'indicible, la mort est partout. Tout vrille dans l'esprit d'Adèle qui soudain veut prendre le rôle d'un personnage principal. Les attentats, elle y était, elle est une victime. Elle a vu, entendu. Elle est un témoin, elle veut raconter. Et soudain, voilà, elle devient quelqu'un. Mais jusqu'à quand ? Le voile tombera-t-il à force de trop de mensonges ? Les rescapés sauront-ils la démasquer ?
Constance Rivière écrit un roman courageux, féroce. Les personnages sont attachants et pas que le personnage d'Adèle qui semble à la dérive. Il était aventureux de s'attacher à un tel sujet qui fait froid dans le dos, que quiconque voudrait oublier, mais qui est ici abordé sous l'angle de multiples fragilités qui disent beaucoup de la souffrance et de la solitude d'un individu. beau texte !
Un récit trouble sur une jeune femme, Adèle qui se fait passer pour la petite amie d'une victime de l'attentat du Bataclan.
Charismatique, sociable et volontaire, elle se rend vite indispensable.
Mais derrière, cette personnalité qui séduit, se cache un passé, une petite fille élevée par son père, ballotée de ville en ville.
Le mensonge est la seule manière pour Adèle d’exister !
◽️
Un livre court, riche et poignant, qui interpelle.
Chaque personnage fait l'objet d'un chapitre, racontant les faits à sa manière. Le récit est bien construit, les histoires des divers personnes s'entremêlent et se croisent sans se perdre.
Le mensonge entraîne de fâcheuses conséquences quand la vérité le rattrape !
Premier roman de Constance Rivière, à paraître chez Stock le 21 août prochain.
Un tout grand merci aux éditions Stock et à Netgalley pour avoir lu ce roman en avant-première.
Quand les mensonges deviennent plus forts que la réalité ou le roman d'une imposture. Et si le malheur des autres permettaient de se construire une identité afin d'échapper à la morosité du quotidien ? Et si, être à la place d'une autre apportait enfin le sentiment d'exister ? Mais, la vraie vie rattrape cette femme qui se glisse dans la peau d'une autre et veut être victime afin qu'on parle d'elle, afin que quelque chose lui soit donné ou rendu. Un roman glaçant.
Un bon petit livre que j aurai bien lu en une seule fois.
L'histoire n'est pas banale.
Une jeune fille qui habite pas loin du Bataclan se demande pourquoi d'un coup il y a temps de bruit.
Elle regarde la télé en boucle quand elle découvre le visage de son ami italien.
Je ne vous raconterai pas la suite
Dans ce court roman écrit avec un ton très réaliste il est question du recueillement des cérémonies des identifications de la reconstructions des victimes et de leurs proches des interviews des associations etc.
On ne peut pas rester indifférent à ce livre .
Une histoire passionnante sur le plan psychologique.
On y suit l'histoire d'Adèle, une jeune femme dépressive, qui lors des attentats du Bataclan, va s'immerger dans la vie d'une jeune victime : Matteo, en prenant la place fictive de sa petite amie.
On suit tout le cheminement de la mise en place d'une imposture, mais aussi, la douleur et la souffrance des victimes, l'organisation médicale, financière, administrative.
Le roman donne la parole aux personnages à tour de rôle: Adèle, Francesca, Saîd.
C'est intéressant, car on voit comment une personne, vide d'elle-même, arrive à se construire à travers l'urgence, le collectif, et l'imposture.
Imposture qui devient lourde à porter, risque d'exploser et de mettre fin à un reconnaissance publique.
Un premier roman, écrit dans le vif du sujet, par une auteure qui a des sentiments à partager avec son lecteur.
La vie incroyable que se créer une jeune femme à la suite des attentats. Une histoire fascinante qui aborde les attentats avec un oeil nouveau
Attention coup de cœur !
Constance Rivière signe un premier roman centré sur les familles des victimes des attentats du Bataclan.
C'est une véritable réussite tant de point de vue de l'écriture que de la psychologie des personnages présentés. Un roman tout simplement magnifique et bouleversant ! N'attendez pas, lisez-le !
J'ai beaucoup aimé ce roman court mais très dense. L'histoire troublante de cette femme usurpatrice d'un drame qu'elle n'a pas vécue est très bien maîtrisée. La construction est habile car l'auteure mêle les voix de l'entourage d'Adèle. La psychologie d'Adèle est bien développée, une fille solitaire sans histoire qui a toujours rêvé sa vie, qui vit dans des mondes imaginaires depuis l'enfance. L'auteure nous fait découvrir peu à peu sa lourde histoire familiale, sa souffrance ancienne et profonde et parvient à la rendre très émouvante. J'ai éprouvé de l'empathie pour elle malgré le caractère monstrueux de son comportement, une empathie aussi forte que celle que j'ai éprouvée pour Francesca, cette mère dont Adèle a volé le deuil.
Un roman très prenant que je n'ai pas pu lâcher.
Mon commentaire :
Assez lassée des auteurs qui reprennent le thème très vendeur des attentats à Paris je me suis lancée dans cette histoire sans grand enthousiasme mais j’ai très vite été conquise par l’angle de vue inhabituel de ce récit.
Adèle se fait passer pour la compagne d’un jeune italien et, d’invention en invention, une histoire prend corps. Cette jeune femme complètement éteinte, limite marginale trouve un regain d’énergie et un intérêt soudain pour la vie en se dépensant sans compter pour la défense des victimes. Enfin on s’intéresse à elle. Elle sort de l’anonymat, passe à la télé, elle qui, depuis une enfance calamiteuse, est transparente.
Ce thème est original. Constance Rivière donne vie, avec beaucoup de justesse, à ce personnage d’Adèle, qui à force de raconter des mensonges, finit par ne plus savoir démêler le vrai du faux. Adèle est une femme d’aujourd’hui, écrasée par sa banalité, son manque de personnalité, qui du jour au lendemain renaît par une sorte d'usurpation d'identité. Combien sont comme elle, prêts à tout pour sortir de leur isolement en s’inventant une vie? Leurs mensonges deviennent alors plus forts que la réalité. Mais quand il s’agit des victimes d'un attentat sont-ils pardonnables?
Un premier roman prometteur.
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