Un premier roman très réussi dans lequel Axel Auriant nous plonge dans l'univers du théâtre. On y est tout de suite emporté, on sent l'odeur des strapontins, on entend le silence avant que la pièce ne commence, et le touchant personnage de Baptiste nous tient accroché à ces pages qui défilent sans que l'on s'en rende compte.
En première année au cours Florent, Baptiste se bat avec des traumatismes qui l'enferme dans une anxiété importante. Mais la scène, les mots et les précieux conseils d'un comédiens de renom vont lui permettre de s'émanciper de ces angoisses et prendre du plaisir à s'exprimer devant un public.

L'auteur est un acteur. On est dans la tête de Baptiste, qui voit un psy à cause d'"Elle", sa mère perverse. Ce jeune homme touchant et sensible est au cours Florent, rêvant de devenir acteur et le soir devient ouvreur au théâtre. Il se sent attiré par Marvin. Il rencontre même son idole, Marcel André, monstre sacré de la scène qui lui explique comment jouer. Roman initiatique très réussi, en partie autobiographique, Humour, sens de la formule. Premier roman à découvrir

Si vous connaissez mes chroniques, vous savez que je n’aime pas les romans dits "d’apprentissage", j’en lis tout de même et j’ai bien fait de découvrir celui-ci qui m’a beaucoup plu.

On y suit Baptiste, apprenti comédien aux célèbres cours Florent, qui nous parle du déroulé de certains cours et de la professeure aux conseils toujours très avisés. Dès le premier jour, il sympathise avec Marvin, dont le sourire va vite faire craquer notre héros, et celui-ci lui propose un poste d’ouvreur au Théâtre Montparnasse.

Il va pouvoir apprendre le métier d’un côté, et être, de l’autre, au plus près de ceux qui l’exercent déjà, même si la règle est de ne pas approcher les comédiens. Règle difficile à tenir quand, dans le même lieu, se trouve Marcel André qu’il admire et qui était l’idole de son grand-père.

Mais tout ne sera pas idyllique pour Baptiste qui a en lui les démons d’une jeunesse torturée à cause d’« elle », comme il la nomme. Depuis, il a du mal à faire confiance pour ne pas être trahi, mais cela pourrait bien lui arriver à nouveau. Comment surmonter cela ? Heureusement, il pourra compter sur son père, sur Colette qui travaille au vestiaire du théâtre et sur un poids lourd du théâtre que je ne dévoilerai pas pour ne rien gâcher.

J’espère rendre assez hommage à ce livre, car il m’a beaucoup touché. Déjà, la quatrième de couverture était intéressante, mais ne parlait pas de l’écriture hypnotique de l’auteur. Il y a quelque chose dans son style, ou dans ses mots, qui ont fait que je l’ai dévoré comme s’il y avait urgence, sans m’arrêter, et sans dormir,car une fois terminé, j’y ai encore beaucoup pensé.

Je me suis beaucoup projeté en Baptiste, moi qui adore le théâtre, qui en ai fait par le passé, et qui ai eu aussi un parent « bancal » pour rester poli. Et rien qu’en écrivant cette chronique, je vous promets que j’ai envie de relire ce livre, je ressens comme un manque. Ça pourra vous paraitre étrange, mais c’est comme ça, et vous l’aurez compris, je vais défendre ce premier roman autant que je le pourrai.

Je connais Axel Auriant en tant qu’acteur et comédien, mais je suis ravie de découvrir sa plume. Une plume drôle, facile à lire, entraînante, et dans laquelle transparaît sa passion pour le théâtre.
Baptiste, le protagoniste, est touchant et profond : marqué par un passé difficile, il partage à la fois ses blessures et son envie de se tourner vers l’avenir pour poursuivre son rêve. Son histoire est riche en rebondissements.
J’ai passé un excellent moment en lisant ce roman et j’ai appris des notions sur le théâtre que je ne connaissais pas auparavant.

Et dire que j’ai failli passer à côté de ce petit bijou de la rentrée littéraire début 2025 à cause de sa couverture. Un roman initiatique, trop court à mon goût, mais si riche en émotions. J’aurais tant aimé continuer à sourire, à m’évader encore et à oublier ce que le monde nous réserve en ce moment. Baptiste est un doux rêveur, sensible, un peu trop fleur-bleue et dans le monde du théâtre, l’envers du décor n’est pas toujours tendre. Il va lui falloir s’endurcir, vaincre ses peurs et ses fantômes. Une mère tyrannique, un père effacé devant sa femme jusqu’au divorce. Ils s’enfuient tous les deux et essayent de tout reprendre à zéro. Le père reprend sa place, le fils son destin en main. Il veut être comédien et s’inscrit au Cours Florent de Paris. Pour payer ses études, il trouve un petit boulot d’ouvreur dans un théâtre. Il va se lier d’amitié avec Baptiste et Chloé, puis plus tard avec Marcel André, un acteur connu et reconnu, qui va le prendre en sympathie et lui apprendre les ficelles du métier.
Dans ce roman, vous trouverez de l’humour, des vannes et des jeux de mots à deux balles, diront certains, qui m’ont fait sourire et ça fait du bien de rire un peu de tout et de rien parfois. De l’amour passionnel, fusionnel, filial, des moments de tendresse et de tristesse. Des personnages attachants, des infos sur les coulisses du théâtre, il y a tout ça dans ces 250 pages. Un roman dans l’air du temps, une grosse bouffée de fraîcheur dans le paysage littéraire du moment. Une histoire qui m’a touché, surtout le final. Un gros coup de cœur, merci Axel.

Rue de la Gaîté est le premier roman d'un jeune comédien amoureux du théâtre et cela se sent : l'histoire se situe dans le monde du théâtre, respire le théâtre, joue avec les mots, omet des explications et analyses plus laborieuses pour se concentrer sur à la façon des pièces de théâtre sur l'action. Il y a l'ardeur de la passion, la peur de ne pas réussir et de ne pas être à a hauteur, la fougue de la jeunesse - et toutes ses désillusions. Il y a aussi Paris, le manque d'argent, la psychothérapie et surtout l'envie de rêver.

Baptiste, le personnage principal, est un jeune homme touchant et touché par plusieurs grands traumatismes déjà dans sa courte vie. On notera ici des thématiques difficiles qui sont abordées avec finesse et justesse, sans s'y perdre et sans lourdeur ressentie par le lecteur : maltraitance infantile, abus sexuel incestueux, abandon. Malgré cela, Baptiste veut rêver de grandes et belles choses qui se résument à être artiste, à se dévoiler sur les planches, à être aimé pleinement, aussi. Et c'est en devenant ouvreur dans un théâtre situé rue de la Gaîté qu'il découvrira le chemin secret qui le rapprochera de son rêve.

Véritable roman d'apprentissage, Rue de la Gaîté nous offre un protagoniste touchant et naïf en quête d'apprentissage, d'amour, d'amitié et de vérité. L'auteur joue avec le langage, se veut espiègle et rapide dans ses petites réflexions et inflexions linguistiques. Les références culturelles sont nombreuses (Disney, Barbara Pravi, le grand acteur Marcel André réincarné à notre ère, même les 2be3, etc.) et les leçons de sagesse succinctes mais apportées au moment juste. On s'amuse, on s'émotionne. Les 250 et quelques pages défilent vite, à la façon de cet âge enivrant de la vie lorsqu'on sort à peine de l'adolescence et qu'il faut désormais se faire une place dans ce monde immense.

"– Vous avez raison, il faut croire en ses rêves.
– Non, il faut mettre des coups de pied dans les portes pour les laisser entrer."

Tout d'abord, je tiens à remercier Negalley pour m'avoir permis de lire ce roman, cette pépite qui se classe directement dans mes livres préférés.

Axel Auriant signe avec Rue de la Gaîté un premier roman d’une rare intensité, où la passion du théâtre se mêle aux questionnements d’un jeune homme en quête de lui-même. L’écriture est fluide, incisive et empreinte d’une grande sensibilité, traduisant avec justesse les doutes et les espoirs de Baptiste, son personnage principal.

À travers les coulisses du Théâtre Montparnasse et les cours d’art dramatique, Auriant nous offre une immersion bouleversante dans le monde du spectacle, où chaque personnage résonne avec une sincérité désarmante. On ressent l’amour profond de l’auteur pour la scène et ses figures emblématiques, notamment à travers la fascinante relation entre Baptiste et Marcel André, mentor mystérieux et charismatique.

Ce roman est bien plus qu’une simple ode au théâtre : c’est un récit initiatique captivant, une plongée dans l’âme d’un artiste en devenir. Un texte vibrant qui rappelle que, malgré les doutes et les obstacles, il existe toujours une lumière au bout de la scène.
On passe des rires aux larmes, quelle claque. On est entrainé dans un tourbillant d'émotions.
La plume d'Axel Auriant est poétique et épuré. Il capte avec une grande finesse l'essence des émotions.

Un premier roman à la prose envoûtante, qui marque autant par son fond que par sa forme. Merci pour cela.

Baptiste fait son entrée au cours Florent avec l’espoir de devenir comédien de théâtre. Au travers de sa première année, on découvre sa vie familiale et amicale mais aussi ses bonheurs et joies d’enfant tout autant que ces traumatismes. Un roman touchant, émouvant. Des personnages attachants avec énormément de relief. Et une écriture que j’ai trouvé inventive.
Un très très très gros coup de cœur pour moi

Je remercie les éditions Fayard de m'avoir permis de découvrir le premier roman d'Axel Auriant (que j'ai découvert avec Skam, série que je conseille également) via la plateforme NetGalley.

Cet ouvrage se lit très bien. Certains trouveraient la plume "simple" (ce qui pour moi n'est pas une critique). Personnellement, j'ai trouvé la narration captivante. On a envie de savoir la suite. J'ai aimé cette facilité d'alterner entre humour et émotions. Le tout est justement dosé.

J'ai apprécié la manière dont est abordé le théâtre. C'est à la fois intimiste et réaliste. On capture son essence tout en dévoilant les coulisses.
Le théâtre est traité de manière nuancée. C'est à la fois un hommage et une exploration des épreuves que traversent ceux qui choisissent cette voie. On va au-delà du glamour que peut renvoyer le théâtre en montrant des moments plus sombres.
Le théâtre a une approche à la fois collective et individuelle. C'est un art qui repose sur la coopération et l'interdépendance des acteurs, des techniciens, du public... Dans le roman, cela se retrouve au cours Florent et dans les coulisses du théâtre. J'aime bien l'idée de cette "grande famille".
Le théâtre est également un terrain d'exploration personnelle. Baptiste se confronte à ses ambitions, son identité et ses luttes intérieures. Le roman met en lumière cette dualité entre collectif et individualité. Baptiste se forge à travers une pratique artistique collective, tout en poursuivant ses propres rêves et en se confrontant à ses limites personnelles. Le théâtre n'est au final pas un espace clos. C'est un miroir de notre être intérieur et une expérience partagée qui nous lie les uns aux autres.

En résumé, Axel Auriant nous offre un bon premier roman plein de finesse et de sensibilité.
Je m'intéresserai très certainement à ses prochaines sorties.

Rue de la Gaîté par Axel Auriant, Éditions Fayard

Baptiste est apprenti comédien au célèbre cours Florent. Pour pouvoir payer ses études et grâce à un de ses camarades de cours, Baptiste est ouvreur le soir au théâtre Montparnasse. Il y rencontre l'idole de son grand-père, et bien d'autres personnes... En parallèle, il doit surmonter une anxiété due à des traumatismes

Axel Auriant réussit avec beaucoup de tendresse à nous transporter dans le monde du théâtre : du dur labeur d'apprentissage au métier de comédien aux coulisses d'une pièce de théâtre, surpasser et affronter ses peurs...
L'histoire est agréable à lire, les personnages rencontrés attachants . Ce roman donne envie d'aller au théâtre.
Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Fayard pour l'acceptation de ma demande de lecture.

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Une histoire authentique, celle de ce jeune homme appelé Baptiste Dusseau qui fait son apprentissage au cours Florent
Il a ce rêve de devenir comédien, de faire partie des grands de ce monde d’artistes
Il est entourée d’autres apprentis acteurs, il y côtoie les professeurs, l’amour et Marcel André

Ce comédien professionnel le prend sous son aile et lui donne les clés de la réussite
Il devient pour un temps son élève particulier.
Pourquoi lui ?

Et il y’a son père
Il s’émerveille face à ce père timide qui lui a donné la vie, qui lui a donné Vie. Ce père qui est fier de son fils

Et il y’a « elle »
« Elle » qu’il ne nomme pas mais qu’on devine qui elle est.
Et c’est ce qui m’a poussé à aimer encore plus ce livre

L’écriture est simple et limpide, quand parfois des phrases jouent sur l’humour, d’autres fois elles sont belles et touchantes
Il sait jouer avec les mots et cela me suffit à prendre du plaisir à cette lecture
Tout est fait et dit avec parcimonie et délicatesse
Je suis dans l’expectative.

Je me laisse porter…

Ça passe ou ça casse… tout le long du livre, je ne savais pas ce que je devais en penser, je ne savais pas si j’aimais, jusqu’aux dernières phrases du dernier chapitre, je restais indécise et pourtant… je l’ai dévoré
L’épilogue aura eu raison de moi, même si ça n’est pas un coup de coeur, il m’a manqué la petite étincelle, le coup d’éclat, mais j’ai été profondément et humainement touchée par ce roman

Je vais suivre cet auteur qui fera partie de mes préférés de mes auteurs « parenthèse » quand on a besoin d’une pause, il était juste parfait le temps d’un week-end

Un livre qui se lit d’une traite, en une petite soirée.

L’écriture est fluide et on ne peut que partager l’enthousiasme de Baptiste qui se confond bien souvent avec celui de l’auteur.

Beaucoup de critiques parlent de l’amour du théâtre qui traverse le roman. Sa force est aussi de rendre accessible ce monde qui peut sembler élitiste.

Au fil des pages, on croise de grands textes classiques mis au service de l’intrigue et on se surprend de leur intemporalité.

Et maintenant que son premier roman a rencontré son public, on peut souhaiter à Axel de se libérer de son application à enchaîner les images percutantes et associations.

Il peut se faire confiance et écrire plus simplement car on sent déjà dans son roman ce souffle qui nous emporte en douceur tout au long de l’intrigue pour nous redéposer un peu hagards une fois la dernière page tournée.

Merci à #NetGalleyFrance et Fayard de m’avoir permis de découvrir #RueDeLaGaite.