La Cité de feu
par Kate Mosse
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Date de parution 23 janv. 2020 | Archivage 13 févr. 2020
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Résumé
Après Labyrinthe, vendu à plusieurs millions d’exemplaires, Kate Mosse nous propose une nouvelle fresque érudite et captivante. Elle y donne la parole à ces figures féminines trop souvent oubliées par l’histoire officielle. D’une efficacité redoutable, La Cité de feu confirme l’inimitable maestria narrative de son auteur.
France, 1562. Les tensions entre catholiques et protestants s'exacerbent, le royaume se déchire. Le prince de Condé et le duc de Guise se livrent un combat sans merci. Les huguenots sont persécutés...
Formats disponibles
FORMAT | GF cartonné |
ISBN | 9782355847639 |
PRIX | 23,00 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
La cité de feu de Kate Mosse (« Burning chambers » pour le titre original en anglais, sorti en avril 2018) est un roman historique à suspense qui nous plonge dans les guerres de religion entre Catholiques et Protestants dans la France du XVIe siècle.
Célèbre depuis le succès mondial de son roman historique Labyrinthe en 2005, Kate Mosse est une romancière britannique tombée amoureuse de la ville de Carcassonne. Dans La cité de feu, elle situe de nouveau son intrigue dans le Languedoc entre Carcassonne, Toulouse, et le village de Puivert.
Sa jeune héroïne, Minou Joubert (diminutif de « Marguerite ») est la fille d'un libraire de Carcassonne dont les affaires sont menacées par les tensions grandissantes entre catholiques et protestants. En 1562, la France est en effet en proie à une véritable guerre civile opposant le prince de Condé et le duc de Guise. le roi étant trop jeune pour régner, le pouvoir royal est affaibli. Malgré l'édit de tolérance censé garantir une coexistence pacifique des deux communautés, les persécutions contre les adeptes de la Réforme se multiplient dans la région du Languedoc où la foi nouvelle fait de plus en plus d'adeptes.
Élevée dans la foi catholique, Minou voit ses convictions ébranlées lorsqu'elle est témoin des massacres commis contre les protestants lors de la procession de Saint Salvador à Toulouse. Au dilemme spirituel et moral s'ajoute un secret de famille que la jeune femme va découvrir au fur et à mesure de ses aventures.
Très bien scénarisé, le roman offre une intrigue à suspense qui garde le lecteur en haleine jusqu'à la fin. Révélé au compte-gouttes, le mystère de Puivert permet d'alterner une ambiance sombre et menaçante avec des moments de bonheur et de découverte, alors que Minou s'émancipe peu à peu en quittant Carcassonne.
Avec une bonne dose d'action, de romance et de suspense, La cité de feu fera un excellent film ou une mini-série.
J'ai aimé…
• les scènes d'action, très bien menées, y compris lors des affrontements de masse entre catholiques et protestants ;
• le personnage de Piet et l'évocation des débats internes à la communauté protestante concernant la stratégie à suivre face à l'Inquisition ;
• les descriptions de Toulouse et de Carcassonne, vivantes et pittoresques.
J'aurais aimé…
• une Minou un peu moins angélique et une Blanche un peu moins diabolique ;
• une fin moins hollywoodienne.
J’avoue sans la moindre honte qu’avant de découvrir ce roman au catalogue des éditions Sonatine je n’avais jamais entendu parler de Kate Mosse. À ma décharge je ne suis pas particulièrement friand des romans historiques. Après quelques recherches sur Internet (merci Google et Wikipedia) j’ai réalisé que l’auteure était une référence du genre, certains n’hésitant pas à la définir comme étant l’équivalent féminin de Ken Follett (jamais lu non plus, mais je connais de nom).
Si vous me suivez depuis déjà quelques temps vous savez que je suis viscéralement athée et plus encore anticlérical… bref j’exècre tout ce qui a trait aux religions (oui, je les fous toutes dans le même panier).
Gros challenge pour ce roman, il doit réussir à me plonger en immersion dans un roman historique qui se déroule justement en pleine guerre de religion. Le pari n’était pas gagné d’avance.
La Cité De Feu est le premier tome d’une ambitieuse tétralogie qui promet de nous faire voyager à la fois dans l’espace et dans le temps. En compagnie de Kate Mosse et de ses personnages nous traverserons 300 ans d’Histoire, une saga qui débute en France au XVIe siècle pour s’achever en Afrique du Sud au XIXe siècle.
Le roman s’ouvre de fait sur un prologue qui nous transporte dans un trou perdu au fin fond de l’Afrique du Sud en 1862. Une femme arrive devant une tombe, elle ne le sait pas encore mais elle n’est pas seule dans ce désert. Est-ce le début de la fin ? La fin d’une histoire commencée trois siècles plus tôt en France.
Et nous voilà propulsé 300 ans plus tôt, là où tout a commencé. An de grâce 1562, Carcassonne. Quelques semaines avant le massacre de Vassy qui marquera le début de la première guerre de religion opposant catholiques et protestants.
Contre toute attente il n’aura fallu que quelques pages à Kate Mosse pour m’embarquer corps et âme. J’ai d’abord été totalement convaincu par la qualité de la reconstitution historique, même si je suis loin d’être un expert en la matière ; c’est totalement crédible, cela me suffit amplement.
J’ai aussi apprécié le traitement des personnages, l’auteure donne à chacun une véritable profondeur et une personnalité qui lui est propre. Elle sait aussi y faire pour orienter notre empathie vers certains personnages, en rendre d’autres en tout point méprisables et entretenir le doute sur d’autres encore.
Nul besoin d’avoir fait Normale Sup pour deviner, dès leur première rencontre, que Minou et Piet finiront dans les bras l’un de l’autre. De même que certaines grandes lignes de l’intrigue sautent aux yeux comme une verrue poilue sur le nez. Mais il n’en reste pas moins que l’on a envie de se laisser porter par le récit, d’en découvrir les tenants et les aboutissants et surtout de savoir comment Kate Mosse va nous y amener… et à quel prix pour ses personnages. Tant et si bien que le roman se lit véritablement comme un thriller.
En refermant ce bouquin, non seulement il me tarde de découvrir la suite (le second tome est d’ores et déjà disponible en VO), mais en plus ça m’a donné envie de plonger plus avant dans l’univers de l’auteure, notamment via sa Trilogie du Languedoc qui semble être un must du genre.
XVIe siècle, sud de la France.
Nous voilà plongés dans un roman historique très documenté, qui allie finement contexte historique et parcours de personnages du peuple.
Malgré des longueurs dans le récit, parfois trop peu d'action, l'écriture et le style sont au rendez-vous. C'est efficace, les personnages sont profonds, l'intrigue crédible et bien menée.
J'ai aimé ce contexte de l'affrontement entre catholiques et protestants, où tout n'est ni tout blanc, ni tout noir. L'auteure soulève les travers des extrémismes avec ce roman. On retrouve évidemment une consonance dans la période actuelle.
Excellent roman historique, prenant et qui retranscrit parfaitement les turpitudes d'une époque délicate en terme de religion et de tolérance. J'ai beaucoup aimé suivre les personnages pris dans le feu de l'Histoire malgré eux. A recommander pour les amateurs de romans historiques.
Même s’il m’arrive de ne pas lire de romans-historiques pendant de longues périodes, j’y reviens toujours avec plaisir, surtout si c’est Kate Mosse qui le propose.
Après 6 ans d’absence, l’auteure revient sur le devant de la scène avec ses thèmes de prédilection. Je n’ai pas lu son avant-dernier, « Citadelles », pourtant, je garde un souvenir très vivace de « Labyrinthe » et « Sépulcre », sortis, respectivement en 2007 et 2008. J’étais donc impatiente de la redécouvrir avec ce nouvel opus, qui malgré une différence dans la construction narrative par rapport aux premiers, est un bon thriller-historique pour les férus du genre.
Le début est assez loin de ce que l’on s’imagine, le roman débute en 1862, en Afrique avec une femme, une tombe, elle n’est pas seule dans ce désert, pourtant, elle ne le sait pas encore, certaines réflexions… Ce prologue marque la fin d’une histoire qui a commencé trois siècles plus tôt… En France… On se retrouve parachuté trois siècles plus tôt, en 1562, à la veille de la première guerre de religion entre catholiques et protestants.
Dans une grande partie du Royaume de France, les tensions entre catholiques et protestants sont de plus en plus vives, et ce, malgré l’Edit de tolérance de Saint-Germain (du nom du château où a lieu la signature) signé par Charles IX en janvier de la même année, qui confère aux protestants français le droit de célébrer le culte à l’extérieur des villes fortifiées ainsi que de tenir des assemblées dans les maisons privées à l’intérieur de ces mêmes villes. Paradoxalement, cette mesure attise la haine entre les catholiques et les protestants. Le Parlement de Paris refuse de ratifier l’Édit de Janvier. Protestants et catholiques sont sur le qui-vive, il ne faut pas grand chose pour mettre le feu aux poudres. Quelques semaines plus tard, le 1er mars 1562, le duc François de Guise et sa troupe d’archers surprennent dans le village de Vassy, 200 protestants en train d’écouter un prêche dans une grange, à l’intérieur de la ville close, donc dans des conditions illégales. Le duc s’irrite de cette violation de l’Édit et ordonne à sa troupe le massacre des protestants. On compte une trentaine de morts et une centaine de blessés. C’est le début des guerres de religion. Elles dureront plus de trente ans.
C’est en cette période troublée que vont se rencontrer Minou Joubert, fille d’un libraire catholique progressiste et nièce de l’un des principaux persécuteurs de huguenots à Toulouse et Piet Reydon, huguenot converti dont la vie est en danger depuis qu’il a été mêlé au vol d’une relique sacrée.
Malgré l’absence d’alternance temporelle, à laquelle l’auteure nous a habitué, j’ai réussi à m’immerger totalement dans le récit, grâce à la qualité narrative dont elle fait preuve, couplée aux reconstitutions historiques de très grande qualité. Le moyen-âge est une période que j’affectionne particulièrement et l’auteure arrive à retranscrire, non seulement les faites historiques, mais également cette atmosphère typique de l’époque.
Comme d’habitude, la construction des personnages est de qualité, elle les brosse de telle manière qu’ils deviennent autant sympathiques, qu’antipathiques ! J’ai trouvé, également, qu’elle faisait la part belle aux personnages féminins, avec la place de la femme dans cette société patriarcale et cléricale… Deux époques semblent s’opposer entre Minou, jeune femme de 19 ans, qui bénéficie d’une grande liberté, et d’autres femmes, épouses effacées. Deux idées s’opposent également avec le puritanisme catholique et le modernisme des protestants.
On sent que l’époque est sur le point de basculer, que cela soit avec les personnages ou avec l’Histoire. L’auteure rend le tout palpable, pour notre plus grand plaisir.
Massacres, tortures au nom de la religion, complots, vol d’une relique sainte, secret de famille, trahison, une pincée de romance… Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un page-turner qu’on lit avec avidité.
Kate Moss revient avec un nouveau thriller historique nous racontant les luttes religieuses entre catholiques et Huguenots à la fin du 16e siècle, les complots et autres atrocités de l'époque prennent vie dans ces 600 pages d'histoire.
Habituellement, je n'aime pas les romans historiques mais encore une fois, l'autrice a su me retenir dans ses filets ! J'avais adoré Labyrinthe et j'ai tout autant aimé La cité de feu.
Habitant Carcassonne, j'apprécie aussi tout particulièrement la manière dont l'autrice dépeint ma ville et également son habile façon de raconter des événements historiques tout en mélangeant les "petites" histoires des héros de fictions, très attachants, et la grand histoire avec ces personnages hautement célèbres comme le Duc de Guise par exemple.
Je me suis donc une fois encore régalée de découvrir l'histoire de ma région au travers d'un moment de la vie de Minou, Aymeric, Alis, Bernard et Piet.
Un grand roman sur la grande histoire.
Un roman historique, signé par une reine du genre, qui a su me séduire tant par sa construction qui mêle intelligemment l'Histoire et la fiction, que par son style. L'auteure a su développer des personnages auxquels on s'attache assez facilement et que je prendrai plaisir à retrouver dans le second tome.
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