Je dois avouer que je n’ai pas été captivée. Le livre audio, bien que bien lu, n’a pas réussi à me transporter autant que je l’espérais.
L’histoire, bien qu’indépendante des précédents ouvrages de l’autrice, met en scène des personnages récurrents comme Capucine, Adrien, Rémy et Témis. Le mystère qui entoure un drame survenu dans la forêt est intrigant, mais l'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, ce qui a eu tendance à ralentir mon immersion dans l’histoire. La narration de François-Éric Gendron est claire et agréable, mais il manquait parfois un peu de dynamisme pour que l'intrigue me saisisse pleinement.
Comme dans ses autres romans, Agnès Ledig plonge une fois de plus dans la nature, et les descriptions des lieux et des animaux sont omniprésentes. Cependant, cela finit par alourdir le rythme de l’histoire. L’autrice transmet une fois de plus son engagement écologique, mais cette fois-ci, l’aspect didactique et moralisateur est un peu trop présent à mon goût, ce qui a rendu certains passages un peu redondants.
Les personnages sont, pour la plupart, attachants, mais ils manquent un peu de profondeur et de complexité. Leurs relations avec la nature et leur engagement pour sa préservation semblent parfois trop idéalisés. L’enquête policière autour de la mort d’un chasseur, bien qu'intéressante sur le papier, n’a pas apporté assez de suspense pour maintenir mon attention.
Le fait d'écouter des bruits de la forêt est agréable mais ne m’a pas aidé à la compréhension.
Répondre à la nuit en version audio est un roman plaisant, mais il ne m’a pas profondément touchée. Le récit manque de rythme et d’intensité pour être vraiment captivant. François-Éric Gendron fait un bon travail de narration, mais il n’a pas suffi à compenser les longueurs et le manque de surprise du récit.

Coup de Cœur ! Un roman qui plaira à tous les amoureux de la Nature !

Répondre à la nuit est un roman à l'atmosphère féérique, une ode à la beauté de la Nature au cœur de la forêt des Vosges.
A découvrir de préférence en version audio pour une complète immersion grâce aux chants d'oiseaux et au brame du cerf, mais aussi grâce à la voix profonde, rauque et apaisante de François-Eric Gendron qui apporte un supplément d'âme au récit.

Installée dans une ferme en lisière de forêt vosgienne, Agnès Ledig puise son inspiration auprès des animaux et des plantes qui l’entourent.

C’est là qu’est née l’histoire de la tatoueuse Témis, archère amoureuse des cerfs, de Rémy, bûcheron sensible et protecteur, de Maxence, audio-naturaliste, discret et passionné, ou encore de Victoire, soigneuse aux doigts de fée pleine de sagesse.

En nous plongeant au cœur d’une nature sauvage menacée, Répondre à la nuit nous pousse dans nos retranchements : jusqu’où devrons-nous aller pour défendre le vivant ?

Je remercie @Audiolib et @NetGalleyFrance de leur confiance.

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman émouvant dans cette version audio très réussie grâce au talent de conteur de François-Eric Gendron qui nous invite au voyage au cœur de la forêt vosgienne. Cette immersion en pleine nature grâce aux différents cris d'oiseaux et au brame du cerf est très apaisante : elle permet de se ressourcer, comme une balade dans les bois, en savourant un moment suspendu.

J'ai adoré découvrir le métier d'audio-naturaliste par le biais du personnage attachant de Maxence qui transmet sa passion à la jeune militante écologiste, Éloïse, en observant un lynx dans son milieu naturel avec beaucoup de respect. J'ai aussi détesté cet odieux chasseur qui est le puissant patron d'une scierie et qui se croit intouchable. Pierre Richemont est adepte de la taxidermie et provoque Témis en tuant ce magnifique cerf à 14 corps pour le transformer en trophée dans son salon. Mais, cet acte de cruauté ne restera pas impuni...

La structure narrative de ce récit qui ressemble à un conte de fées est composée de deux parties : la première permet de découvrir le mode de vie respectueux de la Nature au travers de personnages que le lecteur a déjà découvert lors de précédents romans : Témis, Rémy, Maxence et Victoire. Ils rencontrent la jeune activiste écolo adepte du woofing, Éloïse, qui va se faire tatouer chez Témis en hommage à son cousin, Loïc, mort d'un accident de chasse. La seconde partie est focalisée sur l'enquête policière suite à la découverte du meurtre d'un homme retrouvé épinglé à un arbre avec une flèche entre les deux yeux...

Le suspense est bien présent jusqu'au dénouement inattendu. L'intrigue policière alterne avec l'intrigue amoureuse dévoilée grâce à un échange épistolaire entretenu par Témis avec un mystérieux amant. Cette touche de romanesque vient contrebalancer l'atmosphère sombre du récit qui permet aussi une prise de conscience écologique plus que nécessaire afin de protéger cette Nature sauvage de plus en plus menacée. A méditer !

Je ne suis pas une adepte des romans d'Agnès Ledig, mais ayant l'opportunité de découvrir son nouveau livre en version audio, je me suis lancé dans cette écoute.

Malheureusement, bien que le message sur la protection des animaux et les dérives de la chasse soit important, l'histoire ne m'a pas convaincue.

L'atmosphère de la forêt, le monde de la chasse et la nature ne m'ont pas captivée, et je n'ai pas réussi à m'immerger dans l'histoire.
Les personnages, malgré leurs parcours intéressants, ne m'ont pas touchée particulièrement.

Si vous êtes fan de l'autrice et aimez les romans qui abordent la nature et les thèmes écologiques, ce livre pourrait vous plaire.

Mais pour moi, ce fut une écoute décevante.

Un vent de fraîcheur



Ce roman est une véritable plongée dans le cœur des forêts vosgiennes, une ôde à la nature.



Les personnages en sont tous proches, que ce soit Témis, la tatoueuse archère ; Maxence l’audionaturaliste ; Rémy le bûcheron ; Eloïse l’écologiste ; Victoire la guérisseuse.

Parmi ces protecteurs de la nature se pavane aussi Pierre Richemont, riche entrepreneur et chasseur de trophée. L’homme à abattre.

Et c‘est bien sa mort qui va déclencher une enquête au milieu de tout ce petit monde. Qui a bien pu le tuer ? Tout le monde aurait eu de bonnes raisons de le faire.



L’autrice nous plonge dans le récit, nous imprègne des ambiances et des sons. Elle nous fait douter des personnages, de leurs relations entre eux. Et en même temps nous offre de magnifiques amitiés, amours fraternels ou fusionnels. La vie en grand.



Le narrateur, François-Eric Gendron, porte très bien le texte. J’ai tout de même eu un peu de mal avec ses intonations féminines, sa voix grave a du mal à les retranscrire et elles manquent de naturel. Mais le ton et le rythme sont excellents.

Les ajouts de chants d’oiseaux sont un joli bonus à l’écoute.



J’ai passé un très bon moment d’écoute, me laissant surprendre par les situations et la fin vraiment inattendue.