Je ne suis pas un héros
par Sophie Adriansen
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 12 avr. 2019 | Archivage 10 juin 2020
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Jenesuispasunhéros #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
"- Elles vont rester longtemps chez nous ?
- Quelques jours, je pense, poussin. Le temps qu'on trouve une solution plus pratique pour tout le monde. Dès demain matin, j'irai me renseigner à la mairie pour avoir les coordonnées d'une association qui pourra les aider.
- Mais pourquoi vous êtes rentrées avec elles ? Elles sont devant la boulangerie depuis des jours et des jours, elles peuvent bien y rester encore un peu. Chez nous, c'est chez nous.
- Il pleuvait, lapin. Des cordes. Elles étaient trempées, elles n'avaient pas d'endroit où s'abriter, et j'ai repensé à ce qu'a proposé ta sœur l'autre soir, je me suis dit que c'était trop bête, d'avoir une chambre d'amis vide alors qu'elles allaient dormir sous la pluie... Et voilà.
- Oui mais..."
***
Sophie Adriansen écrit par tous les vents et pour tous les âges. En jeunesse, elle est notamment l'autrice de Papa est en bas et Max et les poissons, chez Nathan. Je ne suis pas un héros est son premier roman chez Fleurus.
"- Elles vont rester longtemps chez nous ?
- Quelques jours, je pense, poussin. Le temps qu'on trouve une solution plus pratique pour tout le monde. Dès demain matin, j'irai me renseigner à la mairie...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782215167518 |
PRIX | 12,90 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Bonsoir à toi qui passe par là. Aujourd'hui j'ai lu " Je ne suis pas un héros " de Sophie Adriansen, sorti aux éditions Fleurus et j'ai passé un très bon moment pendant mon confinement. Voici un roman que j'ai envie de mettre dans les mains de nos enfants, de nos adolescents pour leur apporter un beau message sur la solidarité et la tolérance de l'autre. L'auteur nous met dans la peau d'un jeune garçon dont la petite soeur persuade les parents de recueillir une famille SDF croisée dans la rue, face à une boulangerie où ils se rendent régulièrement. S'en suit un parcours où le jeune garçon va passer par la non acceptation, les préjugés et la jalousie sur ses étrangers invités dans sa maison à une véritable relation de confiance, d'empathie et d'amour de l'autre et une véritable fierté de cette bonne action réalisée par sa famille. Une belle histoire sur le lien qui nous lie aux autres humains, un récit qui nous parle d'une actualité belle et bien présente actuellement et un beau message d'espoir qui rend hommage à tous ces héros du quotidien qui accueillent des migrants chez Même si bien-sûr il y aura de l'injustice, de l'incompréhension d'une justice punissant ceux qui font du bien, il reste de ce récit, un véritable sens, celui de la sensibilisation des jeunes à la détresse des autres et du beau message de solidarité que ces parents leur donnent.
#sophieadriansen #jenesuispasunheros #fleuruseditions #fleurus #bookstagram #netgalleyfrance #migrants #sdf
L'accueil des migrants à hauteur d'enfant, voici le thème de ce livre jeunesse. Bastien, 9 ans, est un petit garçon parisien privilégié : il part au ski et à la mer régulièrement. Il y a des personnes qui font la manche dans son quartier mais il n'y fait pas trop attention. Sa maman, en sortant de la boulangerie, donne sa monnaie à une famille de roumaines (une mère et ses deux filles) qui sont là depuis quelques jours. Alors quand Capucine, sa petite sœur, demande pourquoi sa famille ne les accueille pas, son père et lui-même se disent qu'ils ne peuvent pas "accueillir toute la misère du monde". Jusqu'à ce jour de forte pluie où la maman revient avec cette famille. Bastien et sa famille ne sont pas des héros car ils ont des à-priori qui font partie de l'imaginaire collectif mais petit à petit ils plongent dans le statut des réfugiés. Un livre court, qui se lit facilement mais très instructif et tellement vrai. J'ai apprécié que l'auteure soit au plus proche de ses personnages, en montrant leurs failles et leurs croyances. Cela les rend plus proches de nous. Enfin, elle aborde le délit de solidarité (que je ne connaissais pas) et elle explique à la fin, la genèse de ce roman avec au passage, la mise en lumière de la campagne de Marc Melki "Exils intra-muros, Et si c'était vous ?". Un livre à mettre dans toutes les mains.
Bastien, le narrateur, a 9 ans. C'est un enfant privilégié : grand appartement chic à Paris, vacances au ski et à la mer, weekend à Cabourg... Alors, quand sa mère décidé de loger et de se battre pour Nicky et ses deux filles, c'est la catastrophe ! Pourquoi a-t-elle décidé d'aider ces trois roumaines en situation irrégulière ? Vraiment, Bastien ne comprend pas. Cela bouscule tellement ses habitudes et la cohabitation promet d'être compliqué. Ses parents essayant de faire des démarches pour assurer une situation à Nicky, Magda et Sorina, le jeune narrateur se sent abandonné. On lui prête moins d'attentions et c'est compliqué à accepter. Mais, lorsqu'il se rend compte qu'héberger des immigrants illégaux porte le nom de "délit de solidarité", pas question de rester sans rien dire ! Pour ses parents, pour ces gens auxquels il s'était habitué, finalement...
Comme souvent, Sophie Adriansen aborde un thème fort et d'actualité. Elle écrit avec une grande justesse et respecte les points de vue de tous ses personnages, en évitant de prendre partie.
Être tolérant, ça peut s'apprendre. Pour aider et être solidaire, il faut, parfois, faire preuve de courage...mais aussi être conscient des risques.
Comme "Hors Piste" et "Le syndrome de la vitre étoilée", ce roman est à découvrir.
Une histoire très bien menée, dans laquelle Bastien, petit garçon issu d'un milieu favorisé, va prendre conscience que le monde ne tourne pas autour de sa petite personne. Cela va passer par la rencontre, quelques erreurs et la découverte de l'autre, ses différences et son histoire.
Son quotidien tranquille va être chamboulé lorsqu'un soir de pluie battante, sa mère va rentrer à la maison accompagnée d'une femme et ses deux filles, qu'il avait vu, assises depuis plusieurs semaines devant la boulangerie où il achète quotidiennement son goûter.
Cette lecture n'est pas facile, durant une partie du roman, on est confronté aux pensées d'un enfant égoïste, dans le rejet de l'autre et de ce qu'il ne comprend pas, mais heureusement, on le voit aussi cheminer, se poser des questions et faire des efforts pour changer.
Merci beaucoup à Fleurus et Netgalley pour cette lecture!
Bastien vit de manière assez confortable et équilibrée : des parents qui ont du temps pour s'occuper de lui au quotidien et l'accompagner pour faire ses activités préférées. Il se plaît dans cette vie et ne semble pas vraiment sensible à ce qui se passe autour de lui. Un jour sa mère lui annonce que la famille va accueillir une maman et ses deux filles qui vivent dans la rue. Bastien manifeste des réticences...
Ce roman pour les plus jeunes évoque les réactions contradictoires voire de refus que tout un chacun peut avoir quand il s'agit d'aider les autres. Sans dramatiser le récit met en avant les sentiment de méfiance, jalousie, une forme d'égoïsme en quelque sorte que nous pouvons parfois ressentir si nous ne faisons pas l'effort de nous mettre à la place des autres. le titre met en valeur le fait que sans faire de grandes choses spectaculaires, au quotidien, mêmes les petites actions, réactions, gestes sont des actes de solidarité.
A lire, à lire, à lire !
Moi, je ne veux pas partager mon plat préféré
Bastien est un jeune garçon bien élevé qui aime son prochain. Mais quand Bastien voit arriver chez lui, dans sa maison, une famille de sans-abris, et qu’en plus on l’oblige à partager son plat préféré et qu’on ne lui demande même pas son avis… Bastien sent comme quelque chose qui ne va pas. Jalousie ? Instinct de territoire ? Égoïsme ?
« On ne peut pas accueillir toute la misère du monde… » Bastien se rappelle des paroles de son père. Mais cette mère de famille, avec ses deux filles, il les connait maintenant. Il ne peut plus faire comme s’il ne savait pas qu’elles dormiraient encore dehors sous la pluie si sa maman n’avait pas fait ce geste : les accueillir.
Bastien refuse de voir dans quelle situation précaires elles sont. Bastien n’aime pas qu’on lui change ses habitudes. Bastien aurait aimé voir sa mamie, et puis d’ailleurs, il ne veut pas partager ses objets, ses parents, sa vie… Mais Bastien n’est pas mauvais, ni méchant. Il sent juste que la situation lui échappe.
Et si Bastien était une part de ce que nous sommes ?
Ce roman est un miroir de notre société. A petite échelle. Et vue par un jeune garçon. Mais un garçon qui réfléchit quand même, qui se pose des questions, s’interroge, interpelle…
Sophie Adriansen a écrit cette histoire après une rencontre avec un photographe d’une association qui vient en aide aux personnes sans domicile fixe. Il l’a fait poser dans une cabine téléphonique allongée sur le sol. Elle faisait semblant de dormir. Elle s’est rendue alors compte de la fragilité, de la vulnérabilité qu’on éprouve dans cette position, si près du sol…
#AiderSonProchain #Migrants #Jenesuispasunhéros #NetGalleyFrance
Bastien vit dans un bel appartement parisien, ses parents sont aisés, sa vie est facile, aseptisée, et l’arrivée inopinée d’une mère et de ses deux filles, « sales », dans son microcosme familial va le mettre mal à l’aise. Il va éprouver de la jalousie, de la haine, il va vouloir cacher à son ami (détestable cet ami d’ailleurs, la caricature du fils de riche égoïste et pédant) la présence de cette famille chez lui. On entre dans les pensées honteuses d’un enfant qui est juste… un enfant. On le suit pas à pas dans la progression de ses émotions et de ses craintes, dans le cheminement (extrêmement lent) vers une compréhension des choses. Et ce que j’ai apprécié dans ce roman, c’est que la fin n’est pas mièvre, tout n’est pas beau et miraculeux comme dans les contes de fée, on reste dans le réel et les réflexions de Bastien, restent celles d’un jeune garçon. Ses remarques finales lorsqu’il s’assoit par terre sont très justes sans être moralisatrices. Ce petit garçon est humain.
Cette auteure a l’art d’aborder des sujets forts avec délicatesse, sans misérabilisme, avec juste ce qu’il faut de réalisme et de bon sens.
Le délit de solidarité : quel oxymore ! Et pourtant bien en vigueur dans notre belle démocratie. L’auteure l’aborde avec humour, Bastien cherche dans le dictionnaire, ayant peur de s’être trompé sur le sens du mot solidarité pour finalement ne pas comprendre pourquoi ces deux mots se côtoient. L’innocence des enfants face à la stupidité de certaines règles édictées par des adultes dénonce mieux l’inacceptable que n’importe quel discours d’homme politique.
Ce livre sur la tolérance et la générosité devrait être mis entre les mains de tous les enfants à partir de 9 ans. Pour aider les enfants à changer leur regard sur le monde ou pour les aider à le garder…
Coup de coeur ! Un sujet sensible et d'actualité mené avec simplicité. J'ai adoré ce roman accessible, sobre et intelligent.
Un jeune garçon voit sa vie chamboulée lorsque sa mère recueille une femme et ses deux filles qui vivaient dans la rue. Il vit mal cette intrusion dans son petit monde. cependant, au fil du temps et des évènements, son regard va changer, il va comprendre le sens du mot "solidarité" et le vivre pleinement.
Un bonus explique la démarche de l'autrice et d'un photographe de se mettre à la place des sans abris, lors d'une campagne publicitaire pour lutter contre la pauvreté. Je l'ai trouvé très juste et enrichissant après la lecture du roman.
Dans cette histoire, c'est l'ordinaire qui est de mise, une famille simple, une situation de tous les jours. Des héros du quotidien, comme tous ceux qui œuvrent pour aider ceux qui en ont besoin, chacun à son échelle, à sa manière.
Je recommande chaudement ce petit roman, qui se lit d'une traite et qui illustre si bien le combat de chaque jour de ceux qui s'engagent pour rendre le monde meilleur.
Bastien est un petit garçon bon élève, bien élève, sérieux et dans une situation privilégiée Parisien de la bourgeoisie.
Un jour une mère et ses deux petites filles apparaissent sur le trottoir devant la boulangerie que fréquente Bastien et sa famille. Il a pitié d'elles mais comment réagir quand sa mère et sa soeur les invitent à s'installer dans la chambre d'amis et que les petites filles fréquentent la même école que soi ?
Bastien est partagé entre sa bonne éducation et l'impression d'être envahi...
Texte très interessant, non manichéen, vraiment bien. Mon seul petit bémol à ce texte est le langage parfois un peu "bébé" prêté à Bastien. Mais c'est un détail.
Bastien n'est pas un héros. Quand sa maman et sa sœur ramènent à la maison "les olives", une mère et ses deux filles roumaines sans-abri, c'est son petit monde qui s'écroule. Car Bastien est un garçon calme qui aime bien ses habitudes, prend grand soin de ses affaires et apprécie d'être le point d'attention de sa famille. Son environnement aisé et préservé, il va devoir le partager...
Sophie Andriansen nous offre ici un très beau titre, traitant avec justesse de la situation des migrants vue à hauteur d'enfant. Et ce qui fait sans doute l'originalité de ce récit, c'est que Bastien n'est pas le petit garçon parfait qui accueille l'autre à bras ouvert. Il fait part de ses doutes et de ses réticences, et ses questions font aussi écho à nos peurs. Plus généralement, il est question ici de se mettre à la place de l'autre, et de lui faire de la place. Matériellement, affectivement, légalement (formidable interrogation de Bastien sur le délit de solidarité !).
Petit à petit, le garçon s'intéresse à ces nouvelles venues dans sa vie, il ouvre les yeux et se préoccupe davantage du sort des autres. Autre qualité de ce texte : son réalisme. Il n'est pas question d'angélisme ni de morale dans cette histoire. La famille de Bastien ne sauve pas le monde, mais elle contribue pour quelques jours à rendre plus douce la vie chahutée de ses trois "olives"... Un livre à partager en famille !
Comment accepter d'aider les autres, partager sa maison, ses parents, l'attention de sa mamie ? Pourquoi se sentir honteux d'héberger une mère et ses deux filles, leur apporter un peu de confort, leur accorder du temps ? Pourquoi n'avons-nous pas tous les mêmes chances dans la vie, ou juste un toit sur sa tête et une baignoire pour y prendre des bains chauds ? Autant de questions que se pose Bastien, confronté à la misère des réfugiés...
Sophie Adriansen signe ici un très bon roman jeunesse sur des questions malheureusement bien actuelles.
Habitués aux corps assis, sur les trottoirs, à même le sol, seuls ou accompagnés, nos yeux voient mais ne regardent pas.
Dans ce roman, Bastien a 8 ans quand sa famille décide d'aider une mère et ses deux filles. Ils l'hébergent et entreprennent des démarches pour régulariser sa situation. mais quand on est un enfant, se mettre à la place de l'autre pour accepter de partager sa maison, ses parents ou même ne serait-ce que son temps, n'est pas facile. Bastien y met même beaucoup de mauvaise volonté !!
Mais la réalité va vite le rattraper et sans qu'il s'en aperçoive, son regard va changer.
J'ai apprécié les chapitres courts qui rendent le récit rythmé et facile à lire.
Les images renvoyées sont fortes et le message est clair : il ne s'agit pas d'être un super héros, il suffit de vouloir faire le bien et de tendre une main...
Ce roman redonne de l'humanité, de la générosité et le sens du mot solidarité dans notre monde parfois bien trop froid et individualiste...
Un grand merci à NetGalley et aux Éditions Fleurus pour leur confiance...
Bastien a une vie très confortable avec des parents aimants, généreux et ouverts. Chaque jour, lorsqu'il s'arrête avec sa mère à la boulangerie, il observe une maman et ses deux petites filles sur le trottoir.
Un jour de pluie diluvienne, sa mère rentre à la maison accompagnée de cette maman réfugiée roumaine et de ses deux petites filles. La décision de les héberger et de les aider à trouver un travail et s'insérer est prise par ses parents.
Mais Bastien n'est pas vraiment heureux de partager sa maison, ses parents et même sa grand-mère avec ces nouvelles venues...
Un roman habile qui permet de déculpabiliser les jeunes de certaines "mauvaises" pensées ou tout du moins contradictoires. Il est très réaliste, sans mièvrerie aucune et chacun peut se mettre á la place de Bastien ou de ses parents (selon l'âge).
Le message est positif mais pas démagogique et montre que chacun de nous par de petites actions peut améliorer la vie de chacun et en particulier des plus fragiles.
Un magnifique hymne à la solidarité.
Et même si nous ne pouvons pas tout résoudre car nous ne sommes pas des héros , essayer peut au moins permettre, au moins momentanément, de rendre la vie plus douce.
Une jolie histoire qui sensibilise à la misère que nous côtoyons dans nos rues. On suit l'évolution de Bastien qui peu à peu ouvre les yeux et surtout son cœur.
Le livre est agréable à lire et devrait plaire à de jeunes collégiens.
Ce roman aborde un thème peu évoqué chez les plus jeunes : l'immigration. Du point de vue de Bastien, un jeune garçon dont la maman et la soeur vont inviter une maman et ses deux filles, à la maison alors qu'elles sont à la rue. On découvre le chamboulement d'une vie, les privilèges des uns et le courage des autres.
Si le petit garçon est assez désagréable dans une première partie du récit, au fil de ses réflexions, son attitude va évoluer, de même qu'une prise de conscience vis à vis de son propre environnement.
Et si chacun y mettait du sien.
Il permet de sensibiliser les enfants à de nombreuses questions de société, le rapport à soi, à l'autre, à l'acceptation .. Un bon roman, bien que personnellement je n'ai pas accroché avec le personnage de Bastien qui je trouve manque de nuances.
Tous les jours, en rentrant de l’école, Bastien, Capucine et leur maman se rendent à la boulangerie. Là, la famille aperçoit à chaque fois une jeune femme et ses deux petites filles, qui habitent dans la rue. Un jour, Capucine et sa maman décident de leur proposer leur aide et de les héberger. Bastien ne s’y fait pas, et pourtant, c’est une belle amitié qui va prendre forme. Ce roman offre une véritable ode à la tolérance, à la solidarité et aux belles valeurs et c’est assez unique en son genre pour en faire toute sa valeur.
Avec énormément de tact et de délicatesse, l’auteure va aborder des thématiques très dures. Elle le fera avec beaucoup de sensibilité, sans trop en faire, bien au contraire. L’histoire est riche en émotions. Les personnages sont très bien construits, notamment celui de Bastien. On sent la réelle évolution que va subir le jeune garçon. Si au début, il est totalement réticent à partager son appartement et ses affaires avec la famille qu’ils accueillent, au fil des pages, il va pourtant se prendre d’une affection indéfectible pour la jeune femme et ses deux filles.
La lecture est fluide et agréable et devrait accrocher au plus grand nombre
Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :
NetGalley France
Bien-être, Non-fiction (Adulte), Références
Anne Bouillon, Charlotte Rotman, Lison Ferné
BD, Manga & Romans graphiques, Non-fiction (Adulte), Politique & Actualités