La route du lilas

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Date de parution 27 mai 2020 | Archivage 2 août 2020
HarperCollins France | HarperCollins Poche

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Résumé

Chaque printemps, Shelly et Laura traversent les États-Unis pour suivre la floraison du lilas. En plus de leur offrir quelques mois de lilas supplémentaires, ce périple leur permet de faire passer clandestinement la frontière canadienne à des femmes en fuite qui veulent refaire leur vie. Cette année, elles accueillent Maria Pia, sexagénaire brésilienne, à bord de leur camping-car. Initiée au rite de l’écriture sous l’influence du parfum enivrant du lilas par ses deux compagnes de voyage, Maria Pia dévoile au fil des jours et des pages les raisons de sa cavale, son histoire ainsi que celle des femmes qui ont marqué sa vie. Entre passé, présent, mythe et réalité, du Tennessee à Montréal en passant par Rio et Paris, ces histoires enchevêtrées dessinent une ode à la résilience et à toutes les femmes du monde.

Chaque printemps, Shelly et Laura traversent les États-Unis pour suivre la floraison du lilas. En plus de leur offrir quelques mois de lilas supplémentaires, ce périple leur permet de faire passer...


Formats disponibles

FORMAT Poche
ISBN 9791033906230
PRIX 8,50 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

Comme chaque année Laura et Shelly, militantes féministes, suivent la floraison du lilas de Nashville jusqu'en Gaspésie. Cette route est l'occasion pour elles d'aider des femmes en fuite à rentrer clandestinement au Canada.

Cette année-là c'est Pia, mutique et renfrognée sexagénaire brésilienne, qui prend place dans leur camping-car. Tout d'abord rétive et décontenancée par cette idée de louvoyer au gré de la floraison, le parfum du lilas va la libérer de son carcan de silence et d'oubli.

❤ J'ai aimé m'égarer dans le labyrinthe des souvenirs de Pia ; de mes souvenirs des fragrances envoûtantes, des délicates couleurs des lilas, de leur vie éphémère et de leur extraordinaire histoire botanique.

❤ J'ai été nostalgique dans le Paris où on pouvait croiser Sartre et Simone de Beauvoir.

❤ Je me suis baladée avec goguenardise dans le récit pittoresque de la vie pittoresque mais néanmoins dramatique de Léopoldine, impératrice du Brésil.

❤ J'ai ri pendant la séance de maquillage de Simone ! Ah la publicité !

❤ J'ai survolé avec un désintérêt croissant la liste des épisodes de télé-réalité de l'ancienne émission de Simone.

❤ J'ai halluciné telle Rosa de retour dans le village de son enfance reconverti en temple mercantile pour attirer les touristes et où tous les habitants sont classés selon leur débit/crédit envers la société !

J'ai aimé l'humour et l'érudition d'Eric Dupont qui montre son intérêt à un sujet en vidant le dictionnaire des synonymes s'y rapportant !

J'admire sa capacité à donner vie à la femme, à toutes les femmes dans leurs diversités sans tomber dans la caricature.

J'aurais aimé que la Route soit plus développée autour du lilas. Je n'ai pas aimé le personnage de Simone !

#Laroutedulilas #NetGalleyFrance #HarperCollinsFrance

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Quel voyage! Quel dépaysement! Eric Dupont nous propose un périple à travers le continent Amérique dans les pas de ces femmes fortes comme on les aime.
Un excellent moment de lecture

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Le résumé de La route des Lilas m’a beaucoup plu, c’est pourquoi je me suis lancée dans la lecture de ce roman dont je ne connaissais pas l’auteur.

J’aime découvrir des auteurs. Encore plus quand ce sont des hommes car cela me fait sortir du style habituel de mes lectures dans lequel je suis enlisée depuis des années.

J’aime encore plus quand ce sont des hommes qui racontent l’histoire d’une ou de femme(e).

Alors voilà, je me suis laissée porter le long de la route des Lilas avec Shelly, Laura et Pia.
Ce voyage en camping-car sur les routes des États-Unis et du Canada était très enrichissant par les connaissances qu’il nous procure sur le lilas, fleur qui me rappelle ma grand-mère et mon enfance, mais aussi par le récit du combat de ces femmes pour leur émancipation et leur liberté.

Je noterai quand même un petit bémol pour certains passages que j’ai trouvé un peu ennuyants mais qui n’empêchent pas La route des Lilas d’être un très bon et intéressant roman.

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Shelly et Laura suivent chaque année la floraison du lilas, ce qui les emmène du Tennesse à Montréal, à bord de leur vieux camping-car. Lors de chaque expédition, elle emmène quelqu’un, en général une femme qui a des ennuis avec le justice et cette année, c’est Pia, Brésilienne qui va faire la route avec elle, ce qui va se révéler mouvementé vu son caractère. On sait qu’elle a fui le Brésil, via le Mexique, entrant aux USA de manière illégale. Le lilas, a priori, ne l’excite pas trop, elle trouve les légendes le concernant trop farfelues pour son esprit rationnel…

Lors d’une séance d’écriture sous l’emprise du parfum du lilas, rituel annuel de Shelly et Laura, elle finit par écrire son histoire sur des carnets…

Maria-Pia alias Pia, est née dans une ferme à Belo Horizonte au Brésil dans une famille où rien n’est simple, sa mère meurt très jeune. Le père n’a qu’une idée en tête, les éduquer pour les marier au mieux …

Si la sœur aînée de Pia, Vitoria, accepte ce mariage que lui impose son père comme un marché, comme les esclaves autrefois, Pia, elle refuse catégoriquement.

Elle n’a jamais rien attendu de son père Hercules, violent, absent la plupart du temps, troussant Aparecida, fille d’esclave, qui fait tourner la ferme depuis la mort de son épouse. Elle ira à l’école des sœurs, chargées d’en faire une épouse modèle, mais sans se soumettre et tombera amoureuse (du moins le croit-elle) de Thiago, qui vient réaliser les photos de classe. Elle le suivra à Paris, où elle découvre Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, le rêve communiste de partage et d’égalité.

Tout n’est pas toujours simple pour elle, Thiago étant violent lui-aussi, mais elle fera des rencontres qui influenceront sa vie : Thérèse,

Eric Dupont nous entraîne, avec parfois des longueurs, dans l’histoire du Brésil, la dictature, mais aussi l’épopée de Léopoldine de Habsbourg, arrière-petite-fille de Marie-Thérèse d’Autriche, du côté de la branche maternelle comme de la branche paternelle (on connaît les mariages de l’époque et la lignée de « sang bleu » avec toutes les conséquences sur la descendance. Elle a un caractère affirmé, refuse d’épouser son oncle Rodolphe, comme on le lui demande, ce type de mariage était fréquent à l’époque) et va se marier avec le fils du roi du Portugal, Jean VI, exilé au Brésil depuis 1808, pour fuir Napoléon qu’elle surnomme l’antéchrist … j’ai bien aimé la manière dont l’auteur raconte l’histoire de Léopoldine et ce qu’elle a fait et surtout ce qu’elle a enduré au Brésil (Stéphane Bern, sors de ce corps!).

La disparition mystérieuse de Thiago, après leur retour ou Brésil, permet d’illustrer les arrestations arbitraires, la torture… et par voie de conséquence, la difficulté d’être des enfants dont l’un des parents a « disparu », car comment faire son deuil alors qu’on espère encore le revoir vivant.

J’ai trouvé intéressant la manière dont Simone, la fille de Pia, anime son émission de télé réalité sur une chaîne-spectacle, (qui endort les gens, les empêchant de réfléchir par eux-mêmes!) où elle dénonce les féminicides impunis avec la police qui s’en désintéresse, Mais était-il indispensable de raconter vingt ou trente cas dans le détail ? Le statut des femmes dans ce pays latin, est déplorable : objets qui servent à tenir la maison, faire des enfants et autres joyeusetés, sous la coupe d’un mari macho…

Au bout d’un moment, le lilas, cela devient tellement entêtant qu’on a besoin de faire une pause… et vue mon érudition dans le domaine de la botanique, j’ai fait une overdose de la pollinisation, des croisements, des formes hybrides, les thyrses etc…

C’est un roman agréable à lire mais les longueurs ont parfois eu raison de ma patience, j’ai failli abandonner plusieurs fois car je commençais compter de plus en plus souvent le nombre de pages restantes, mais Léopodine m’a donné envie de continuer. C’est le premier roman d’Eric Dupont que je lis, influencée par des critiques parfois élogieuses, et je suis restée sur ma faim.

Un clin d’œil au passage à la photo volée à Édith Piaf, qui va faire de Thiago le premier paparazzo recensé !ou encore à l’achat coup de cœur d’un appartement dans un gratte-ciel, à conception sociale, de Niemeyer, sans oublier le luxe de détails des produits utilisés par Simone lors d’une séance de maquillage, les marques, les actions comparées, et même le prix de chaque article est cité…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Harper Collins France qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur.
#Laroutedulilas #NetGalleyFrance

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