Isabelle, l'après-midi
par Douglas Kennedy
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Date de parution 4 juin 2020 | Archivage 24 juin 2020
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Résumé
Après La Symphonie du hasard, Douglas Kennedy nous offre une œuvre sensuelle, délicate, nostalgique, sur les amours contrariées, le destin que l’on se forge et les regrets qui peuvent jalonner l’existence. C’est aussi sa déclaration d’amour à Paris, ville de tous les possibles et de toutes les réinventions.
Avant Isabelle, je ne savais rien du sexe.
Avant Isabelle, je ne savais rien de la liberté.
Avant Isabelle, je ne savais rien de la vie.
Paris, début des années 1970.
Dans une librairie de la rive gauche, un jeune homme rencontre une femme. Il est américain, étudiant, sans le sou, et a tout quitté pour assouvir ses fantasmes de la Ville Lumière ; elle est française, un peu plus âgée, sophistiquée, mystérieuse et… mariée.
Entre Sam et Isabelle, c’est le coup de foudre.
Commence alors une liaison tumultueuse, des cinq à sept fiévreux, des rendez-vous furtifs, des moments volés. Mais Sam veut plus. Isabelle lui a ouvert les portes d’une autre vie mais est-elle prête à tout lui sacrifier ? La passion saura-t-elle résister au quotidien, aux épreuves et au temps qui passe ?
Douglas Kennedy est né à New York en 1955, et vit entre les Etats-Unis, le Canada et la France. Auteur de trois récits de voyages remarqués, dont Combien (2012), il s’est imposé avec, entre autres, L’homme qui voulait vivre sa vie et La Poursuite du bonheur (1998 et 2001), suivis des Charmes discrets de la vie conjugale (2005), de La Femme du Ve (2007), Quitter le monde (2009), Cet Instant-là (2011), Cinq jours (2013), Mirage (2015), La Symphonie du hasard, tomes 1, 2 et 3 (2017 et 2018) ainsi que son recueil de nouvelles Murmurer à l’oreille des femmes (2014) et son essai Toutes ces grandes questions sans réponse (2016), tous parus chez Belfond et repris chez Pocket.
Après La Symphonie du hasard, Douglas Kennedy nous offre une œuvre sensuelle, délicate, nostalgique, sur les amours contrariées, le destin que l’on se forge et les regrets qui peuvent jalonner...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714474056 |
PRIX | 22,90 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Immense fresque d amour chaotique et passionnelle, contradictoire et compliquée. La vie qui commence pour un américain avec plusieurs choix à l horizon.
Chemins parisiens, libres ou ceux plus conventionnels ?
Les femmes différentes, désirantes...
La passion ou le couple ?
Critique sociétale en Irlande en France ou aux states et toutes ces questions posées.
Le destin la liberté...
Du grand Douglas Kennedy ♥️
Nous voilà à Paris, à la fin des années 1970. Sam, notre narrateur, 21 ans tout juste, étudiant américain, débarque dans notre capitale afin de s’offrir un petit séjour de liberté, une parenthèse avant son retour aux USA et l’entrée à l’école de droit. Lors d’une soirée, il va faire la connaissance d’Isabelle, 36 ans, traductrice, assez énigmatique et malheureusement pour Sam, mariée. Pour lui ça sera le coup de foudre, total et absolu. Pour elle, une aventure enrichissante et passionnée. Elle pose les limites, d’entrée de jeu, et restera inflexible, compartimentant sa vie : deux rendez-vous par semaine, de 5 à 7, pas plus, pas moins. Sam va se plier à ses exigences. Les accepter, presque sans sourciller. Pas de lien, pas de complication. Et pourtant….
Ce roman m’a bouleversée, capturé le cœur et l’âme. Le lecteur devient le témoin d’une passion intense, dramatique, de deux amants qui passeront leur vie à se chercher, se trouver, se perdre, se retrouver.
Sam et Isabelle sont deux personnages auxquels je me suis attachée, Isabelle est fascinante, en proie à ses démons, engoncée dans son quotidien sordide et millimétré, inébranlable dans ses convictions, ne cédant pas à la passion ni à l’amour. Sam, malgré l’amour qui le liait à Isabelle, a pourtant choisi une autre vie, à New York, avec une autre femme, Rebecca. Elle aussi, quel fort personnage ! Pourtant, je n’ai pas réussi à ressentir de l’affection pour elle, car pour moi, elle était le grain de sable dans la relation entre Sam et Isabelle.
Isabelle et Sam ne cesseront de s’empêcher de vivre leur amour à l’égard des codes et des attentes de notre société. Isabelle, mariée à un riche financier plus âgé qu’elle, n’aura de cesse de préserver les apparences, malgré le fait qu’il batifole sans scrupules de son côté. Sam, en parfait romantique, recherche un amour à vivre au grand jour, sans pression. L’analyse est intéressante dans le fait que Sam et Isabelle vont vivre leur vie chacun de leur côté, année après année, mais que leur amour restera toujours intact. Leurs efforts pour enfuir cette passion et ce besoin d’être avec l’autre au plus profond de leur cœur sont touchants. Ils ne vivent leur vie qu’à moitié. Nous avons là un bel exemple de la lutte entre la raison et la passion.
Le roman aborde de nombreux thèmes, tels que l’alcoolisme, le handicap ou encore la maladie. Les mentalités françaises et américaines s’affrontent également, et la comparaison est passionnante. La plume de Douglas est absolument magnifique, sensible, efficace, et d’un réalisme à toute épreuve. L’auteur nous livre un projet à la fois ambitieux et passionné, où le lien entre le lecteur et les personnages se tisse au fil des pages pour devenir quasiment aussi fort que dans la réalité. Grandiose !
Un roman dévastateur, poignant, magnifique, que je vous conseille vivement ! Il ne vous laissera pas indifférent.
Je remercie les Éditions Belfond et NetGalley pour cette lecture.
#IsabelleLApresMidi #Belfond #DouglasKennedy
Isabelle l’après-midi de Douglas Kennedy.
1970, Paris, Saint-Germain des prés, dans une librairie, un jeune américain rencontre une belle et flamboyante traductrice française.
Lui, c’est Sam , étudiant , qui croit trouver dans la ville lumière les réponses à sa mélancolie. Elle, c’est Isabelle , plus âgée que lui, et surtout mariée.
Ils vont s’aimer, se quitter, se retrouver pendant plus de 20 ans, entre l’Amérique et la France de 5 à 7.
Romanesque, sensuel, passionnel, Douglas Kennedy nous entraîne dans une histoire d’amour impossible.
Il renoue avec son amour pour Paris comme dans « La femme du Vème », et particulièrement,dans le quartier latin; mais aussi, sur ces vies maritales où les personnages s’ennuient ,mais pas pour longtemps ; l’ennui cesse dès que survient , rapidement,un événement qui bouleverse leur vie. Et nous, lecteurs ,sommes aussi happés par ces vies d’ennuis.
« Ainsi va la vie, lorsque le hasard répond à la plus humaine des quêtes: la recherche d’une passion qui ne s’éteint jamais. »
Isabelle l'après-midi - Douglas Kennedy
@editionsbelfond
Alors voilà, j’ai tout laissé de côté, abandonner toutes mes lectures en cours, pour retrouver @douglaskennedyfrance, car oui, pour moi, un rendez-vous avec Monsieur Kennedy, ça ne souffre d’aucune attente. J’ai donc pris un aller simple, sans retour, vers un roman bouleversant mais terriblement addictif.
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Quel plaisir de retrouver sa plume si envoûtante. Une plume si délicate qui nous écrit là une histoire d’amour aussi passionnelle que déchirante, dans le Paris des années 70 (à l’époque où un Paris-Marseille, c’est 9h de train tout de même !).Cette histoire, c’est celle de Samuel, jeune étudiant américain qui débarque à Paris pour quelques mois de liberté, avant d’intégrer l’école de Droit aux Etats-Unis. Lors d’une soirée avec son voisin lui aussi américain, il rencontre Isabelle, celle qui, d’un regard a fait chavirer son cœur, pour ne plus jamais le quitter. Cette histoire dramatique est celle d’un destin impossible entre deux âmes sœurs qui se rencontrent sans que leurs temporalités ne s’accordent, celle d’un amour passionnel jalonné par les regrets de la vie, celle de cinq à sept fougueux qui dureront trente ans. Trente ans qui sont relatés de manière si fluide et si touchante que j’en ai perdu la notion du temps.
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L’auteur nous offre là son œuvre la plus intime, sensuelle mais mélancolique avec des protagonistes complexes et nuancés qui apportent une réelle profondeur à ce récit.
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C’est un roman chargé d’émotions, de réflexions, de questionnements sur le bonheur, la vie de couple, la passion, l’espoir, les épreuves de la vie. Et si en plus vous vous mettez une petite playlist de quelques notes de piano en fond sonore, alors là vous serez aux maximum de votre immersion ! Une très belle lecture que je vous recommande fortement.
Mon premier livre de Douglas Kennedy (mais j'en ai d'autres de côté héhé). Je peux dire que j'ai apprécié son style d'écriture. Je n'ai vraiment pas eu de difficultés à avancer dans la lecture.
Une histoire d'amour… enfin de passion plutôt.
Sam, jeune américain, étudiant en droit, de 21 ans (dans les années 70) décide de partir à Paris pour s'offrir une parenthèse de liberté, avant le retour à sa réalité étudiante. Lors d'une soirée, deux regards se croisent. Des mots échangés. Un numéro. C'est parti pour le "manège" de la passion !
Je ne suis pas une adepte des romances, mais là ce n'est pas une histoire d'amour plate. C'est un livre qui nous fait suivre deux personnes envahies par la passion, et qui nous montre la dépendance que cela engendre, l'obsession.
La passion n'est pas le seul sujet décortiqué. Nous suivons aussi Sam essayant de se construire une vie familiale en dehors de la passion. Au fil du livre, il teste un peu toutes les facettes des relations amoureuses finalement.
D'autres thèmes sont aussi abordés (ce qui n'en rend la lecture que plus riche), mais je ne vais pas tout dévoiler.
Cette lecture m'a été intéressante grâce à la façon qu'a l'auteur de décortiquer l'âme humaine, la psychologie des personnages, les relations amoureuses...
Pas déçue donc ! Je suivrai volontiers Douglas Kennedy prochainement dans une lecture. Et je vous conseille de faire de même, si ce que j'ai dit sur ce livre vous parle.
Isabelle, l’après-midi ou l’une de ces lectures qui remettent en cause notre vie, notre quotidien et tous nos choix – passés et à venir.
Douglas Kennedy abandonne toute légèreté, si tant est que ses œuvres aient déjà été « légères ». Il nous plonge dans une mélancolie teintée d’espérance – jusqu’au bout, et même dans les heures les plus sombres. À l’image de La symphonie du hasard, mais dans un récit bien plus condensé, Isabelle, l’après-midi revient sur tout un pan de vie. Tant d’années passées à attendre, à espérer, à repousser, à prévoir et à choisir. Une existence somme toute bien banale. Ces choix, ces embranchements, cette routine qui n’en est jamais vraiment une, ce sont ceux de Samuel. Le roman débute alors qu’il s’apprête à intégrer Harvard, et s’achève alors que notre héros atteint la quarantaine. Et, comme une litanie, comme un métronome imperturbable, ces « cinq-à-sept » avec Isabelle éclosent çà et là, reviennent puis repartent, narguent le protagoniste qui ne vit que pour se réfugier dans ses bras d’albâtre. Quand ce n’est pas la présence de cette rousse de quinze ans son aînée qui hante Samuel, c’est le souvenir des moments passés ensemble qui l’obsède, c’est l’impossibilité de rendre possible l’impossible qui le ronge. Cette passion qui ne connaîtra pas les ravages imposés par une vie à deux, détruite par les compromis et l’amertume. Elle sera là, éternellement, sur une page ou celle d’après, jamais totalement absente puisque planant sur le présent de Sam et sur son avenir, inlassablement, à la mode de Nos rendez-vous, en plus profond et sans doute moins hasardeux.
Le premier tiers du roman est un peu répétitif, il permet d’instaurer cette ritournelle parisienne qui ne durera pas, de poser les bases d’un amour de toujours. Certains passages sont crus – et répétitifs, là encore, comme la vie d’un homme. Et puis l’inévitable quête familiale, la déception, la déchéance du divorce à la Marriage Story avant d’être rattrapé une nouvelle fois par la vie.
C’est un livre qui émeut, qui éprouve le lecteur, met à mal sa volonté de tourner les pages, le défie et le fait pleurer. C’est un livre qui rappelle que les décisions ne sont pas simples à prendre mais toujours nécessaires, que rien n’est aisé mais que tout peut l’être, que l’amour n’est jamais aussi beau que nous voudrions le croire. C’est un livre doux-amer, plein d’âpreté mais plein d’espoir, qui ne ferme à aucun moment la porte au bonheur, mais ne l’entrouvre que de manière éphémère.
Douglas Kennedy nous transporte encore dans une histoire bouleversante, celle d'une passion, la rencontre de deux êtres, une évidence et pourtant ils se refuseront ce bonheur à tour de rôle...
L'auteur nous décortique cette histoire à travers Samuel et sa quête de bonheur, ses rencontres, ses choix, ses échecs ou peut-être simplement son humanité.
Un roman que l'on a envie de faire connaitre tout comme son fabuleux auteur.
Oh que j’ai aimé suivre Sam dans ses déboires sentimentaux et ses souffrances de père.
Douglas Kennedy a une sensibilité extrême pour nous faire ressentir les situations et son écriture fluide et acerbe m’enthousiasme. Il est de ces auteurs pudiques qui m’obligent à regarder derrière les mots et j’en redemande.
Sam et Isabelle ont un coup de foudre. Jusque là, rien de particulier mais Sam est plus jeune qu’Isabelle et elle est mariée. Le cadre est posé, et c’est toute une vie qui va se dérouler devant nos yeux qui vont plus pleurer que rire, mais qui vont surtout nous amener à nous dire : eh oui, c’est cela la vie. Des situations déplaisantes, des clichés de tous les jours, des émotions contraires, des amours passionnées, des ruptures bouleversantes, des fusions extrêmes, des douleurs d’enfants et grâce au talent de l’auteur des décryptages de ce que l’on peut être dans nos propres vies. Et tout au long de l’histoire, la sensualité des corps qui se reconnaissent, sans une once de vulgarité.
Les voyages entre Paris, Ville Lumière, et l’Amérique sont incessants comme les assauts réguliers des sentiments qui se bousculent et se fracassent, personnage après personnage. Et au détour d’une page, lors d’une conversation pleine de délicatesse, nous trouverons la nostalgie, les regrets et nous nous interrogerons.
Sam se mariera, aura un enfant mais poursuivra ses après-midi avec Isabelle. Jusqu’à quand ? Le grand mystère de la vie est à l’œuvre, l’auteur nous réserve un final que je trouve parfaitement à la hauteur de l’intensité des sentiments vécus tout au long de ce roman de grand amour.
Je ne connaissais pas Douglas Kennedy, en un livre il m’a séduite pour longtemps.
Je remercie les Éditions BELFONT et #NetGalleyFrance pour l’envoi en service presse de#Isabellelaprèsmidi
Dans les années soixante-dix, SAMUEL étudiant américain devient l’amant d’Isabelle, une femme mariée plus âgée lors de son année sabbatique à Paris. Au fur et à mesure de leurs cinq-à-sept réguliers et passionnés, Samuel devient de plus en plus amoureux d’Isabelle et veut s’engager outre mesure. Mais elle, elle refuse l’idée, par gratitude pour son mari avec qui elle projette d’avoir un enfant, et par conséquent veut s’abstenir de revoir Samuel jusqu’à la réalisation de son vœux de maternité. Elle fera signe au jeune homme à ce moment-là…
Alors à son retour aux États-Unis pour son stage, Samuel ses nouvelles. Mais attendant, il poursuit sa carrière avec l’espoir d’un courrier d’Isabelle.
Après plusieurs mois, Samuel décide peu à peu de construire sa propre vie sentimentale alors il tombe amoureux mais sans oublier pourtant Isabelle… Alors, quand Isabelle resurgit dans sa vie, des choix s’imposent…
Mon avis
Un grand remerciement aux éditions Belfond et au site Netgalley pour cette découverte du dernier ouvrage de Douglas Kennedy pour ce service de presse. J’ai toujours apprécié les tableaux conjugaux dépeint par cet auteur – notamment dans le thriller 👉 « L’Homme qui voulait vivre sa vie », et avec « Isabelle, l’après-midi », celui-ci a une fois de plus confirmé son talent de donner du relief à l’existence linéaire de ses héros. Une passion américano-frenchie très agréable, où la relation basée sur des cinq-à-sept est très bien décrite.
Douglas Kennedy parvient à nous captiver avec une histoire qui pourrait paraître banale à première vue : À Paris, une relation extraconjugale dans la garçonnière d’une femme mariée avec un étudiant bien plus jeune. Difficile de chroniquer ce roman pour lui rendre véritablement hommage à sa juste valeur car je redoute de paraphraser bêtement des amours contrariés. En effet, D. Kennedy livre des éléments bien plus complexes qu’une simple romance. Le dynamisme de son écriture supprime toute idée de récit guimauve autour d’un amoureux transi pour une femme inaccessible. L’incartade devait se réduire pour elle à une aventure, mais peu à peu la relation va se transformer en une idylle romantique pour lui, teintée d’une dimension raisonnable de la réalité. Des rebondissements permanents entre Paris et Boston empêchent l’ennui jusqu’à un final surprenant.
Voici 4 mots qui pourraient résumer le livre avec : Idylle — inaccessible — Intimité — infirmité
Idylle adultérine
Quand se mélangent romantisme, séduction, sexe, amour, et harmonie entre deux personnes, tous ces éléments composent les agréments d’une vie affective. Et le dosage de chaque ingrédients varie selon les interactions des uns et des autres, ce qui va constituer ou non une idylle, durable ou non. Un hasard du calendrier et de la vie déterminera les choix et l’avenir sentimental de chacun…
Le roman commence dans les années 70. On sourit devant la complexité des rendez-vous, et de la logistique nécessaire alors ! Il fallait se contenter d’appels téléphoniques sous réserve de trouver un téléphone, des lettres postales où des télégrammes pour les missives urgentes. On est loin des moyens technologiques contemporains qui nous permettent l’immédiateté ! Et comme l’histoire entre Samuel et Isabelle s’étale sur plusieurs décennies, sans vouloir gâcher la surprise de la lecture, l’évolution de la communication suit celle de la science.
De l’intimité
Nous pénétrons dans l’intimité des couples que forment Samuel avec différentes femmes. Ici, selon l’interview radiophonique accordée à RTL, l’auteur a confié son labeur à propos des scènes érotiques qui lui ont valu des heures de réécriture. On admire son travail car explicites sans être obscènes, ces pages insistent aussi sur l’aspect sentimental et affectif du tempérament de Samuel qui prime sur le côté physique de la relation.
Inaccessible amour
Beaucoup d’émotions et de compassion pour Samuel, qui ne semble pas bien cerner les femmes qu’il choisit. Sincère, il ne demande qu’un amour réciproque. Et se pose alors la question du choix et de la continuité d’un mariage durable avec les aléas qu’il contient.
mais la bonté de Sam énerve :
La complaisance du pauvre Samuel aux diktats de ses maîtresses ou femmes va un peu énerver le lecteur, en tout cas moi. Avec ses amours, il tente d’oublier cette fameuse Isabelle, d’une intransigeance et d’une inconstance qui dérangent… autant que l’emprise qu’elle a sur lui. Isabelle sait s’imposer, elle dicte ses règles et il s’y plie… En perpétuelle contradiction, elle reste inaccessible.
Quand on dit qu’on reproduit nos erreurs, Samuel illustre bien le problème. Ses amours donnent le vertige car on se dit qu’il a vraiment le chic pour trouver des femmes compliquées et qui le malmènent. Il tend à s’éprendre de femmes en apparence fortes, mais qui ne maîtrisent pas toujours leurs faiblesses nerveuses.
Handicap et couple
Douglas Kennedy propose à travers ses pages et ses personnages une réflexion sur le mariage, et l’art de faire durer l’amour…
Ici, une interaction survient dans le couple de Samuel et son épouse. Ils subissent ce que beaucoup de couples endurent lorsque survient le handicap d’un enfant dans une famille ; dans ce cas le fils de Samuel est atteint d’une surdité due à une méningite. D. Kennedy décrit avec justesse les maux de sa femme, sa culpabilité et son impuissance devant cette fatalité, devenue un trouble sans fin. Et ainsi dans la difficulté d’assumer au quotidien les limitations et les angoisses, l’un des parents –ou les deux deux– se concentre sur les compensations de l’enfant au détriment du couple… plus ou moins victorieux dans la bataille.
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Je ne résiste pas à l’envie de vous livrer Quelques citations
On veut ce qu’on ne peut avoir – et en même temps, on se demande si ce qu’on a déjà, et qui nous apporte tant de choses qu’on a toujours voulues, n’est pas un peu trop facile.
C’est ainsi que j’en suis venu à comprendre le trait essentiel des cafés : une communauté improvisée, un refuge chaleureux au milieu de la froide indifférence urbaine.
Contrairement à un long mariage, où on ne ressent plus cette urgence ni cette exaltation, mais où l’on a quelque chose d’autre, peut-être une certaine profondeur, ou simplement la routine. Tous les vieux couples parlent par sous-entendus.
Un jour toi aussi, tu seras marié et tu comprendras que les chaines du mariage son bien lourdes et qu’il faut parfois être plus que deux pour les porter.
Il arrive souvent que l’on tombe amoureux parce que le moment est bien choisi… ou pour panser les blessures d’une passion qui n’a pas pris le chemin qu’on espérait.
Samuel étudiant américain, peu argenté est venu passer quelques mois à Paris. Petit intermède avant d’intégrer Harvard, découvrir la magie de la ville, fuir une famille peu aimante.
Un jour, dans une librairie où une auteure est venue présenter son livre, il rencontre Isabelle, plus âgée que lui, mariée et le coup de foudre est immédiat. Ils vont se retrouver l’après-midi vers 17 h dans le studio où se situe le bureau d’Isabelle, traductrice de son métier.
Il tombe amoureux d’elle, à moins que ce soit plutôt amoureux de l’amour. Elle a subi un drame dans sa vie, son bébé étant décédé de la mort subite du nourrisson et elle s’en est mal remise, les blessures sont à vif, elle s’est contentée de continuer à vivre, pour se conformer à la tradition de la famille d’aristocrate de son époux. Lui, se console avec ses maîtresses sans même prendre la peine de se cacher. Alors ces rendez-vous de l’après-midi (on note au passage que c’est Isabelle qui décide du jour autant que de l’heure). Est-ce pour pimenter un peu ?
Cependant, tout a une fin. Sam doit rentrer aux USA, il aurait pu tout quitter pour construire un couple, une vie avec Isabelle mais elle l’a renvoyé dans ses pénates, lui annonçant qu’elle ne quitterait jamais son époux, son milieu aisé et que de toute manière elle voulait démarrer une nouvelle grossesse et donner une chance à son couple. En fait, elle n’est pas prête à abandonner sa vie avec Charles, elle est trop confortable : l’appartement luxueux, la maison familiale en Normandie…
Sam reprend donc ses études, il travaille d’arrache-pied car, comme il le dit si bien : « Contrairement à la plupart de mes condisciples, je ne me plaignais pas de l’emprise dévorante des études à Harvard. Ma vie ne contenait rien d’autre. »
Il rencontre une jeune femme, « libérée au lit » avec un comportement sadomaso souvent, cette violence contraste avec la douceur des relations qu’il avait avec Isabelle : il a choisi une femme complètement à l’opposé ; en fait ce serait plutôt Siobhan qui l’a choisi lui… Pour elle c’est un dernier défoulement avant de commencer une vie typique de l’Amérique des années 70. Elle est quand même lucide, a bien compris qu’il y a une femme dans l’ombre :
« Même quand tu auras trouvé ce que tu penseras être l’amour, tu te prendras à rêver d’une autre réalité. Tu ne poseras jamais tes valises. Ta solitude te hantera pour toujours, parce qu’elle fait partie de toi. C’est elle qui te définit » lui dit-elle !
Sam va tenter de se persuader qu’il peut tomber amoureux d’une autre femme lorsqu’il rencontre Rebecca, et finit par l’épouser. Il ne fait qu’obéir aux diktats de l’époque : un mariage ou plutôt une association de deux personnes compatibles qui ont les mêmes buts, dans la vie, un travail rémunérateur et qui confère un statut privilégié, des enfants…
Ce qui frappe dans ce roman, c’est d’abord l’aura de tristesse qui entoure Sam tout au long de son histoire. Sa mère est morte quand il était jeune, son père est d’une froideur extrême et il est sans cesse en quête d’amour, de reconnaissance, avec une estime de soi dans les chaussettes. Il a le chic pour tomber sur des femmes qui sont soit inaccessible, l’idéal de l’amour avec Isabelle qui ne peut que rendre les autres femmes ternes, car il subit sa vie au lieu de la vivre.
On baigne dans le mélodrame : Rebecca est « foldingue », elle relève de la psychiatrie, elle est alcoolique, obsédée par le rangement, et a complètement décompensé lorsque Sam a eu la promotion dont elle rêvait et qu’elle n’a pas eu dans le cabinet d’avocat où elle devait devenir associé… Elle se montre jalouse, une tigresse, mais même s’il est conscient qu’elle est malade, il continue à subir.
Sam est amoureux de l’amour, il ne cherche pas à agir, il préfère subir, et il est parfois lourd, le roman s’éternise car un pas en avant, deux pas en arrière. Il revoit régulièrement Isabelle, même si parfois des années s’écoulent entre deux visites, ils s’écrivent de la même manière, par période.
Douglas Kennedy nous offre une belle histoire d’amour et de souffrances, digne du Romantisme du XIXe siècle, avec des allusions fréquentes à « Madame Bovary » : Isabelle lui ressemble étrangement avec son ennui abyssal, et n’oublions pas que son mari se prénomme Charles. Il aurait d’ailleurs pu appeler son roman « La poursuite du malheur » ! (Clin d’œil à un de ses romans précédents « La poursuite du bonheur »). Il insiste sur la sensibilité du héros, ses états d’âme, et le côté rédempteur de la souffrance. Certes, c’est jouissif intellectuellement, mais on plonge vite dans la victimisation.
Petit bémol : même si c’est une lecture agréable, car les personnages sont bien étudiés, et la plume de Douglas Kennedy est quand même belle ; on a de jolies réflexions sur l’amour, l’espoir, les regrets mais il faut s’accrocher parfois pour pouvoir résister à ce côté mélancolique, fataliste même qui plombe un peu la lecture…
C’est le troisième roman de l’auteur que je lis et je n’ai pas retrouvé la fougue, l’inventivité de « L’homme qui voulait vivre sa vie » ou surtout, « La poursuite du bonheur » qui m’avait tant plu…Quitte à baigner dans la mélancolie ou le blues, je préfère la plume d’Olivier Adam…
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver un auteur que j’apprécie.
#Isabellelaprèsmidi #NetGalleyFrance
Le roman de l'amour pour toujours
Quand Sam, jeune américain studieux et solitaire, débarque à Paris, il ignore que sa vie entière va être perturbée. Et surtout sa vie amoureuse. La responsable de ses émois? Isabelle, rousse passionnée, qui lui ouvre ses bras et son lit. Mais uniquement celui de son appartement de travail et uniquement l'après-midi. Parce que oui, Isabelle est mariée. Ce qui n'empêche pas Sam d'y croire, de rêver, à un futur en duo, malgré l'honnêteté de sa maîtresse. Il finit par repartir vers les Etats-Unis, sans jamais oublier sa fougueuse amante clandestine. Même si on regrette le début un peu lent, on est très vite capturée dans les filets de Kennedy, merveilleux conteur du quotidien, de ces "petits riens qui font tout". Une fois encore, il nous envoute avec ses belles histoires romantiques, jamais neuneu mais souvent torturées. Et durant lesquelles on ne peut qu'admirer la ténacité de Sam, décidé à tout pour réussir son quotidien d'époux. Malgré la brûlure des regrets.
Sam est Américain, étudiant. Avant de commencer son école de droit il décide de passer un séjour à Paris. Il pensait découvrir la ville lumière il va découvrir l’amour.
Lors d’une soirée il fait la connaissance d’Isabelle. 36 ans. Mariée.
Le coup de foudre est immédiat. Mais Isabelle est très claire. Sam devra se contenter de 5 à 7. Il se plie aux exigences d’Isabelle et il est loin d’imaginer ce que cette aventure va lui réserver…
Ça fait très longtemps que je n’ai pas autant apprécié une lecture de Douglas Kennedy. J’ai tout simplement été happée par ce roman. Une fresque amoureuse addictive.
Douglas Kennedy nous parle d’un amour singulier. Une femme qui mène la danse. Un homme qui se soumet à sa belle. Cela change. Il est tellement plus fréquent de voir des femmes soumises aux choix des hommes.
Douglas Kennedy nous parle d’un amour qui perdurera malgré la distance, les années, les mariages, les enfants…
Une passion dévastatrice, entre deux personnes qui ne peuvent être ensemble et qui passent leur temps entre fuites et retrouvailles.
Ce roman est tellement profond, loin de ceux qui parlent si superficiellement de l’amour. Il nous questionne sur ce sentiment amoureux, l’impact de nos décisions sur notre vie, celles des autres.
Le style est fluide, l’écriture dynamique. Les années passent à une allure folle.
Je ne peux que vous conseiller cette lecture. Un vrai coup de cœur pour moi. Un des plus beaux romans d’amour que j’ai lu ces dernières années.
Je remercie Netgalley et les Editions Belfond pour cette lecture.
Le roman millésimé 2020 du prolifique Douglas Kennedy compte l’histoire d’un américain, classe moyenne, étudiant à l’avenir prometteur lorsque l’histoire se met en place. C’est un séjour à Paris, un break avant de se lancer dans le parcours marathonien études-carrière. Sauf que l’escapade va modifier la trajectoire de son destin, en y ajoutant le piment d’une histoire de passion amoureuse, frustrante autant que jubilatoire. La dame est plus âgée que lui, et mène la danse, réduisant leur relation à la portion congrue de cinq à sept répartis au cours de la semaine.
Mais les études l’attendent de l’autre côte de l’Atlantique. Et quoi de mieux pour atténuer les souffrances d’une passion inassouvie que de s’acoquiner à d’autres demoiselles! Oui mais voilà, notre charmant jeune homme a le don de choisir des donzelles un peu frappées…
Ça démarre assez lentement, sur le ton d’une bluette, puis le ton roman change, évoluant vers une intensité dramatique, en lien avec la folie des partenaires du narrateur. Malgré tout, c’est le premier amour qui prime…
Loin des thrillers comme Cul de sac ou Une relation dangereuse, cet opus reste agréable et facile à lire. Avec un bémol sur l’art de s’appesantir sur des détails qui ne font pas avancer l’affaire, comme dans cette scène où le narrateur fait le ménage chez Isabelle, et où l’on a le droit au déroulé et la technique utilisée avec une exhaustivité inutile.
Avis en demi-teinte donc, pour ce roman qui peut cependant être une excellente lecture d’été, de soleil, de vacances.
Le roman nous offre une vision de cette passion , de son début, la rencontre à la fin. Sam le narrateur nous raconte sa vie et ses surprises, sa recherche de l'amour. Une vie donc avec ses bonheurs, ses conventions, ses obstacles, ses pièges, ses pulsions… La vie n'est pas cet écoulement si simple du temps, elle est hachée :
Sam vit entre les USA et la France, il est tiraillé entre ses deux modes de vie, l'un professionnel, l'un moraliste, l'autre fait de plaisir, passionné. Il est tombé amoureux de Paris, de ce mode de vie bohême , de cet amour
Habituée à lire Douglas Kennedy et charmée par ses romans, j'ai lu avec plaisir celui ci grâce à l'écriture fluide, mais je n'y ai pas trouvé la même intensité. Je me suis même lassée de l'histoire de cette passion dévorante entre Sam et Isabelle. Une vision de l'amour tiraillée entre version américaine et française.
J'ai détesté le personnage de cette héroïne, caricature de la Française, libérée, maîtresse hystérique, égoïste et tyrannique. Sous prétexte de recherche de la liberté, Isabelle souffle le froid et le chaud, sans jamais chercher à rompre avec son confort marital et sociétal.
Le roman nous livre donc une vision qui s'étiole entre grandiloquence des sentiments et désillusions, mensonges, non-dits et trahison...
J'ai aussi été choquée du traitement de l'image de la femme : Sam n' est entouré que de femmes sous leurs plus mauvais jours : alcoolique, dépressive, violente, jalouse …. Et en pauvre homme, n'est que le jouet de ces dangereux démons.
Les ressorts aussi m'ont semblé simplistes : la mort et/ou maladie de l'enfant, le cancer...
Bref la vie de Sam m'a semblé finalement malgré le travail sur les émotions, .... monotone et ordinaire, malgré le roulement des périodes de doute et de bonheur.
A mon sens : pas un des meilleurs De Douglas Kennedy.
J'avoue que j'avais arrêté de lire l'auteur car je trouvais qu'il y avait trop de similitudes dans les romans que j'avais lu. Les mêmes ingrédients agrémentés différemment et l'image de la femme me plaisait peu même si la plume, elle me plaît. Pour autant j'ai eu envie de retenter l'expérience.
Samuel est une jeune homme américain qui avant ses études s'envole pour quelques mois à Paris. Il va vivre dans une chambre d'hôtel, style chambre de bonnes et va rencontrer lors d'une soirée Isabelle, elle a 12 ans de plus que lui et est mariée. Elle lui donne son numéro et il ne peut s'empêcher de la recontacter. Va commencer une relation mais tout ce qu'Isabelle peut lui offrir ce sont deux heures l'après-midi, même s'il espère plus il va s'en contenter. Entre eux c'est la symbiose. À son retour en Amérique, une relation épistolaire va continuer dans l'attente de se revoir. Mais la vie continue pour les deux et d'autres projets pour Isabelle vont la rendre indisponible quant à Samuel, il va rencontrer celle qui deviendra sa femme. Pour autant le lien entre Isabelle et Samuel est indéfectible. Les années passent et même loin des yeux, cette passion reste intacte. Ils vivront quelques temps presque comme un vrai couple mais s'éloigneront une nouvelle fois. Seulement cette tendresse restera jusqu'au bout.
Un roman mélancolique sur l'amour, la vie, le quotidien. Un roman qui se lit tout seul, les pages se tournent sans problème. Les relations filiales sont aussi au cœur du roman, la paternité et la maternité sont amplement abordés sans être édulcorées, la vie, la vraie! Je regrette cependant le choix de l'auteur sur la femme de Samuel, je l'ai trouvée détestable et c'est souvent ce que j'ai reproché dans mes précédentes lectures de l'auteur. La vie à Paris est à mon goût un peu caricaturale sur lors du premier voyage de Samuel.
J'ai apprécié ma lecture mais je sais qu'elle sera vite oubliée. J'ai aimé cette passion et tendresse en Isabelle et Samuel. Deux âmes-sœurs qui n'auront pas réussie à vivre une relation classique mais c'est ce lien indéfectible malgré les années qui fait la beauté de cette histoire.
Sam est américain, dans la vingtaine à Paris fin des années 70. Il rencontre Isabelle, mariée, qui a 15 ans. C’est une relation très charnelle qui s’installe et qui, pour Sam, se développe rapidement en amour malgré le recadrage d’Isabelle qui malgré les arrangements de son couple, souhaite un enfant de son mai. Sam doit retourner aux Etats-unis reprendre ses études, lui aussi se construit une vie, un couple, a un enfant. Isabelle reste tout au long de sa vie un point d’ancrage, une pensée, une passion qu’il aime retrouver. Ces deux là se retrouvent de temps en temps constatant le changement de leur corps, les retrouvailles sonnent comme une évidence.
C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé la plume de Douglas Kennedy et ses personnages idéalistes, passionnés, soumis aux coups durs de la vie, aux déceptions. Douglas Kennedy aborde ici un sujet que j’aime qu’il aborde le couple, l’épreuve du temps et des faiblesses. Il aborde également celui de la maternité, la dépression post-partum son approche à la fin des années 1970 assez effrayante, le coup de massue que peut être la maternité pour une femme et pour un couple l’arrivée d’un enfant.
Un livre abordé sans lire la 4ème couverture et si ce n'est pas un thriller, il a été un page turner pour moi car je me suis attachée à Sam grâce à la tendresse et le besoin d’amour qui se dégage du personnage. Je me suis accrochée à son histoire voulant savoir si son besoin serait assouvi mais ce sont les drames et les échecs qui accompagnent la lecture la rendant très intense et prenante.
Un très bon Douglas Kennedy qui m’a comblée, des retrouvailles réussies grâce à la belle plume et l'habileté avec laquelle l’auteur tisse son histoire.
Merci aux éditions Belfond et à Netgalley pour ce service presse.
« Avant Isabelle, je ne savais rien du sexe.
Avant Isabelle, je ne savais rien de la liberté.
Avant Isabelle, je ne savais rien de la vie »
Isabelle c’est cette femme que Sam, jeune américain qui passe quelques jours à Paris avant d’intégrer Harvard, va rencontrer. Une femme plus âgée, expérimentée et surtout mariée. Elle ne lui laissera que ces quelques heures l’après-midi.
Pendant 30 ans, sans jamais vivre ensemble, ils vont maintenir une relation qu’on peut qualifier d’amoureuse.
Au-delà des coups du sort et de leurs obligations respectives, ils maintiendront cette histoire d’amour mélancolique.
Ce roman m’a surprise, Douglas Kennedy est habituellement plus spécialiste de la renaissance sociale pour ses héros que de cette liaison par devers le temps.
Je n’ai pas du tout adhéré aux personnages féminins, à commencer par la fameuse Isabelle : je l’ai trouvée d’un snobisme particulièrement insupportable, quant à Rebecca… je vous laisse la découvrir vous-mêmes.
Sam lui est sympathique, il souffre d’une carence d’amour et d’une peur de l’abandon qui le desservira dans ses rapports humains. Par contre, il a un petit souci quant à la responsabilité : ce n’est pas souvent sa faute !
Leur histoire semble ressortir d’un placard au hasard des voyages ou affectations de Sam, et toujours cette impression de voir un insecte (Sam) sous le regard d’une mante religieuse (Isabelle). Quels rôles peu glorieux l’auteur donne à ces femmes, c'est limite : ce pauvre homme victime des méchantes femmes… J'ai eu envie de le secouer pour qu'il relève la tête et cesse de subir !!
C’est la première fois que je suis déçue par un roman de cet auteur, le style est parfait, le ton juste mais le fond … il fallait que ça arrive, on va dire que ce sera pour moi l’exception sur le restant de son œuvre !
LLe dernier roman de Douglas Kennedy Isabelle, l’après midi me permet de renouer avec un auteur que je n’avais pas eu l’occasion de lire depuis un moment.
Sam, jeune Américain, fraîchement diplômé, débarque à Paris dans les années 70 lors d’un périple en Europe avant de rentrer au pays et d’y vivre une vie bien rangée.
Paris, ville Lumière, ne déroge pas à sa réputation et Sam va s’y brûler les ailes en croisant la route d’Isabelle, belle femme, séduisante, dont il tombe immédiatement sous le charme mais qui n’aura qu’une seule proposition à lui faire : lui offrir l’après-midi deux heures de plaisir charnel. Mariée, Isabelle ne veut rien de plus mais Sam, malgré la naissance de sentiments, accepte ce contrat.
Si le désir ne laissait pas la place à l’amour, rien ne serait compliqué pour Sam mais quand les sentiments s’en mêlent, le retour aux Etats-Unis s’annonce comme un déchirement…
Ce roman est un roman du désir mais aussi de l’amour. Douglas Kennedy, à travers la relation de Sam et Isabelle, nous en dépeint les rouages, les écueils, les craintes et les joies. Spectateurs avides et curieux, nous assistons impuissants à cet amour passionnel et douloureux confronté aux conventions sociales qui freinent le désir.
Si parfois j’ai trouvé quelques longueurs et répétitions dans cette mécanique du désir, j’ai passé une lecture tout en volupté. Les élans du corps et du coeur sont très bien racontés et lorsque l’histoire d’Isabelle et Sam se termine, alors la question se pose : « Qu’est ce finalement qu’aimer ? »
En résumé : une ode au désir et à l’amour
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