C'est mon premier Bukowski et franchement j'y retournerais. Rien n'est complaisant dans son écriture qui est bien souvent vulgaire. Mais l'humour et la dérision y sont omniprésent ce qui fait passer un excellent moment.

Avec Pulp Bukowski nous propose l'histoire d'un détective privé un peu paumé qui prend toutes les affaires qui se présentent à lui.
Mais là ce sont des clients très particuliers qui font appel à son talent et Belane se retrouvent face à de vraies énigmes.
Un roman cru, où il n'y a pas de place pour le romantisme mais absolument captivant on a l'impression qu'on boit un verre à chaque fois que le héros en prend un (et ils sont nombreux).
Une lecture intense réservé aux adultes !

Demandez à Bernard Pivot quel souvenir il garde de Charles Bukowski, il vous parlera très certainement de la mémorable prestation avinée de l'auteur américain dans Apostrophes en 1978 – un moment de télé surréaliste comme il serait impossible d'en avoir de nos jours. Si cela ne vous évoque rien, je ne saurais trop vous conseiller d'aller regarder la séquence sur le net. Mais Bukowski, avant d'être un buveur impénitent, était surtout un romancier de génie. Pulp en est la preuve.

PULP FICTION
Le 26 octobre 1994 déboulait sur les écrans français le deuxième long-métrage de Quentin Tarantino, le cultissime et génialissime Pulp Fiction. La même année, Charles Bukowski rendait lui aussi un hommage aux « pulp magazines » mais sous forme de roman en publiant Pulp, son dernier ouvrage parut quelques jours seulement avant sa mort. Chacune à leur manière, ces deux œuvres célèbrent les fameux magazines de fort belle manière en décrivant le parcours de paumés qui ne vivent pas leur vie mais la subissent.

Bukowski met en scène un personnage de détective privé de bas étage dont les tribulations sont jubilatoires. Scènes cocasses, dialogues argotiques au cordeau, humour hilarant et récit décalé font de Pulp un roman qui se dévore. Un roman de qualité qui a toute sa place dans la liste des ouvrages à lire absolument dans sa vie.