Les Altruistes

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Date de parution 4 févr. 2021 | Archivage 25 janv. 2022

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Résumé

Arthur Alter a des problèmes. Professeur d’université médiocre, il ne peut plus payer son hypothèque et risque de perdre sa belle maison, et par la même occasion sa petite amie plus jeune que lui. La solution ? L’argent… tout cet argent laissé par sa défunte femme, Francine, directement à ses enfants, Ethan et Maggie, de jeunes adultes névrosés qui refusent aujourd’hui de lui parler. Sous prétexte d’une réconciliation maladroite, Arthur les invite chez lui pour les convaincre de le renflouer. Mais il ouvre ainsi la boîte de Pandore, libérant des années de ressentiments et de souvenirs cuisants enterrés…

Avec un humour acéré, Andrew Ridker brosse le portrait attachant d'un clan qui nous ressemble, au cœur d'une Amérique vacillante mais irrésistible.

« Entre bonheurs et déchirements, remords et pardons, les méandres de la vie de famille sont dépeints avec un mélange de tendresse et d’humour noir dévastateur. » Lire

« Andrew Ridker se penche avec intelligence sur l’individualisme et l’extrême importance accordée à la réussite au cœur de l’Amérique contemporaine pour mieux saisir ses paradoxes. » Transfuge

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Olivier Deparis

Arthur Alter a des problèmes. Professeur d’université médiocre, il ne peut plus payer son hypothèque et risque de perdre sa belle maison, et par la même occasion sa petite amie plus jeune que lui. La...


Formats disponibles

FORMAT Poche
ISBN 9782264072047
PRIX 8,80 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

La famille américaine, disséquée, portraiturée au vitriol : c'est un bien un classique de la littérature américaine ! Et pourtant, l'auteur s'en sort avec brio dans ce premier roman. La famille est dysfonctionnelle et l'égoïsme protéiforme semble rendre impossible tout dénouement heureux. On ne s'ennuie jamais entre les différents chapitres qui alternent passé et présent : on se surprend à avoir de la compassion pour le fils et la fille , on s'amuse des bassesses du père (ce n'est pas possible d'être aussi "petit" !) et on espère avec eux.
J'ai hâte de lire le prochain !
Merci à Netgalley et aux éditions 10/18 pour cette lecture.

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En froid avec ses enfants depuis la mort de leur mère, Francine, deux ans plus tôt, Arthur Alter décide de reprendre contact avec eux une bonne fois pour toute en leur envoyant un courrier les invitant à lui rendre visite dans leur maison familiale à Saint-Louis. Ce geste, qui pourrait faire penser au mea culpa d’une personne qui sait qu’elle va bientôt mourir, sera, comme le découvriront Ethan et Maggie, new-yorkais d’adoption, beaucoup plus intéressé qu’il n’y paraît. Car le passé de la famille, qui s’infiltre au fil des pages, va rapidement mettre des mots sur la tension et le malaise ambiants qui suintent tout au long des Altruistes, et sur la raison, bien sûr, de l’invitation d’Arthur.

Par l’intermédiaire d’une construction narrative très outre-atlantique que l’on connaît désormais tous parfaitement – au point de saturer quelque peu -, faite de retours dans le passé, d’alternance de points de vue entre les quatre membres de la famille Alter, nous découvrons un portrait malgré tout fouillé et intéressant de cette famille qui a explosé au vol avant même sa naissance, ce que nous comprenons au fil du récit. C’est une famille américaine assez banale, assez caricaturale, écrasée par les non-dits de chacun, dont chacun veut fuir mais sans finalement toujours y parvenir, décrite avec une petite pointe de causticité qui lui donne son intérêt et sa profondeur romanesques.

A travers ce portrait familial, parfois au vitriol, se dessine des individualités fortes, qui symbolisent chacune à sa façon les travers d’une certaine tranche sociale de l’Amérique contemporaine, cette middle class qui vit dans des lotissements sans toujours se préoccuper de ce qui l’entoure, jusqu’au jour où le malheur lui tombe dessus.

Sans être d’une grande originalité, ce premier roman d’Andrew Ridker n’en reste pas moins à mon sens prometteur dans sa capacité à dépeindre avec beaucoup de justesse des personnages, et plus globalement une communauté entière par leur intermédiaire.

Je remercie les éditions 10/18 et NetGalley de m’avoir permis de découvrir ce roman pour sa publication au format poche.

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Quand Arthur Alter, décide de réunir ses deux enfants dont il s'est éloigné depuis la mort de leur mère, deux ans auparavant, il joue son dernier atout pour conserver la maison familiale et son train de vie. Mais leur réunion idéaliste ne réveillera t-elle pas d'obscures ressentiments ?

Avec ce roman, l'auteur déconstruit la famille parfaite avec une intelligence et une rudesse que l'on ne peut que souligner. Dans une alternance passé-présent, on découvre des couches de souvenirs, d'événements qui nous rapprochent de l'histoire ou du caractère des personnages. C'est lent, laborieux, distant et nécessaire.

On se laisse glisser dans ce récit virulent où les passions familiales s'appellent et se répondent, non sans amour-haine et une ombre de causticité. On s'attaque aux modèles de la société américaine et ses contradictions, avec une forme d'humour et de férocité.

L'écriture mêle habilement secrets et pudeurs, aux révélations et confrontations. On écorche les codes, on gratte les vernis pour se confronter à l'opacité humaine. On assiste à des dialogues sourds ou fielleux.

On est prisonnier de l'énergie de ce roman qui dessine un portrait grossier des personnages. Les interactions sont faussées par les ambitions non révélées. Le déroulement de la chronologie familiale reste l'essence même du roman. La psychologie d'Arthur, Maggie et Ethan se cristallisent au fil des pages en réponse à la souffrance et au vide de "l'absente" Francine. Avec les héros de ce roman, on ne se fait pas de cadeaux, quand on veut bien regarder la vérité en face.

L'auteur porte une réflexion volontaire et pose ici les limites au consumérisme et à l'individualité dans un déballage familial qui n'est finalement qu'un prétexte...

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C'est pleine d'enthousiasme que je suis partie à la rencontre des Alter qui se réunissent durant un week-end, deux ans après la mort de Francine, la mère. Le récit de ce week-end est entrecoupé de flashbacks donnant la parole aux quatre membres de la famille : Arthur, le père, Ethan, le fils aîné, Maggie, la cadette et enfin Francine.

Mon histoire personnelle m'a immédiatement plongée dans les relations difficiles de ces trois survivants, j'ai été Ethan dont le désarroi se transforme en phobie sociale, j'ai été Maggie qui porte sa peine en étendard, et l'entretient comme un chien lèche sa blessure, j'ai été Francine pour qui ses enfants et sa famille sont l'essentiel. Je n'ai pas été Arthur dont les considérations sont trop éloignées des miennes mais j'ai quand même fini par ressentir de l'empathie pour lui.

Pour moi, le personnage central du roman est Francine, dont l'absence renforce la présence, et qui illumine chaque page. Comme le dit l'auteur lui-même, c'est elle la véritable altruiste.

Au-delà de l'aspect totalement subjectif de ce début de chronique, j'ai également apprécié la plume impitoyable d'Andrew Ridker, précise et directe. Le jeune auteur n'épargne pas ses personnages, en leur attribuant toutes sortes de névroses et en leur faisant traverser des épisodes parfois douloureux, parfois tragi-comiques. Les situations sont bien croquées et finement pensées.

Ce livre se lit facilement et agréablement, c'est un très bon premier roman et je serai au rendez-vous pour le suivant.

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Arthur ne cherche pas à faire le bien dans sa vie, ce qui le préoccupe c'est lui-même, seulement lui-même. Problème : il manque d'argent pour payer son hypothèque , et risque de perdre sa maison.
Sa seule solution : récupérer l'argent que sa femme, aujourd'hui morte, a laissé a ses enfants, des jeunes adultes névrosés avec qui il est en froid.

Un très bon livre, que je vous conseille de lire pour passer un formidable moment ! Avec humour et justesse, l'auteur parvient à nous faire entrer dans son monde, et à ne plus nous laisser en sortir.

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