Le Labyrinthe des femmes

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Date de parution 5 mai 2021 | Archivage 5 juil. 2021

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Résumé

Lyon, 1898. Six mois se sont écoulés depuis que le professeur Alexandre Lacassagne a demandé à Félicien Perrier,  l’un de ses étudiants, de créer une équipe de scientifiques dédiée à la résolution des affaires criminelles. Et celle-ci est bientôt dépêchée sur les lieux d’une macabre découverte :  à qui appartiennent ces corps de femmes décomposés trouvés dans les entrailles de la Croix-Rousse ? Pourquoi ont-ils été déposés là, comme sur un autel sacrificiel ? Est-ce l’œuvre d’un fou ou d’une secte ? Le vieux bateau-morgue reprend  du service. Au meilleur de sa forme depuis que son ami Freud se livre sur lui à des séances d’hypnose, Félicien va réunir,  une à une, les pièces de cet étrange puzzle.
Pendant ce temps, Irina Bergovski, journaliste au Progrès, mène l’enquête à l’asile d’aliénés du Vinatier où elle a été enfermée.

Après le best-seller Les Suppliciées du Rhône,  Coline Gatel renoue avec les codes du polar historique  et nous propose une nouvelle histoire fascinante  sur la condition des femmes à la fin du XIXe siècle.

« Voici Les Experts à Lyon en 1897. Passionnant ! » Julie Malaure, Le Point.

« À la fois un polar, un roman  historique et une chronique sociale qui explore la condition féminine,  les prémices de la médecine judiciaire et les mœurs du XIXe siècle. » Sang-froid.

 

Lyon, 1898. Six mois se sont écoulés depuis que le professeur Alexandre Lacassagne a demandé à Félicien Perrier, l’un de ses étudiants, de créer une équipe de scientifiques dédiée à la résolution...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782253169901
PRIX 9,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre au départ. Mais une fois la présentation des personnages faite, une fois le cadre établi, le roman se lit très bien.
Une véritable enquête se déroule menée par toute une équipe : Lacassagne, le professeur et ses étudiants légistes, Perrier et Lecuyer, un photographe et une journaliste, Irina. Il s'agit de découvrir à qui appartiennent tous ces corps de femmes retrouvés dans un souterrain oublié.
L'enquête est macabre, morbide car elle se déroule majoritairement soit dans le souterrain, soit sur le bateau-morgue. Tout y bien décrit : les odeurs, les corps, la décomposition, la chaleur, ...
On entre vraiment dans la médecine de l'époque, fin XIXème. Le livre fourmille de références historiques. C'est vraiment très intéressant et parfois même navrant, voire choquant. On apprend, par exemple, qu'une femme ne devient telle que lorsqu'elle a reçu la semence de l'homme, sinon elle reste une femme-enfant...
Autant vous dire que la femme, dans ce livre, en prend un sacré coup : entre les meurtres, les tortures et sa place dans la société, on en a pour son argent.
Coline Gatel va plus loin avec le personnage d'Irina, une journaliste avec une forte personnalité. Une femme qui travaille donc, une femme habillée en homme, qui décide, à l'instar de Nelly Bly (que l'auteure cite en référence), d'infiltrer un asile pour femmes. Mal lui en a appris car, même si l'enquête avance, elle va y subir les pires tortures.
Encore une fois, Coline Gatel révèle quelle était la condition de la femme à cette époque, une époque où un mari, mécontent de sa femme, pouvait interner sa femme.
L'enquête est menée tambour-battant et les protagonistes deviennent tour à tour les narrateurs. Aucun répit, des personnages avec une histoire, sans doute pour plus de compréhension faudrait-il lire "les suppliciées du Rhône", des descriptions fines. On se croirait vraiment dans un film.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre historico-policier. Quelques scènes sont parfois dures, on pense à un moment que l'on va partir dans la sorcellerie et, en fait non. Je recommande.
Merci Netgalley et les éditions Préludes pour cette lecture.

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Un roman à la fois policier et historique, se déroulant à Lyon, entre la Croix-Rousse et Monchat... Tout pour me plaire comme je vis maintenant dans cette ville!
Les enquêteurs, deux jeunes médecins légistes et une journaliste habillée en homme, forment une équipe dirigée par le professeur Lacassagne. Ils vont devoir élucider de mystérieuses disparitions de femmes.
J'ai trouvé l'enquête bien ficelée et j'ai particulièrement apprécié l'évocation des débuts de la médecine légale mais aussi celle de ces femmes qui cherchent à obtenir davantage de liberté, de droits...
Je vais donc aller lire le tome précédent (les Suppliciées du Rhône) avec plaisir!

Merci à #netgalleyfrance pour cette découverte.

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Le Labyrinthe des femmes... ou l'enchevêtrement d'intrigues entre disparitions et meurtres dans le Lyon de la fin du XIXe siècle.
Des bébés et des femmes disparaissent, des complications et des enquêtes apparaissent ; entre Irina de Landry, la journaliste qui fait des investigations sur les conditions des femmes en psychiatrie, Félicien Perrier qui poursuit sa rédemption en pourchassant une ombre et Bernard Lecuyer qui tente de trouver un équilibre entre ses convictions et les changements de mœurs de fin de siècle, l'équipe du professeur Lacassagne a fort à faire ! Toutes les destinées individuelles convergent vers une fin collective, où les galeries du dédale, telles le fil d'Ariane, convergent vers une seule cible, au cœur de tout le roman.
Entre Frank Tallis et Caleb Carr, Coline Gatel offre des éléments psycho-policiers bien documentés, décrivant avec intérêt et précision les balbutiements d'une nouvelle ère policière qui vient s'appuyer sur la science (comme l'élaboration de profils psychologiques, le relevé d'empreintes digitales avec la lumière ultraviolette). Le cadre spatio-temporel et les personnages, côtoyant de réelles figures historiques, sont également bien travaillés et exploités, et malgré de nombreuses références aux Suppliciées du Rhône, le premier livre de l'auteure, il ne subsiste aucune incompréhension dans le récit (même si je pense le lire afin de mieux appréhender les mécanismes et la dynamique des relations interpersonnelles). L'intrigue s'avère donc bien ficelée même si elle reste, à mes yeux, un peu complexe à suivre, du fait de nombreux personnages secondaires. Enfin, un bémol : la fin se révèle frustrante car le lecteur reste dans l'ignorance de certains événements ou du devenir de certains personnages (notamment, Aurélien Gozzo et Élise). Peut-être cette insatisfaction sera-t-elle comblée dans une prochaine histoire...
Je remercie beaucoup les éditions Préludes pour la confiance témoignée et la possibilité de lire cette auteure, lauréate du concours "les Talents de demain" 2018, ainsi que NetGalley pour demeurer cet intermédiaire de qualité, ce facilitateur de belles découvertes littéraires

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Après avoir lu en 2018 "Les suppliciées du Rhône", une très belle découverte des prémices de la médecine légale, qui de plus se déroule à Lyon, mais pas que; C'est avec bonheur que j'ai découvert ce second opus proposé par #NetGalleyFrance, édité chez les éditions #Préludes. Merci de m'avoir permis de lire ce polar historique. L'auteure sait nous plonger dans une ambiance brumeuse et mystérieuse sur la condition des femmes en cette année 1898 pour ce récit et l'écriture nous embarque le long de ce long fleuve.

Ici j'ai eu le grand plaisir de retrouver Félicien Perrier l'un des étudiants du professeur Alexandre Lacassagne et sa fine équipe, dont Irina, journaliste au Progrès, qui elle va mener une enquête sur l'asile du Vinatier, entre autre.

Décembre 1897 des corps de jeunes femmes sont retrouvés exsangues, l'enquête sera dirigée par ces scientifiques afin de démêler l'énigme autour de ces meurtres. Nous traverserons cette enquête entre Montchat et La Croix-Rousse, dans les entrailles de la ville de Lyon et ses souterrains mystiques. Ceux-ci sont une mine d'or pour tout auteurs qui s'y intéressent. N'oublions pas le bateau-morgue qui a cette époque traînait sur les quais de Lyon depuis bientôt cinquante ans, en amont du pont de la Guillotière, amarré face à l'Hôtel-Dieu.

"Afin qu'elle demeurât discrète, l'accoucheur lui avait fourré un chiffon dans la bouche. Dans ce sous-sol un peu trop vide, le moindre bruit avait tendance à résonner… alors, que dire des hurlements d'une femme en train d'enfanter! En conséquence, à chaque contraction douloureuse elle suffoquait, ne parvenant pas à respirer par le nez."

L'auteure met en avant la condition des femmes et principalement ici des jeunes filles de quinze, seize ans; les accouchements clandestins, les enlèvements d'enfants, les conditions des malades (ou non! pour rappel "Le bal des folles" de Victoria Mas) sous la coupe de l'asile du Vinatier, (aujourd'hui hôpital toujours existant et nommé : centre hospitalier Le Vinatier, anciennement asile départemental d'aliénés de Bron jusqu'en 1937, est un hôpital psychiatrique fondé en 1876 et situé dans la ville de Bron, dans la région lyonnaise, en France.). Mais aussi la volonté des femmes de ces années-là à se rebeller (toujours d'actualité!) contre un monde d'hommes…

"Il est assez aisé de se faire interner lorsqu'on est une femme, dans notre société. Des idées un peu trop anticonformistes, le désintérêt d'un mari, une attitude extravagante, une existence jugée dissolue par la famille… c'est ce que veut prouver notre amie Irina…"

Celles-ci seront aussi, par quelques groupuscules, traitées de sorcières! Et du fait, ou enfermées, et/ou subissant des tortures dignes de la peur qu'elles entraînent dans l'esprit "d'hommes bien-pensant".

"Dans leur délire un peu trop fertile, une femme qui sait, qui ose, ne peut que se dépraver. Pour rester une oie blanche, un être soumis sans désir que celui de faire le bien, celle-ci doit demeurer dans l'ignorance, sinon son cerveau entre en démence et la conduit au pire"

Dans ce récit nous retrouvons quelque faits réels, ainsi que des personnages connus mélangés à cette intrigue passionnante de par les événements détaillés et l'environnement bien précis des lieux. On y retrouve les débuts de la construction de la Ficelle (funiculaire) de la Croix-Paquet, les secrets de certains édifices, et cette fameuse "arête de poisson" qui reste à elle seule une belle curiosité (Voir et lire "Une arête dans la gorge" de Christophe Royer). Mais aussi la médecine "légale" - ou non - de ces années. Effroyable! Et bien sûr un petit moment de dégustation avec cette gastronomie chère à la ville.

"Le bon repas qui avait suivi, composé de plats de la belle gastronomie lyonnaise - cervelas brioché à la truffe, vol-au-vent de quenelles et son gâteau de foie, poulet Célestine, cervelle de canut et en dessert des œufs à la neige, le tout arrosé d'un beaujolais qui avait de la cuisse."

Je vous invite à aller faire un petit tour dans un de ces bouchons lyonnais qui nous délectent les papilles et à lire également ces deux excellents romans qui m'ont conquise. L'auteure nous invite à aller faire un tour sur le groupe "Lyon historique et actuel" , moi-même suis déjà abonnée à la page "Lyon autrefois"; ce sont des passionnés et l'on apprend beaucoup de choses très intéressantes. J'attendais avec impatience ce deuxième opus, c'est un beau "coup de cœur", et je suis très heureuse de l'avoir lu.

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Je ne suis pas une habituée des thrillers historiques, mais je dois dire que j’ai passé un bon moment de lecture avec Le Labyrinthe des femmes. Cette deuxième enquête de l’équipe formée par le Professeur Lacassagne succède aux Suppliciées du Rhône, qui a obtenu le Prix du Roman KOBO by Fnac- Préludes- Le Point. Ce roman peut très bien se lire indépendamment du premier, que je n’ai d’ailleurs pas lu, toutefois des références y sont faites et il me semble dommage pour la psychologie fort développée des personnages de ne pas lire les deux romans.

1898 – Lyon : l’éminent Professeur Lacassagne, père de l’anthropologie criminelle, rassemble son équipe, précédemment entachée de quelques scandales, pour résoudre une affaire sordide : des cadavres de femmes sont retrouvés dans un charnier sous une église en rénovation du quartier de La Croix Rousse. A quelques pas de là, le corps d’un nouveau-né est repêché dans le Rhône… Alors que les membres de l’équipe vivent chacun des moments forts de leur vie personnelle, ces deux affaires vont leur donner du fil à retordre. Félicien Perrier, fils spirituel du professeur sort d’une cure de désintoxication et entretient une relation avec le psychothérapeute Sigmund Freud. Son collègue et adversaire, également légiste, Bernard Lécuyer, pose un regard acerbe et conservateur sur une société en pleine évolution. Irina, la journaliste, quant à elle, se fait volontairement internée dans un asile pour pouvoir témoigner des conditions inhumaines qui y sont réservées aux femmes.

Ce livre ne manque pas d’intérêts : c’est tout d’abord un voyage dans le temps, brillamment mené. J’ai eu le plaisir de retrouver une écriture surannée qui m’a rappelé mes lectures adolescentes : E.A Poe, Maurice Leblanc, Conan Doyle. Je me suis retrouvée propulsée dans ce Lyon crasseux de la fin du 19ème siècle, j’avais l’impression d’entendre les sabots sur les rues pavées, de sentir les odeurs, parfois nauséabondes (le mot est faible) de la morgue, d’entendre les discussions des badauds. Pour en arriver à ce résultat, je n’ose imaginer le travail de l’auteure: les informations scrupuleusement récoltées sur la vie quotidienne, les différences de classes, le traitement réservé aux femmes dans un asile, etc…

Le vocabulaire d’époque notamment dans les dialogues est abondant et toujours expliqué. Le résultat m’a semblé réaliste même si j’ai parfois eu du mal à suivre le fil de l’enquête. L’auteure possède une habileté à créer le suspense de façon à mettre le lecteur sur les dents… Certaines scènes, dans la première partie sont particulièrement éprouvantes et attisent l’intérêt du lecteur. J’ai appris beaucoup de choses sur cette époque, notamment sur la condition des femmes, qu’elles soient mariées ou non, et qui pouvaient pour un rien être jetées à l’asile… Rien que pour ces portraits, je vous conseille ce roman. J’ai songé durant ma lecture à la Rose de Franck Bouysse dans Né d’aucune femme. Egalement aux pauvres internées du Bal des Folles de Victoria Mas. Ce livre est un vertueux témoignage de la condition féminine au 19ème siècle.

J’ai frôlé le coup de cœur, à un chouia, en cause le rythme qui ralentit un peu en milieu de roman, mais c’est peu de chose par rapport à l’intérêt proposé par les thématiques de cette intrigue. Je remercie les Editions Préludes et Net Galley pour leur confiance renouvelée.

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Lyon 1898, de nombreuses femmes sont retrouvées assassinées dans un souterrain, un labyrinthe mystère sous la Croix-Rousse.
Alexandre Lacassagne, professeur en médecine et anthropologue, et son équipe de scientifiques Bernard Lecuyer et Félicien Perrier, sauve des bas-fonds de Londres où Irina l'avait retrouvé mendiant et drogué, viennent aider la police pour résoudre cette enquête.
De son côté, Irina Bergovski, journaliste de l'équipe Lacassagne, recherche pourquoi elle a été interné à l'asile d'aliénés du Vinatier.
Que découvriront ils ?
Roman policier historique qui montre bien la condition des femmes à l'époque où l'internement était conditionné par le bon vouloir de leur mari.
J'avoue avoir eu du mal à entrer dans l'histoire, les deux enquêtes étant très différentes l'une de l'autre, la lecture en a été moins facile.

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En 1898 à Lyon, Félicien et Bernard, médecins légistes et Irina, journaliste, forment une drôle d'équipe. Ils placent l'étude des preuves au coeur de la résolution des enquêtes criminelles, étant de fait très en avance sur leur temps. Ils vont devoir enquêter sur des cadavres de femmes retrouvées dans un labyrinthe secret enfoui sous la ville de Lyon. Ces femmes présentent toutes d'étranges brûlures, rappelant la chasse aux sorcières...
J'aime beaucoup les romans historiques, j'ai moins l'habitude des policiers historiques mais ici c'est une vraie bonne surprise ! J'ai passé un moment de lecture très agréable avec des personnages attachants. Mon seul bémol est de ne pas avoir lu le premier volet, Les suppliciées du Rhône. Cela ne m'a pas empêché de bien comprendre l'histoire, mais j'aurais sans doute mieux cerner le personnage de Félicien qui m'a été sur ce roman peu sympathique.

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Si le roman débute dans les bas-fonds de Londres, le coeur de l’histoire se déroule à Lyon. Nous sommes en 1898. Sous la colline de la Croix-Rousse, dans le labyrinthe qui serpente en sous-sol, un amas de cadavres de femmes est découvert. L’équipe du Professeur Lacassagne, avec ses méthodes révolutionnaires s’appuyant sur les découvertes scientifiques les plus récentes, tente de résoudre cette enquête.

Félicien Perrier, l’épave rapatriée d’Angleterre tente d’exorciser ses démons et bien aidé par Sigmund Freud lui-même, il s’attèle à la tâche.

Irina, une journaliste au passé douloureux se mêlera à l’enquête, après avoir séjourné de son plein gré dans un asile psychiatrique où l’on enfermait à la moindre incartade des femmes qui subissaient alors des traitements (dans les deux sens du terme) inimaginables.

De nombreux rebondissements font avancer l’enquête, qui sert de prétexte à une description de la vie quotidienne de cette fin de dix-neuvième siècle : l’apparition du vélo, du téléphone, et bien sûr les théories de la psychiatrie, assorties des traitements absurdes qui en découlent.

J’ai plus apprécié cet aspect que l’enquête elle-même, d’autant que le coupable m’a semblé facile à repérer.

J’ai bien aimé l’écriture, non dénuée d’humour, et animée d’une belle vivacité.

Merci à Netgalley et aux éditions Préludes.

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Le labyrinthe des femmes de Coline GATEL.
La suite des suppliciées du Rhône.
On retrouve avec plaisir Irina, Felicien, Lacassagne, Lecuyer.... dans de nouvelles aventures, autour des conditions des femmes, du trafic de nourrisson, des nouveautés et découvertes de la médecine légale dans le Lyon du 19ème siècle
Superbe moment de lecture
Gros coup de coeur ❤❤❤❤❤
A bon entendeur : Vivement la suite....

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Lyon, Aout 1898.
Sur les quais de Lyon, dans son bateau-morgue, l’éminent professeur Lacassagne reconstitue son équipe. Il poursuit ainsi sa méthode d’autopsie mise au point pour « faire parler » les morts et coopérer avec la police. Ainsi, ses acolytes Bernard Lecuyer et Félicien Perrier sont réunis à nouveau pour étudier le cadavre d’un nourrisson, mais aussi plus impressionnant, le charnier de plusieurs dépouilles de femmes. Une des difficultés de l’affaire tient à l’extraction des victimes entassées au fond d’un souterrain secret sous l’église Saint-Bernard à Croix-Rousse.
L’équipe va s’agrandir peu à peu. Irina, leur amie journaliste va les rejoindre après qu’elle a enquêté sur les hôpitaux psychiatriques. Alors grâce à la complicité de Lacassagne, elle se fait interner à Vinatier mais elle ignore les sévices qu’elle va y subir à cause de son apparence physique.
En aparté de cette affaire en cours, un accident de vélo va survenir entre un des jeunes médecins avec Marie-Victoire, une institutrice de La Guillotière. Alors, Félicien va recueillir la convalescente chez lui dans sa villa de Montchat. Aussi, compte tenu des chaleurs intenables d’été, tout ce petit monde s’y installer également. Ainsi, Irina, encore traumatisée par son séjour à Vinatier, comme la jeune Marie-Victoire, elles vont s’impliquer à leur manière dans cette enquête de femmes mortes après d’innommables tortures. Quand vient s’en ajouter une toute nouvelle victime, le mystère s’épaissit.
MON AVIS
Après le très bon LES SUPPLICIÉES DU RHÔNE, Coline Gatel s’est encore dépassé avec cet excellent ouvrage. Ici, l’auteure poursuit l’aventure romanesque des études d’Alexandre Lacassagne, médecin pionnier en matière de criminologie. Ensemble, avec ses deux jeunes disciples, ils collaborent avec la police. Ainsi, la trouvaille d’un amoncellement de cadavres de femmes, va confronter la petite équipe à un forcené sadique et mettre en lumière des groupuscules secrets.

Alors, nos jeunes enquêteurs vont devoir prouver une conception du tueur en série, très novatrice pour l’heure. Pour cela, leur créativité va mettre à leur service toute la technologie possible pour décortiquer tous les nœuds de cette affaire (photo, dessin, empreintes).

Sur un fond d’intrigue policière, ce roman mêle des personnages imbriqués dans des vies personnelles parfois honteuses et souvent dissimulées. Chacun a son jardin secret bien gardé. Mais en bonne intelligence, dans ce petit groupe né du hasard, des liens se tissent et effacent les défiances du début. Ainsi, l’osmose fructueuse entre ces jeunes gens performants et courageux procure une dynamique productive pour démasquer l’origine de crimes sordides et un mode opératoire sophistiqué.

Coline Gatel nous bluffe encore. Ses recherches sur l’ancienne topographie des lieux, de grands hommes et les techniques criminelles nous enfonce dans le ventre de Lyon. Ainsi l’intrigue captivante malmène ses personnages dans un cadre social. Le récit nous happe dans une enquête policière et psychologique, sans oublier l’aspect sociologique qui dénonce la coûteuse et laborieuse quête de liberté féminine.

LA SOCIÉTÉ DE L’AGGLO LYONNAISE DEBUT XXe
Nous nous enfonçons dans les entrailles de Croix-Rousse et vers l’hôtel-Dieu et Vinatier. Et après avoir observé le milieu social du quartier des canuts (dans le précédent livre), le présent ouvrage dépeint des crimes commis dans une société plus conservatrice de la bourgeoisie offrant un tableau social où la femme tend à s’affirmer. Apparaissent alors des formations secrètes et occultes nées de la pression idéologique et sociétale. Certaines les accusent de sorcellerie, d’autres les protègent. La société évolue, et cela ne plait pas toujours.

En prime, elle dépeint une jolie illustration de l’avènement de la bicyclette dans la société, avec la réticence des uns et l’engouement des autres.

LA MÉDECINE

Félicien Perrier est le plus brillant de l’équipe, mais aussi le plus moderne. Accro aux drogues, et chargé d’un passé psychologique douloureux, il va expérimenter les débuts de la science psychanalytique de Freud. Pour les besoins du roman, celui-ci va traiter notre jeune médecin par le biais de l’hypnose, avant de partir pour d’autres horizons.

LES EXPERTS avant l’heure.
Le vif Félicien Perrier, s’adonne aussi aux prémices du profilage avant l’heure, en se pénétrant de la condition psychologique de l’auteur des crimes.

Par ailleurs, notre équipe de fins limiers entourant Lacassagne maîtrise la technologie usitée dans des domaines disparates, mais nécessaire pour l’enquête criminelle. Ainsi, la photographie va contribuer à faire avancer l’enquête : les clichés immortaliseront la mise en scène de crimes et pourront aider à la reconnaissance des victimes. De même, pour la datation d’un macchabée, la technique de l’étude de la décomposition des chairs est également expliquée.

DÉRIVÉS ET DÉVIANCES FÉMININES
Le personnage d’Irina particulièrement riche d’intérêt offre une palette d’originalités. Dans ce volume-ci, son audace prend un degré autrement dramatique. Déjà, sa tenue vestimentaire frôle la marque d’une dérive. L’émancipation n’est pas non plus à souhaiter chez des femmes recommandables. Alors quand elle s’éprennent de liberté, s’affirment et visent de s’affranchir du mariage, la société les redoutent. Comment celle-ci va vaincre ce désordre avec un équilibre si bouleversé ?

Sans divulgâcher, l’immersion d’Irina au Vinatier la projette en enfer. Comme elle, le lecteur est immergé chez les aliénistes destinés à soigner les déviances sexuelles. Il fallait remédier, soigner ces graves maladies, chez les femmes surtout : l’onanisme et l’homosexualité. Attention, les thérapies de conversions existent encore !

Merci à Netgalley et aux éditions Préludes pour ce service de presse. Cet ouvrage cumule les bons prétextes à devoir le lire. De quoi être transporté dans le temps et la région lyonnaise pour se faire plaisir durant près de 500 pages (en broché).
#LeLabyrinthedesfemmes #NetGalleyFrance
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Le Vinatier, hôpital psychiatrique par excellence à lire sans y aller👉🧐

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Excellente surprise que ce livre, que j'ai vraiment adoré!
Tout m'a plu : le style de l'auteur, fluide mais très bien écrit ; l'ambiance historique bien documentée et particulièrement bien rendue ; les balbutiements de la médecine légale, les terribles traitements de psychiatrie, et les autres thèmes inattendus, surtout dans ce type de récit type policier, et pour cette époque ; la charge virulente contre la déplorable condition des femmes et la rigidité de la société, et bien sûr les personnages bien approfondis, attachants mais pas exempts de failles et de défauts.
Je me suis plongée avec délice dans l'enquête, d'autant plus impactante pour moi que je vis à Lyon et que j'étais ravie d'y retrouver des lieux emblématiques et d'y découvrir le vieux vocabulaire local. Je me procurerai avec plaisir le premier tome de la série, "les suppliciés du Rhône", et j'espère que d'autres suivront!

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Voilà un roman policier historique que j’ai dévoré! L’intrigue est passionnante, les personnages tourmentés mais très attachants et l’écriture est vraiment agréable. Cette plongée dans le Lyon de 1898 a été pour moi un très très bon moment de lecture.

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J’ai découvert Coline Gatel avec ce polar historique. J’ai été conquise par sa plume vive, précise, et cette plongée dans le Lyon de 1898 passionnante, instructive jamais pédante. L’autrice a ce talent de nous jeter immédiatement dans l’époque en évitant les longues descriptions qui ralentissent l’intrigue. Nous explorons la morgue, les carrières dans le sous-sol de la ville, les asiles d’aliénées pour femmes et le tout début du féminisme et de la psychanalyse.
Pour les amateurs de polar historique, c’est un régal. Les personnages sont bien campés. J’ai eu une tendresse particulière pour Irina et Félicien, ces deux grands blessés de l’enfance.
L’intrigue m’a en revanche un peu moins conquise. Les fils des différentes intrigues secondaires ne sont peut-être pas assez bien noués à la fin. D’autres ne sont peut-être pas assez explorées, je pense à l’asile d’aliénées.
Mais j’ai passé un bon moment, et je recommande ce livre. Je remercie NetGalley et les éditions Préludes.

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Ce livre se concentre sur des meurtres lies a la prise de conscience de femmes a Lyon a la fin su 19eme siecle et sur une jeune equipe genre "CSI" qui essait de trouver le meurtrier. Je n'ai pas lu le premider de la serie -mais ca n'a pas ete un probleme.
L'equipe CSI est interessante -surtout Irina, la journaliste, dont le genre et l'experience la rendent encore plus fascinante. Il semble presque que la resolution du meutre est un peu en retrait par rapport a la decourverte des personnages -ce qui finalement m'a bien convenu dans ce roman.
J'ai adore lire des faits sur la condition des femmes et la pensee de la plupart des hommes a cette epoque. J'ai suivi l'enquete de maniere interessee mais c'est vraiment la decouverte des personnages et de leur histoire a laquelle j'ai ete la plus attentive.
La fin m'a surprise et je me demande s'il y aura un troisieme roman avec les memes personnages. Je l'espere...

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J'avais beaucoup aimé le précédent roman de Coline Gatel "Les suppliciées du Rhône". Aussi est-ce avec joie que j'ai retrouvé l'équipe de Lacassagne dans ce nouvel opus. Je conseille d'ailleurs de lire le premier avant celui-ci, afin de mieux comprendre les dynamiques relationnelles entre les personnages.
Cette fois, Coline Gatel s'intéresse toujours aux prémisses de la médecine légale, mais elle y ajoute les balbutiements du féminisme et les réactions qu'ils engendrent.
De nombreux passages sont terrifiants : l'asile et ses femmes enfermées sans raison, les traitements médicaux de "l'hystérie" féminine, l'absurdité d'un monde d'hommes terrifiés par les velléités d'émancipation du sexe dit faible... Heureusement qu'une certaine dose d'humour permet de contrebalancer ! Du coup, les découvertes macabres sont moins terribles.
On en arrive à envisager les libertés modernes d'un autre oeil et on les savoure d'autant plus. Surtout quand on se dit qu'elles se trouvent régulièrement menacées par des gens qui voudraient revenir en arrière.
Les différents soubresauts de l'enquête permettent à l'autrice de livrer une description fascinante et réaliste du Lyon de 1898 et, par extension, de la société française en général. En à peine un siècle, la situation a diamétralement changé.
Malgré quelques moments un peu brouillons et quelques redites, Coline Gatel réussit une nouvelle fois son pari de fasciner ses lecteurs.

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Deuxième volet après les suppliciées du Rhône,ce livre poursuit l'histoire de la 1e équipe de police scientifique.On suit un quatuor :le professeur Lacassagne, ses deux étudiants Perrier et Lécuyer et une journaliste qui n'a pas froid aux yeux,Irina. Dans le Lyon de la fin du XIX° siècle, Lacassagne tente de monter une nouvelle équipe de choc qui étudie non seulement les cadavres mais aussi les premières techniques scientifiques pour enquêter sur des crimes.Ce deuxième tome (il n'est pas nécessaire d'avoir lu le 1er mais je vous le conseille) parle de femmes enlevées et torturées. Par qui? Pourquoi? En cette fin de siècle ils sont beaucoup à ne pas voir d'un bon oeil cette recherche d'émancipation féminine. Parallèlement à l'enquête on suit l'évolution de nos 4 héros (surtout les 3 jeunes) à la psychologie complexe mais attachante. On retrouve aussi de vrais lieux lyonnais et même si c'est un roman, on déniche quelques éléments historiques. C'est bien écrit,bien construit. Tout est fouillé,documenté. Deux livres à lire d'urgence.

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Je remercie les éditions préludes et net galley pour l'envoi de ce roman. Coline Gatel est une romancière dont j'avais découvert la plume avec l'excellent "Les suppliciées du Rhône", son premier roman. J'avais donc hâte de lire celui-ci ! L'auteure reprend d'ailleurs ici les personnages de son premier roman, Felicien Perrier et André Lacassagne. Ils seront cette fois chargés d'enquêter autour de la découverte de cadavres retrouvés dans les souterrains de La Croix Rousse à Lyon. Quel plaisir de retrouver cette fine équipe dans l'ambiance fin 19ème!
Ce livre s'apparente à un thriller historique et il est vraiment très réussi, nous proposant une véritable réflexion sur la condition féminine durant ce siècle, mais nous présentant également les débuts de la médecine légiste. C'est extrêmement documenté et cela participe grandement à la crédibilité du roman. S'appuyant sur des faits historiques, l'auteure nous immergé complètement dans son roman, on est vraiment plongé au 19 ème, et on vit cette enquête en ayant l'impression de faire partie de l'équipe d'enquêteurs.
Ce nouveau titre suit le premier roman de l'auteure, pour autant il n'en n'est pas la suite, donc pas d'inquiétude si vous n'avez pas lu le premier.
Un très bon moment de lecture avec une enquête menée tambour battant, aucun temps mort, beaucoup de suspens et une magnifique reconstitution historique. Véritable coup de cœur que je vous recommande chaudement.

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Lyon, ville des mystères, des souterrains où le mal se tapie.

Lyon, ville qui se prépare à entrer dans le vingtième siècle.

Lyon , ville où une poignée d'hommes et de femmes combat les crimes les plus odieux.

C'est dans une atmosphère bien particulière entre progrès, ignorance et superstition que notre équipe de police scientifique à bord du bâteau-morgue va enquêter sur les meurtres horribles de plusieurs inconnues.

Qui ? Un groupuscule ou un tueur en série ? Pour quelles raisons ? Les hommes veulent arder le pouvoir. Les rituels font penser à une chasse aux sorcières.

Si notre équipe constituée du Professeur Lacassagne , d'Irina, de Félicien, de Bernard et d'une nouvelle recrue Marie-Victoire n'est pas épargnée : agressions et guêt-apens sont au rendez-vous. Plusieurs pistes s'ouvrent à eux et certaines vont dévoiler de bien vilaines vérités.

Coline Gatel nous offre un excellent policier qui n'est pas sans rappeler un certain Maxime Chattam par certaines scènes et histoires avis aux âmes sensibles. Si vous voulez vous triturez les méninges et trouver le coupable, le labyrinthe des femmes est pour vous.

Mais il est aussi un incroyable témoignage sur la condition féminine en France il y a peu de temps et là aussi, ça donne froid dans le dos.

Merci aux éditions Préludes.

#Le labyrinthe des femmes#NetGalleyFrance

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