Imaginez...vous êtes en 2024, le multiface a fait son apparition après plusieurs mutations du Covid21 : contagieux comme la rougeole, létal comme Ebola et versatile comme le VIH, ce qui rend illusoire tout vaccin.

Le Multiface est le premier tome d’une trilogie confrontant le monde à la fin d’un cycle de consommation effrénée. Lorsque la nature présente sa facture, comment s’adaptera l’humanité ?

La population est équipée d’un covtrack, un petit appareil servant à traquer les personnes contagieuses ou susceptibles de l’être.

Marianne, Eva, Pierre et Brynston vivent en collocation et effectuent chacun des études différentes. Ils ont parfois des débats assez passionnés . Ici nous suivons plus particulièrement Marianne qui prépare une thèse sur un sujet qui peut paraître surprenant mais pas dénué de sens.

Après avoir suivi leur quotidien pendant quelques temps, le covtrack de l’un deux passe du vert à l’orange...

La plume de l’auteur de ce roman de science-fiction est fluide et vive et j’ai été embarquée par cette histoire qui est pourtant loin de mes goûts littéraires. Ma curiosité est piquée et je lirais avec plaisir le tome 2 de cette saga. Le récit n’est pas angoissant, en tout cas je l’ai lu comme un thriller.

Très bonne surprise ce roman sur la pandémie actuelle et ce qu’elle pourrait devenir d’ici quelques années ! Du moins c’est plausible et bien argumenté et sans catastrophisme délirant.

Tout le monde est équipé d’un Covtrack qui indique si vous êtes malade et par là même l’indique aussi à ceux que vous croisez. Multiface est le Coronavirus surmultiplié et qui ne se soigne pas, l’éradication par les vaccins du Covid initial a permis sa prolifération et profondément changé la manière de vivre.

Marianne partage un appartement avec 3 autres étudiants : Eva, Pierre et Brynston chacun dans des domaines différents et avec 4 personnalités très dissemblables. Marianne est le personnage que nous suivons ; elle prépare une thèse sur la propagation des richesses tel un virus et l’étudier d’un point de vue épidémiologique et non économique. Avec ses colocataires elle participe des expériences de comportement sociétal, mené par un étudiant extérieur à leur groupe, sur un individu isolé ou en groupe.

Ces résultats et la thèse de Marianne suscitent beaucoup de débats passionnés que j’ai trouvé vraiment très passionnants et surtout très compréhensibles. Ils dérivent invariablement vers l’attitude de chacun face à la pandémie et aux décisions du gouvernement.

Le côté “positif” : roman très bien mené, écrit de façon simple et agréable, sans atermoiement ni lamentations de plus il pousse à la réflexion.

Le côté “négatif” : il est trop trop TROP court 😉

J’ai beaucoup apprécié les personnages des étudiants qui sont bien décrits, réalistes et attachants. J’attends le second volume avec impatience mais impossible d’en dire plus sous peine de divulguer le dénouement machiavélique !

#an3aprescovid21 #NetGalleyFrance

J'ai adorer ce premier tome.

Il traite des sujets sensible, l'homophobie, le racisme, la politique... un livre bien construit, il nous fait beaucoup réfléchir sur notre façon de penser, sur notre vie, le faite de faire tout ce que le gouvernement nous disent sans ce poser de questions comme si nous étions des robots.

Un paragraphe a beaucoup retenu mon attention ( Parce que nous sommes des animaux sociaux, lui répondit pierre. nous ne voulons pas être rejetés, nous nous conformons a la masse. soit tu penses que tu as tort et que le groupe a raison, soit tu sait que tu a raison, mais tu ne veut pas te singulariser, par peur d'être rejeté; il n'y a pas pire pour un mouton que d'être exclu du troupeau. et si c'est une question de vie ou de mort, comme un groupe de soldats face a un ennemi tu vas être encore plus sensible a ce que font tes voisins. et sa fonctionne dans l'autre sens, dans une situation de danger, si tu ne te conformes pas au comportement du groupe, le groupe te perçoit comme une menace. )

Quand on arrive a la fin et que l'on comprend que le professeur de Marianne est en réalité un traitre et qui la envoyer comme cobaye elle na plus le choix que d'accepter puisque si elle ne prend pas les médicaments qui lui donne elle risque de mourir, elle a aussi entrainer ses colocataire sans le savoir et on comprend que depuis le début le professeur a tout mise en scène.

Un premier tome qui fait beaucoup réfléchir.

Je me suis beaucoup amusée avec ce livre, je comprends que ça puisse paraître bizarre, avec une histoire de covid mais, depuis toujours, je suis très portée sur les histoires scientifiques, de virus mutagènes, de génétique, ce n'est pas cette foutue pandémie qui allait changer mes goûts quand même.
Ce que j'ai trouvé frappant était le degré d'anticipation présent dans le roman, ce n'est déjà plus de la dystopie (à part la toute fin), ce sont déjà nos vies à quelques détails près : le tri des cas contact par couleur, la présentation du covtrack partout où l'on passe, ça m'a rappelé vaguement quelque chose.
C'est sûr que ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains car il pourrait rendre paranoïaque mais ce n'est pas mon cas et j'ai vraiment apprécié cette lecture et surtout la clairvoyance de l'auteur au moment de son écriture.