Léon et Gustave. Au cœur de la mine
par Sophie de Mullenheim
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Date de parution 12 mars 2021 | Archivage 1 juil. 2021
Fleurus | Hors collection
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Résumé
Nord de la France, juin 1888.
Léon va bientôt avoir douze ans. Il est fils et petit-fils de mineur. Pour lui, l’avenir est tout tracé : il sera mineur. Mais Léon va à l’école et, contrairement à ses parents et grands-parents, il sait lire et écrire. Il lit beaucoup d’ailleurs : les livres que lui prête son instituteur et le journal dans lequel il suit avec passion l’avancée des travaux de la Tour Eiffel. A mesure que l’immense tour s’élève, le rêve de Léon grandit : il veut devenir apprenti dans les ateliers du grand Gustave Eiffel. Il veut construire des tours, des ponts, des bâtiments... La famille de Léon, pourtant, est loin de partager son enthousiasme. Plus vite le garçon travaillera à la mine et plus vite il rapportera des sous à la maison. Un jour, son père lui lance un ultimatum : soit il descend à la mine soit il vend sa jument Cachou pour qu’elle aille travailler à sa place. Léon est très attaché à Cachou. Il ne veut surtout pas qu’elle descende dans le puits car il sait qu’elle n’en remontera certainement jamais. La mort dans l’âme, il décide d’aller au fond pour sauver sa jument, tout en continuant de rêver de la Tour Eiffel et de constructions inouïes.
Jusqu’au jour où, malgré les promesses de son père, Cachou descend elle aussi dans la mine...
Après Pierrot et Miette et Emile et Mado, Sophie de Mullenheim nous plonge dans l'univers de la Révolution industrielle !
Nord de la France, juin 1888.
Léon va bientôt avoir douze ans. Il est fils et petit-fils de mineur. Pour lui, l’avenir est tout tracé : il sera mineur. Mais Léon va à l’école et, contrairement à ses...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782215166207 |
PRIX | 14,90 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Un roman jeune lecteur qui nous emmène au cœur d’un patrimoine oublié . La vie des mineurs est très bien décrite et le rêve de Léon de voir la Tour Eiffel , rencontrer son créateur et travailler pour lui , est sans doute le rêve de beaucoup .
La fierté des mineurs est indéniable mais ils veulent offrir le meilleur à leurs enfants .
C’est un roman émouvant qui rappelle qu’il faut être fier de ses origines et qu’il est possible de faire beaucoup de chose si on y croit et qu’on travaille pour y arriver.
Léon va bientôt passer son certificat d'études. Il rêve de poursuivre ses études et pourquoi pas d'aller travailler dans les ateliers de Gustave Eiffel en train de construire une tour. Mais la réalité le rattrape, sa famille de mineurs a besoin de son salaire et sitôt le certificat en poche, il doit descendre en bas et remplir des wagons du charbon.
Nous sommes en 1888 dans le nord de la France. L'ambiance est bien redonnée, on partage le quotidien difficile de ces hommes, femmes, enfants et chevaux sous la terre. Léon devra à son instituteur qui croit en lui la possibilité d'un autre avenir. Un roman qui rappelle aux jeunes le passé pas si vieux et montre l'évolution des conditions de vie. L'auteur montre aussi la belle solidarité et les liens entre mineurs.
Léon va bientôt avoir 12 ans. Enfant brillant, il a la tête remplie de rêves. Sauf que cette histoire se passe dans le Nord de la France à la fin du 19ème siècle. Fils aîné d’une famille modeste nombreuse, Léon a un avenir tout tracé : suivre son père à la mine sitôt le Certificat d’études passé. Son maître a beau tenter de trouver des solutions pour que ses parents acceptent de le laisser partir en apprentissage dans les ateliers de Gustave Eiffel, ils ont trop besoin d’un salaire complémentaire dès maintenant pour le laisser continuer ses études. Finalement, la maman de Léon a une idée, mais qui impliquerait que le garçon se sépare de quelqu’un cher à son cœur... Quel dilemme !
Le monde difficile de la mine est décrit de manière fort bien documentée ; tous les mots spécifiques sont expliqués simplement. L’histoire, d’une profondeur surprenante, m’a happée du début à la fin et bien souvent émue. Les enfants ont des personnalités très attachantes. Un petit coup de coeur pour la joyeuse et courageuse petite Marie qui prend Léon en main dès son entrée dans la mine et se montre une véritable amie, de ceux qui sont là dans les bons et les mauvais moments. Je souhaite sincèrement à ce roman d’être connu, lu et relu, il le mérite !
Je remercie les éditions Fleurus et le site Netgalley de m'avoir permis de lire ce nouveau roman de Sophie de Mullenheim, auteure que j'apprécie beaucoup. Comme dans les précédents romans, l'auteure nous montre la très belle relation entre un enfant et son animal préféré ici une jument. L'histoire se déroule dans le nord de la France au 19e siècle. Notre héros, Léon, est un très bon élève. Son maître en est très fier, mais son père beaucoup moins. D'ailleurs, malgré maintes protestations de la part de l'enfant, son père décide de le faire travailler à la mine comme lui et son père avant lui. Finis les rêves d'évasion et notamment celui de rencontrer le grand Gustave Eiffel. Dans ce roman très bien écrit, l'auteure aborde la vie difficile des gens de conditions modestes, mais aussi les progrès qu'apportent progressivement la révolution industrielle dans la France de cette époque. Encore un roman très réussi que je conseille aux adolescents à partir de 11 ans.
Léon va bientôt avoir douze ans et passer son certificat d'études, c'est un élève brillant... Malheureusement, cet anniversaire va aussi marquer son entrée à la mine car sa famille a besoin de son salaire et ne peut pas lui laisser faire un apprentissage à Paris où il rêve de se rendre pour voir... le chantier de construction de la tour Eiffel!
Une jolie histoire qui permet de bien saisir le quotidien des mineurs et la réalité du travail des enfants au XIXème siècle, ainsi que l'effervescence liée à la construction de la tour Eiffel. L'amitié avec Cachou, sa jument, est ici au second plan (contrairement aux deux romans précédents comme Emile et Miette où l'amitié animal/enfant était au coeur de l'histoire) mais permet de compléter avec justesse le caractère de Léon.
Je l'ai lu avec ma fille de 9ans et l'ai aimé autant qu'elle car il est à la fois divertissant et instructif!
Roman historique à partir de 10 ans. Découverte du Nord et des Corons (fin XIXème siècle.) Il est sorti le 12 mars. Un grand merci aux éditions Fleurus pour ce roman.
A travers l'histoire de Léon, Sophie de Mullenheim nous raconte les conditions de vie d'une famille du Nord de la France au XIXème siècle. Le travail dans les mines est tellement dur et dangereux qu'il tue. Si vous ne mourrez pas à cause d'un coup de Grisou ou d'un éboulement, vous mourrez empoisonnés.
Voilà ce qui attend Léon : le même destin que les autres. Car le salaire d'un seul homme est loin d'être suffisant pour faire vivre une famille de six, huit ou plus. Une occasion d'apprendre aux enfants que l'école n'était pas obligatoire après 12 ans. Et qu'une fois finie, il fallait aider la famille en apportant un autre salaire.
Ce n'est pas le premier roman historique à destination des enfants qu'écrit Sophie de Millenheim. Je l'avais découverte avec son roman sur Rosa Parks (Rosa Parks). Elle sait s'adresser aux plus jeunes.
Le sujet de ce roman dépeint une réalité qui n'a rien de tendre, mais Sophie de Mullenheim a su l'adapter. J'ai passé un bon moment de lecture avec Léon, ses rêves et son destin qui semble déjà tout tracé, à rentrer tous les soirs, fatigué et couvert de charbon. Il est également prenant avec un brin de suspens quand différents personnages interviennent et interagissent avec Gustave Eiffel.
Un très bon roman historique qui permet aux enfants de 10 ans et plus de découvrir le quotidien d'une famille de mineurs du Nord de la France au XIXème siècle, à travers le parcours d'un enfant : Léon ; et de découvrir une partie de l'histoire de la Tour Eiffel.
Léon est le fils d'un mineur, son rêve c'est de travailler auprès de Gustave Eiffel. Son instituteur l'encourage mais sa famille, trop pauvre, ne peut se passer du salaire qu'il gagnera bientôt à la mine.
Une belle histoire, un peu conte de fées mais très crédible, qui apprendra aux collégiens plein de choses sur les enfants à la fin du 19eme siècle, la tour Eiffel et le travail à la mine,
Léon est un enfant de 12 ans, très bon à l'école et passionné par Gustave Eiffel qui est en train de construire la fameuse tour pour l’exposition universelle. Mais dans une famille de mineurs qui a du mal à joindre les deux bouts, un salaire de plus n'est pas négligeable surtout quand l'un des membres est blessé. Léon voit donc ses rêves se briser. Il ne pourra jamais devenir apprenti de Gustave Eiffel... J'ai apprécié les descriptions du monde de la mine et les articles de journaux sur la construction de la Tour Eiffel. Le vocabulaire minier utilisé est expliqué. L'amitié avec sa jument, Cachou, est belle malgré les choix que doit faire Léon. De même, sa rencontre avec Marie, adolescente comme lui, qui travaille déjà à la mine est intéressante et permet de montrer aux lecteurs que les filles aussi travaillaient à la mine. Un roman jeunesse nostalgique qui peut faire prendre conscience de la dureté de la vie des enfants au XIXème siècle et faire relativiser la vie d'aujourd'hui.
Léon est un jeune garçon brillant que son instituteur encourage à poursuivre ses études puisqu'il rêve de travailler dans les ateliers de Gustave Eiffel. Mais au sein d'une famille de mineurs, son père s'y oppose car ils ont besoin de sa paie pour survivre. La seule solution possible est de vendre son cheval mais Léon refuse et suit donc les pas de son père. Il y découvre un monde de solidarité, y trouve une véritable amie en la personne de Marie mais reste passionné par la tour Eiffel. Et si le destin lui venait pour une fois en aide…
J'ai beaucoup aimé ce roman historique et social qui se situe pendant la Révolution Industrielle.
On y découvre les dures conditions de vie des mineurs dans le nord de la France, les dangers qui planent au dessus de leur tête mais on fait aussi la connaissance de Gustave Eiffel car son chemin et celui de Léon vont se croiser.
Léon est un personnage très attachant : jeune homme courageux et altruiste, il n'hésite pas à sacrifier ses rêves et son avenir pour sa famille.
Une très belle lecture faite grâce aux éditions Fleurus et de Netgalley que je remercie.
En1888, dans une cité minière du Nord de la France, Léon, 12 ans, très brillant à l’école, rêve de pouvoir rejoindre l’équipe de Gustave Eiffel, en pleine construction de cette fameuse tour fort décriée dans la presse mais qui pour lui représente une prouesse technique sans pareille. Malgré l’appui inconditionnel de son instituteur, son père refuse de le laisser partir à Paris poursuivre ses études car sa famille ne peut se passer de son futur salaire à la mine. La seule solution serait de vendre Cachou sa jument adorée. Léon ne peut s’y résoudre et débute donc son travail de mineur. Les conditions sont difficiles, dangereuses mais il y rencontre Marie avec qui il va lier de solides liens d’amitié. Tout semble écrit et pourtant… Un roman historique de qualité qui fait découvrir la vie des mineurs et l’histoire de la construction de la tour Eiffel. Léon est un jeune garçon courageux, prêt à se sacrifier pour ceux qu’il aime et Marie une véritable amie capable de lui dire ses quatre vérités quand la situation l’exige. A découvrir à partir de 10 ans.
La lecture de ce roman fut difficile, presque un roman dont j’ai regretté d’avoir sollicité le partenariat. Oui, cela peut sembler un peu dur à dire je le sais, mais je pensais, j’espérais apprécier davantage cette lecture. On ne refait pas le passé, on ne peut guère changer les choses. Je ne peux non plus changer mon parcours de lectrice, celle qui à 13 ans avait déjà lu Germinal. Léon a des rêves, il a brillamment réussi le certificat d’études, mais il ne pourra pas faire d’études, parce que son père en a décidé autrement. Il est toujours bon de rappeler que les enfants cessaient d’être des enfants à douze ans (au mieux) et allaient travailler dans les mêmes conditions que les adultes, que leur salaire était pour leurs parents, pour aider la famille à vivre. Léon rêve, cependant, un peu, mais la vie à la mine se charge d’étouffer ses rêves. Il est ami avec Marie, qui travaille elle aussi à la mine. Pour ceux qui font mine que le travail des femmes est récent, il est bon de rappeler que les femmes ont travaillé de tout temps, y compris quand elles étaient enceintes. Ainsi, Minette est née dans la mine, d’où son prénom, parce que sa mère, hercheuse, n’a pas eu le temps de remonter à la surface pour accoucher – ce qui signifie, pour ceux qui n’auraient pas compris l’horreur de la situation, que des femmes enceintes poussaient des berlines pleines de charbon. Minette a la poitrine faible, sans doute parce qu’elle a respiré de la poussière de charbon à la naissance. C’est le seul point positif : elle ne peut travailler sous terre, elle travaille à la lampisterie. Même l’amitié entre Cachou, la jument, et Léon n’est pas pour moi un événement heureux, puisque Cachou descend à son tour – et le fait qu’elle soit désormais avec Léon ne me fait pas oublier quelle fin attend les chevaux au fond des mines.
Je reconnais que le monde de la mine, exact opposé du monde de Gustave Eiffel, est très bien décrit. Cependant, je ne suis pas sûre d’avoir envie de partager ce livre avec mes élèves.
Merci aux éditions Fleurus et à Netgalley pour ce partenariat.