Là où vont le belles choses
par Michelle Sacks
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Date de parution 12 mai 2021 | Archivage 16 juin 2021
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Résumé
Après le troublant La Vie dont nous rêvions, un nouveau roman noir où la poésie de l’enfance se confronte à la duplicité des adultes. Un road novel à la fois touchant et tragique dans une Amérique oubliée, vue à travers les yeux d’une fillette en quête désespérée d’amour et de tendresse.
Dolly est contente. Elle et son papa sont partis en voiture pour vivre une aventure. Ils changent d’hôtel tous les soirs, voyagent la journée, mangent des burgers et boivent du Coca. Maman ne serait pas ravie, mais ça lui apprendra à partir en week-end sans eux. Bien sûr, il y a ces soirs où sa mère lui manque, où son père s’énerve, mais dans ces moments-là Dolly a toujours sa jumelle Clemesta à qui raconter ses soucis.
Ce que Dolly ne dit pas, c’est que cette aventure ressemble plutôt à une fuite. Que sa mère n’est pas partie en week-end. Que son père se conduit de plus en plus bizarrement. Et que Clemesta, si elle lui apporte le réconfort qui lui manque tant, ne peut pas lui répondre.
Les kilomètres défilent, un État succède à l’autre, les belles promesses virent au cauchemar, le destin de Dolly est sur le point de basculer…
Née en 1980, Michelle Sacks a grandi en Afrique du Sud. Titulaire d’un master de Littérature et de Cinéma de l’université de Cap Town, elle a été retenue à deux reprises dans la sélection du Commonwealth Short Story Prize, et dans celle du South African PEN Literary Award. Après un recueil de nouvelles, Stone Baby publié aux Northwestern University Press, et La vie dont nous rêvions (Belfond, 2019 ; 10/18, 2021), Là où vont les belles choses est son deuxième roman. Elle vit à présent en Suisse.
Après le troublant La Vie dont nous rêvions, un nouveau roman noir où la poésie de l’enfance se confronte à la duplicité des adultes. Un road novel à la fois touchant et tragique dans une Amérique...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714493934 |
PRIX | 21,00 € (EUR) |
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Chroniques partagées sur la page du titre
Là où vont les belles choses, c'est l'histoire d'un drame raconté à hauteur d'enfant. Dolly a 7 ans et elle part à l'aventure avec son papa et Clemesta, sa jumelle de cœur, son amie imaginaire, mais aussi la voix de la raison face à l'imagination débordante de Dolly.
On se rend vite compte que quelque chose cloche dans le voyage entrepris par le père, une fuite en avant où les histoires que Dolly se raconte n'arrivent plus à couvrir la vérité qu'elle occulte. L'histoire n'a rien de nouveau, mais fonctionne parfaitement. Les évènements se dévoilent peu à peu, au fur et à mesure que la petite fille nous livre ses réflexions, sans qu'elle comprenne elle-même tout ce qui s'est passé.
Dolly est très attachante. Petit à petit, elle évoque ses souvenirs, dessinant le portrait de ses parents et du couple qu'ils forment. A travers ses yeux d'enfants, elle cherche une explication rationnelle à ces histoires d'adultes qui la dépassent, mais dont elle est la confidente malgré elle, quand elle ne sombre pas totalement dans le déni. Je n'ai pas réussi à trouver ses parents sympathiques tant ils s'enferment l'un comme l'autre dans leur égoïsme.
Au final, un livre vraiment bien écrit qui nous fait traverser toutes sortes d'émotions jusqu'au final, inéluctable.
Là où vont les belles choses ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Michelle Sacks
Dans la voiture qui les éloigne de la maison, Dolly et son amie Clemesta discutent. L’imagination débordante de Dolly, au « cerveau bien développé » est tempérée par la lucidité prudente de Clemesta. Les échanges avec le père au volant sont plus évasifs. Mais Dolly a confiance : la destination vers un but mystérieux mais surprenant et merveilleux la réjouit.
Cependant le road trip égayé par les réflexions de l’enfant dévoile peu à peu les circonstances qui ont abouti à ce qu’on identifie rapidement à une fuite…
Le procédé n’est pas nouveau, mais il atteint encore cette fois son but : émouvoir. Parce que cette petite fille de six ans, qui découvre le monde et organise ses acquisitions pour créer une cohérence au coeur de toutes les informations qu’elle reçoit nous entraine dans l’univers magique de l’enfance, à cet âge où on peut encore croire au merveilleux. Et comme elle a bien compris le message de Mlle Ellis son institutrice, elle fait feu de tout bois avec son intelligence et son ouverture au monde. Elle intègre les mots des adultes les relie aux situations et l’astuce de l’auteur de les démarquer en lettres capitales permet de tenir le projet jusqu’au bout. Le vocabulaire de l’enfant n’est pas une distraction de l’auteur qui a perdu de vu le fait qu’il fait parler un enfant, c’est la capacité de Dolly d’apprivoiser le langage des adultes.
L’histoire est tragique et émouvante, comme l’est le combat vain de la fillette pour préserver le merveilleux dans un environnement que sa conscience pressent comme hostile. Une petite larme n’est pas exclue à la fin.
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond.
Dolly, 7 ans, vit avec ses parents dans le Queens, près de New York. Elle est vive et brillante et a pour meilleure amie Clemesta, une poupée cheval, sa confidente, sa sœur jumelle. Quand un samedi matin au saut du lit, profitant de l'absence de sa mère, son père l'embarque pour une destination inconnue, "la grande aventure" commence. Dans une aura de mystère ils enfilent les kilomètres, de stations services en motels mais, peu à peu, doutes et inquiétudes cèdent la place à l'euphorie du départ dans l'esprit de la petite fille.
Dans ce roman c'est Dolly qui a la parole et c'est à travers son regard enfantin plein de fraicheur et de candeur que l'on suit ce road-trip. Dans ce huis-clos la tension monte au fil des étapes, au fur et à mesure que l'excitation et la joie de Dolly s'effacent à la faveur des questions ou remarques de Clemesta, sorte de double lucide et clairvoyant de la petite fille. Car ils sont lourds les secrets de ce "papa Ours en colère" et les fissures sont grandes dans ce couple en déliquescence. Bien trop de poids pour cette petite fille clairvoyante qui se protège en mettant de la magie dans cette cruelle réalité.
C'est un livre sur la perte de l'innocence enfantine confrontée au rude monde des adultes, un texte tout en sensibilité et en délicatesse. Il n'est pas facile d'être crédible en faisant parler un enfant mais l'écriture de Michelle Sacks est ici d'une justesse incroyable, à la fois candide et poignante. Un très joli coup de cœur.
Avec Là où vont les belles choses de Michelle Sacks, je suis sortie de ma zone de confort. Ce n'est pas le genre de lectures que j'ai l'habitude de faire et pourtant, j'ai été totalement embarquée dès les premières pages.
Dolly, 7 ans, nous raconte à travers ses yeux de petite-fille son road-trip à travers les Etats-Unis en compagnie de son père. Une "aventure" qui la rend très heureuse au départ, jusqu'à ce que les doutes s'accumulent. Pourquoi son père n'a t-il pas pris toutes ses affaires ? Pourquoi changent-ils d'hôtel toutes les nuits ? On sent très vite que quelque chose cloche et c'est autour de cet élément que toute l'histoire se construit.
Dolly est une narratrice très agréable à suivre. Si c'est une enfant, Michelle Sacks a su adapter son écriture pour ne pas lasser le lecteur. Les mots s'enchaînent tout seuls sans pour autant avoir l'impression de lire les écrits d'une toute petite fille. Dolly est attachante et on se rend rapidement compte qu'elle en sait peut-être un peu plus qu'elle ne l'avoue.
Le gros point fort de l'histoire réside dans la relation qu'entretient Dolly avec sa poupée cheval Clemesta. Pour Dolly, Clemesta est douée de parole et elles discutent très souvent ensemble. Clemesta apparaît comme une projection du passé de Dolly, qui tente de l'alerter sur ce qu'il se passe autour d'elle et qu'elle refuse de voir.
En bref, j'ai passé un excellent moment en découvrant ce roman. Michelle Sacks tricote les émotions tout au long de son histoire pour en faire des nœuds difficiles à délier. Les sentiments et les espoirs se mélangent pour créer un roman puissant émotionnellement.
Ce road trip improvisé par un père à travers les Etats-Unis et narré par sa fille Dolly, du haut de ses 7 ans, cache une histoire aussi fantasque que profonde, qui m'a tenue en haleine d'un bout à l'autre du livre.
Sans doute parce que je trouve que quand la voix de l'enfant prend en charge le récit, l'auteur me confie en tant que lectrice à un narrateur à la fiabilité fluctuante, qui m'engage à chaque fois dans un jeu de dits et de non dits, de décryptage et d'interprétation, toujours prompt à me surprendre ou à m'intriguer.
Il y a aussi ici la route et son cortège de symboles forts - tant dans la littérature que dans l'imaginaire collectif - qui m'a fait glisser avec Dolly du connu vers l'inconnu, à mesure que ses digressions de départ, pleines d'excès et de candeur, se voyaient progressivement dévorées par le doute et l'inquiétude.
Merci à l'auteur pour avoir imaginé ce roman intranquille sur l'amour et le déni, qui font et défont les familles, et qui a le bon goût de ne jamais sombrer dans le pathos.
Nous avons ici un roman noir mêlant la poésie et l'innocence même de l'enfance en confrontation avec le monde compliqué des adultes. Ce roman nous emmène en road trip avec trois passagers : Le père, sa fille et la meilleure amie de sa fille : Clemestra le cheval.
La petite, dolly, est toute joie de partir en week-end à l'aventure avec son papa adoré. Malgré qu'elle trouve le voyage extrêmement long à certain moment, elle s'émerveille de tout : manger ce qu'elle n'a pas le droit d'habitude, dormir dans des lieux insolites, découvrir de nouvelles personnes..
Elle n'a aucune conscience des dangers, mais tout le long du trajet sa jumelle va lui lancer des alertes. Sa mère lui manque, mais elle lui en veut de les avoir laissé son papa et elle, pour réaliser un week-end entre copines sans lui dire au revoir.
Petit à petit l'absence de sa mère lui pèse, petit à petit Clemestra devient de plus en plus insistante sur le but précis de ce voyage.. Ou plutôt de cette fuite au travers des États d'Amérique. Son père, cet ours, devient de plus en plus nerveux : pourquoi ?
Un écrit plein de sentiments aussi variés les uns que les autres. J'ai adoré la relation de Dolly et Clemestra : Dolly tient de long dialogues avec elle. Elle lui confie ses doutes, ses peurs, ses choix.. Mais avant tout, Clemestra est un catalyseur face aux événements se passant.
Il est bon de savoir qu'un doudou est un objet transitionnel comblant par exemple l'absence d'une mère : nous sommes pile dans le thème. Le père est troublant, mais je n'en dirais pas plus. À vous de lire cette œuvre, à vous de voyager avec cette famille sur les routes au travers de l'Amérique.
Dolly a 7 ans et elle est contente de partir à l’aventure avec son père, seulement son père mais avec sa “jumelle” Clemesta qui est sa reine des chevaux de plastique, sa meilleure amie, sa confidente, son doudou !
De longues heures de route et une halte différente chaque soir à travers l’Amérique commencent à inquiéter Dolly et Clemesta ! Pourquoi ne pas rentrer au bout de quelques jours pas amusants ?
Dolly est une petite fille intelligente et cultivée et Michelle Sacks a réussi à la rendre réelle, présente et émouvante et petit à petit nous suivons le cheminement de sa pensée. Elle dévoile les événements des mois précédent ce départ à l’aventure, les secrets avec sa maman, les colères de l’Ours qui habite son père.
Sans emphase et avec les paroles d’une enfant, l’auteure fait monter le malaise, au début comme un chatouillis qui prend de l’ampleur jusqu’à avoir envie de fermer les yeux et ne plus rien ressentir !
Son père est quasiment un personnage secondaire, toujours en retrait même s’il est le provocateur de ce road trip, c’est avant tout l’histoire de Dolly.
Et cette histoire fait mal mais avec tant de délicatesse que ça la rend encore plus pesante et intense ! Une très belle lecture mais il est préférable d’avoir le moral pour la lire, tellement elle imprègne lentement l’esprit de tristesse !
#laouvontlesbelleschoses #NetGalleyFrance
𝑹𝒐𝒂𝒅 𝒏𝒐𝒗𝒆𝒍 𝒕𝒐𝒖𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒕𝒓𝒂𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆
C'est le regard de l'innocence, celui d'une enfant surdouée qui traine sa jument magique nommée Clemesta partout avec elle, inventant une histoire, des dialogues télépathiques et ininterrompus comme seuls savent le faire les enfants…
La narratrice c'est elle - Dolly - et son père lui a fait une sacrée surprise tôt ce matin : partir à l'aventure, on ne fait pas ça tous les jours !
Alors, on s'installe en voiture avec elle (Clemesta sera bien entendu du voyage), elle va être nos yeux, raconter ses amis imaginaires, inventer des jeux pour tromper l'ennui de la route qui s'avère décidément beaucoup plus longue qu'elle ne le pensait…
Les heures deviennent des jours, au fur et à mesure que les états défilent, le comportement de son père devient de plus en plus inquiétant.
Sa jument magique tente bien de lui souffler dans l'oreille qu'elle devrait peut-être y prendre garde, mais Dolly ne veut pas vraiment entendre…
J'ai adoré ce parti pris du narrateur, c'est époustouflant d'être dans la tête de cet enfant !
En même temps c'est un roman qui parle aussi d'attachement, de tout ce que cela implique en bien ou en mal, même si pour cela une enfant est prête à ne pas voir une vérité trop pénible à vivre.
Michelle Sachs nous transporte dans les paysages de la highway à l'américaine, c'est très cinématographique, je pense que ce livre ferait un excellent scénario de film…
Génial. Dolly 7 ans part à l’aventure avec son papa... Tout commence avec une promesse d’aventures, Dolly, du haut de ses 7 ans, nous montre et nous raconte le monde selon sa vision, épaulée par sa jumelle imaginaire Clémestra un petit cheval. Au fil des pages, de l’ambiance qui se modifie, des non dits, des échappatoire de son papa pour éviter de répondre, on perçoit que quelque cloche dans cette course en avant. Dolly range tout dans sa boîte à secrets au fond de son cerveau pour plus tard, mais elle sait. Sa jumelle lui rappelle de temps en temps de se souvenir mais Dolly préfère ignorer pourquoi elle est en voiture avec son papa. Jusqu'à ce que son papa, à bout, lui dit qu’il a fait quelque chose de mal, que c’était un accident....Dolly savait et son monde s’écroule.
Un peu de littérature sud-africaine, avec Michelle Sacks qui nous propose ici un drame raconté à hauteur d’enfant. Dolly, 7 ans, part à l’aventure à travers les Etats-Unis avec son père et Clemesta, sa confidente, qui n’est autre qu’une poupée cheval qu’elle considère comme sa sœur jumelle. Un road novel qui sait toucher ses lecteurs et les faire voyager. Un road trip particulier qui peut s’apparenter à une fuite. Le lecteur s’attache rapidement à cette petite fille intelligente, qui s’émerveille d’un rien et tente de comprendre des histoires d’adultes qui la dépassent. Clemesta essaie de lui rappeler les événements qui ont amené à ce voyage un peu curieux avec son père, mais Dolly est longtemps dans le déni. En bref, un roman noir psychologique original, que je vous conseille.
Je remercie les éditions Belfond et NetGalley pour cette lecture originale.
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