Diamants sur macchabées

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Date de parution 29 nov. 2019 | Archivage 6 sept. 2021

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Résumé

Ancien policier devenu détective privé, Jefferson Fergusson tente de survivre en acceptant la plupart des enquêtes qui lui sont confiées. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Véra Llerellyn, dont le frère David a disparu. Alors qu'il est persuadé que le jeune homme est mort et enterré quelque part en ville, Fergusson réalise assez vite qu'il n'est pas seul à s'intéresser à cette disparition soudaine. Il s'agit en particulier de son ancien collègue, Bridges, brutal et retors, devenu chef de ta police, mais également Tony Di Marzo, un gros patron de la pègre locale. Et si l'affaire était liée à un important vol de bijou survenu quelques années plus tôt ? Au fur et à mesure qu'il progresse, avec la désagréable impression qu'on cherche à le doubler, Jeff Fergusson soulève certains secrets qui n'ont pas envie d'être révélés, et réveille de vieilles rancoeurs. Rien n'est jamais bon lorsqu'on hante les rues de "La Ville". Surtout lorsqu'on est un ancien flic...

Ancien policier devenu détective privé, Jefferson Fergusson tente de survivre en acceptant la plupart des enquêtes qui lui sont confiées. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Véra Llerellyn...


Note de l'éditeur

Sortie poche en mars 2021

Sortie poche en mars 2021


Ils recommandent !

"Je me suis régalé avec ce roman. A l’image du titre choisi par l’auteur, je vais résumer mon avis en disant que ce livre est brillant. Au suivant." Damien - BePolar

"Diamants sur Macchabées est un polar bien chaloupé et cadencé au style vintage attrayant à souhait." France-Loisirs

"Passionnant, jusqu'à la toute fin, ce roman de Michael Fenris ravira tous les amateurs de polar, esquivant la technologie, il s'appuie sur l'homme, ses déviances, ses croyances, ce en quoi il croit et sa moralité propre." Sagweste - Focus Littérature

"Je me suis régalé avec ce roman. A l’image du titre choisi par l’auteur, je vais résumer mon avis en disant que ce livre est brillant. Au suivant." Damien - BePolar

"Diamants sur Macchabées est un...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782940606375
PRIX 21,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Dans la lignée des romans noirs de Dashiell Hammett, Raymond Chandler et Mickey Spillane, à qui il dédie ce livre, Michael Fenris a commis un polar ambiance années 50 voire 30-40 mais obligatoirement ultérieur car la Pontiac Le Mans, dont le héros Jeff Fergusson est propriétaire depuis quelques années, n’a été fabriquée qu’à partir de 1961 !

Ancien flic, poussé à démissionner en raison de la corruption de son supérieur, il s’est reconverti en détective privé, jamais loin de la misère et de l’alcoolisme auquel il a échappé grâce à une balle !

Fumée de cigarettes et de pollution, vapeurs d’alcools et de parfums, arômes de crasse et de sueur sont la toile de fond de cette enquête. Jefferson Fergusson (il faut me dire pourquoi ça fait sourire tout le monde, merci) recherche le frère d’une jeune femme, sélect, qui a disparu et se retrouve plonger dans des vols et trafics en tous genres ! Il s’en prend plein les dents, et d’ailleurs, et j’ai eu mal pour lui !!

Lecture hors du temps et de l’espace, puisque que la ville est simplement nommée La Ville mais le parallèle est facile à faire avec certaines villes des Etats-Unis ! Travail d’enquête à l’ancienne, pas de moyens modernes, juste un réseau ! Franchement on s’y croyait et c’est un plaisir de replonger dans ce style que certains appelleront “roman de gare” pour lequel j’ai toujours eu un faible !

#Diamantssurmacchabées #NetGalleyFrance

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Une plongée dans le roman noir
Après avoir quitté Michael Fenris sur une île de Caraïbes, nous voilà plongé dans le monde du roman noir. Une ville américaine rongée par la pluie, qui pourrait faire penser à Gotham city si le personnage avait porté un costume, des flics aussi corrompus que les truands qui l’arrosent, une blonde vaporeuse au compte en banque bien garni et un privé, ancien flic tenté par la bouteille et un fond de jazz. Le décor est planté, froid, glauque, intemporel même. On ne connait ni le lieu, appelé simplement la Ville, ni l’époque. La blonde propose au privé de retrouver son frère pour une somme d’argent conséquente et Jeff Fergusson se met au travail. Les ennuis arrivent rapidement, et la mafia comme la police s’intéressent de très près, de trop près à lui. Le disparu a décidément des choses à cacher. Dès les premières lignes, j’ai imaginé Humphrey Bogart dans la peu de Fergusson. Personnage désabusé, notre privé prendra tous les risques pour retrouver le disparu. Michael Fenris respecte les codes du genre et nous livre, avec « diamants sur macchabées », un polar très agréable à lire. On s’attache à Jeff Fergusson et à ses imperméables sans cesse détrempés, et on l’accompagne dans le monde sinistre qu’il fréquente au quotidien, éclairé de temps à autres par quelques touches de lumière. Une belle découverte qui m’a donné envie de me replonger dans les œuvres de Chandler.
Merci à Netgalley et aux éditions Eaux Troubles de m'avoir permis de découvrir ce titre.

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Gros coup de coeur pour cet excellent polar à l’ancienne, qui nous replonge dans l’Amérique des années 1950/60, le lieu n’est pas nommé, il s’appelle simplement la Ville, mais on pense aux cités américaines chères aux auteurs de polars de cette époque, Hammett et Chandler, à qui l’auteur dédicace son livre. J’ai découvert le héros, Jeff Fergusson dans sa deuxième enquête, Vengeance sur pellicule qui m’a donné envie de connaître le début de l’histoire. On peut les lire séparément, ce n’est pas directement la suite, mais c’est toujours mieux de commencer les séries par le début.

Jeff est un ancien flic qui a renoncé au métier à cause de la corruption et de la brutalité de son chef, Tyler. Ils sont été coéquipiers autrefois mais ne s’entendent plus guère. Il est devenu détective privé, a bien de la peine à faire tourner son agence et depuis toujours il doit lutter contre sa passion pour le whisky. La Ville est un endroit glauque à souhait, très pollué, il n’y a plus le moindre espace vert et la météo est désastreuse, il pleut presque sans discontinuer. Sans oublier que les autorités de la ville, en particulier la police se partagent le pouvoir avec les maffieux, bref un vrai coin de paradis. Une magnifique blonde, maquillée comme une voiture volée et enveloppée d’un vison demande à Jeff de retrouver son frère David qui a disparu. Elle est riche, elle devait retrouver son frère à la gare pour se rendre dans une ville voisine régler une affaire de famille, mais elle l’a attendu en vain et depuis quatre jours il est introuvable, ce qui inquiète beaucoup Véra. Elle considère son frère comme un être faible, qui vit de petits boulots en dehors de la rente de deux mille dollars que lui laisse le notaire sur leur héritage familial. Elle offre une grosse somme à Jeff pour le retrouver. Le détective s’aperçoit vite que David n’est pas net du tout et qu’il a de bien mauvaises fréquentations. Rapidement Tyler et le chef de la pègre locale s’en mêlent, les coups pleuvent sur Jeff, qui ne s’en laisse pas conter.

J’ai beaucoup aimé ce roman d’ambiance, plein de rebondissements et de personnages plus glauques les uns que les autres, tout le monde semble vouloir la peau de Jeff. La technologie n’existe pas et le détective ne peut compter que sur sa logique, son sens de l’observation et son réseau d’amis pas toujours très nets non plus. Il doit en particulier se méfier des femmes qui ne lui veulent pas que du bien, mais il saura être le plus malin.

Ayant lu la deuxième enquête il y a à peine un mois, j’ai détecté quelques contradictions entre les deux, Jeff n’a pas le même coéquipier lorsqu’il parle de sa carrière dans la police et Big Tony, mort à la fin de ce livre reviendra dans le suivant (où il mourra aussi !), mais ce n’est pas gênant. Ce livre a un côté intemporel, les morceaux de jazz cités datent de la fin des années 1950. Cela nous ramène à une sorte de temps mythique de l’histoire américaine, quand la mafia avait ses entrées à la maison blanche. Même si Jeff est vraiment un privé de polar typique, on n’est jamais dans la caricature et c’est un personnage attachant qui essaie de mener une croisade contre le mal qui ravage la société. Il y a un côté intemporel, surtout avec la pollution, qui n’était encore pas un problème aigu à l’époque, la Ville avec son climat froid, ses pluies acides c’est aussi nos villes d’aujourd’hui.

J’ai adoré cette plongée dans la Ville, cette sorte de fable intemporelle qui respecte les codes du polars des années 1940/50 et nous fait voyager dans le temps et l’espace, nous avons tous une Ville qui sommeille au fond de notre imagination et je vous recommande chaleureusement de visiter celle de Michael Fenris. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Eaux Troubles pour cette superbe découverte.

#Diamantssurmacchabées #NetGalleyFrance !

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En lisant ce polar, j’ai retrouvé avec plaisir ce cher Jeff Fergusson, détective privé vintage que j’avais découvert l’an dernier avec "Vengeance sur pellicule". Je précise que « Diamants sur macchabées » est le premier roman de la série Jeff Fergusson, mais ne pas lire ces deux romans dans le bon ordre ne m’a pas gêné dans la lecture.
J’ai aimé retrouver cette ambiance particulière de l’Amérique des années 60, ce côté vintage / retour aux sources pour suivre une enquête.
David Llrellyn, la trentaine, a disparu depuis 5 jours. Sa sœur Véra le recherche et elle embauche Jeff Fergusson pour l’aider à le retrouver. Véra est très classe, avec une apparence très soignée. De son côté, Jeff se déplace toujours en vieille Pontiac Le Mans (bon, pas si vieille que cela, si on est dans les années 60), à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux.
J’ai aimé les descriptions particulièrement sombres de la Ville. L’auteur joue un peu avec l’opposition ville/campagne. Jeff a quelques soucis de santé et toujours un flingue de chargé. On lit dans ses pensées et c’est souvent drôle. Il a des relations très conflictuelles avec son ex-collègue flic, Tyler Bridges.
Ce polar se lit très vite. Le lecteur est rapidement pris dans cette ambiance un peu sombre mais qui semble très réaliste. Jeff a gardé ses habitudes de flic ; il se croit souvent suivi. Sensible, altruiste, il a beaucoup d’empathie pour certains personnages qui gravitent autour de lui. Il avance rapidement dans son enquête de terrain. Téméraire, il n’hésite pas à utiliser des méthodes illégales pour parvenir à ses fins.
En bref, on trouve dans ce polar vintage des cadavres (normal !), une vieille histoire de diamants, des hommes à la mine patibulaire qu’on n’a pas envie de croiser, un détective privé attachant dont on suit les accès de colère, les déceptions, le raisonnement, le tout dans une ambiance sombre juste comme il faut. Un auteur à découvrir, et qu’il est possible de rencontrer en fin d’année au festival du roman policier d’Osny.
Je remercie chaleureusement NetGalley et Eaux Troubles pour cette lecture agréable et originale.

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Premier tome des aventures du privé Jeff Fergusson, tome que je lis en deuxième après avoir apprécié la lecture du second tome Vengeance sur pellicule de Michael Fenris. J’ai été logique avec moi-même. Ma manière de lire prouve seulement que l’on peut lire la série dans le désordre, cela ne pose aucun souci, même si le tome 2 comporte quelques allusions au tome 1.
Jeff Fergusson est donc un détective privé. Il a quitté la police parce qu’il était dégoûté de la corruption qui y régnait. Son ancien co-équipier, Taylor Bridges, a d’ailleurs atteint le sommet de la hiérarchie. D’autres policiers ont plutôt fini avec une balle dans le buffet – ce sont des choses qui arrivent. Ce n’est plus le problème de Fergusson. Son problème serait plutôt de boucler ses fins de mois, et de ne pas dépasser une certaine dose d’alcool – il sait ce que trop boire peut coûter à sa santé, en le privant de réflexes vitaux. Il apprécie le jazz, notamment Miles Davis.
Un jour, une riche jeune femme lui demande de rechercher son frère, David. Ils devaient partir ensemble, pour vendre la maison d’une vieille tante, et il s’est évaporé. Que lui est-il arrivé ? Jeff n’est pas vraiment optimiste, il sait trop ce qui se passe dans cette ville. Et pourtant, il va mener l’enquête – il est payé pour cela, et son métier, il le fait bien, et son enquête va faire remonter à la surface une affaire vieille de dix ans.
Roman noir ? Oui. Diamants sur macchabées est un roman contemporain, pourtant, il emprunte tous les codes des romans des années cinquante auquel il rend homme sans les plagier. Le roman ne manquera pas de femmes fatales, qu’elles se nomment Véra ou April. Il ne manquera pas non plus de patrons de la pègre (tous se valent) ou d’hommes de main cognant, tabassant, achevant, ou étant achevé (cela dépend). Jeff a beaucoup de mal non à se sortir indemne de la masse d’embûches et de gros bras qui seront sur son chemin, il a beaucoup de mal à s’en sortir tout court. Il est un détective privé avec trente ans de police derrière lui, non un super héros, et si son corps souffre, se blesse, cicatrise, il reste le plus souvent lucide sur celles et ceux qui l’entourent. Que l’on veuille s’en sortir dans la vie, oui, mais pas par tous les moyens.
Merci aux éditions Eaux troubles et à Netgalley pour ce partenariat.

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