LA MORT EN FACE

La folie cache parfois de sombres vérités

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Date de parution 14 nov. 2024 | Archivage Aucune

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Résumé

Quand le corps sans vie d’Elena Perna, dix-neuf ans, est retrouvé sur une plage de Salerne, l’affaire est confiée au commissaire Massimo Trotta et à Lidia Basso, psychologue légiste et consultante auprès de la police. L’enquête prend aussitôt des contours pour le moins inquiétants lorsque Lidia et Massimo reçoivent un appel de Santacroce, un établissement pédopsychiatrique : Matteo, dix-sept ans, fait depuis des jours des dessins qui semblent représenter la jeune fille assassinée. Sans l’avoir jamais vue, car dans ce service de Santacroce, personne n’a de contact avec l’extérieur. La personnalité insaisissable du garçon fascine Lidia, mais c’est surtout son passé qui l’intrigue : une histoire marquée par une souffrance indicible et une violence inimaginable, connue dans les chroniques sous le nom de la « Maison de l’horreur », sur laquelle planent encore des questions destinées à ne pas trouver de réponses. Quel lien peut-il y avoir entre Elena et Matteo ? Et pourtant, dans ses hallucinations semble se cacher la clé qui permettra d’identifier le meurtrier…

« Un roman sombre et captivant qui tient le lecteur en haleine jusqu’à son final époustouflant. » - Il Mattino

« Un roman qui vous prend aux tripes et dont il n’est pas facile de se défaire, même après avoir fermé le livre. » - Milano Nera

Ce roman est pour les fans de 6e sens, Stephen King , Riley Sager...

Quand le corps sans vie d’Elena Perna, dix-neuf ans, est retrouvé sur une plage de Salerne, l’affaire est confiée au commissaire Massimo Trotta et à Lidia Basso, psychologue légiste et consultante...


Note de l'éditeur

ATTENTION LE LIVRE EST EN COURS DE CORRECTION !
Ne pas tenir compte des coquilles ou mauvaises formulations .!

Nous vous remercions par avance de votre compréhension.

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FORMAT Grand Format
ISBN 9782487149151
PRIX 19,95 € (EUR)
PAGES 380

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Attention ! Roman étouffant, asphyxiant et addictif, roman à déconseiller aux âmes sensibles, parce que ce sont des enfants, dans cette oeuvre, qui sont en souffrance.
Il ne s’agit pas seulement d’Elena, qui a été assassinée alors qu’elle était à l’aube de sa vie d’adulte (elle qui en avait déjà les responsabilités), il s’agit aussi de Matteo, dont les premières années de vie ont été uniquement des années de tortures, physiques, morales, psychiques. Comment ces tortures ont pris fin ? Pas de la manière dont on pouvait s’y attendre – et les séquelles qu’elles lui ont laissées sont toujours là, et ne demandent qu’à s’exprimer. Si vous êtes allergiques aux éléments fantastiques, passez votre chemin également : Matteo voit les morts, communique avec eux, et c’est ce talent hors-norme, pas forcément reconnu par les institutions, qui lui vaut l’attention de certains, le questionnement d’autres. Comment peut-il représenter Elena, lui qui ne la connaissait pas ?
A son chevet, si j’ose dire, Massimo, commissaire, et Lidia, légiste. Ils sont frère et soeur, ou, pour être plus précis, ils ont été recueillis par la même famille d’accueil, qui, dévouée, les a aidés à se reconstruire. Pour Massimo, c’est réussi : tant pis pour son embonpoint (après tout, cela désigne un corps qui est « en bon point »), il est marié, il a deux filles, il est heureux. Pour Lidia, c’est plus compliqué : son ex-mari, brillant avocat, l’a mise plus bas que terre au cours de leur séparation, elle qui ne s’est jamais réellement remise de ce qu’elle a vécu étant enfant.
Alors oui, ils enquêteront, et rien ne se passera comme prévu, parce que le monde des adultes est plein de petites lâchetés, et c’est en les mettant les unes derrière les autres que l’on parvient à se retrouver avec des cadavres en lieu et place d’êtres vivants.
La mort en face est une oeuvre qui laisse des traces.
Merci à Mera éditions et à Netgalley de m’avoir permis de découvrir cette oeuvre en avant-première

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« Il y a des choses qui ne s’expliquent pas, mais elles arrivent, et il faut en tenir compte. »

Avant de découvrir La Mort en face d’Antonio Lanzetta, je ne connaissais rien de cet auteur, bien que plusieurs de ses livres aient déjà fait l’objet d’une traduction française. La couverture du roman, attrayante avec ses couleurs sombres, laisse présager un roman policier classique, un cadavre gisant sur la plage. Ce corps, c’est celui d’Elena Perna, une jeune femme de dix-neuf ans de Salerne, qui n’est pas rentrée chez elle après son quart de travail. Or, s’il y a bien un enquêteur, une famille éplorée et un meurtrier à identifier, ce sont les personnages principaux surtout, d’une grande complexité, qui retiennent l’attention, en raison des expériences traumatiques qui les ont profondément façonnés. C’est sur leurs failles qu’Antonio Lanzetta écrit, ce qui fait toute la singularité de cette histoire. L’auteur met en scène un duo d’enquêteurs plutôt atypique dans le lien qui les unit: le commissaire Massimo Trotta et la psychologue et maître de conférences à l’Université de Salerne Lidia Basso sont frère et sœur. Tous les deux, ayant eu leur part de drames, ont été recueillis en famille d’accueil par Marco et Clelia, des gens bienveillants qui les ont aimés et aidés à devenir les adultes qu’ils sont aujourd’hui. Mais c’est surtout le personnage de Matteo, ou X tel qu’il se désigne, qui retient l’attention, suscitant le plus d’empathie malgré les gestes qu’il a pu avoir posé, étant donné les abus indescriptibles qu’il a subis aux mains d’un couple qu’il appelait grand-père et grand-mère. Interné dans une institution psychiatrique pour adolescents, il est le seul survivant de la « ferme de l’horreur », et il semble en être ressorti avec un certain talent, qui lui permet de dessiner la scène de crime alors qu’il ne l’a jamais vue. L’auteur, de façon fort efficace, fait alterner avec le déroulé de l’enquête deux narrations à la première personne, donnant ainsi à entendre plus particulièrement la voix du garçon ainsi que celle de Lidia, les deux personnages de l’histoire les plus intéressants, peut-être, sur le plan de leur psyché, et qui amènent une belle profondeur au récit. Commencé un après-midi et fini en soirée, je n’ai littéralement pu lâcher ce roman aux touches surnaturelles bien intégrées avant d’en avoir tourné la dernière page, tant la narration est fluide et prenante. Y aura-t-il une suite à ce duo d’enquêteurs ? Je ne peux que l’espérer.

Je remercie chaleureusement les Éditions Mera ainsi que NetGalleyFrance pour la confiance accordée dans l'envoi de ce livre.

#LAMORTENFACE #NetGalleyFrance

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Tout d’abord, je tiens à remercier #NetGalleyFrance et Mera éditions pour ce thriller très angoissant. Grâce à ce service presse, j’ai pu découvrir Antonio Lanzetta, auteur italien qui m’était encore inconnu.
Le corps sans vie d’une jeune fille de 19 ans, Elena Perna, est retrouvé sur une plage de Salerne, petite ville italienne. Elena sortait de son travail au pub, mais n’est jamais rentrée chez elle. Dans le même temps, dans un établissement psychiatrique, Matteo, 17 ans, fait des dessins qui semblent représenter la jeune fille. Pourtant, il ne la connaît pas à priori et n’a accès à aucun support qui aurait pu l’aider dans cette représentation.
L’affaire est confiée au commissaire Massimo Trotta qui fait appel à sa sœur d’adoption, Lidia Basso, psychologue, professeur et consultante pour la police. L’affaire n’est pas simple et prend une tournure encore plus compliquée quand le directeur de l’hôpital psychiatrique où réside Mattéo les contacte pour leur faire part des dessins du jeune homme. Lidia est fascinée par ce garçon et va chercher, au travers de différents entretiens, à comprendre un peu mieux sa personnalité fuyante et son passé douloureux. Quels sont les liens qui peuvent unir Matteo et Elena ? Lidia, parviendra-t-elle à entrer dans le monde de Mattéo ?
Dès le début de ce thriller, on entre dans le vif, un début angoissant, qui pose question. On se laisse rapidement emporter par les différents événements et les personnages aux personnalités assez similaires dans le fond.
Matteo est interné depuis 10 ans, après avoir été découvert plein de sang près des corps de ceux qui le maltraitaient depuis sa naissance. La maison où il est trouvé sera d’ailleurs surnommée « la maison de l’horreur ». Matteo n’est d’ailleurs pas son vrai nom, il n’en avait pas. On lui en a donc trouvé un, lui préfère X. C’est un garçon qui ne se confie pas, qui ne communique d’ailleurs que très peu si ce n’est avec l’un des infirmiers et l’un des autres patients. Lidia Basso va tenter de mieux le comprendre, de savoir comment un enfant peut dessiner des choses qu’il n’a jamais vues. Le passé du jeune homme la heurte, la ramenant à sa propre souffrance. Après avoir vécu avec une mère droguée, absente, qui est morte d’une overdose en même temps que sa petite sœur, Elena est confiée à Marco et Clelia, qui l’élèveront dans le respect et l’amour. C’est d’ailleurs dans cette même famille qu’elle rencontre Massimo, placé aussi. Ils se considèrent aujourd’hui comme frère et sœur. Leur enquête va éveiller beaucoup de souvenirs chez Lidia. Les sentiments de chacun sont très bien traduits par l’auteur. On sent le poids de leur passé.
Les chapitres alternent entre l’enquête et X à l’hôpital. Plus on avance dans l’histoire, moins on arrive à trouver un coupable. Il faut vraiment arriver au bout pour enfin avoir une réponse.
Par contre, je trouve qu’il y a un certain déséquilibre dans ce roman. En effet, l’auteur s’est plus intéressé à Mattéo, à Lidia qui semble de son côté être harcelée et sur la relation qu’ils tentent de construire. Le meurtre d’Elena, même s’il est le sujet principal, passe au second plan. Finalement, quand les réponses arrivent, des questions restent en suspens : pourquoi a-t-elle réellement été tuée, qui était le meurtrier pour elle ? On peut également se demander ce qui incite Matteo à dessiner, le fait qu’il voit les morts nous ramène à des questions de foi. Y croit-on ou pas ?
La fin m’a aussi laissée perplexe et m’a même mis mal à l’aise. Est-elle l’introduction d’une suite ? Est-ce à nous d’imaginer les réponses ? La conclusion de tout cela est-elle la manifestation de différentes folies rencontrées tout au long de la lecture ? #LAMORTENFACE est un thriller angoissant, bien écrit, qui passionne, mais qui amène aussi à se poser beaucoup de questions. Un thriller complexe qui j’espère aura une suite pour ne pas nous laisser frustrés.
Sortie le 14 novembre 2024

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Une jeune femme est assassinée. Aucun témoin. Et pourtant un adolescent enfermé dans un centre psychiatrique fait son portrait la nuit même de sa mort. Quel lien peut exister entre eux ?

Antonio Lanzetta nous emmène dans une enquête où le rationnel ne suffit pas.
Sans tomber dans le fantastique, loin de là, l'auteur nous propose une piste où l'inexpliqué tient une belle part. Que l'on croit ou pas aux dons de médiumnité, le récit est totalement crédible et impossible à lâcher sans en connaître le dénouement.

Je me suis régalée à cette lecture où les personnages, que ce soit Lidia ou le jeune X, sont émouvants de part leurs fêlures. Un être brisé peut continuer à avancer malgré la douleur, c'est une belle leçon de vie.

La trame de l'histoire est très bien construite, ne laissant jamais entrevoir la révolution de l'affaire avant la toute fin.

Un roman et un auteur à découvrir.

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Matteo est interné depuis des années. Il n'a pas eu de contact avec l'extérieur depuis qu'il a été extrait de la maison "des horreurs". Il a dessiné une jeune femme.
Le corps de cette femme a été retrouvé quelques jours plus tôt.
Les personnages ont des personnalités complexes comme Lidia, l'expert-psy, qui a trouvé sa famille assassinée.
Elle est attachante, son côté humain ressort beaucoup dans sa manière d'aborder l'enquête.
Le mystère de l'enquête n'est pas forcément rationnel. Chacun peut interprété certains passages selon ses croyances.
Ce roman a une fin qui nous laisse avec beaucoup de questions sans réponse. (et qui laisse présager une suite ? )
Merci à #netgalley pour m'avoir permis de lire ce roman.

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Je remercie tout d’abord l’auteur de m’avoir permis de lire son roman par le biais de Netgalley.

C’est le premier roman que je lis de cet auteur et je dois dire que je ne suis pas déçue. En règle générale j’aime bien les polars et celui-ci est tout simplement addictif. Il est sombre, inquiétant, il fait travailler les méninges, tout ce que j’adore.

Le personnage de Lidia est très complexe et j’apprécie le fait de découvrir son passé au fur et à mesure des pages. J’ai été très intriguée par le fait que son corps réagit beaucoup avec l’ambiance du lieu où elle se trouve et maintenant que j’ai terminé la lecture, je veux un autre tome, je veux connaitre la suite de son histoire !!!!!

J’ai été beaucoup plus intriguée par Matteo/X en revanche. Son personnage est tellement « touchant » je trouve malgré ce qui s’est passé dans son enfance. On ressent de la compassion pour ce jeune homme très perspicace et très intelligent. Je trouve qu’il manque des informations sur son passé mais je pense qu’on pourrait fortement le revoir dans un autre roman tout comme Lidia.

Ce roman nous tient en haleine tout du long et le suspense est intense. L’alternance entre lidia et Matteo/X est très bien faite et permet d’avoir une vision d’ensemble de l’histoire. Je me suis même fait mes « hypothèses » personnelles en espérant avoir compris le dénouement avant d’avoir fini le livre. Finalement j’étais à mille lieux de cette fin. Je n’aurais pas émis de doutes sur ce personnage en particulier.

Même si l’histoire parait un peu longue au cours des premières pages, elle finit par s’accélérer jusqu’au bout, un peu comme une musique. J’ai trouvé ça très intéressant.
C’est un très bon roman que vous recommande vivement mais attention à avoir le cœur accroché car certaines scènes sont un peu perturbantes.

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Alors, c'est un thriller captivant, que j'ai dévoré en une journée tant j'étais impatiente de connaître la fin. Les personnages sont bien construits, tout comme l'intrigue, mais le dénouement de l'histoire me laisse sur ma faim. Le criminel a été arrêté, mais le motif de son meurtre reste flou. Je me demande s'il y aura une suite ?

Le personnage de Mattéo est complexe ; j'aurais aimé avoir plus de précisions sur sa situation et sur l'origine de ses dons. Quant à la psychologue Lidia, elle semble également avoir un problème psychologique, mais cela est, selon moi, assez mal développé.

Un grand merci, toutefois, à NetGalley et à la maison d'édition Méra pour cette lecture.

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J'ai lu "La mort en face" de @_antoniolanzetta_ aux @meraeditions

Le meurtre d'une jeune femme retrouvée sur une plage. Un jeune homme, Mattéo, de 17 ans interné dans un service de psychiatrie.
Ce dernier réalise des dessins de la victime sans ne l'avoir jamais vu.

Quel lien existe t-il entre cette jeune femme, et Mattéo victime d'une horreur familiale alors qu'il était âgé de 7 ans.

C'est ce que vont chercher à comprendre le commissaire Massimo Trotta et à Lidia Basso, psychologue légiste et consultante auprès de la police.

Je n'en dirais pas plus sur ce polar haletant, que j'ai dévoré. L'intrigue est palpitante, captivante. On alterne l'histoire entre la tragédie actuelle, et le passé sombre et troublant de Mattéo.

L'histoire est rythmée à couper le souffle. Le final est grandiose, on en redemanderait presque.

Une plume addictive et un polar que je vous conseille de découvrir le 14 Novembre prochain date de sortie.
@_antoniolanzetta_ est un auteur d'intrigue incroyable.

Ce polar est une pépite.
Merci @netgalleyfrance et aux @meraeditions de m'avoir permis de découvrir ce livre incroyable.

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lamortenface


« Les expériences,les émotions et les souvenirs désagréables que nous nous efforçons d’éviter lorsque nous sommes éveillés reviennent nous hanter la nuit sous la forme de cauchemars par les processus électrochimiques de notre cerveau. «

Dès les premières pages l’auteur nous happe avec le meurtre atroce d’Elena Perna jeune femme de 19 ans, retrouvée morte sur la plage de salerne. Une mort monstrueuse, violée, frappée à la gorge avec un objet tranchant. Elle s’ést étouffée avec son sang.

Massimo Trotta, policier est appelé sur les lieux du crime. Ainsi que Lidia Basso, consultante pour la police et, psy maître de conférence à l’université. Nos deux équipiers ont un passé traumatique. Ils ont été recueillis à une période différente de leur vie. par Clélia libraire encore aujourd’hui et son mari Marco. Massimo et Lidia se considèrent comme frère et sœur et prennent soin l’un de l’autre.

Tout le long de l’enquête, l’auteur nous distille quelques indices concernant leur passé. Des personnages forts, mystérieux, attachants.

Il y a aussi Matteo ou X, enfermé à Santacrose, Institut Psychiatrique pour Adolescents, depuis dix ans. Le jeune homme de bientôt 18 ans au passé sanglant, a subi des abus indescriptibles, la noirceur humaine, les mots n’existent même pas pour désigner l’abomination qui entoure l’enfant. Malgré tout ce flou autour de lui on ne peut s’empêcher d’être empathique, d’être en souffrance face à la détresse et la peur quand Matteo pense à « la ferme de l’horreur », surnom tristement célèbre du lieu ou il a été retrouvé. Matteo reste dans son monde, il interiorise pour ne pas laisser les ombres l’envahir, pour ne pas laisser la violence s’emparer de son âme. On aimerait l’aider, l’entourer de nos bras, le sortir de la nuit, l’aimer, effacer les abymes de son passé.

Matteo interpelle la curiosité des enquêteurs. Le soir de la mort d’Elena Perna il a frénétiquement dessiné le visage de la jeune femme, impensable puisque Mattéo est enfermé. Et ne communique quasiment pas.

» l’oubli est l’un des fondement de l’autopreservation de l’être humain «

Une enquête complexe que Massimo et Lidia décortiquent au scalpel . Une enquête qui réveille chez la jeune femme des réminiscences enfouis. Le poids du passé.

Antonio Lanzetta, avec brio alterne les chapitres courts en donnant la voie à Lidia et le garçon. Les deux personnages sont fascinants autant dans leur passé que leurs psychés tourmentés, torturés. Ils portent en eux une souffrance qui les relient.

uite…je l’espère. A lire …

Absolument

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Un enfant retrouvé dans une maison remplie de cadavres, une professeure hantée par de sombres souvenirs, le meurtre d'une jeune femme sur une plage. Ces trois histoires se croisent et s'imbriquent, dans une ambiance sombre. Avec un lien avec la psychologie, nous suivons une enquête inquiétante.
La Mort en face est un thriller où l'on se met à douter de tout et de tout le monde. C'est une bonne lecture, même si la fin apporte un certain nombre de questions nouvelles.

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Coup de Cœur !

Après le succès de son roman hypnotique L'homme sans sommeil, Antonio Lanzetta nous entraine au bord de l'abyme de la folie avec son nouveau thriller psychologique horrifique La Mort en face !
A découvrir dès le 14 novembre !

Âmes sensibles s'abstenir ! Je conseille ce roman tout particulièrement aux fans de Stephen King ou de Riley Sager.

« Un roman sombre et captivant qui tient le lecteur en haleine jusqu’à son final époustouflant. » - Il Mattino

« Un roman qui vous prend aux tripes et dont il n’est pas facile de se défaire, même après avoir fermé le livre. » - Milano Nera

La folie cache parfois de sombres secrets...

Quand le corps sans vie d’Elena Perna, dix-neuf ans, est retrouvé sur une plage de Salerne, l’affaire est confiée au commissaire Massimo Trotta et à Lidia Basso, psychologue légiste et consultante auprès de la police. L’enquête prend aussitôt des contours pour le moins inquiétants lorsque Lidia et Massimo reçoivent un appel de Santacroce, un établissement pédopsychiatrique : Matteo, dix-sept ans, fait depuis des jours des dessins qui semblent représenter la jeune fille assassinée. Sans l’avoir jamais vue, car dans ce service de Santacroce, personne n’a de contact avec l’extérieur.

La personnalité insaisissable du garçon fascine Lidia, mais c’est surtout son passé qui l’intrigue : une histoire marquée par une souffrance indicible et une violence inimaginable, connue dans les chroniques sous le nom de la « Maison de l’horreur », sur laquelle planent encore des questions destinées à ne pas trouver de réponses. Quel lien peut-il y avoir entre Elena et Matteo ? Et pourtant, dans ses hallucinations semble se cacher la clé qui permettra d’identifier le meurtrier…

Je remercie @Meraéditions et @NetGalleyFrance de leur confiance.

Comme j'avais beaucoup aimé L'homme sans sommeil, j'avais hâte de découvrir La Mort en face et, encore une fois, le style fluide, la plume addictive de l'auteur et l'atmosphère gothique de ce thriller psychologique m'ont totalement envoûtée. J'attends avec impatience une suite possible car le dénouement laisse le lecteur dans l'expectative, ce qui est un peu frustrant. L'attente va être longue !

Si vous avez lu L'homme sans sommeil, vous retrouverez l'atmosphère anxiogène de l'hôpital psychiatrique où un jeune garçon, que l'on a appelé Mattéo car il ne connaissait pas son nom, est interné depuis dix ans. A l'âge de sept ans, il a été accusé de deux meurtres sordides d'une violence extrême dans la "maison de l'horreur".

L'intrigue s'ouvre sur le point de vue de Matteo qui fait un cauchemar récurrent : il voit une jeune femme agonisante, avec une plaie béante à la gorge, qui l'appelle à l'aide. Alors qu'il dessine cette scène d'horreur, le commissaire Massimo Trotta retrouve le cadavre d'Elena Perna sur la plage de Salerne. La psychiatre Lidia Basso aide Massimo à résoudre cette enquête qui va faire resurgir les fantômes de son passé longtemps refoulés.

La structure narrative de ce roman choral alterne entre le point de vue de Matteo et celui de Lidia, ce qui permet de préserver le suspense de manière efficace jusqu'au twist final déroutant. Ces deux personnages sont comme les deux facettes d'un même miroir car tous deux ont été victimes de maltraitance pendant leur enfance et ils en gardent des séquelles. Ils sont hantés par des souvenirs douloureux qui les entrainent au bord de l'abyme de la folie.

Dans ce chiaroscuro, ce clair obscur, où Matteo sombre peu à peu dans les ténèbres, Lidia tente de faire toute la lumière sur ces deux affaires qui se font écho : celle de Pietralta avec sa maison de l'horreur et celle du meurtre sordide d'Elena Perna sur la plage de Salerne. J'ai bien aimé l'ambiance paranormale qui brouille les pistes entre rêves et réalité, entre hallucinations et faits réels. La fin laisse beaucoup de questions en suspens et ce roman vous hante longtemps après avoir refermé la dernière page. Vivement le prochain !

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J'ai passé un bon moment avec cette lecture sombre mais fluide, aux chapitres courts alternants la vie et les pensées de chaque personnage. J'ai aimé les personnages attachants et leur passé souvent difficile. J'ai apprécié le développement de la psychologie des personnages par rapport à leurs traumatismes. J'ai adoré le début du roman qui démarre fort avec une jeune fille morte retrouvée sur une plage et le fait que tout se met en place assez vite pour débuter l'enquête.
J'ai trouvé que le crime à résolver passe au deuxième plan tellement la vie de X dit Matteo et de Lydia sont mise en avant. C'était prenant mais peut-être dommage pour la résolution de l'enquête... Et puis il y a cette touche de surnaturel qui m'a plutôt bien plue même si elle m'a laissé sur des doutes...
Et pour moi, le point négatif qui m'a laissé sur ma faim c'est que la fin est ouverte et qu'il me manque pas mal de réponses à mes questions....
De manière générale, je déteste les fin ouverte!
A moins que cela présage un tome 2 ?

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Le commissaire Massimo Trotta et Lidia Basso, psychologue légiste et consultante auprès de la police, sont confrontés à une enquête peu commune. En effet, une jeune fille, Elena Perna, est retrouvée assassinée sur une plage de Salerne. Parallèlement, un garçon de 17 ans, Matteo, enfermé dans un centre de pédopsychiatrie, dessine le visage de la victime. Pourtant, ce dernier n’est pas sorti de l’établissement…

J’ai lu ce thriller d’une traite ! Comme toutes les publications de cet éditeur, celle-ci est addictive ! Impossible de m’en détacher, voulant absolument savoir quel était le lien entre Elena et Mattéo. Il y a bien un peu de fantastique ou de paranormal, – appelez cela comme vous voulez-, mais cela ne m’a pas dérangée dans la mesure où cela permettait de mieux comprendre l’enquête. Je ne connaissais pas cet auteur. J’ai apprécié son écriture fluide et très agréable à lire.

Bref, une belle réussite !

Un grand merci à Netgalley et aux éditions MERA pour cette très belle découverte.

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Un très bon thriller aux portes de la folie par moment mais le suspense nous maintient en haleine jusqu’aux dernières lignes

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La Mort en Face est un thriller psychologique avec une touche de surnaturel.

Les personnages sont variés, et le duo Lidia-Massimo fonctionne bien : l’un est terre-à-terre et factuel, tandis que l’autre garde l’esprit ouvert à d’autres interprétations. Matteo, quant à lui, se démarque des autres, autant par son vécu que par ses capacités.

Tout au long du roman, je me suis demandé où l’auteur voulait nous emmener.
Comme plusieurs éléments du récit, la fin est ouverte à diverses interprétations. Je m’interroge encore, sans être certaine de ce que je veux y voir, croire, ou comprendre.

⭐️⭐️⭐️⭐️ Pour l’intrigue, le dénouement et la touche de médiumnité bien dosée !

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▫️Ce livre est un thriller psychologique

⚕️les chapitres sont très courts et l'écriture est fluide

⚕️une tempête se déclenche, un petit garçon enfermé à clefs dans sa chambre, un homme présent et la porte qui est entrouverte, il lui fait peur et lui repère sans cesse qu'il est venu pour plus qu'on lui fasse du mal

⚕️Lidia est professeur, mais aussi auteure du livre "les racines du mal" qu'une étudiante lui demande de dédicacé

⚕️Massimo a grandit avec Lidia dans la même famille d'accueil

⚕️l'histoire se déroule à Fisciano, le campus de l'université est à Salerne. En Italie

⚕️ Lidia est aussi psychologue, Massimo l'amène sur une scène de crime

⚕️une jeune étudiante de 19 ans a été tuée alors qu'elle rentrait du travail

⚕️Massimo est marié avec aurora et ils ont 2 filles (Tiziana et Martina). Aurora et Lidia sont amies depuis l'université

⚕️Lidia a rompu avec Carlo. Elle vit seul dans son petit appartement. Kafka son chat lui tient compagnie

⚕️dans un hôpital psychologique, X qu'on appelle Matteo vois des morts... il vois selena la jeune fille tuée sur la plage...

⚕️Elena avais été appeler pour travailler ce soir là mais elle ne voulais pas parce qu'elle avait un examen très tôt le lendemain. Ces parents lui ont conseillé d'accepter pour souffler un peu....

⚕️Elena avais repousser un garçon : Giovanni Lanza

⚕️sa petite sœur s'appelle Anna. Leur mère était une droguée, elle meurt d'une overdose. Et c'est comme ça que lidia finit en famille d'accueil.

⚕️on y suit leur enquête pour la mort de elena qui les amène souvent à voir Matteo

⚕️une enquête rudement mener, la fin est déroutante

⚕️un livre qui encore une fois ma filer froid dans le dos mais j'ai quand même beaucoup apprécier ma lecture

⚕️je le conseille pour ceux qui aime beaucoup les thrillers, personnellement j'ai lu que en journée haha pas le soir

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« La mort en face », il faut savoir la regarder droit dans les yeux, même si c’est à travers un prisme qui modèle la vérité.

Le prisme dont le parle, c’est l’âme torturée de Mattéo, qui à vu la mort de Elena. La folie, le flou, les méandres sombres de secrets cachés, comment trouver la vérité dans ce fatras psychiatrique.

La construction de ce roman qui alterne les points de vue de Lidia, une des enquêtrices, et Matteo est parfaitement maitrisé pour offrir au lecteur un suspense haletant. Il y a un air de paranormal qui participe à l’ambiance oppressante qui va nous suivre jusqu’au final très surprenant

L’ambiance parfois irrespirable, opprimante, anxiogène à souhait était déjà présente dans « L’homme sans sommeil » que j’avais beaucoup aimé. Mais ici on est encore un cran au-dessus, et ce roman est digne des plus grands auteurs du genre.

Je me suis régalé lors de cette lecture, qui est un vrai coup de cœur.


@Meraéditions et @NetGalleyFrance

#LAMORTENFACE #NetGalleyFrance

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☠🖌La mort en face🖌💀
Antonio Lanzetta
Mera Editions
Date de parution : 14/11/2024
Merci @netgalleyfrance et @meraeditions pour le SP numérique
Note : 5 / 5

Résumé :

Quand le corps sans vie d’Elena Perna, dix-neuf ans, est retrouvé sur une plage de Salerne, l’affaire est confiée au commissaire Massimo Trotta et à Lidia Basso, psychologue légiste et consultante auprès de la police. L’enquête prend aussitôt des contours pour le moins inquiétants lorsque Lidia et Massimo reçoivent un appel de Santacroce, un établissement pédopsychiatrique : Matteo, dix-sept ans, fait depuis des jours des dessins qui semblent représenter la jeune fille assassinée. Sans l’avoir jamais vue, car dans ce service de Santacroce, personne n’a de contact avec l’extérieur. La personnalité insaisissable du garçon fascine Lidia, mais c’est surtout son passé qui l’intrigue : une histoire marquée par une souffrance indicible et une violence inimaginable, connue dans les chroniques sous le nom de la « Maison de l’horreur », sur laquelle planent encore des questions destinées à ne pas trouver de réponses. Quel lien peut-il y avoir entre Elena et Matteo ? Et pourtant, dans ses hallucinations semble se cacher la clé qui permettra d’identifier le meurtrier…

Avis :
✒Pour la 2ème fois avec cet auteur, je ressors de ma lecture comme envoutée. J’adore cet auteur, c’est une certitude.
✒Ce thriller est court, 249 pages, mais d’une efficacité redoutable.
✒L’auteur nous plonge en plein dans cette enquête, joue avec nous.
✒ La fluidité de la plume de l’auteur contribue à en faire un thriller psychologique de haute volée.
✒ L’alternance des points de vue est d’une maitrise parfaite.
✒Fans de Stephen King, ne passez pas votre chemin vous allez succomber.

Trois bonnes raisons de lire ce livre :

❣Une petite pépite
❣Un thriller court mais terriblement efficace
❣Brillantissime

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Sur la plage de Salerno, le corps sans vie d’une jeune femme prénommée Elena est retrouvé.
Peu de temps après cette découverte, la police est contacté par un centre pédopsychiatrique : un jeune pensionnaire fait des dessins mystérieux.
Ceux-ci semblent représenter Elena…Pourtant, ils ne sont jamais rencontrés…

Dès les premiers chapitres, j’ai été plongé dans une ambiance sombre et mystérieuse qui m’a captivé.
L’histoire se déroule principalement dans la région de Salerno et l’auteur dévoile une facette bien éloignée des décors de cartes postales.
Grâce à des personnages tout en nuance, il réussit à nous montrer une image captivante de la région.

L’auteur mêle avec brio le fantastique et le polar de manière harmonieuse.Cela crée une belle combinaison agréable à lire.

Le récit à plusieurs voix ajoute une dynamique et elle permet d’appréhender l’histoire sous différents angles. Cela rend le récit prenant. De plus, les chapitres courts ajoutent du rythme et donnent envie d’en lire plus.

En bref, la fin ouverte laisse entrevoir une suite…
J’ai hâte de retrouver ces personnages et de plonger à nouveau dans cet univers noir et quelque angoissant!

Merci @netgalley et @meraeditions pour votre confiance et pour la découverte de ce roman.

Une belle découverte!

Et vous, tentés ?

#LAMORTENFACE #netgalleyfrance#antoniolanzetta #meraeditions#salerno#polar#fantastique#addictpolar #lecturenovembre2024

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Vous reconnaissez un bon polar lorsque le résumé vous a mené en bateau et lorsque l'auteur a fait travailler vos méninges.

Je pense comme beaucoup qu'on s'est voilé la face croyant que cela allait être une simple enquête de meurtre: retrouver l'assassin de cette jeune femme Elena morte.
Mais pas du tout.
Pendant leur enquête Massimo et Lidia vont devoir aussi se pencher sur une affaire qui a laissée des marques, en faisant la connaissance d'un jeune garçon Matteo, un garçon qui a vécu l'enfer dans une ferme. Mais pourquoi est-il lié à l'affaire? En effet, il est enfermé et n'a jamais rencontré Elena.
C'est ce que Lidia essaye de découvrir et c'est là qu'il va falloir faire preuve d'ouverture d'esprit.

Un thriller angoissant, voilà ce que vous avez entre les mains. Les rencontres entre Lidia et Matteo sont surprenantes, ce que vous apprenez sur sa vie vous glace le sang. Mais il faut toujours avoir l'esprit ouvert même s'il faut des faits, des preuves.
Est-ce que Lidia est plus sensible? Pour travailler sur des affaires comme celle ci, oui. Pour avoir vécu dedans des familles d'accueil , oui, pour avoir eu un ex qui a réussi à vous mettre plus bas que terre, alors que vous souffriez, oui.
En alternant le point de vue de ces 2 personnes on se sent aussi proche de Matteo.

Comment un garçon peut dessiner une scène de crime? Laissez donc votre esprit grand ouvert, car tout ce que vous pensez croire n'est peut être qu'illusion.

Enfin (et sans jeu de mot) parlons de la fin. Elle vous désarçonnera comme moi elle m'a désarçonnée.

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Une excellente lecture. Si je devais la décrire en un mot, ce serait atypique.
Le corps d’une jeune fille est découvert sur une plage de Salerne. L’enquête est confiée au commissaire Massimo Trotta, aidé par Lidia Basso, psychologue. Quelque chose de tout à fait banal me direz-vous.
Oui, mais…
Le livre s’ouvre sur un garçon dont on ne connait rien. Ni l’âge, ni l’endroit où il se trouve. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il voit une jeune femme ayant une plaie à la gorge et qu’il la dessine.
Ce n’est qu’ensuite qu’on apprend le meurtre. Difficile de ne pas faire le rapprochement entre les deux. Sauf que, comme on l’apprend très vite, ce jeune Mattéo, 17 ans, est enfermé dans un établissement pédopsychiatrique sans aucun contact avec l’extérieur… Intrigant, n’est-ce pas ? Ça ne peut qu’éveiller la curiosité et soulever des questions…
Autre élément atypique, le duo Massimo-Lidia. Ils n’ont aucun lien de parenté mais se considèrent comme frère et sœur. Ils ont été élevés par la même famille d’accueil, des gens aimants et bienveillants qui les ont aidés à se (re)construire.
Là où le récit est également étonnant, c’est que s’il y a bien une enquête policière, elle est quelque peu supplantée par la découverte du passé de ces trois protagonistes. Des infos données « au compte-goutte », avec des chapitres consacrés à Mattéo, d’autres à Lidia et à l’enquête. C’est très bien fait. L’auteur ne semble pas s’appesantir sur ces infos, ce n’est pas insistant et pourtant c’est marquant. Les personnages sont complexes, fouillés et travaillés. Pleins de failles (je vous laisse les découvrir…) que l’auteur exploite pour nous donner l’envie d’avancer. Et ça fonctionne très bien. Une atmosphère sombre, qui finit par peser sur les épaules, et pourtant un livre que j’ai eu du mal à poser, curieuse de savoir, de comprendre. C’est rythmé sans l’être, un ressenti difficile à expliquer.
J’ai découvert Antonio Lanzetta avec L’homme sans sommeil. J’avais écrit « une lecture déroutante mais excellente ». C’est encore le cas ici, fin comprise.

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Nous sommes à Salerne, en Italie. le corps d'une jeune fille de 19 ans, Elena, la gorge transpercée, a été retrouvé sur la plage. Au même moment, Matteo, 17 ans, interné dans un service psychiatrique, dessine de façon obsessionnelle le visage d'Elena qu'il n'a jamais vue. Ce garçon a un passé terrifiant : seul rescapé dénutri, violenté, d'une tuerie, où ont été retrouvés deux corps transpercés de coups de couteau, une jeune femme pendue depuis plusieurs mois et un corps momifié, qui est le seul à n'avoir pas été identifié. Est-il coupable?
L'enquête est confiée à Massimo, commissaire de police assisté de Lidia, psychologue qui fait des recherches sur les psychoses criminelles et les personnalités multiples. Les deux affaires, la tuerie dix ans auparavant et la mort d'Elena sont-elles liées? Comment le passé traumatique de Lidia peut-il interférer dans l'enquête?
Le livre alterne les narrateurs, Lidia et Matteo dont les pensées viennent compléter les éléments de l'enquête, les éclairant souvent et parfois les obscurcissant.
Ce thriller est angoissant avec les visions horribles qui assiègent Matteo. On ne sait pas si on est dans un cauchemar ou dans la réalité ce qui m'a fait penser au monde de folie d'Edgar Allan Poe. Nous sommes en lisière du paranormal, de la parapsychologie : alors que j'y suis assez réfractaire dans la vraie vie mais aussi en littérature, l'auteur est arrivé à m'attirer, me prendre dans ses filets et me captiver; grâce à son talent, il nous fait ressentir les angoisses des personnages mais est même parvenu à transmettre la peur à la lectrice que je suis.
Je regrette que de nombreuses questions soient restées sans réponse comme, par exemple, qui était l'homme momifié retrouvé dans la ferme
? Il y en a bien d'autres; est-ce le signe d'une suite? Je l'espère.
Je n'avais pas fait attention au sous-titre de ce thriller "La folie cache parfois de sombres vérités" et pourtant tout est là. Soyez prêt(e)s à côtoyer la folie en ouvrant ce thriller addictif.

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LA MORT EN FACE de Antonio LANZETTA
Publié aux éditions MERA
Sortie le 14 Novembre 2024
325 PAGES

** Résumé : **

La folie cache parfois de sombres vérités.

Quand le corps sans vie d’Elena Perna, dix-neuf ans, est retrouvé sur une plage de Salerne, l’affaire est confiée au commissaire Massimo Trotta et à Lidia Basso, psychologue légiste et consultante auprès de la police. L’enquête prend aussitôt des contours pour le moins inquiétants lorsque Lidia et Massimo reçoivent un appel de Santacroce, un établissement pédopsychiatrique : Matteo, dix-sept ans, fait depuis des jours des dessins qui semblent représenter la jeune fille assassinée. Sans l’avoir jamais vue, car dans ce service de Santacroce, personne n’a de contact avec l’extérieur. La personnalité insaisissable du garçon fascine Lidia, mais c’est surtout son passé qui l’intrigue : une histoire marquée par une souffrance indicible et une violence inimaginable, connue dans les chroniques sous le nom de la « Maison de l’horreur », sur laquelle planent encore des questions destinées à ne pas trouver de réponses. Quel lien peut-il y avoir entre Elena et Matteo ? Dans ses hallucinations semble se cacher la clé qui permettra d’identifier le meurtrier…

** Mon ressenti : **

J’ai lu ce roman d’une traite tellement l’histoire m’a prise dans ses filets. La plume de l’auteur va vous embarquer totalement et vous tournerez les pages sans vous en rendre compte. Ce roman est aussi captivant que troublants.

On frôle la frontière du paranormal qui s’intègre totalement dans le récit. On vogue entre deux et j’ai trouver cela fort bien mener.

On ressent les émotions de personnages et on vit l’histoire avec eux. L’auteur tisse la toile autour de deux narrateurs, l’enquêtrice et le jeune garçon, cela permet de compléter et d’avancer sur le récit.

Ce roman est sombre, très sombre et vas vous hanter longtemps même après votre lecture.

Je ne vous en dis pas plus car je pense réellement qu’il ne faut pas trop en savoir avant de plonger dans le livre et dans l’horreur de cette histoire.

Ce mélange de réalité, ténèbres et hallucinations est une réussite totale. Bravo à l’auteur et merci pour cette lecture si incroyable.

Ce n’est pas le premier roman que je lis de cette maison d’éditions, j’en ai lu 3 et 3 coups de cœur !!!! Je vais continuer à dévorer leur roman. Si vous cherchez des romans noirs, très noirs et intense, je vous la conseille les yeux fermés.

Je tiens à remercier les éditions MERA pour leur confiance et l’envoie du service de presse via la plateforme NETGALLEY.

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