Qu'à jamais j'oublie

Ce fut une bien belle surprise que cette lecture. Il s’agit de mon premier roman de Valentin Musso. J’ai toujours évité de lire des romans de cet auteur avec un a priori assez négatif sur lui sans vraiment savoir pourquoi. Devant les critiques élogieuses que j’ai vu passées ces derniers temps sur la blogosphère, je me suis lancée pour mon plus grand bonheur.

Il faut dire que dès les premières lignes, on est complètement happé : pas de temps mort dans cette histoire, une écriture fluide, une intrigue lancée dès les premières pages et des aller-retour dans le passé et le présent.

En réalité, ce roman m’a fait penser à ceux de Kate Morton : cette auteure joue souvent sur les secrets de famille. Les enfants voire petits-enfants se mettent en quête de comprendre le passé de leurs aïeux. C’est le cas ici.

La mère, Nina, tue un homme dans un hôtel où elle séjournait en vacances. D’après son fils, Théo, elle ne le connaissait pas mais n’est pas vraiment sûr de lui puisqu’il reconnaît lui-même qu’il connaît très peu du passé de sa mère. Il va alors interroger sa tante paternelle à ce sujet. Sa tante, peu prolixe, va glisser une photo de sa mère dans un paquer d’autres photos. Il va alors s’attacher à chercher d’où vient cette photo, et savoir qui est la personne qui l’accompagne sur la photo.

Cette photo va l’emmener jusqu’en Suisse où il va découvrir un passé qu’il était loin de soupçonner. Ce passé repose sur des faits réels et l’auteur a dû se documenter sur ces faits-là. L’auteur insiste tout de même pour nous rappeler que l’œuvre qu’il a écrite est une œuvre de fiction et que les faits qu’a subi sa mère ne repose que sur son imagination. Mais, des commissions d’enquêtes suisse ont pu révéler des faits s’en rapprochant.

L’auteur parsème son roman de rebondissements, si bien qu’à la fin, on est quasiment surpris à chaque chapitre. Quand on pense qu’on en a fini, on a encore une toute dernière surprise.

Non réellement, ce fut une bonne lecture. Je dirais même un coup de cœur ! Je continuerai à lire cet auteur !

Je remercie Netgalley et les éditions du Seuil pour cette lecture.

Une histoire de secret de famille sur des bases historiques réelles qui accentuent les émotions que l’on peut avoir pour les personnages. J’ai beaucoup aimé ce thriller psychologique qui parle de famille, d’amitié, de secrets et d’histoire, qui nous tient jusqu’à la fin aussi bien choquante que surprenante.

Et si toute notre existence était basée sur un mensonge?…
Nina est la veuve d'un célèbre photographe… lors d'un week-end dans le sud de la France, elle va suivre un homme qui retourne dans sa chambre d'hôtel et sans plus d'explications, le poignarde…
Pourquoi ce geste? Est-ce un acte de folie? Une erreur? Une vengeance?
Nina n'a dira jamais rien…
Son fils Théo engage un avocat et suit toutes les pistes qu'il peut, afin de trouver un lien quelconque entre sa mère et cet homme qu'elle a tué. Il va découvrir quelque chose qu'il n'aurait jamais imaginé… quelque chose qui va bouleverser son existence…

Roman qui se base sur des faits réels… cela interroge forcément. Les années 80, c'est hier, comment cela est-il possible?
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur que je découvrais avec ce roman. J'ai apprécié l'intrigue et la révélation finale. On est sur deux temporalités et l'auteur joue avec cela tout au long du récit.
On est dans des secrets de famille, des drames transgenerationnels et des silences qui pèsent parfois trop lourds…
Merci à #netgalleyfrance pour la découverte de cet auteur.

Qu’à jamais j’oublie de Valentin Musso
Quand Théo, est appelé en urgence car sa mère, Nina, veuve d’un photographe connue est arrêté pour tentative de meurtre, il va tout faire pour découvrir ce qu’il s’est passé.
Sa maman étant devenue mutique, il est obligé de chercher du côté de sa seule famille, la sœur de son papa décédé!
Et Théo va aller de surprise en surprise!
C’est un roman bien ficelé, haletant et original.
Il aborde les internements abusifs des ados en Suisse et toutes les maltraitances qu’elles pouvaient subir!
Un bon thriller que je conseille.

Tout comme avec Mary-Jane Clark ou Carol Higgins Clark, je dois bien avoué que j’ai longtemps éviter cet auteur à cause… de son nom de famille !
Grâce à NetGalley, j’ai eu l’opportunité de le découvrir avec son dernier roman, Qu’à jamais j’oublie, et l’ai saisie au vol.
Alors qu’elle se prélassait au bord de la piscine d’une hôtel de luxe, Nina, veuve d’un célèbre photographe, aperçoit un homme dont le visage lui est familier, le suit et le poignarde dans sa suite.
Appelé par la police, son fils Théo s’aperçoit alors qu’il ne connait sa mère qu’en surface et ignore tout de son passé, avant que celle-ci ne rencontre son père. Mis sur la piste d’un étrange bâtiment avec la découverte d’une vieille photo, il s’envole donc vers la Suisse, où il fait la connaissance de Marianne qui va l’aider à assembler les pièces de ce puzzle.
Et bien, j’ai été très agréablement surprise. Ce livre est un véritable page-turner qui démarre en fanfare avec une scène tellement troublante et qui entraîne tellement d’interrogations, qu’il en devient presque impossible à lâcher. Même si j’ai suivi avec entrain les recherches de Théo, j’ai été très émue par le personnage de Camille et les secrets enfouis dans cette famille. Les personnages sont travaillés avec beaucoup de justesse, les rebondissements placés idéalement de façon à ce que les éléments s’imbriquent ensuite à la perfection.
Une très jolie découverte pour moi !