Darius le Grand ne va pas bien
par Adib KHORRAM
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Date de parution 7 oct. 2021 | Archivage 7 oct. 2021
Éditions Akata | Young Novel
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Résumé
Darius Kellner parle mieux le klingon que le farsi. Et comme si sa vie sociale proche du néant n’était pas assez compliquée à gérer, il jongle tant bien que mal entre sa propre dépression et les critiques incessantes de son père. Mais quand ses parents lui annoncent un voyage en Iran, son quotidien bascule... Là-bas, il apprend à connaître son grand-père souffrant, sa grand-mère aimante et le reste de sa famille maternelle. Mais surtout, il rencontre Sohrab, le garçon qui va bouleverser sa vie. Avec lui, il apprend que des meilleurs amis n’ont pas à parler pour se comprendre. Sohrab l’appelle "Darioush" – la version perse de son prénom – et pour la première fois, Darius se sent accepté et lui-même.
Avec une écriture vivante, drôle et un poil cynique, Adib Khorram livre un texte plein de sensibilité autour de la dépression clinique d’un adolescent et de sa première rencontre avec sa famille maternelle, en Iran.
Darius Kellner parle mieux le klingon que le farsi. Et comme si sa vie sociale proche du néant n’était pas assez compliquée à gérer, il jongle tant bien que mal entre sa propre dépression et les...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782382122174 |
PRIX | 16,99 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Ce livre est une pépite ! On va suivre Darius, Américain d'origine Iranienne, adolescent souffrant de dépression, ayant une imagination sans limite et passionné du thé
Avec Darius on va se questionner, comme lui, découvrir l'Iran, découvrir sa famille, ses origines. Darius découvre l'amitié dans ce livre et c'est beau ! On va pleurer avec lui, rire aussi.
Je trouve que Darius est l'un des personnages où j'ai réussis à m'identifier énormément et je pense que je ne vais pas être la seule. Je ne peux que recommander le livre à tout le monde, il aborde des sujets très peu abordés encore, mais des sujets qui sont présents.
TW : dépression, harcèlement, idées suicidaires, dépression, grossophobie indirect. Racisme, islamophobie, mort d'un parent. Personne de la famille en phase 'terminal'( Le mot 'tumeur' est utilisé plusieurs fois)
P.S : N'hésitez pas à soutenir la sortie du livre, Akata s'engage à reverser 5% sur le prix de vente hors taxe de chaque tome à FRANCE DEPRESSION (du 7 octobre 2021 au 30 avril 2022)
La version originale de "Darius le Grand ne va pas bien" est sortie en août 2018. Je l'avais lue la semaine de sa sortie, en une ou deux fois seulement, tant j'avais été transporté par l'écriture d'Adib Khorram. Et depuis août 2018, j'espérais, dans mon coin, qu'un jour un.e éditeurice donnerait une chance à ce roman pour une traduction française.
Ce jour est arrivé.
Et quel bonheur.
Ce roman est important. C'est un texte fédérateur, sensible, généreux, d'une grande honnêteté. C'est un texte qui ose les larmes, les rires, qui ose la gêne et la colère dans ce qu'elles ont de plus sale parfois. C'est un texte qui vous emmène loin et qui pour autant vous garde en son cœur, bien au chaud, en sécurité. Je suis persuadé que la voix de Darius pourrait sauver tout un tas de gens. De tout âge.
En tant que personne atteinte d'une maladie mentale, en tant que garçon issu de plusieurs cultures mais qui n'a jamais pu faire face à ses racines parce que je n'avais ni la chance, ni l'argent, ni les mots. En tant qu'enfant qui a été élevé entre plusieurs langues, entre l'arabe l'italien et le français, mais qui aujourd'hui a tout perdu parce que personne n'a su lui enseigner les langues de ses racines. Pour tout ça, pour toutes ses parts de moi, je te remercie Delphine NGuyen, directrice de collection, et toute l'équipe d'Akata. Il était grand temps que Darius s'ouvre encore plus au monde. Merci. Merci de tout cœur.
Je tiens à remercier NetGalley et les Editions Akata – Young Novel pour m’avoir permis de découvrir ce titre en avant-première dont la sortie est prévue le 7 octobre.
Avant de commencer ma lecture je savais que "Darius le Grand ne va pas bien" parlerait de sujets douloureux (la dépression, le harcèlement, le racisme, la grossophobie, l’islamophobie, sentiment d’exclusion, …) et que ce serait une lecture difficile pour moi. Darius est un adolescent souffrant de dépression et victime de harcèlement à cause de ses origines iraniennes, qui voyage jusqu’en Iran pour faire la connaissance d'une partie de sa famille qu’il n’a, jusque-là, jamais rencontré.
Une fois cette lecture terminée je me rends compte que j’ai tellement appris grâce à Darius ! C’est agréable de découvrir l’Iran et sa culture avec lui. Même si je n’ai pas eu à traverser tout ce qu’il a vécu j’ai été en colère pour Darius, j’ai été blessée avec lui et j’ai pleuré avec lui. Il se cherche, il se questionne, il a peur mais c’est un personnage fort qui nous transmet tellement d’émotions ! On aime le voir avancer, obtenir des réponses et faire des rencontres incroyables.
C’est un roman important que je recommande vivement. J’ai hâte de pouvoir lire le prochain tome pour en apprendre davantage sur Darius, ses origines, sa famille et ses amis.
Darius le Grand ne va pas bien raconte l'histoire d'un adolescent américo-iranien, diagnostiqué pour une dépression chronique, qui, pour le première fois, va rendre visite à sa famille iranienne, notamment à son grand-père qui souffre d'une tumeur au cerveau. Il va là-bas découvrir un univers complètement différent, et se lier d'amitié avec Sohrab, le voisin de ses grands-parents.
Ce livre a été un véritable coup de coeur : c'est une histoire toute simple, presque universelle, qui est magnifiée par une plume subtile et touchante. Les personnages, surtout Darius et son père, sont extrêmement bien construits et on ressent réellement toutes les émotions qui les traversent. L'écriture brute, souvent drôle, souvent triste, capte dès les premières lignes l'attention du lecteur et je n'ai à aucun moment senti des longueurs.
J'ai également trouvé que ce roman offrait une belle immersion dans ce monde iranien, qu'on a souvent l'habitude d'appréhender via des prismes plus politiques. Cela m'a énormément intéressée et touchée de découvrir la famille de Darius, son histoire et son attachement à la vie de Yazd.
Ce livre aborde des sujets difficiles comme le cancer et la dépression de manière plutôt réaliste, mais reste malgré tout toujours dans la douceur, via une belle histoire d'amour, de famille et d'amitié. J'ai vraiment été bouleversée par la fin, et je lirais en tout cas la suite avec plaisir si elle est un jour traduite.
Merci infiniment aux éditions Ataka et Netgalley pour cette découverte.
Darius c’est le prénom d’un jeune adolescent d’un couple mixte , de père américain et de mère iranienne .
Darius ce n’est pas un prénom facile à porter pour cet adolescent si touchant qui souffre de dépression , de harcèlement par ses camarades .
Lorsque le père de sa mère tombe gravement malade , la famille décide de se rendre en Iran , L’Iran que Darius ne connaît absolument pas bien entendu .
Et les voilà qui arrivent dans la magnifique ville de Yazd .
Là bas , la dépression est un sujet tabou ou plutôt on fait comme si elle n’existait pas , Darius va se sentir démuni à l’arrivée en Iran et chose interpellante subira également du harcèlement.
Heureusement , il va se faire un ami …
Belle histoire d’amitié , le petit plus de cette histoire est l’évocation des merveilleuses villes d’Iran et de sa culture .
J'ai vraiment beaucoup aimé ce titre, j'ai adoré découvrir la culture iranienne et voir les paysages en même temps que Darius.
C'est un livre sur l'amitié, sur la famille, sur la santé mentale, sur l'importance de connaître ses racines, c'était très touchant. Darius se cherche, essaie d'apprendre à se connaître et trouver sa place... sans savoir que "sa place était vide" et que quelqu'un l'attendait.
J'espère avoir l'occasion de lire la suite en français un jour !
Il est assez rare d’avoir des romans sur l’Iran et sur la dépression, écrits par des personnes concernées, Darius en fait partie.
Darius est un adolescent d’origine iranienne, en surpoids, atteint de dépression et homosexuel. Il ne connait sa famille iranienne que par Skype, a une relation très compliquée avec son père (atteint lui aussi de dépression) et se fait harceler à l’école. Alors que son grand-père est atteint d’une tumeur, Darius et a famille vont aller pour la première fois en Iran pour les rencontrer. Là-bas, Darius va découvrir ses origines, un autre mode de vie, et surtout se découvrir lui-même.
L’histoire est intéressante car l’auteur décrit la vie dans un pays que l’on voit peu en littérature adolescente. On y découvre l’Iran loin de l’image qu’en renvoie la télévision, où la guerre, le terrorisme etc sont la base. Ici, c’est la famille et la vie du quotidien qui prime. Darius s’y épanouit et c’est un aspect très tendre de l’histoire que j’ai beaucoup apprécié. J’y ai découvert la culture iranienne et notamment les pratiques de taarof qui m’ont bien fait rire tant cela semble à des années-lumière de ce que je connais et comme ça me mettrait mal à l’aise de devoir le pratiquer !
L’autre aspect intéressant est l’omniprésence de la dépression de Darius avec tout ce que cela entraîne : la prise de médicaments, les réactions des personnes qui ne comprennent pas que ce soit une maladie, l’impact sur le quotidien et les relations avec les autres. Parler de la dépression est important car c’est trop souvent vu comme « un coup de mou » alors que c’est plus profond que ça et que c’est parfois difficile à déterminer soi-même ce qui déclenche les épisodes dépressifs. L’auteur, en faisant de son personnage principal et de son père des personnes atteintes de dépression, il replace la dépression dans le domaine du médical, du génétique et du scientifique, au même titre que d’autres maladies.
Darius est un jeune homme que j’ai bien aimé suivre, le voir s’ouvrir aux autres et à ses origines m’a touchée. Il évolue vraiment tout au long du livre, pas juste avec un élément déclencheur mais bien par petites touches. Sa relation avec Sohrab est belle et se développe aussi par petites touches, ce qui rend le tout plus réaliste que bien des relations dans d’autres romans adolescents.
La plume de l’auteur m’a parfois un peu perturbée car je ne la trouvais pas aussi fluide que je l’aurai souhaitée, mais ça participait à rendre le personnage de Darius plus particulier que s’il avait eu une écriture plus « mainstream ». Le tout donne un roman adolescent singulier mais hautement intéressant et drôle qu’il faut lire !
Par où commencer avec ce livre ? Je n’en sais rien parce que ce fut une lecture déroutante. Déroutante, mais positive. Totalement. Je tiens d’ailleurs à remercier de tout mon cœur les éditions Akata pour cette découverte (Delphine t’es une Queen !) Et Netgalley pour cette superbe lecture ♡
Darius est un adolescent attachant à souhait. Lui et sa santé mentale, ce n’est pas ça. Dépression, manque de confiance en soi, harcèlement. Même pas encore majeur et Darius doit faire face à une santé mentale plus que douteuse. Son quotidien est fait d’incertitudes. Et pour couronner le tout, Darius n’est pas vraiment à l’aise avec ses origines. Il est Iranien. Son quotidien purement américain va être totalement perturbé le jour où ses parents lui apprennent qu’ils vont partir quelques temps au pays : en Iran. Lui, le discret et renfermé, Darius va devoir prendre sur lui. Si chacun de ses proches sont adorables et à l’écoutent, personne ne comprend vraiment. Parce qu’on n’est pas censé avoir une mauvaise santé mentale quand on a l’âge de Darius. Mais c’est bien connu : les adultes n’y connaissent rien. Ils ne voient que le bout de leur nez.
« Mais peut-être que c’était suffisant. Parce que Sohrab savait qu’il pouvait pleurer devant moi. Il savait que je ne lui dirais pas de réfréner ses sentiments. Il se sentait en sécurité avec moi. Peut-être que c’était ce qui me plaisait le plus chez lui.»
En Iran, la vie est loin de l’American Dream. C’est du concret. C’est direct. C’est fort. Ca sent bon. On ressent tout. Darius découvre. Et surtout : il SE découvre. Il va rapidement se lier d’amitié avec Sohrab. Mais est-ce vraiment de l’amitié ou alors un coup de cœur comme on en a rarement dans une vie ? Ce qui est sûr c’est que Darius va apprendre sur lui-même pendant son séjour en Iran. Bien plus qu’il ne l’aurait cru.
Darius le grand ne va pas bien m’a fait pleurer. De douleur et de joie aussi. Tout au long de ma lecture j’ai TOUT ressenti. La détresse de Darius, mais aussi ses questions, ses hésitations, ses peurs. Darius est humain. Un vrai. Son quotidien c’est l’incertitude, la peur et le manque de confiance en soi. L’Iran va être le début de sa reconstruction. Adib Khorram ne passe pas par quatre chemins. Il va droit au but. La dépression est décrite de manière totalement juste et réaliste. Les réactions de Darius également. Tout au long de ma lecture, je n’avais pas cette impression de lire. Mais plutôt de me plonger dans l’intimité d’une famille qui a des secrets. Une famille humaine qui a besoin de comprendre et d’ouvrir les yeux. Darius le grand ne va pas bien est une merveilleuse ode à la vie et à l’adolescence. De celles qu’on n’oublie pas.
Darius lycéen américain est harcelé au lycée et se trouve en complet décalage avec son entourage dont il se pense incompris . Nous découvrons rapidement qu'il est sujet à une dépression et que son père est aussi traité pour la même pathologie. A l'annonce de la maladie de son grand-père maternel qui vit en Iran, Darius va pour la première fois faire le voyage en famille vers le pays d'origine de sa mère.
Le roman commence juste avant le voyage effectué par la famille de Darius et se déroule pendant toute la durée du séjour en Iran jusqu'au retour.
Ce voyage est non seulement un voyage dans un pays, une culture, une famille que Darius ne connaît absolument pas, mais aussi pour lui l'occasion d'effectuer une décentration de son attention de sa personne. En effet, Darius est obsédé par sa maladie, persuadé qu'il est incompris. Il va avoir l'occasion de s'ouvrir aux personnes qui l'entourent mais aussi aux personnes nouvellement rencontrées. Jusqu'à présent, il n'avait jamais pris en compte les sentiments, l'état d'esprit des autres, mais toujours observé le monde à travers ses propres difficultés. le déplacement du voyage va lui permettre de réfléchir à la place qu'il occupe au sein de sa famille et de ce fait de se libérer en partie des effets indirects de sa maladie. Une rencontre majeure d'un jeune homme de son âge va lui permettre d'expérimenter l'altérité, la rencontre de quelqu'un qui le comprend, avec qui partager ses difficultés, et pourquoi pas ses rêves ? Cette amitié suggère la possibilité d'autres sentiments qui sont juste évoqués. Darius s'il a fait du chemin vers plus de liberté ne paraît pas encore prêt à faire face a un autre aspect de son identité.
La fin du roman nous permet néanmoins d'espérer que Darius À partir de cette expérience de voyage continuera à évoluer pour faire ses choix et non plus subir.
Je n'ai pas vraiment les mots pour décrire ce livre. En fait j'en ai beaucoup mais ils ne conviennent pas parfaitement. Hilarant ? Déchirant ? Magnifique ? Je n'ai pas pleuré, mais j'ai failli le faire. Ce livre aborde de nombreux sujets comme la famille, la dépression, les origines, l'amour et l'amitié. Pour moi, les personnages adolescents peuvent parfois être de sacrés clichés quand ils sont écrits par des adultes, mais Darius, Sohrab et les autres étaient très réalistes et touchants. J'ai apprécié voir la représentation de la dépression, non pas vu comme quelque chose vécu en instant, mais plutôt de subtils petits moments, qui sont difficiles à gérer sur le long terme. J'ai beaucoup appris sur la culture perse et ses coutumes, par les yeux de Darius, entre deux ou trois références à Star Trek ou au Seigneur des Anneaux et son humour bien à lui. L'écriture était très agréable et vraiment facile à lire (j'ai dû finir ce roman en 2 heures). J'espère que le second tome aura sa traduction en français !